V - seule contre tous
désolé, j'ai eu un problème de réseau, bonne lecture !
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pdv Luna = ( NDA : on reprend le jour de la rentrée, les filles font la tête à Luna, elle ne sait pas pourquoi et Tamara veut lui parler )
Je ne comprends pas ce qui se passe. Tamara m'emmène vers une petite porte blanche que je n'avais jamais remarqué. Je comprends rapidement que c'est son bureau et je sens alors que ce qu'elle a à me dire est grave. Je commence à m'inquiéter. J'aurai aimé que mes amies m'encourage avant que je ne la suive, ou que mon melon adoré me rassure comme il sait si bien le faire mais non. J'étais bel et bien seule, face à Tamara qui allait m'annoncer une des plus terribles nouvelles de ma vie. Sans que je puisse les contrôler, mes larmes montèrent aux yeux dès ses deux premières phrases. Je baissa lentement la tête, honteuse et confuse.
<< Luna, je suis réellement déçue de toi, et même si ça me fait de la peine, je suis obligée de prendre des mesures radicales. C'est le règlement, et tu as transgressé les règles. Je ne peux pas te privilégier, ou quoi que ce soit. C'est une faute grave. Tu travailles ici, tu es donc obligée d'assister à tous les évènements, et d'aider. C'est ton travail. Alors je suis navrée, mais puisque tu n'as pas été présente lors du dernier été en patins, tu ne peux plus être assistante de piste. >>
De grosses larmes roulent à présent sur mes joues.
<< Tu n'as plus accès à la piste, tu feras les tâches ménagères du roller, et servira les commandes. Simon s'occupera comme d'habitudes des évènements et vous aidera là où il peut. Pedro, la cafétéria. Nico, s'occupera à nouveau de la piste. Toi, tu laveras les patins, et fera l'inventaire. Maintenant, tu peux rentrer chez toi. Tu as finis tes heures. >>
J'allais partir, quand elle m'interpella. Une lueur d'espoir réapparut en moi quelques secondes avant de disparaître presque aussitôt.
<< Attends ! Il faut que tu me rendes ton pass. >>
<< il... il est dans mon casier, je reviens>> répondis-je d'une voix faible
Je partis le chercher puis le rendit. J'avais pris soin de prendre mes affaires et de vider mon casier en un éclair avant de partir à toute vitesse. Les filles m'avaient vu. J'étais passé devant elles et elles m'avaient regardé sans rien dire. C'est à cet instant que j'ai compris qu'elles avaient décidées de rompre notre amitié.
Je rentrais en patinant du plus vite que je le pouvais. Je voyais flou tellement mes larmes s'étaient emparées de mes yeux. Je ne pouvais le croire. Qu'étais Luna Valente sans la piste ? On ne pouvait pas m'enlever ça.. J'avais l'impression que mon monde s'écroulait sous mes yeux. Mes amies, mon petit- ami, le Blake et maintenant la piste. Trop de choses en une seule journée. Arrivée chez moi, je monta directement m'enfermer dans ma chambre pour pleurer le peu de larmes qu'il restait dans mon corps. Je m'endormis ainsi, patins aux pieds et larmes aux yeux, encore habillée et complètement exténuée d'avoir donné tant d'énergie.
Comment était-ce possible ? Comment avait-on pu m'enlever ma vie en une journée à peine ? Le soir, je refis cet horrible cauchemar et les paroles de la femme déguisée résonnait alors dans ma tête comme des éclairs de foudre dans la nuit calme : << Tu les a perdu, tu es seule >> << Le goût de la piste et de l'adrénaline commencent à manquer à tes patins>> << Tes proches s'effondrent, se perdent, s'entremêlent en brisant les espoirs promis >> << Le mal est en toi Luna >> Je veux la faire taire mais je n'y arrive pas. Rien n'y fait jusqu'à se qu'elle se dissipe en fumée. Je me réveille en nage. Il est 3h07. Evidemment, quand je suis rentrée, il devait être 18h et je me suis endormie. C'est comme si j'avais déjà fait ma nuit. Pourtant, je préfère refaire cet affreux cauchemar plutôt que rester éveillée, à retourner toutes mes mauvaises pensées pendant les heures de sommeil qu'il me reste.
Ce cauchemar est devenu ma triste réalité. Je n'arrive même pas à pleurer tellement je sens mes yeux collés, brûlés par les larmes d'hier. J'aurai dû me rincer les yeux, car ils me font terriblement mal maintenant. Non.
Je suis Luna Valente. J'ai fais la promesse de tout faire pour qu'on se pardonne si on venait à se disputer. Je suis toujours joyeuse, personne ne me prendra ma bonne humeur. Je vais réparer tout ça.
Le lendemain, je suis allé au Blake, la boule au ventre. La peur d'être rejetée, moquée, seule. Je n'ai plus d'amie, il faut que je m'y fasse. Je vais vers un petit groupe de filles mais elles me jettent des regards noirs, je les entend d'où je suis : << Eh regardez, c'est la fille qui est amie avec Félicity. >> << Ouais, vous saviez que c'était l'intello à lunettes ? >> << Oui, tout le monde le sais ! Mais il paraît qu'elle n'a plus d'amies !>> << C'est surement pas nous qui allons la recueillir ! On est pas un refuge ! >> << Oui, ça lui apprendra à faire l'idiote, à arriver toujours en retard ! je ne comprends pas comment elle est acceptée au Blake, déjà, vous avez vu dans quel état elle est arrivée hier ?!>> Elles pouffent de rire. Je garde la tête haute et me dirige vers ma classe, même si au fond je suis plus que blessée. Alors voilà ce que les gens pensent de moi ? Je pose mes affaires puis m'assoit sur ma chaise en attendant la sonnerie. J'essaye du mieux que je peux de retenir mes larmes ou , au stade où j'en suis, de les cacher. J'étais seule contre tous, personne ne m'aimait réellement sans que je m'en rende compte. Et ça me rendait malade d'apprendre tout ça en à peine deux jours.
