Les fêtes c'est chiant...

Cette histoire sera en plusieurs parties(trois pour être exact),c'est une des histoires courtes où les relations semblent allé vite,mais je le dis dedans,plusieurs jours,semaines et mois passe là-dedans x33

Je vous laisse lire :*

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Vous voyez, ce genre de gens, qui reste là, assis, à regarder les gens danser, à boire leur boisson seule sur une chaise ou une banquette. On dirait qu'ils ont été obliger de venir, ou bien qu'ils n'ont personne avec qui danser, même pas leurs amis qui sont là, en train de se trémousser sur la piste. C'est énervant hein. Mais sachez que faire partie de ce genre-là, est aussi énervant. On n'en a aucune envie, nous, d'être là, à vous regarder vous frictionner entre vous, dansé et vous amuser, alors qu'on ne voulait pas venir. Ou alors être là parce qu'on le voulait, mais qu'on n'a pas envie de danser ou qu'on ne sait tout simplement pas. Vous nous fatiguer à nous dire « mais viens, on s'amuse bien ! C'est bien de danser », Non, tout simplement non, on n'aime pas ce genre de choses, ce n'est tout simplement pas notre style. La musique n'arrange rien non plus, on n'est pas du genre à danser devant les autres, mais plus à le faire seul dans nos chambres les écouteurs dans les oreilles. On est introverti, n'est-ce pas?
«Tu ne sais pas t'amuser ! »,si, on le sait, mais pas en nous collant les uns aux autres et en sautant comme des damnés au son de la musique bruyante, ni en buvant trop d'alcool afin de ne plus penser à autres choses et à nous faire violer, parce que oui même si tu le veux en étant bourré, tu ne le veux sans doute pas quand tu es sobre. Alors on reste assis, sans vouloir partir, parce que ça nous amuse déjà assez de vous voir vous ridiculiser lorsque vous avez trop bu, ou alors on décide de partir parce que ce n'est pas notre genre d'être fêtard comme ça.

Et en ce moment, tu vois le genre de gens que tu dis « anormal », il n'y en a que deux ou trois. Certains pleure leur sorts,reste silencieux comme moi, où discute avec quelqu'un.
Ce soir, ma classe entière devait venir ici, j'ai été entraîné de force par des personnes que je ne connais pas, que je ne fréquente pas. Je reste assis là, sur ma chaise en fer, à éliminer dans ma tête toutes les personnes que je déteste et qui m'ont fait venir. Je voulais partir, mais on m'en empêche. Je veux aller aux toilettes, mais une pute reste cloîtrée là-bas avec un mec qui la baise dedans.
Alors je reste là.
Assise.
La musique commence à faire bourdonner mes oreilles.
Un mec qui semble être un serveur me met un verre de bière dans la main.
Assise près d'une plante, je renverse la boisson dedans, et remets le verre sur son plateau.
Il jure puis s'en va.
Je n'aime pas l'alcool.
Et dans ce genre d'endroit, tu ne sais pas quelles substances il fourre dans leur boisson.
La danse devant moi commence à devenir de plus en plus foireuse sous l'effet de l'alcool.
Maintenant,ils ne peuvent plus nier qu'ils sont bourrés.
Certaines filles embrassent des gens qu'elle ne connaît pas, se font draguer et frotter par un mec, érection en vue, et d'autres danses entre elles, bougeant trop pour que des loups affamés de sexe viennent les voir.

Ce sont les seules que je respecte, elles sont comme ça depuis le début, pas bourré, juste dans leurs délires, avec le même objectif depuis le début de la soirée : s'amuser sans être bourré ou droguer et sans mecs.
Toutefois,je reste quand même assise sur ma chaise.
La fille et le mec dans les toilettes sortent, et je m'y engouffre.
Je ressors, vidée, enfin, et me rassois sur ma chaise qui avait gardé la chaleur de mon passage.
Un mec s'était assis à côté juste avant de m'asseoir moi-même.
Il fut surpris en me voyant, mais ne dit rien.
Comme moi.
J'ose quand même tourner un regard vers lui.
Il m'étonne.
C'est un gars assez grand, les cheveux blond platine, les piercings aux oreilles apparents, et des habits tout à fait normaux alors qu'on est dans une soirée. Je suis habillé de la même façon.
Mais c'est le genre de mecs qui drague toutes les filles de la soirée, et boit et fume comme un trou.

