[Manon et Etienne s'approchent de la porte. À leur grande déception, elle n'est plus célé. Des pilleurs sont peu être déjà passé par là. Qu'es-ce que l'équipe va bien pouvoir trouvé ?]

Avant toutes choses, ils inspectent quelques instants la porte. La décoration n'est pas très développée ni très faste. Elle est ornée de volutes élégants et de fleurs ouverte. Au centre, au niveau de la tête des visiteurs, est sculptés la tête du dieu Thot, un dieu mi-homme, mi-ibis, un oiseau au long bec.

Après une inspection rigoureuse, des mesures, des relevés, des photos, un des membres de l'équipe se met à pousser la porte. La tâche est dure, la porte est lourde. Mais l'archéologue gagne la bataille.

On allume les lampes, on sort les appareilles de mesures, on prend des notes, on s'active autour d'Étienne. Pour lui, c'est un grand moment sont cœur bas fort dans sa poitrine, comme à chaque fois qu'il commence des fouilles. Il est le premier à rentré dans le lieu inconnu. La pièce est petite et peu ornée. C'est l'entrée d'un tombeau, celui d'une personne assez riche pour en avoir un, mais pas assez pour faire partie des personnalités importantes de la ville. Surement pas un roi. C'est une petite tombe, qui n'aura peut être pas grand-chose à apporté, mais Étienne s'en moque. C'est sa découverte.

L'intérieur n'est pas décoré, seul deux accroche vide et une porte de bois à demie ouverte viennent rompre la monotonie des murs. Mais ce qui est le plus étonnent dans cet endroit, ce sont les deux statues de Thot mise en vrac derrière la porte. Elles sont grandes, et n'ont rien à faire là, encore moins dans cette position. L'une est couchée, la tête vers le sol et l'autre, penché, prend appuie sur la première. Leur socle est égratigné comme si elles avaient été traînées.

Étienne ne comprend pas, il n'a jamais vu ça. Il se tourne vers Manon, qui lui répond par un haussement d'épaule. Cette réaction annonce beaucoup de recherches et de discutions pour découvrir pourquoi les statues sont dans cet état.

Thot, c'est le dieu des scribes et de la connaissance. Cette divinité protectrice est lunaire et a la tête d'un ibis, un oiseau au long cou. Son savoir est illimité, il connaît et comprend tous.
Le même dieu surplombe la porte de bois. Toutes ces représentations laissent supposer que cette tombe soit celle d'un érudit.

Étienne prend toutes ces observations en note, pour ne rien oublier tandis que toute son équipe prend des mesures, des photos... Manon veille à ce que le protocole soit respecté, qu'aucun millimètre de la pièce ne soit oublier.

Sans attendre la fin de l'analyse de la première pièce, il demande à voir ce qu'il y a derrière la porte de bois.

On lui tend une paire de gants, qu'ils enfilent avant de pousser la porte.