Gabriel sonna la sonnette de la maison de Samuel. Sa mère était dernière lui tel qu'une enfant, la tête baissée, son dos courber et ses épaules rentrant vers l'intérieur. Inès la mère de Samuel était, elle aussi, infirmière au même département que la mère de Juliette. C'était certainement la seule amie à Juliette.

- Oui? Dit Inès en ouvrant la porte

- Bonjour je vous apporte ma mère, Gabriel s'écarta pour lui montrer sa mère, je crois qu'elle a besoin d'une amie à qui parler...

Voyant son amie dans un état lamentable, le maquillage coulant qui dévoilait le véritable visage de Juliette, Aussitôt la femme les fit rentrer.

- Mon dieux Juliette! Tu vas bien aller entre toi aussi Gabriel, dit Inès en faisant entrer les deux visiteurs, Juliette... Assoit toi ici ma jolie, dit Inès en pointant le canapé, reste là je vais chercher de quoi te refaire une beauté et je compte sur toi pour me raconter tout cette histoire!

La femme tourna les talon et alla vers les escaliers. Tandis que la  mère de Gabriel suivit les instructions que son amie lui avait dit de faire. Gabriel suivit la mère de Samuel ce diriger vers les escalier et c'est à ce moment que Samuel, alerter pars le bruit, descendit les escalier. Les jeune homme se fixèrent un moment. C'était le moment ou jamais de tout avouer à Samuel, il fallait qu'il lui disent.

- Sam je dois te parler. Dit le jeune homme en se dirigeant vers les escaliers.

- Euh d'a...d'accord...

Samuel le suivi sans comprendre ce qu'il ce passait dans sa maison. Il jeta un regard vers la mère de Gabriel et fut surpris en voyant Juliette avoir plein de blessures au visage. Même de son point de vue certaines blessures paraissait ancienne. Pourtant il ne les avait jamais remarquée. Plusieurs questions se bousculait dans sa tête, mais décida de il suivre Gabriel jusqu'à sa chambre. Quand ils furent tout les deux dans la chambre de Samuel, Gabriel ferma la porte resta debout les yeux fixant ses pieds.

- Pourquoi ta mère a plein de blessures?, demanda Samuel

- Mon père la battait..., Dit Gabriel sans arrêter de fixer ses pieds

- Si...si elle toi..., Bégaya Samuel

Gabriel hocha la tête. Il savait ce que son ami ressentait en se moment.

- Pourquoi tu me la pas dit... Gab dit moi la vérité...

- Je ne voulais pas te rendre anxieux et t'inquiéter pour des futilités...

- Tu me niaise DES FUTILITÉS!? Gab! Ton père te battait c'est loin d'être une simple "futilité" !

- Je sais ... Mais pour moi c'était en partie "normal"... Mais ce n'est pas tout il y a une autre chose que je voulais te dire...

Samuel se rapprocha de Gabriel.

- Oui?

- Quand je suis allé dans le sous-sol du pensionnat... Il y avait une personne... Une fille de notre âge...

Gabriel sorti son téléphone de sa poche. Il sorti la photo de la jeune femme et la montra a Samuel. Samuel regarda la photo, son coeur faisait un solo de batterie dans sa poitrine et ses mains devenait moite.  

- Comment... Pourquoi tu me l'a pas dit!?

- Je ne voulais pas te ramener de mauvais souvenirs...

- De ma soeur? Gab je n'ai plus dix ans... Même si oui cela m'attriste beaucoup mais ce n'est pas a cause de cela...

- Je ne voulais pas te mentir de suis désoler...je..je

- Mais tu raconte quoi? Je ne t'en veux pas du tout! Je sais très bien que tu voulais être gentil et tu voulais que je reste heureux. Ne t'inquiète pas je suis correct et je ne suis pas triste pars rapport a ma soeur mais bien a cause de cette fille qui n'a rien demander et que j'ai envie d'aller la chercher et la sortir de là. 

Samuel prit les mains de son ami. Gabriel leva le regard vers lui. Il était tellement rassurer que Samuel ne sois pas en colère contre lui et que les mauvais souvenirs ne l'affecte plus. 