Je sais, je sors un cliché digne des gens pété de tunes qui font ces soirées.
Il a des yeux bleus magnifiques et un visage assez fin pour paraître beau gosse aux yeux de tous.
Mon téléphone.
Je décroche alors que la sonnerie ne s'entendait pas vraiment à travers la musique à fond.
Je n'entends rien et demande à mon grand frère de répéter.
Je n'entends toujours rien.
Je demande alors au gars à côté où est-ce que je pourrais trouver un endroit calme.
Il m'y indique l'endroit d'une voix grave, et après un petit moment où je le remercie, il me suit en disant qu'il voudrait aussi être dans un endroit calme.
Un jardin mis fin au brouhaha horrible de la pièce.
Laissant la fraîcheur de la nuit et le silence de la nature.
Aucun banc ni chaise.
Je m'assois par terre, et demande enfin à mon frère de répéter sa phrase.
{-J'ai demandé si tu avais besoin qu'on vienne te chercher!}
Je réfléchis un instant, consciente que le gars était derrière moi en train de me scruter, sûrement avec étonnement étant donné que je ne me suis assise par terre alors quel'herbe échappé tout juste à l'arrosage du soir.
C'était froid.
Mais pas désagréable.

-Non,c'est bon, je vais me débrouiller seule là-dessus, et puis ils m'ont emmené à pied, donc je vais bien pouvoir le faire moi aussi!

{-D'accord,comme tu voudras, appelle-moi si tu as un problème, et bla bla bla , tu connais le reste, bye}

-Bye

Je raccroche.

Puis me tourne enfin vers lui.
Il m'avait regardé tout le long de mon appel, la cigarette au bec.
Je vous le disais, c'était un mec du genre à fumer.

-Quoi? Qu'est-ce qu'il y a ? Je demande en le regardant.

La lumière près de la porte-fenêtre m'aveugle.
Il sourit et met ses mains devant lui.

-Rien rien ! C'est juste que c'est étonnant de voir quelqu'un ne pas danser ! Et puis, tu t'assois sur l'herbe sans distinction !

Il écrase sa cigarette sur une statuette déjà sale et le mets dans une poubelle après l'avoir bien éteint.
Il m'étonne encore une fois.
Il s'assoit devant moi, et me tend une main.
Main où cinq tatouages sur chaque doigt étaient placés avec une bague aux pouce et une plus grosse sur le majeur.

-Je m'appelle Léo, et toi?

Je le regarde avec étonnement.
Après un petit moment, il baisse sa main, sûrement lassé.

-Je m'appelle Émilia et je ne pense pas que ce soit nécessaire de faire connaissance. De plus, tu dis que c'est étrange de voir une personne qui ne danse pas, alors que tu étais assis toi aussi.

-Mouai,tu as raison, mais je pense qu'on est tous embarqué dans cette fête sans le vouloir. J'ai commencé à boire au bar, mais j'ai senti une odeur louche dedans et je suis venue m'asseoir. Je ne pensais pas trouver une personne en fait.

Il se gratte la tête et regarde son portable.

-Tu te rends compte, ils ont réussi à me garder alors qu'il est déjà une heure du matin...

-Tu n'es pas du genre à faire la fête toi non plus? Dis-je en regardant le miens pour confirmer ses dires.

-Nope,je déteste danser, je suis hyper nul à ça. Et je trouve ça dégueulasse ce qu'ils font.

-Vraiment?

Il relève la tête et me regarde de ses yeux bleus. J'ail'impression de fondre tellement ils sont magnifiques.

-C'est si bizarre que ça, venant de la part d'un mec, de dire ça? Dit-il l'air surpris.

-Je pensais juste que tu avais l'habitude avec ce genre de choses, vu ton apparence.

Son air surpris s'intensifie.

-Mon apparence ?

-Tu t'es déjà regardé dans un miroir au moins?

-Si,bien sûr que si, mais...

Je le coupe avec un air surpris, mais moins que lui.

-Pourtant y a de quoi, si j'avais le même visage que toi, je serais content. Tu as un beau visage et tu n'en profites pas, c'est ce que je trouve le plus surprenant...

J'ai dit ce que je pensais, comme d'habitude.Mais il rougit un peu et se prend le visage dans ses mains.Il se touche les parties du visage.

-Je crois bien que c'est la première fois qu'on me dit ça ! Je t'aime bien toi ! Tu dis ce que tu penses !

-Y a pas de quoi...

-Alors laisse-moi aussi te dire ce que je pense de toi ! Tu as l'air dépressive à rester toute seule dans ton coin! Et apparemment, ça dérange les autres ! Je trouve ça marrant de rester sur une chaise, ça me montre quel genre de personne on peut-être ! Être un mouton qui danse ou une personne différente qui préfères'amuser autrement que comme ça ! Dit-il en souriant.

Il est marrant.Et il pense comme moi.Je l'aime bien, tout compte fait.Il a l'air sympa.

-Je pense la même chose. Mais je me demandais pourquoi toi, tu étais seul. Moi c'est parce qu'on m'a obligé à venir, je déteste les gens de ma classe.

