Plan Final
Dès que la reine Alipha fut libérée, elle avait abattu des soldats avec son fils aîné. Elle avait eu la surprise de le voir toujours vivant et qu'il lui manquait un bras, désormais remplacée par un membre fait de métal.
En arrivant dans la cour, elle reconnut tout les cavaliers qui s'étaient aussi débarrassés des hommes à la solde de Velkan. Certains arboraient quelques égratignures légères. Eran et Alyana avaient directement sautés dans les bras de leur mère. Isis avait manqué de discrétion en s'approchant de son chef. Ce dernier était en train de s'assurer que chacun de ses cavaliers étaient indemnes quand elle arriva pour lui donner un petit baiser sur la joue. Torvan avait rougi vivement pendant quelques secondes avant de commencer à poursuivre sa cavalière. Tout les autres ne pouvaient s'empêcher de rire en les voyant se disputer.
- Je suis la seule qui ne savait pour eux deux ? Lança Alyana.
- Non. Répondit son frère. Mais ils vont bien ensemble, je trouve. Tu le savais, maman ?
- Depuis longtemps. Rit elle doucement. Depuis qu'ils se sont rencontrés à la cité royale, chacun pouvait constater qu'ils se complétaient comme les pièces d'un puzzle.
- As tu eut des nouvelles de papa ? Demanda Alyana en changeant de sujet après un moment de silence. Sa question, pas très discrète, attira l'attention de tout le groupe.
- Il y a deux semaines, on m'a simplement assuré qu'il était toujours en vie. Répondit Alipha. Je ne sais rien de plus.
- Vous n'aviez même pas des informations de la part des servantes ou des majordomes ? Demanda poliment Noris.
- Hélas non. Soupira la reine. Les seules visites que je recevais étaient celles d'une servante a qui la langue avait été tranchée pour qu'elle ne dise rien.
- Pauvre femme. Commenta Torvan. Est ce que le seigneur t'as fait du mal ?
- Il n'était pas assez malin pour me duper. Il a tenté mais jamais il n'a réussi à me séduire ou me persuader de quoi que ce soit.
- Je ne voudrais interrompre votre discussion mais mon seigneur vous demande. Les coupa poliment une servante
Ils suivirent alors la jeune femme dans les couloirs pour arriver dans la salle à manger. Lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce, les cavaliers, la reine et ses enfants furent en face du vrai seigneur de la cité. Une belle femme aux cheveux noirs et aux yeux azurs vêtue d'une simple robe bleue se tenait bien droite. À sa gauche se trouvait son mari qui portait des habits assez simples ainsi que son fils, Équin.
- Soyez les bienvenus. Déclara la femme. Je suis Erika, le seigneur de cette cité, et voici mon mari, Narien. Nous tenions absolument à vous remercier de ce que vous avez fait.
- Enchanté. Reprit le traqueur. Je suis Torvan et voici mes cavaliers ainsi qu'une partie de ma famille. Je suis content de voir que vous allez bien.
- En effet, nous n'avons pas à nous en plaindre. Ajouta Narien. Prenez place. Dit il en pointant la table. Nous serions plus à l'aise pour discuter.
- Majestée. Dit Erika. Je suis soulagée de vous voir en bonne santé. J'ai été faible et j'ai perdu le contrôle de ma cité. Veuillez m'excuser.
- Vous n'avez pas de raison de vous excuser. Dit Alipha. Tout ce qui est arrivé est la faute de Velkan. C'est à lui de s'excuser.
- Merci ma reine. Dit Narien. Tout ici est à votre disposition. Ne vous privez pas. Seulement, nous n'avons pas assez de chambres séparée pour vous tous.
- Ne vous inquiétez pas pour ça. Rigola Dynan. On peut dormir ensemble sans soucis.
- Comme vous voulez. Reprit simplement l'homme. C'est au bout du couloir à gauche qu'il y a une pièce assez grande pour cinq personnes.
Erika ajouta alors qu'il y avait trois chambres simples. Les cavaliers durent un peu insisté pour qu'Alyana et Eran les prennent. Un repas principalement constitué de poissons et de légumes leur fut servi. Certain préfèreraient continuer à discuter et, Vaï était restée avec ses parents.
