Glace à la myrtille...
Désolé les gens, j'avais une énorme panne d'inspiration, je voulais absolument mettre de l'action dans ce chapitre, et j'ai réussi !😃Chapitre plus long que d'habitude : 1400 mots, désolé pour ceux qui n'aiment pas les longs chapitres...
Loua
Quand nous fûmes sortis de la piscine, je me retrouvai seule avec Eliott.
"-Eliott, c'est pas bien de mentir !
-De quoi tu parles ?
-De Gin, idiot !
-Je suis si discret que ça ?
-Oui Eliott !
-C'est pas vrai !
-On le voit, mais moi qu'avant en tout cas ! Mais moi, je le vois quand même...
-Ça me rassure, parce que je fais des efforts !
-Oui, je t'ai dit qu'on le voyait moins...
-Et Emma, tu crois qu'elle aime encore Charlie ?
-Je sais pas, mais si elle l'aime, on le voit pas, elle cache son amour avec sa rage !
-Et Charlie ? Il aime Gin, hein, dit-il désespéré.
-Je crois, mais il peut pas changer de sentiments en trente secondes !
-C'est il aime pas Emma depuis le début, soit c'est Gin qu'il aime pas...
-Je sais pas Eliott !
-Ouais, tu as l'heure ?
-Oui, il est 18h30.
-Et on doit aller manger à quelle heure ?
-19h00, enfin, je crois !
-Bye, faut encore que je m'habille et tout...
-A toute !
-Bye !"
Ok, donc il mentait à tout le monde ! Une demie-heure passa. Je me rendis à la salle commune, Gin et Charlie manquaient à l'appel. Je ne voulais ni savoir où ils étaient, ni ce qu'ils faisaient... Ils arrivèrent avec dix minutes de retard, Gin lâcha la main de Charlie quand ils rentrèrent, personne ne le vit, ce geste était pourtant pour les couples... Nous nous mîmes alors à table et commençâmes à manger l'entrée.
"-Foie gras sur son toast de caviar... Et il y a sans caviar pour ceux qui n'aime pas.
-Bon, bah bon appétit !
-Oui.
Eliott, qui était assis à ma gauche, prit un toast sans caviar et me donna le plat tel un restaurateur expérimenté. J'en pris un et donna le plat à Gin.
-Tu n'aimes pas la caviar ? me demanda Gin.
-Non, lui répondis-je en tournant la tête à droite.
-Et toi Charlie ?
-Ça va, je le supporte...
-Moi ça me donne envie de vomir...
-Je vois que vous vous êtes tous liés d'amitié avec Emma et Charlie ! dit François.
-Oui, ils sont si mignons à deux...
Je baissai fortement la voix à la fin de ma phrase, me rendant compte du bide que je venais de créer.
-...
Le blanc dura seulement quelques secondes, qui me parurent étonnement longues.
-Oh le blanc !!! #OnDiraitMoi...
-Désolé, m'excusais-je, je me suis rendu compte trop tard...
-C'est pas grave, me dit Emma en voyant que j'avais les larmes aux yeux.
-Quelqu'un a un mouchoir ?
-Oui, tu en as besoin ?
-Non, je demande ça pour le plaisir, ironisa Eliott.
-Tiens, me lança Aron.
-Merci !
-De rien Poto !
-Et sinon ! cria Gin, on recommence quand les cours de combats ?
-Gin, c'est les vacances là, on recommence dans deux ou trois jours !
-Ok, comme d'hab le samedi ?
-Oui, c'est ça !
L'entrée fut alors suivit de coquilles St Jacques, ou la traditionnel dinde.
-Dinde, please !
-Gourmand, lui reprochais-je.
-Je suis comme ça, tu pourras rien changer !
-Comment j'ai pu tomber amoureux d'un mec comme toi ?!"
A la fin du diner, on nous proposa d'aller manger le dessert dans un bar réputé situé au centre de Paris. Nous fûmes tous d'accord, mîmes nos manteaux et nos éventuels sacs, et partîmes vers ce bar. Il faisait si froid qu'Aron me donna son écharpe, je la pris sans protester. Il me prit la main et me souffla :
"-Tu passes une bonne soirée B ?
-Et toi ?
-Ça veut dire oui ? Moi ? Oui !
-Tu connais le bar où on va ?
-Vite fait...
-Et...
-Il parait qu'ils font de délicieuses glaces à la myrtille !
-C'est vrai, ils en font ?
-Oui !
-Oh, génial !"