- D'accord... Je suis rassurer d'entendre ça..., dit Gabriel

- Cool alors... bon on vas devoir y aller, dit Samuel en regardant son cadran.

- Oui on vas devoir y aller, dit Gabriel en se retournant vers la porte.

- Descend voir ta mère j'arrive dans deux secondes, lui dit Samuel

Gabriel hocha la tête et descendit les escalier. Samuel ferma la porte et s'adossa contre la porte. Des larmes commençèrent a couler sur ses joues. Tout ce qui avait dit a son ami n'était que des salades. Les souvenirs atroces refaisait surface... La vision de sa soeur morte au milieu des débris. Pourquoi après des années... Pourquoi ce souvenir l'affectait autant. Il savait pertinemment que ce n'était pas elle... Mais son subconscient en faisait qu'a sa tête.

- Pourquoi... Dite moi pourquoi je suis si faible! Pourquoi!!!, Se dit Samuel en prenant sa tête entre ses mains.

Pendant que Samuel essayait de se ressaisir, Gabriel était en bas avec sa mère et Inès. Cette dernière appliquait du démaquillant sur le visage de sa mère. Cela lui faisait bizarre de la voir au naturel, sans toute les couches de cosmétiques. Gabriel trouvais pour la première fois sa mère charmante jusqu'à en devenir mignonne. Il ne comprenait pas encore pourquoi les femmes et filles en général se maquille autant. Dans le cas de sa mère c'était compréhensible mais pour les autres. Pourquoi se créer une beauté alors que le naturel faisait amplement l'affaire. Peut-être son esprit de "garçon" qui le poussait à penser ainsi.

- Tu sais maman même avec tes cicatrices... Sans ton maquillages tu est très jolie.

Sa mère rougit jusqu'aux oreilles. Inès eu un petit sourire.

- Il a totalement raison Juliette, tu es une très belle femme, dit Inès en finissant d'ôter le masque de cosmétiques qu'avait son amie

- V...vous êtes gentils..., Dit la mère en mettant une mèche de cheveux derrière une oreille.

- Bon je vais aller chercher le téléphone et tu appellera a l'hôpital et dit leurs que tu prends off (prendre congé) aujourd'hui, ordonna Inès en se levant.

- Mais je-

- Pas de mais Juliette aujourd'hui tu vas passer la journée avec moi et peut-être même la nuit, Inès se retourna vers Gabriel qui mettait ses bottes, pareil pour toi tu reviendras avec Samuel se soir, il est hors de question que vous retourniez chez vous! Bon SAMUEL GROUILLE TU VAS ÊTRE EN RETARD, cria la mère à son fils.

- Oui maman, dit Samuel en descendant les escaliers

Le jeune homme regarda brièvement Gabriel et pris son manteau dans le garde-robe et l'enfila.

- À tout à l'heure les garçons, dit Inès en allant chercher le téléphone dans la cuisine.

Les garçons dirent au revoir au deux femmes et aux pas de courses, ils coururent jusqu'au cégep. Gabriel aussi même si en temps normal il ne devrait pas à cause de sa jambe. Mais Samuel avait la tête beaucoup trop pleine pour y penser. Au bout de 10 minutes de courses, ils arrivèrent à l'établissement scolaire. Il n'eurent le temps de mettre leurs manteaux dans leurs case et d'empoigner leurs cartables, puis de courir jusqu'à leur classe que leur professeur fermait la porte. M. Leblanc leurs professeurs d'économie qui les avait vue arriver au pas de course laissa la porte ouverte et quand les deux étudiants passèrent devant leur professeur, ce dernier  de  les regarda d'un aire " Vous avez eu de la chance vous deux ".

- On est dé-

- Vous deux aller prendre place dans le fond de la classe et on passera l'éponge pour aujourd'hui, coupa M.Leblanc

Les deux jeunes hommes remercièrent leurs professeurs d'un signe de tête et allèrent s'installer avec Louise au fond de la classe.

À suivre...