Au beau milieu de la nuit, Torvan sentait que quelqu'un se poussait contre lui. Il reconnut immédiatement le cavalier blond qui prenait son chef pour un cousin. Il se redressa en grognant légèrement et repoussa Dynan sur Noris qui ne s'était pas réveillé.
Les yeux encore remplis de sommeil, il distingua clairement la silhouette fine et gracieuse d'Isis ainsi que sa chevelure blanche qui reflétait la lumière de la lune. Il se leva doucement et la suivi, curieux de savoir où elle allait. Il attrapa rapidement une paire de botte et la suivit en silence.
Le trajet le mena jusqu'à la mer. Isis profita simplement de la fraîcheur de l'eau en marchant sur le bord. La voix soudaine de son chef la fit sursauter.
- Certes, tu as le sommeil très léger. Mais jamais tu ne t'ai levée en pleine nuit de ton plein gré.
- À ma connaissance, tu as le sommeil lourd et quand tu te réveille en pleine nuit, c'est généralement pour aller aux toilettes, rarement pour suivre quelqu'un. Répliqua t-elle avec un sourire tout en se rapprochant de Torvan.
- Tu me connais un peu trop bien. Sourit il sans la quitter des yeux.
- Après avoir passé 19 ans ensemble, c'est normal de se connaître. Riposta Isis en s'éloignant doucement.
- Un point pour toi. Dit Torvan.
- Et si tu me disais pourquoi tu me suivait ?
- Simple curiosité. Répondit il. Le regard en biais de son amante le força à continuer. Et un peu inquiet.
- Inquiet ? Répéta la femme. A propos de quoi ?
- De toi. Lâcha Torvan à la surprise d'Isis. Tout le monde l'a bien vu. Tu parles moins et tu me semble plus distante.
- Si je prend mes distances avec toi, c'est tout à fait normal. Répliqua t-elle en voulant s'en aller. Le traqueur sentait clairement qu'elle était mal à l'aise et était déterminé à découvrir pourquoi.
- Aucun de nous deux s'en ira tant que tu ne m'expliqueras pas pourquoi tu cherches à m'éviter. Dit il d'un ton sec en se plaçant devant elle. Nous formons un excellent duo. Répliqua l'homme aux cheveux poivre et sel. Est ce de la peur ? Demanda t-il doucement.
- Oui. Répondit-elle d'une voix étranglée. Torvan fut alors certain de voir quelques larmes brillantes coulées doucement sur ses joues. Il s'approcha sans un bruit et essuya les larmes de sa main droite. J'ai peur pour toi. Ces quatre mots suffirent à obtenir un silence brisé par le bruit des vagues.
- Je ne comprends pas. Souffla t-il.
- À chaque fois que l'on doit se battre, tu manque de mourir. Expliqua t-elle. À la cité verger, tu es revenu avec la tête en sang, tu a perdu un bras à la cité minière et tu as faillit te faire tuer par Leningrad deux fois.
- Et toi. Répliqua t-il à sa grande surprise. Tu reviens à chaque fois épuisée, couverte d'égratinures et tu fais comme si tout allait bien. Et tu t'ai pris ce tir pour moi en sachant pertinemment le risque que tu prenais.
- Je l'ai fait pour toi. Dit-elle. Je ne voulais pas te voir mourir.
- Mais moi non plus je ne veux pas te voir mourir. Cria t-il. Est ce que tu sais ce que tu m'a fait ressentir ? Et les autres ? On tient tous à toi. Soupira t-il en laissant échapper quelques larmes. On s'est juré de se protéger quoi qu'il arrive. Tu dis que tu l'a fait pour moi mais tu oublies qu'on forme une équipe tout les cinq.
Isis resta muette en entendant les paroles de son amant. Elle n'avait pas pensé aux autres, à tout ce que ça entraînerait. Elle se glissa directement dans les bras de Torvan et profita de l'instant.
- Désolé, je n'avais pas pensé aux autres. Murmura t-elle.
- Je ne te laisserais pas partir. Jura Torvan. Et je te jure que je ne partirais pas.
- Et je te crois.
Profitant simplement de la présence de l'autre, ils restèrent un moment à se balader. Soudainement, Isis se jeta dans les vagues avec Torvan.
- Mais que ce que tu fait ? Demanda t-il en se relevant.
- Je profite de la mer et de toi. Répondit elle simplement.