<< Mademoiselle, vous allez bien ?>> Je ne bougeai pas, la tête entre mes mains pour cacher mon pitoyable visage rougis par les larmes. Mais l'homme, car c'était une voix d'homme, me releva doucement le visage, et poussa mes mains. << N'ayez pas peur, faites moi voir votre joli visage. >> Je lui souris, parce que c'était la seule personne qui me parlait gentiment depuis avant-hier. << Voilà, c'est mieux. >> <<Monsieur Raffaello ? >> C'était mon professeur. Qu'est-ce qu'il fait là ? << Je suis dans ma classe, en train de préparer votre cours, et vous ? >> << Excusez-moi, je ne pensais pas que je parlais à voix haute. Je .. je.. dépose mes affaires. >> Bah oui, j'allais quand même pas me confier à un homme de trente ans que je connais depuis hier, et qui est quand même un peu mon prof de maths, et mon prof principal ! << Tu peux me dire la vérité, je pourrais peut-être t'aider. >> << Non, vous ne pourriez pas, personne ne le peut...>> J'avais une voix trembante car repenser à tout ce qui m'arrive me rend faible. << Il y a toujours une solution, dîtes-moi au moins pourquoi vous ne voulez pas m'en parler. >> [ NDA: roh le prof lourd ! En vrai, moi, un prof me questionne comme ça, je l'envoi bouler !😂😂😂 bref, on s'en fout ] << A quoi ça servirai ? >> << Ah ce que je puisse vous prouvez que vous avez tord ! et moi raison bien sûr ! >> Il affichait un grand sourire. Ca réplique me fit rire. Il me rappelai un peu mon melon, prétentieux et blagueur, et en plus beau, et très gentil ! << C'est très gentil de votre part mais ( je perdis mon sourire, me rappelant soudainement de ma triste et ridicule existence ) si personne ne vous aime, vous ne pouvez rien faire, vous n'allez pas les forcer ! >>J'étais debout, j'avais crié, j'étais consternée par tout ça. J'éclata en sanglots, en fermant mes yeux douloureux quand je sentis des bras s'enrouler autour de moi, des bras musclés, rassurants. Mon Melon à moi comme je l'aime. Instinctivement, je resserra l'étreinte. Cela faisait cinq bonnes minutes que nous étions dans les bras l'un de l'autre. On ne se lâchait plus, je ne le voulais pas et je sentais dans son emprise que lui non plus. Je n'étais pas totalement calmée. J'attendais ses petits mots doux comme à mon habitude qui me ramène immédiatement à la plus grande des joies de vivre. C'est le meilleur petit-ami de l'univers. Il a toujours su me redonner le sourire avec ses câlins. (voir média en haut) . Mais il ne disait toujours rien, alors j'ouvris mes yeux, et vis....
aller, plus bas
toujours pas
oui, ça m'amuse de vous embêtez
encore un peu
oui, je suis chiante, et oui, tu as le droit de te plaindre en commentaire
presque arrivé !
..........et je vis qu'il avait de la salade entre les dents 😂😂😂😂😂😂😂😂😂non, je plaisante, j'avais juste envie de vous décevoir un tout petit peu 😂😂😂😂😂😂
Donc, j'ouvris mes yeux et je vis... que ce n'était pas Matteo, mais mon prof !!! Une gêne extrême s'empara de tout mon corps. Je recula violemment, lui il me regardait, amusé de ma réaction. C'était le plus grand moment de malaise de toute ma vie. Je venais de faire un énorme, long et tendre câlin à mon professeur qui avait le double de mon âge et que je ne connaissais que depuis hier.
Le pire de tout ça : la plupart des élèves du Blake nous avaient vu, collés aux fenêtres du couloir comme celles de l'extérieur ! Et ce qui m'acheva définitivement : Jasmine, le sourire mesquin aux lèvres, venait de tout filmer ! Avant qu'elle ne parte, je l'entendis dire << Fab & Chic va exploser ! C'est le plus gros scoop de l'année ! *imaginez son horrible rire là*>>
Si j'avais encore une infime once d'espoir que ma vie ne s'était pas totalement écroulée, maintenant, c'est sûr, je n'ai plus rien, même pas de dignité.
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Alors ? non, en fait, pas de questions à poser cette fois, je vais vous laissez digérer tout ça.
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Voilà l'incident du deuxième jour. Du coup, les deux semaines vu par Luna seront en plusieurs chapitres, vu que c'est un peu elle la plus importante.
Vote si tu m'en veux pas trop
Commente ton avis, c'est pas grave si tu n'as pas aimé ;)
Prochain chapitre : à 21h (bah oui, je suis pas cruelle non plus)
Même si j'ai peut-être détruit pour toujours Lutteo et Luna, j'espère que vous m'aimez encore mes chokikous adorés, en tout cas moi je vous aime 😂!❤️
mille bisous en chocolats (parce qu'avec du chocolat, ça va tout de suite mieux) | FlochocoYTB |
30/04/2017
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