VI - néant
Désolé, je n'ai pas réussi à la mettre en couverture donc je la met ici, encore désolé et bonne lecture ^-^'
~précédemment ~
Donc, j'ouvris mes yeux et je vis... que ce n'était pas Matteo, mais mon prof !!! [...]
Le pire de tout ça : la plupart des élèves du Blake nous avaient vu, collés aux fenêtres du couloir comme celles de l'extérieur. Et ce qui m'acheva définitivement : Jasmine, le sourire mesquin aux lèvres, venait de tout filmer [...]
Si j'avais encore une infime once d'espoir que ma vie ne s'était pas totalement écroulée, maintenant, c'est sûr, je n'ai plus rien, même pas de dignité.
~maintenant~
J'étais simplement confuse et désespérée, je... je ne voulais pas ! On m'a tendu des bras quand j'en avais besoin, et je les ai pris en cherchant désespérément du réconfort ! Je l'ai confondu avec Matteo car c'est le seul qui ne m'a pas encore montré de signe de dispute, donc je pensai que ça ne pouvait être que lui... Mais attendez, pourquoi le prof a-t-il fait ça aussi ? C'est un malade ou quoi ? Il s'est pris pour qui ??!!! J'avais maintenant les poings fermés, car ce n'était plus de la gêne ou de la honte qui me habitait mais de la colère. Il restait encore quelques personnes qui attendaient ma réaction. Je tourna la tête pour en apercevoir au moins une, je voulais savoir qui se foutaient de ma gueule. Et là, je fus encore plus brisée, car les personnes que je vis n'étaient nul autre que mes soi-disant "amis". C'était donc eux qui avaient attirés tout le monde. ( vous savez comment ça se passe au collège/lycée : on voit un groupe se former, et les 3/4 de la cour s'y ajoute, parce qu'on est tous des concierges, faut bien l'avouer, on veut toujours savoir ce qui se passe pour qu'il y ait un attroupement) Oui, c'était eux, aux premières loges, qui avaient formés un groupe, et ainsi avaient intrigués toute l'école. C'était eux qui m'avaient laissé me ridiculiser, sans intervenir. C'était eux qui avaient ris les premiers. C'était eux, qui avait fait d'un des pires moments de ma vie, le dernier coup pour finalement m'achever.
Et malgré ça, j'avais honte. Honte qu'ils m'aient vu. Honte de les avoir déçus. Honte de leur montrer si peu de respect. Pendant qu'eux, ils se fouttaient de ma gueule. Ils étaient là. Je les regarda un à un. Yam. Jim. Ramiro. Jasmine. Delfina. Gaston. Nina. C'était bien eux. Une douleur entra en mon cœur. Un puissant pincement, un fort coup de poing, une vive brûlure. C'était indescriptible. Je n'en avais jamais ressenti auparavant. Ca se répandit dans mon corps comme une trainée de poudre prête à exploser. Ca s'infiltra dans chaque recoin de mon être : dans mon cerveau, dans mon corps, dans mon âme, dans mon cœur, dans tout mon être. Je voyais ma peau rougir, comme si ça étouffait, menaçant à chaque instant de sortir de moi pour tout détruire sur son passage.
A part ça, rien. Le néant. Aucune émotion. Juste cette terrible sensation, cette terrifiante énergie.
J'étais tombée au sol en reculant, car je m'étais prise le coin d'une table. A ce moment, je me releva, les yeux vers le sol, les poings serrés à m'en faire saigner. Je dis d'une voix grave qui n'était pas la mienne << mais qu'avez-vous fait.......vous.....vous avez profitez de ma faiblesse pour m'humilier ?! C'est ça ?!
Je commençais a hausser le ton. Je n'étais plus moi. Quelque chose avait changé, en l'espace de cette fractions de secondes où je les avais vu sur le pas de la porte. Et je crachai cette souffrance sur ce stupide professeur.
Vous êtes heureux ? Je... je donne ma confiance, et vous, en à peine une poignée de secondes, dès que vous avez pu, vous me plantez un couteau dan le dos !!
Il tentait de s'expliquer mais je ne lui en laissai même pas le temps.
Vous croyez que c'est normal de câliner une de ses élèves ?! >>Malgré tout ce que je disais, il gardait son sourire, ce qui a eu le don d'augmenter la dose de ce qui me possédait à cet instant. Prise d'un élan, et poussé par cette chose inconnue, je leva le poing prête à frapper, je sentis une impressionnante puissance dans mon bras, donné par la chose présente en mon corps.
Puis un flash-back éclata contre les parois de mon crâne ( NDA : ça paraît bizarre, mais c'est juste pour exprimer toute la violence qu'elle ressent à l'intérieur d'elle-même) : J'entendais la voix d'Ambre. Oui, ça y est, je sais ce qu'est cette chose. C'est de la colère. - non, Lunita, ce n'est pas de la colère, c'est de la haine ! ce n'est pas toi ! Baisse ton bras petite sœur !- Je me stoppa net. Au même moment, la sonnerie retentit, je m'assis à ma place, au premier rang, comme s'il ne s'était rien passé. Personne n'osa me parler, me regarder ou quoique ce soit. J'avais du passé pour une folle, mais je m'en foutais pas mal. Je repensais seulement à la voix d'Ambre, ou plutôt, ce qu'elle m'avais dit ...