Comme des grands gosses, ils jouèrent dans l'eau pour finir totalement trempé. Alors qu'ils arrivèrent près de récifs, Isis se faufila entre les rochers et trouva un petit espace assez grand pour deux personnes. Elle commença à enlever sa chemise trempée. Torvan arriva et devint aussi rouge qu'une tomate.
- Que ce... Que ce que... tu fais ? Bégaya t-il alors qu'elle enlevait tout.
- Je te l'ai dit, je profite de toi. Lui sussura Isis à l'oreille.
- Alors je vais profiter de toi aussi. Dit-il dans un petit murmure.
Pour eux deux commença une belle nuit à la faveur des étoiles ou ils purent s'abandonner l'un à l'autre.
Au réveil, les cavaliers remarquerent l'absence de Torvan et d'Isis. Ils n'eurent pas à chercher bien loin car ces derniers étaient dehors. Quand on leur posait la question, ils répondirent s'être simplement lever plus tôt. Quand le traqueur partit s'habiller, Vaïlona s'approcha d'Isis.
- Je sais ce que vous avez fait cette nuit. Lui dit-elle doucement. Ça a du être très... intense.
- Tient donc. Lança Isis d'un petit sourire. Qu'as-tu comme preuve pour avancer de tels propos ?
- Grâce aux petites traces dans ton cou. Heureusement que tu portes des habits larges, tu sauras facilement les dissimuler. Répondit son amie. Immédiatement, Isis rougit et se plaça devant un petit miroir avant de commencer à rigoler. Pourquoi tu ris ?
- Rien. Fit Isis. Je trouve juste ça marrant.
De son côté, Torvan remettait sa chemise quand la voix de Noris le fit sursauter.
- Bien dormi ? Demanda ironiquement le cavalier.
- Oui et toi ?
- Très bien. Répondit Noris. Un peu courte, tu ne trouves pas ?
- Un peu. Renchérit Torvan en lui tournant le dos. Pourquoi ?
- On sait tous ce que vous avez fait. Lui lança t-il en l'attrapant dans ses bras. Torvan essaya de se libérer mais c'était comme s'il était piégé dans un étau. Pas la peine de te débattre.
- Mais qu'est-ce que tu veux ? Demanda Torvan.
- On va simplement refroidir tes ardeurs. Dit il en sortant. Et vérifier tes compétences en natation.
Tout les cavaliers purent voir Noris qui tenait fermement Torvan dans ses bras. Il avait plutôt l'air d'un enfant qui boudait dans les bras de son aîné. Même Alyana et Eran étaient curieux et les suivirent.
Au bord d'une falaise d'une dizaine de mètres, Noris s'arrêta d'un coup. Sans perdre une seconde, il lança son chef à l'eau. Torvan eut à peine le temps de crier qu'il plongea dans l'eau turquoise. Lorsqu'il revint à la surface, il s'accrocha fermement à un rocher et regarda ses compagnons.
- Noris. Hurla t-il. Tu me le paieras.
- Ouais. Répondit le cavalier. Sors de l'eau avant.
- Lançe moi. Cria Eran qui venait d'arriver en courant. S'il te plaît.
Sans prévenir, Noris l'attrapa par la taille et le lança. Eran cria de joie tel un gros gamin et plongea tête la première. Tous se firent lancer dans l'eau, même s'ils étaient habillés. Ils restèrent un moment à jouer dans l'eau avant que la reine ne les appellent. En sortant de l'eau, Torvan partit en courant après Noris tout en criant des menaces. En voyant qu'Alipha ne savait pas quoi dire pour faire revenir son fils, Isis alla la trouver.
- Ne vous inquiétez pas pour eux. Après trente minutes minimum, ils commencent à revenir. Souria Isis en allant s'habiller.
En effet, sauf que c'était après cinquante minutes qu'ils revinrent tout les deux couvert de terre. Après s'être changé, Torvan alla rejoindre les autres dans la grande salle à manger. Tous ensemble, ils se mirent à réfléchir à une stratégie.
Après avoir passé une heure à passer en revue toute les troupes des cinq cités, Vaï alla chercher Ivik et quatre autres oiseaux pour porter des messages aux seigneurs. En fin d'après-midi, Erika fit savoir qu'ils continueraient demain la préparation du plan.
- Attendez une minute. Leur dit le seigneur avant qu'ils ne partent. Mon fils Équin souhaiterait vous demander quelque chose.
