Rencontre avec les personnages

Aron

Bip-bip-bip...

« -Aron !

-J'arrive.

J'enfilai un short et un T-shirt et me dirigeai vers les escaliers. Quand j'eus descendu les trois étages qui séparaient ma chambre du rez-de-chaussée, une odeur de croissant régnait dans l'air... La table du petit-déjeuner était prête. Ma mère me dit :

-Bon anniversaire !!!

-C'est vrai, m'exclamai-je !

En réalité j'avais complétement oublié.

-Ça fait quoi d'avoir 16 ans ?

-Bizarre...

-Tiens ouvre ton cadeau. »

Un nouveau ballon de basket et des chaussons de danse car oui je fais de la danse, je n'aime pas le dire ouvertement, j'en ai honte, car en primaire, j'avais subi du harcèlement, moral...

" -Merci Maman !

-De rien, tu vas pouvoir essayer tes chaussons dès ce soir car on est lundi; mais dépêche toi..."

Je suis monté pour les essayer sur un morceau que j'adore : Le Lac Des Cygnes. Oui tout le monde me croie gros-dur derrière ma carrure de basketteur mais non, derrière ma carapace j'ai un cœur fragile.                #AronPhilosophe

Après avoir essayé mes chaussons et m'être habillé, je descendis prendre mon petit déjeuner, aujourd'hui constitué de petits pains et de croissants tout droit sortis du four du boulanger au coin de la rue. À la fin du repas, ma mère me dit de ne pas oublier mes clés aujourd'hui puis elle rajouta qu'heureusement que ma tête était bien accrochée à mon corps car sinon d'après elle, elle ne cesserait de tomber.

Je quittai ensuite mon chez moi, le 141 rue Jean Ferry vers mes cours du matin au collège de St Jules, à 3 kilomètres de chez moi.

Mais je ne me doutais pas de ce qui allait m'arriver, je n'en avais aucune idée...

Loua

Oh non, aujourd'hui, c'est mon anniversaire...

Je déteste ce jour, enfin pas vraiment, j'aimerai le passer seule dans ma chambre, dans mon lit à baldaquin, triste et sereine en même temps, mais non, en tant que fille du président de France, il fallait absolument que tout le monde soit au courant de mon anniversaire, je vais encore avoir plein de cadeaux que je n'ouvrirais jamais et qui vont prendre la poussière dans mon armoire... Quelle vie du brun.

Et ma mère criait :

« -Et les fleurs où sont les fleurs, ou encore, mais pas là bon sang, ici bande d'empotés. Il faut que ce jour soit parfait, et vous avez intérêt à respecter le thème et les coutumes, attention à vous !!! »

Et j'avais droit à ça tous les ans le même jour : le 11 octobre. Parfois j'aimerai avoir une vie normale, aller à l'école, avoir des amis sur qui compter...bref une vie normale quoi.

Puis j'entendis ma mère crier :

« -Loua, Loua, où est tu ? Tu dois enfiler ta robe de satin...

-Mais, Maman, je ne pourrais pas mettre un jean et un sweat-shirt...

-Il n'y a pas de mais qui tienne, ma fille, en tant que fille du président tout doit être parfait, et surtout le jour de ton anniversaire...

-Bon bah ça sert à rien de discuter, alors au revoir, marmonnai-je en m'en allant.

-Mais où vas tu ? cria ma mère.

-Là où personne ne m'embête... »

Elle savait très bien où j'allais, mais elle n'était jamais venue m'embêter dans un renfoncement d'une armoire de ma chambre où j'affichais plein de poster et où j'entassai des centaines de bouquins que j'ai tous lu au moins trois fois, j'ai plein de livres mais plusieurs séries m'attire particulièrement comme Harry Potter ou La Sélection ou encore La guerre de clans... Mais aujourd'hui, je n'ai pas envie de lire. J'ai envie de m'envoler, d'être libre...

En réalité, je ne pensais pas ce que je disais mais je n'allais pas être déçue car je ne reverrai pas mon chez moi de sitôt... J'allais m'en aller et ne pas être du voyage, j'allais pouvoir me fondre avec des gens normaux sans devoir répondre à des questions ou à des interviews...

Anna

Tic-tac tic-tac tic-tac...

Plus que quelques secondes avant le jour A comme je l'appelais : le jour de mon Anniversaire.

Le 11 octobre était un jour particulier pour moi car mon Grand-Père et mon Arrière-Grand-Père étaient aussi nés ce jour-là.

Bip bip bip.

