XX - le secret de Matteo
Je n'ai pas pu la mettre en média, désolé, donc je la met ici =>
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Juste avant, je voulais vous dire que j'ai terminé le truc pour les 1k vues, il est en bas, donnez votre avis, encore merci et bonne lecture !
Ah oui, et petite précision, pour ne pas avoir de malentendus, quand le prof appelait Sol mon bébé, c'était purement affectif comme si c'était sa fille. Rien d'autre.
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~précédemment~
Voilà mon secret. Ne le révélez à personne, j'ai déjà assez souffert.
~maintenant~
pdv Matteo =
Je ne peux plus me sortir ce moment de ma tête. Je devrais déjà dormir depuis au moins trois bonnes heures, mais je n'y arrive pas. Il s'est passé trop de choses aujourd'hui pour que je trouve calmement le sommeil.
Ce matin, ce que monsieur Rafaello a fait me rend fou. J'ai réagi d'une façon bien trop excessive.. Je regrette de ne pas m'être contrôlé. J'ai peur de redevenir comme. Non, c'est du passé.
Le passé est passé, et le présent se passe, à toi de choisir comment le futur se passera.
Mon père m'a toujours répété cette phrase. Mon passé est douloureux, mon présent est incompréhensible. Je veux que mon futur soit simple, heureux, sans aucune allusion à xxx. Et je sais que ça n'arrivera que si je suis avec Luna. Mais pour l'instant, c'est madame gothique. Parmi tous les styles qu'elle pouvait choisir, il a fallut qu'elle devienne gothique. Le look que j'aime le moins, car c'est l'opposé de Luna. Elle cache même ses si beaux yeux avec ces horribles lentilles noir cendre. (voir média)
Au moins, nous sommes encore amis. Mais ce midi, je l'ai trouvé assise sur un banc, un papier dans une main, et son portable dans l'autre. Elle avait l'air perdue dans ses pensées, et dès qu'elle m'a aperçu, elle l'a rangé précipitamment en éteignant son téléphone. Je reconnu directement le bout de feuille que lui a donné son prof. Elle me cachait quelque chose. Je croyais qu'elle me faisait confiance ! Il valait mieux parler d'autre chose, ou j'allais m'énerver. Donc j'ai fais comme si je n'avais rien vu, et on a mangé rapidement rejoins par Léo'.
A la pause du matin, je n'avais pas pu la voir, parce qu'elle avait rendez-vous avec madame Rotzinsqui, la psychologue. Je pense qu'elle méditait depuis longtemps sur ce bout de papier. Je dois absolument découvrir de quoi il s'agit. Cet après-midi, impossible qu'on se voit, entre son travail, mes cours de soutien, et les cours que je donne. Alors finalement, on a toujours pas vraiment parlé de ce qui s'est passé ce matin. Je lui ai envoyé un message tout à l'heure mais elle ne répond pas. Cette fille va me rendre véritablement fou, comme ce qu'il s'était passé il y a 9 ans.
Je peux vous faire confiance ? Bien. Alors, je vais vous racontez. Ce n'est pas très grave, mais j'en ai extrêmement honte. Il n'y a que Gaston à qui j'en ai parler. Lui, Gaston, et c'est tout. La première fois, je n'avais que 8 ans. Nous avions déménagé en Australie. J'étais pour une fois très enthousiaste :j'allais pouvoir m'intégrer rapidement, je connaissais déjà l'anglais donc le poids d'apprendre une nouvelle langue était en moins, et c'était déjà beaucoup pour moi. Comme je l'avais prévu, je me suis rapidement fait des amis. L'école n'était pas un problème, et pour une fois, ma mère avait peu de travail, et elle a été beaucoup là pour moi cette fois. Nous étions très proche. J'étais heureux. Je passais mon temps à m'amuser.
Et puis, un jour, je suis sorti de chez moi, et j'ai rencontré ma voisine à qui je n'avais même pas encore remarqué la présence dans le quartier, une fille super. Elle s'appelait Ashley. Je suis tombé amoureux, mais pas elle. Quand je lui ai ouvert mon cœur, elle l'a piétiné sans pitié, et sans s'en rendre compte. Je ne lui en veux pas du tout, nous n'étions que des enfants, mais ça m'a rendu très triste. J'avais honte, je me sentais nul. Ma maman était au courant, je ne lui en avais parlé qu'à elle. A cette période, c'était comme ma confidente. Je lui avais demandé de garder le secret, mais sans faire exprès, elle m'en a parlé devant mon père.
J'appréhendais beaucoup sa réaction, car il me mettais beaucoup de pression. Il voulait un fils parfait. Je ne voulais pas le décevoir. En fait, je voulais juste qu'il soit fier de moi, et au fond, je sais que c'est ce que je veux encore. Mais lui, il veut juste que je sois parfait pour ne pas salir son image. Mon père est un bon homme d'affaires, un bon patron, un bon mari, mais pas un papa. Et je l'ai accepté avec le temps. Je ne veux pas qu'il me donne tout l'amour du monde, juste qu'il me prête une fois attention, et qu'il soit fier.
Enfin, pour revenir à notre histoire, j'appréhendais sa réaction, et elle a effectivement été terrible. Il m'a dis des mots très blessant pour un enfant de huit ans. Il m'a fait comprendre que j'étais un bon à rien, que j'en serais toujours un ; que je ne méritais pas tout ce que j'avais ; que je ne savais même pas me faire aimer ; qu'il avait honte d'être mon père ; et que je n'étais pas digne de notre famille.