- C'est n'est qu'une simple proposition mais accepteriez vous de faire un petit jeux ?
- Un jeu ? S'exclama Dynan. C'est quoi ?
- On l'appelle "La tour infernale". C'est un test de rapidité et d'agilité. On l'utilise aussi pour s'entraîner. Expliqua le frère de Vaï.
- Je sais pas du tout ce que c'est mais je viens. Déclara Torvan.
Les cavaliers suivirent Équin jusqu'à la tour construite sur un terrain dénué de végétations. La tour ressemblait plus à un mikado gênant. Des poutres de bois et de métal étaient fixé ensemble par des attaches d'un métal de grande qualité. Les différents éléments laissaient des espaces plus ou moins grand. Au sommet, deux poteaux dépassaient de la structure. Tout les deux étaient dégarni d'attaches et semblaient très lisses et portaient un drapeau. L'un était rouge et l'autre bleu.
- Il existe beaucoup de choses que l'on peut faire dans cette tour. La plus simple est la capture de l'étendard.
- Si on commençait par ça ? Proposa Noris. Avec des un contre un.
- D'accord mais je joue aussi. S'exclama Eran qui venait de débarquer en courant, suivit de sa sœur et de sa mère.
- Moi aussi. Dit Alyana.
Commença alors les captures de drapeaux. Les duels s'enchaînaient dans la bonne humeur. Le plus difficile était d'attraper le poteau car il était totalement lisse sans aucune prise. Dans les filles, c'était Isis qui comptabilisait le plus de victoire, suivi de près par Vaï et Alyana. Chez les garçons, Torvan et Noris se disputaient la dernière manche. Ils étaient à égalité et aucun ne tenaient à perde. Alors qu'ils se préparaient à grimper, Noris le nargua.
- J'espère que tu ne seras pas aussi pitoyable que dans l'eau. Dit Noris en attachant son brassard bleu.
- Ne t'inquiète pas pour ça. Reprit Torvan en enfilant son brassard rouge. C'est plutôt moi qui devrait m'inquiéter. On risque de vite te retrouver à bout de souffle sur le sol.
- Tu vas voir. Grogna le cavalier. Et si on faisait un petit pari ?
- Que propose tu ? Demanda Torvan en croisant les bras.
- Si je gagne, tu devra nettoyer entièrement la villa. Des sous-sols jusqu'au toit. Lança Noris.
Tout le monde tourna le regard vers Torvan pour savoir ce qu'il répondrait.
- Très bien. Acquiesça le traqueur. Si tu perd, tu devra nettoyer tout les box de la cité royale avec une seule brosse. Dit-il en surprenant légèrement son ami. Je crois me souvenir qu'il y en a vraiment beaucoup.
Motivé à se battre pour gagner, les deux joueurs se mirent en place. Les autres allèrent se placer sur les côtés pour ne pas perdre une miette de la partie.
- Vous croyez que c'est lequel qui va gagner ? Demanda Eran aux filles.
- C'est assez compliqué à savoir. Avoua Vaï.
- Pourquoi ? Demanda Alyana.
- Ils sont tout les deux très rapide et assez agiles. Dit Isis. Ils n'ont jamais cessé de se disputer là-dessus.
- Pourtant, Noris a l'air plus massif que Torvan. Commenta Eran.
- Ne te fies pas aux apparences. Lui dit simplement Dynan.
À la seconde ou Équin abaissa son drapeau, Torvan et Noris foncerent sans perdre un instant et grimperent dans la tour. Certaines parties de l'édifice étaient amovibles et les deux participants les utilisaient sans cesse pour gêner l'autre.
À un moment, Torvan poussa d'un geste rapide avec son pied une poutre qui frappa Noris dans la poitrine. Il poussa un petit grognement de douleur avant de continuer. Il attrapa, d'un geste vif, la cheville droite de son chef et le fit tomber sur la passerelle en face de lui. Il actionna une sorte de tourniquet et réussit à bloquer le traqueur. La première poutre appuya sur son torse, la deuxième sur le ventre et la troisième lui bloquait les jambes.