On y était, mon anniversaire.

Je me faufilai en dehors de mon lit et m'étirai. Je me tournai vers la commode pleine à craquer de babioles ramenées de mes différents voyages : Paris, Los Angeles, New York, Ankara et de mon panier fétiche avec lequel je ramassais les œufs de mes poules Noisette, Blanche...

J'entendis quelqu'un bouger dans ma chambre, c'était mon père, grand, brun à lunettes qui parait sévère si on ne le connait pas mais au fond, il était très gentil. Lui et ma mère sont dentistes dans le même cabinet...Oui ma belle-mère, mais je la considérais comme ma mère, cette dernière était morte dans un accident de voiture quand j'avais 3 ans. J'adorais ma belle-mère, elle m'adorait aussi, c'est tellement fusionnel entre nous qu'on aurait cru une mère et sa fille, mais non.

Aujourd'hui, c'était le jour de la mort de ma mère mais aussi mon anniversaire. Le 11 octobre, j'adorais et je détestais cette date. Je n'avais aucun souvenir de ma mère, Nicole. J'y rêvais tout en m'occupais de ma perruche, elle s'appelait Rocaille, je l'avais ainsi appelé car elle avait une couleur écaille.

J'aimerais être comme elle et n'avoir aucun souci...

Ah si je croyais savoir de quoi mon avenir était fait...

Gin

« Je t'aime. »

Ces deux mots que je lui soufflais souvent entre deux baisers. Assis sur le banc du parc Edison de Paris. Nous étions seuls dans l'immensité de ce parc. Entre les canards, le lac, les arbres et les nuages.

Je me souviens de notre rencontre comme si c'était hier : nous étions dans la même classe depuis la 6°, dès que je l'ai vu, mon corps fut rempli d'émotions, je savais que je l'aimais avant même de lui parler, de le toucher. Nous sommes nés, comme si nous étions faits l'un pour l'autre, je l'aimais, il m'aimait...

« -Écoute, ça fait quatre ans que nous nous connaissons, que nous nous aimons...Et aujourd'hui, je t'aime plus que tout...

-Oui, moi aussi, répondit-il en se rapprochant de moi et en m'embrassant. »

Je lui rendis son baiser et je me levais en le prenant dans mes bras et en l'embrassant plus fort que tout jusqu'à ce que mes lèvres me brulent.

« -Bon allez au boulot...me dit-il.

-Je n'ai pas envie d'aller au collège.

-Si tu crois que j'ai envie de y aller...

-Non, mais les profs nous ont placé à côté donc ça va...

-Oui, aujourd'hui : histoire-géographie, mathématiques, arts plastiques, anglais et français.

-Tu as oublié la permanence...

-Ouais, pas cool...

-Ça va, ça pourrait être pire... »

Mais mes sentiments allaient bientôt m'en faire voir de toutes les couleurs... Et pas que mes sentiments...

Eliott

« -Salut M'man.

-Bon anniversaire, fiston.

-Merci M'man, où est Papa ?

-Il est parti chercher ton cadeau.

-D'accord, je vais me laver.

Pendant que je me lavais, j'aimais jouer avec l'eau mais pas comme les autres, moi je la faisais léviter depuis que j'avais 12 ans. J'aimais aussi faire des figures de terre, je ne sais pas comment, mais je le faisais. Et ce jour là, je ne savais pas pourquoi mais mon pouvoir était beaucoup trop fort à contrôler et j'avais transformé la salle de bain en piscine, sans exagération.

Après cette expérience, mon père arriva, il me souhaita aussi un joyeux anniversaire, et m'offrit mon cadeau : un nouveau lecteur mp3, je suis accro à la musique : classique, rock, pop, punk et funk, j'adore...

Puis ma mère me dit d'aller m'habiller, et que j'allais aller en cours.

Et oui, même le jour de son anniversaire on a cours... Mais ça va, j'avais français, arts plastiques, sport et mathématiques.

Je sortis ensuite du 75 rue de Versailles pour me rendre en cours à mon collège.

Malheureusement, je ne m'attendais pas à ce qui allait m'arriver... Ni que j'allais apprendre comment maitriser les quatre éléments, ni que j'allais rencontrer des amis dont leurs sorts seront entre mes mains...



Merci à toi d'avoir lu ce début de roman fantastique,

je suis nouveau dans le domaine de l'écriture, alors n'hésite pas à me donnez des conseils, je ne peux que m'améliorer...

Et n'oubliez pas, "lire, c'est vivre..."

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