Après ça, il m'a emmené devant tous mes copains, et m'a humilié. Il leur a dit à tous que je venais de me prendre un râteau, et que j'étais un incompétent. Tout le monde s'est mis à rire. Je me suis enfuit dans ma chambre en pleurant, et avec un cœur fendu en mille morceaux.
Ma mère s'en voulait, elle ne faisait que de s'excuser même si je lui disais que ce n'était rien. Je n'ai jamais réussi à vraiment lui pardonner, et nous n'avons plus jamais eu cette relation si forte. Mon père, qui était satisfait de la leçon et de l'humiliation données, ne s'arrêta pas là. Il fit en sorte de se faire muter loin de l'Australie, pour que je ne revois plus ces copains ( non, pas amis, ce ne sont pas des amis) et que ce sois le dernier souvenir qu'ils aient de moi.
On a voyagé dans différents pays, puis à mes 9 ans, ça a été la deuxième fois. Nous sommes arrivés en Argentine, à Buenos Aire. Je n'y ai rencontré aucun de mes amis d'aujourd'hui. Depuis l'évènement de mes 8 ans, je ne me faisais plus d'amis, je restai froid avec les autres enfants, sauf ceux de ma famille comme Flore, ma cousine par exemple.
Nous avons emménagé dans une grande maison luxueuse, dans un quartier qui n'avait que ce genre de maisons. Et en patinant dans la rue, devant chez moi (j'avais que 9 ans, j'avais pas le droit de m'éloigner), un petit garçon est venu me voir pour jouer avec moi. Il avait mon âge, et semblait gentil, alors j'ai accepté. On a joué jusqu'au soir, et on s'est revu tous les jours. On est devenu les meilleurs amis du monde, mais mon père est revenu tout gâcher encore une fois, lorsqu'il a vu que j'aimais vraiment mon ami ( aimer dans le sens attacher à lui, pas d'amour). Il m'a totalement humilié.
Et cette fois, j'avais grandi, j'avais encaissé, je n'acceptais plus ça. Je suis devenu hystérique, et je l'ai frappé le plus fort que j'ai pu, je ne sais pas combien de fois. Je n'avais pas de force, mais je me déchainais et ce n'était pas forcément agréable donc il essaya de m'arrêter. Ca m'énerva encore plus. Je voulais lui rendre toute le mal qu'il m'a fait. Quelqu'un d'autre a essayé de me calmer, mais je n'écoutais même pas la personne, je ne pensais qu'à me venger de la souffrance que me donnait mon père. La personne m'a tiré par le bras, alors je me suis retourné et lui ai donné un gros coup au visage pour qu'il me laisse enfin tranquille.
Je me suis rendu compte trop tard, que ce n'était que mon ami qui tentait de m'éviter de gros problèmes. Mon père, ça ne le blessait pas, ça lui faisait juste un peu mal, mais mon pote avait mon âge lui ! Il était tout en sang.
Je lui ai décalé la mâchoire. Je l'ai défiguré. Je suis un monstre. J'ai énormément culpabilisé. Il m'a pardonné tant il était gentil. Il me disait que ce n'étais pas grave, qu'il ne m'en voulait pas, qu'il me comprenait. Et de toute façon, tout le monde m'a fait comprendre qu'on l'avait opéré, et qu'il n'avait qu'une minuscule cicatrice sous le menton. En plus, mon père à payer l'opération chirurgicale, donc je n'avais pas à m'en vouloir, sa famille ne m'en voulait pas non plus. Mais moi, ce que je comprenais, c'était les paroles de mon père un an plus tôt. Un incompétent. Un bon à rien. Incapable de se faire aimer. Je refusais catégoriquement qu'il m'approche, mais il insistait tellement pour venir me voir, jusqu'à me supplier à ma porte de lui ouvrir, que j'ai moi-même demandé à mon père de déménager.
J'ai été une personne horrible, et aujourd'hui, je m'en veux encore. Je prie pour ne jamais recroiser la route d'Agustin Blanco. Et ce matin, j'ai eu l'impression de redevenir le monstre d'il y a neuf ans en frappant monsieur Rafaello. Je ne veux pas redevenir ça. Et malheureusement, je crois que peu importe ce en quoi Luna se déguisera, je serais prêt à faire n'importe quoi pour elle, y compris ça. Elle me fait trop perdre le contrôle de moi-même, je .... Oui, peu importe ce qu'elle fait ou dit, je suis plus que fou d'elle.
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Alors ? Cette partie sombre de Matteo refera-t-elle surface ? Et se pardonnera-t-il un jour ?
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Que de lourds secrets dévoilés en ce moment ! Vous pensez quoi de tout ça ? Bon, pour celles qui désespèrent ou qui sont en dépresion, ne vous inquiétez pas, la joie, la bonne humeur, et les chapitres bisounours arrivent bientôt !!
vote si tu aimes
commente, ça m'encourage ;)
prochain chapitre : avant mercredi
Le truc pour les 1K, dites moi votre avis pour savoir si je change, ou si j'en refais une autre, ou si je laisse celle là =
ancienne couverture
mon montage
Alors, je fais quoi ? La nouvelle serait peut-être plus adéquate parce que je l'ai faite sombre, mon histoire ne respire pas vraiment le calme et le bonheur, comme l'autre couverture.
je vous aime très fort mes chokikous !!
mille bisous | FlochocoYTB |
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