Dans le coma ?

Aïe...Ma tête...Mes jambes...Aïe... J'essayais de me relever, impossible, je ne sentais plus ni mes jambes, ni mes bras... J'arrivai à peine à entrouvrir mes yeux, du peu que je voyais, je remarquai que la salle dans laquelle j'étais était blanche et légèrement bleue. Le matelas sur lequel j'étais, étais, je pense, assez moelleux, la couverture assez chaude. J'avalai difficilement ma salive quand je me rendis compte que je me trouvais en fait dans une chambre d'hôpital qui sentait le chocolat. Le chocolat, ma vie... J'entendis alors Anna répondre en pleurant à une voix masculine assez grave qui m'étais inconnu :

"-Que c'est-il passé ?

-Je ne sais pas, il s'est effondré dans mes bras !

-Quoi ?

-Si je peux me permettre, enchaîna Gin, il était tombé avant...

-Et tu ne m'as...enfin...tu ne nous a pas prévenus ?

-Si je l'ai fait, mais personne ne m'écoute jamais !

-Non, on t'aurait entendu, grande gueule comme t'es !!

-Si, je l'ai crié, s'énerva Gin et commençant à pleurer.

-Mademoiselle...

-Gin, je m'appelle Gin, alors appelez moi comme tel s'il vous plaît.

-Essaye de te contenir Gin, mesdames, pouvez vous sortir, je vais examiner Eliott.

-Pourquoi pas Aron et Charlie ?

-Ce sont des garçons, enfin, je pense... Si ils le souhaitent, ils peuvent rester !

-Non, je vais sortir.

-Oui, moi aussi...

-Comme vous voudrez, et vous monsieur ?

-Je peux rester ?

-Oui !

-Alors je reste, docteur !"

J'entendis alors des pas, et je sentis le parfum de Loua que je n'avais pas senti avant, quand la porte fut refermée, j'essayai de parler, mais mes lèvres refusaient de bouger. François prit alors la parole :

"-N'essaie pas, ce serait pire, pas vrai frérot !

-Oui, ce serait pire, je vais lui faire passer un IRM.

-Si tu n'as pas encore compris, Eliott,tu es dans le coma !"

Quoi ? Dans le coma ? Comment ça se fait ?

L'IRM passé, j'entendis le médecin dire à François que je pourrais normalement sortir demain, si tout allez bien...


Le lendemain matin, j'étais confortablement installé sur le fauteuil de satin rouge, dans le salon, devant la télé. Je vis alors la porte s'ouvrir et Anna rentrer :

"-Eliott ! s'écria-t-elle en m'enlaçant.

-Anna, tu m'étrangles...

-Désolé, j'arrive, je vais chercher les autres !"

Et elle repartit en courant. Quelques minutes plus tard, je me retrouvait enlacé et embrassé par tout le monde, même Gin, qui pleurait d'ailleurs, tout comme Emma, elles étaient aux petits soins pour moi, toujours à demander si j'allais bien, si j'avais faim ou soif. Il n'a avait que Charlie qui ne m'avait que serré la main, je le regardai, je vis qu'il me regardait tel un vieux jouet, il y avait dans son regard une hargne et une colère qui ressortait chaque fois qu'Emma m'enlaçai ou même me parlai... Serait-il jaloux ? Mais les autres me regardaient avec tellement de joie et de tendresse que je savais que j'avais enfin une vraie famille sur qui je pouvais compter...

"-Resto pour tout le monde !

-Cool, Eliott, tu choisis le resto !

-Qui pour un Burger King ?

-Allez !"

Nous nous mîmes alors en route, nous prîmes le métro, puis entrâmes dans le snack. Les hamburgers étaient délicieux, les donuts aussi, seuls Aron et Charlie avaient pris un milkshake. Après avoir payé, nous nous dirigeâmes vers le cinéma, nous allions voir Les Animaux Fantastiques, nous payâmes le pop-corn et allâmes nous installer dans la salle 16. Les bandes annonces commencèrent à défiler. Le film était super, j'étais à fond dedans, quand j'entendis soudain des bécotages, oh non, mais Aron, il sait faire que ça ! Et Loua, elle compatit en plus ! Nan, mai j'y crois pas ! Toute la salle commença à se retourner vers eux, j'étais gêné pour eux, quand Loua comprit que tout le monde les regardait, elle repoussa doucement Aron qui remit correctement son maillot et se retourna vers le film, mais sa main était toujours sur la cuisse de Loua, non, mais j'y crois pas !

"-Ça va pas, on est au cinéma !

-Et alors ?!"

Nan, mais quel rabat-joie, il manquerait plus que Charlie s'y mette avec Emma... Nous sortîmes du cinéma à 18h30, nous dûmes donc rentrer au bercail.

Arrivé dans me chambre, je reçus un message d'Emma :

Rejoins moi dans la salle de danse, vite !

Je mis alors un jogging et mon maillot Nirvana et courus littéralement vers la salle de danse, arrivé là-bas, je vis Emma assise en tailleurs, le visage baigné de larmes, son téléphone verrouillé à côté d'elle.

"-Qu'est ce qu'il y a ?

-Eliott ? Tu es venu ?!

-Bah oui, c'est ce que tu m'as demandé non ?

-Si, si, mais...

-On est amis, pas vrai ?

Elle se leva et vint se loger dans mes bras, ce câlin n'eut rien d'amoureux, juste un câlin entre deux amis...

-Qu'est ce qu'il y a ?

-C'est Charlie...

-Qu'est ce qu'il a encore fait celui là ?

-S'il te plaît, sois plus sympa !

-Pardon, mais qu'est ce qu'il a fait ?

-Il m'a menacé de rompre si je te fréquentais encore !

-Quoi ? Alors pourquoi tu m'as demandé de venir ?

-Parce qu'il n'a pas à choisir mes amis !!!

-Mais, tu risques de perdre ton couple !

-Je m'en fiche !

-Tu en es sûre ?

-J'en sais rien, je suis perdue", cria-t-elle en ne tenant plus sur ses jambes, je dus la retenir pour ne pas qu'elle se fasse mal. Je l'assis donc sur la parquet luisant et lui prit la main, elle cria de douleur alors que je n'avais rien fait, j'avais juste pris sa main. Était-ce son poignet ? Est-ce que ça avait un rapport avec Charlie ? Tant de questions sans réponses...



Salut tout le monde, 17° chapitre, eh oui, déjà...


"On a tous deux vies, la deuxième commence quand on comprends que l'on en a qu'une..."

Confucius

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