Nous nous rendîmes dans ce petit bar coloré de rouge et de noir. Il se trouvait entre un hôtel de luxe et un petit parc, je lus sur un petit panneau qu'il se prénommait le parc "Monceau". Il ressemblait un peu à ça :
La porte de l'hôtel était entrouverte, tout y était calme, les seuls bruits venaient du bar bruyant. Nous poussâmes la porte blanche, et je fus aveuglée par toutes les couleurs. Il y avait comme une odeur...la glace à la myrtille...quel délice. La chaleur de ce coin de Paris était apaisant et accueillant Je me sentais ici chez moi... Nous fûmes alors accosté par quelqu'un, un grand brun avec une paire de lunettes de soleil sur le nez. Aron avait la bouche ouverte, je me demandais pourquoi, personne ne semblait comprendre. L'homme enleva ses lunettes de soleil et je crus qu'Aron allait tomber.
"-Aron, c'est qui ?
-Quoi ? Tu ne connais pas ? Vous êtes vraiment tous des incultes !
-Je suis pas si connu que ça ! dit l'homme.
-Je vous présente Monsieur Licata, un très grand danseur.
Ah, ok, je comprenais mieux maintenant, c'était juste l'un des idoles d'Aron. Il n'avait rien de spécial, il avait juste un front panoramique... Ouah ! Jamais vu ça !
-Monsieur...
-Appelle moi Mathieu, Aron !
-Comment tu connais mon prénom ?
-J'ai vu tes performances sur Twitter et Insta.
-Oh, c'est pas du grand art !
-Tu veux rire ? Tu sais faire ça, mais c'est incroyable, tu fais que de la danse classique ?
-Non, mais surtout..."
Ils s'éloignèrent et commencèrent à parler de danse. Je n'avais plus l'impression d'exister. Ils s'échangèrent leurs numéros, pendant que nous commandions le dessert. Quand nos glaces arrivèrent, l'air devint soudain lourd et pesant. Comme si un orage venait de s'écrasait sur la Terre. Nous regardâmes dehors, il faisait à peu près nuit, quand nous vîmes soudainement plusieurs éclairs tourner autour d'une forme... On aurait dit un oiseau.
"-Oh non ! clama François. C'est pas bon ça...
-Ça quoi ?
-Ça, c'est l'oiseau-éclair...
-Quoi ? C'est pour ça les éclairs ?
-Je pense, on dit que cet oiseau peut contrôler les éclairs et le tonnerre...
-Ouais, la météo quoi !
-On peut pas être tranquille même à Noël !
-Bon, Aron, faut qu'on aille voir !
-Attends un peu !
Je lui prit alors le bras, et lui souffla :
-Aron, tout de suite !
-Ok... Bon, bah à plus Mathieu !
Mathieu paraissait ne rien comprendre...
-Allez !
-C'est bon, c'est que le tonnerre qu'il y a, pas le feu..."
Soudainement, un arbre prit feu. Nous nous dirigeâmes vers le parc où était l'oiseau-éclair. Il était gigantesque ! Il devait faire vingts bons mètres de haut, et je parle même pas de sa longue queue dénudée de poils rouges, pourtant présent sur tout le reste de son corps.
J'eus soudain chaud et envie d'une boisson fraiche. Aron se mit en T-Shirt, au mois de décembre ! Moi, je laissai quand même mon pull, que je ne tardai pas à enlever. Charlie était torse nu, et Eliott, en maillot à longues manches, avec inscrit dessus : "Smile, it's your birthday!". François cria alors à Charlie et à Emma de s'éloigner et de s'installer sur un banc. Emma mit l'application de surveillance en route. Nous, les autres, nous placèrent autour du monstre. Nous attaquèrent en même temps. Je restai sous ma forme humaine, car un papillon ne serait pas d'une grande aide contre un oiseau géant... Aron mordit et griffa la queue du monstre. Gin prit un caillou pointu et essaya de transpercer le ventre de l'oiseau. Eliott commença à...à faire quoi en fait ? Aucun de ses "sorts" ne pouvaient servir contre une si grosse bête... Il se rapprocha et se fit faucher par la queue de l'oiseau. Je ne savais que faire, j'étais en panique, Emma me cria d'aller chercher Eliott, je m'exécutai et le ramenai à Charlie. Tout d'un coup, l'oiseau prit feu, et le portail, le même que celui contre le Nibble, s'ouvrit au-dessous du monstre, et Anna, était encore dessus, Eliott ne pouvait la sauver, Gin courut alors vers Anna, la poussa et tomba dans le trou. Charlie cria, il se dirigea vers la portail, regarda son père, qui avait les yeux mouillés de larmes. Charlie nous regarda tous et nous cria :
"-Je dois y aller, je vous retrouverai par tous les moyens !"
Et il sauta, on entendait Gin crier, et crier encore...
Yo, les gens, ça farte ? Nouveau chapitre, désolé encore pour le retard...
"L'important, ce n'est pas d'être grand... C'est d'être à la hauteur..."
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