Noris lui fit un petit clin d'œil avant de continuer à grimper. Torvan poussa les poutres de toutes ses forces. Il lâcha un petit cri de victoire quand celles-ci se débloquerent. Sans perdre une seconde, il se lança à la poursuite du cavalier. Après s'être fait tomber énormément de fois, ils se retrouverent en face à face sur la même poutre. Cette dernière était très fine mais les deux hommes étaient agiles et n'avaient pas le vertige. Ils n'y avaient plus rien autour d'eux si ce n'est les deux poutres portant leurs drapeaux. Chacun se trouvait devant le sien et se jugeait du regard.
En bas, une petite foule s'était rassemblé. En voyant qu'ils s'étaient stoppé, tout le monde s'était tu et attendait.
- Tenace, hein ? Lança Noris dans la stratégie de distraire son adversaire.
- Ma principale qualité pour certains. Répliqua le traqueur en souriant. Mon principal défaut pour d'autres. Mais dis moi. Fit il soudainement. C'est quoi ta plus grande qualité ?
- Peu importe ce que je te répondrai. Dit le cavalier en haussant les épaules. Tu me dira que j'exagère.
- Pas faux. Reprit Torvan. Moi, je dirai que ton principal défaut est d'être trop sensible.
- Un peu. Le corrigea son ami.
- Un peu ? S'exclama le traqueur. Te fous pas de moi. On sait tous que si un de nous quatre est en danger et qu'un animal quelconque a besoin d'aide, il y a plus de chances que tu aies sauvé l'animal.
- C'est faux, Je connais mes priorités. S'énerva Noris en voyant que son chef retournai son idée contre lui.
Sans laisser le temps à Torvan de répondre, il lui fonça dessus. Tout deux chuterent un étage plus bas. Ils continuerent leur parties mais Noris voulait surtout bloquer son chef. Mais ce dernier était déterminé à mettre fin à la partie. Ils s'élancerent à nouveau en direction du drapeau à ramener. La descente fut brutale. Mauvais perdant, Noris avait fait tombé Torvan qui s'était écrasé sur le sol recouvert de galet. Mais avant que quiconque n'aille se lever pour l'aider, il s'était remit debout et avait apporté le drapeau à Équin qui le déclara vainqueur.
- Je m'excuse de t'avoir fait tombé. J'ai pas réfléchi. Lui dit Noris en le rejoignant quelques instants plus tard.
- T'inquiète pas. Lui dit Torvan d'un tape sur l'épaule. Il ne pouvait cacher qu'il avait vraiment mal au dos à cause de sa chute. Ça va aller.
- Tu es sur ? Lui demanda Noris en le voyant grimacer de douleur.
- Mais oui. Souffla Torvan en voulant marcher. Cependant, il était à bout de force et trébucha. Noris le rattrapa inextremis.
- Je crois pas. Soupira le cavalier en le prenant sur son épaule alors que Torvan avait fermé les yeux. Les autres étaient arrivés précipitamment en demandant ce qu'il se passait. Il est totalement fatigué. Je vais le remettre sur son lit.
Chacun alla se nettoyer et remettre des habits propres. Mais tous étaient fatigué car la tour était assez épuisante sans en avoir l'air. Ce fut à l'aube que Torvan se réveilla. Par réflexe, il voulut se relever quand la douleur de son dos le rappela à la réalité. Il s'était évanoui de fatigue hier soir. Il se leva le plus doucement possible sans réveiller personne.
Lorsqu'il arriva dehors, il retrouva, sans surprise, Isis qui semblait l'attendre.
- Je pensais que tu dormirais encore un peu. Lui dit elle en souriant.
- Mais non, je suis bien réveillé. Répondit-il en s'approchant doucement d'elle.
- Viens. Lui dit Isis en le prenant par le bras. Je connais quelque chose qui fait du bien aux maux de dos.
Elle l'emmena sur la rive d'une grande rivière. Le courant avait l'air calme et elle semblait peu profonde. Sans avoir le choix, il entra doucement dans l'eau. Elle était glacé et immédiatement, Torvan avait l'impression que la douleur s'atténuait. Après, Isis lui ordonna de se coucher à plat ventre dans l'herbe et le massa afin de lui faire du bien.
Grâce à elle et à son massage, Torvan sentit presque la douleur disparaître. Se sentant déjà mieux, il alla rejoindre les autres pour déjeuner avec Isis.
Ils devaient faire un plan d'action et il devait être bon. Sinon, ils allaient tous y passer. Velkan était la cause de presque tout les malheurs du royaume. Il allait payer pour tout ça.
-Sir-Galahad
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