La haine ? Je me rappela peu à peu. Quand je réconfortais ma sœur, elle me disait tout ce qu'elle avait sur le cœur. Et je l'écoutait. Je lui demandais simplement qu'elle me confie ce qui se passait pour qu'elle puisse réagir ainsi, alors que c'est un véritable ange avec moi maintenant. Elle m'avait expliqué ce qu'elle ressentait. Ce que je vous ais à mon tour expliqué il y a quelques instants. Cette chose est comme un démon qui grandit en vous. Il faut l'arrêter avant qu'il ne se développe, sinon il s'empare de vous et vous fait faire des choses atroces. On l'appelle la haine. Et c'était trop tard. Elle était implantée en moi comme ma chair était attachée à mes os. J'espérai seulement que ce monde d'horreurs ne le nourrisse pas. Il me fait déjà bien assez mal, je ne veux pas en faire à mon tour. Il faut que je les protège, même si ça me fera mal. De toute façon, ça a déjà commencé.
_La journée passe_
Toute la journée, tout le monde m'a regardé noir, en chuchotant des choses sur moi. Dès que je m'approchai un peu, silence complet. C'est bien ce que je pensais. Je leur fais peur. Je m'asseyais alors contre un mur, et je les observais. Sans rien dire, juste les fixer. Mon démon commençait à voir le jour, sans que je puisse l'en empêcher. Je suis pressée de rentrer chez moi, retrouver ma famille. La seule chose qui est intacte depuis deux jours, depuis cette rentrée dévastatrice. Je rentre dans la cuisine, lieu réservé au personnel. Mes parents étaient en pleine discussion, qui prit fin dès que j'entra dans la pièce. J'eus la désagréable sensation de faire peur à mes parents comme je faisais peur aux élèves du BSC, et ça me dérangeait. Ma famille. Mon dernier repère. La dernière chose à laquelle je me raccroche. Je sens qu'elle va éclater d'un instant à l'autre, pour ne plus jamais être comme j'aurai aimé qu'elle reste. (voir média en haut) Je ne voulais pas qu'ils nourrissent mon démon. Je ne veux pas leur faire de mal. Avant, j'avais la piste pour me vider la tête. Maintenant, je n'ai plus rien à part eux. De toute façon, je ne ressens plus rien. Mon cœur s'est arrêté. Et quand mon démon ne se manifeste pas, il n'y a rien en moi. Rien ne fait briller mes yeux. Rien ne fais battre mon cœur. Rien ne me donne le sourire. Rien ne me fais voler. Rien. Le néant.
NDA : la phrase entre guillemets comme ça "..." , plus bas dans la suite du texte, c'est la conscience de Luna, ou plutôt son subconscient, son imagination.
Je m'éloigne progressivement mais trop tard. << Luna, ma chérie, vient t'assoir, nous avons besoin de te parler. >> commença mon père. J'inspira profondément puis obéis. << Qu'y a-t-il ? >> J'avais essayé d'être la plus naturelle possible, mais ils ont vu que j'étais inquiète. Ca me fit sourire un instant : ils restaient les mêmes, malgré ce qui allait se passer. << Nous avons fait quelques recherches sur ton passé, et nous pensons qu'il est temps de t'en parler.>> Ma mère avait lâché le morceau. Elle me l'a dit d'une traite, comme ça. Ca y est. Mon dernier pilier s'est écroulé. Ils ne voulaient plus de moi. Ils cherchaient à retrouver ma famille biologique pour se débarrasser de moi. Je les comprends, je ne suis qu'un fardeau pour tout le monde. Ca les soulagera d'un poids en moins. << J'ai compris, vous ne voulez plus de moi. N'en dîtes pas plus, je préfères ne rien entendre plutôt que les arguments bidons que vous avez préparé. >> Je me leva mais ma mère me ré-interpella << Non, ma puce, s'il te paît, reste ! Nous sommes inquiets, c'est tout. Hier, tu n'es pas venu dîner, et tu t'es endormie habillée ! Et ce soir, l'école nous appelle pour nous informer de ton comportement étrange. Ce n'est pas toi Luna. Que se passe-t-il ? Tu veux nous en parler ?>>
<< Non, tout va bien.>> << Mais..->> << N'insistez pas ! "petite sœur, baisse d'un ton, ne laisse pas le démon gagner" *inspire* Je vous dis que tout va bien. >> Je commençais à monter les marches quand j'entendis << Luna, attends ! Sur les conseils du Blake, nous avons pris une décision : puisque tu ne veux pas nous en parler, tu iras voir la psychologue de l'école. >>
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Alors ? Quelle va être la réaction de Luna ?
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Comme vous pouvez le voir, certains personnages ont beaucoup changé leur caractère. Nina, Ambe, Luna... Que pensez-vous de ces nouvelles "Nina.sure.d.elle", "Luna.vie.effondrée", "Ambre.ange.pour.sa.soeur" ?
Je voulais m'excuser pour le vocabulaire et le langage, car je sais que les gros mots dérangent certains d'entres vous, ce que je comprends. Donc pardon pour ce chapitre, et désolé d'avance pour les suivants.
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Prochain chapitre : Demain, 18h30
A demain mes chokikous d'amour !❤️
milles bisous| FlochocoYTB |
30/04/2017
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pour celles qui se demandent pourquoi ce média là, c'est parce que je voulais vous dire sorry les gens, mais l'histoire ne va pas être super joyeuse avant plusieurs chapitres ( en même temps, on s'était quitté sur une fin bisounoursesque donc fallait pas s'attendre "à tout va bien dans le meilleur des mondes" !) J'espère que vous êtes pas trop déçues !
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