-Un peu comme toi, on ne m'a pas laissé le choix. Mais tu as quel âge ?

-20 ans, je suis en prépa Art Appliqué.

-Cool! On a le même âge ! Moi,je ne suis pas en école supérieure, j'ai été entraîné par le staff du bar où je travaille...

Mon téléphone resonne.

Mon frère. Une deuxième fois.Sauf que cette fois, c'est pour me dire que si je veux retourner chez moi, je vais devoir faire attention.Il y a des gens par net devant mon immeuble.Je raccroche.

Soupir.
Je me lève, enlève l'herbe qui était resté à mon pantalon, et regarde l'heure.

-Je vais devoir rentrer chez moi.

-Oh! Attends,ils ne laissent sortir personne tant que tu n'es pas avec quelqu'un.

Je le regarde incrédule, pendant qu'il se relève à la hâte.

-Pourquoi,tu as déjà essayé ?

-Oui,pas toi ?

-Si,mais je pensais que c'était juste parce que c'était trop tôt encore pour partir.

-Non,c'est juste qu'ils ne veulent pas de personne seule. À croire qu'ils veulent faire des couples.

-Ce n'est pas à croire, juste à regarder...

-Bref,vu que je veux sortir depuis presque 3 bonnes heures, c'est la bonne occasion ! J'espère que tu m'en veux pas de sortir avec toi le temps d'un moment! Je meurs d'envie de rentrer chez moi, je suis crevé.

-Non,j'ai tout aussi envie de rentrer chez moi, et ça tombe bien, non?Qu'on soit tous les deux ! Dis-je dans un ricanement.-Yep !

Il hoche la tête et part. Je le suis jusqu'à la porte d'entrée, où deux gars immenses se tiennent.
Léo a beau être grand, ils le dépasse de 10 cm tout au plus. Il ouvre la porte, les gardes ne disant rien, il me laisse passer, et se faufile après moi en prenant soin de claquer la porte derrière lui.
Enfin,j'étais sortie. Enfin.
Nous marchons un moment pour être hors d'atteinte de la vue des gardiens qui nous avait suivi du regard par la fenêtre.

-Je te remercie, je peux enfin rentrer chez moi, je soupire.

-Idem

Il met ses mains dans ses poches et en retire un paquet de cigarettes et un briquet.

-Je peux?

Je hoche la tête, étant donné que la fumée ne me gêne pas. Étonnamment,je plains ceux qui fument à longueur de temps. Ils ne peuvent pas s'arrêter mais en même temps ça m'énerve. Ils ne peuvent pas arrêter même s'ils le voulaient, mais tout ça c'est de leur faute.

-Ma mère m'a fait goûter une fois et une autrefois de force. Je suis tombé accro à cause d'elle ! Même si j'essaie de pas trop fumer... Dit-il comme pour lui.

Lit-il dans mes pensées ? Ou sont-elles justes trop évidentes pour être devinées ?

Il se tourne vers moi, marchant à l'envers.

-Où habites-tu ?

-Dans le premier immeuble que tu vas rencontrer si tu continues dans cette rue-là, dis-je en montrant la direction tout droit.

Il se fige, s'arrêtant.

-Oh! J'habite dans le même dans ce cas ! Enfin,si on parle du même !

-T'habites dans le même? Je ne t'ai jamais vu...

-Idem... Le monde est parfois petit.

Petit,oui, trop petit même.

On avance doucement dans la rue, sans le moindre bruit. Les personnes que m'a désignées mon frère n'y sont pas. Génial.La grande bâtisse blanche à 6 étages apparaît devant nous.Par réflexe, je sors mes clés.Mais il a déjà sorti les siennes, ouvrant la porte principale.Il me laisse passer.

-Merci.

-Tu habites au combien ? Chuchote-t-ilpour éviter le trop de bruit.

-Au second, il me fallait un étage où je n'avais pas beaucoup de marche vu que je vais tous les jours à la fac...

-Compréhensif.

-Et toi ? Je ne te vois jamais descendre.

-Je travaille tard le soir, je sors rarement de chez-moi. Je suis au troisième, celui au-dessus du tien.

On est arrivé devant chez-moi.

-Donne ton numéro, ce serait dommage de ne plus voir quelqu'un qui comprend ce qu'on ressent lors d'une fête dont on ne voulait pas aller, je demande toujours en chuchotant.

Il acquiesce et me donne son numéro.Je lui donne le miens.On se dit au revoir.Et je rentre chez moi.J'enlève mes Doc Martens mon manteau, et m'affale sur le lit après avoir traversé mon salon.Comme dirait un gamin.

«Je me suis fait un ami»

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