⇝ Chapitre 78

Le soir tombe sur la ville comme les étoiles chutent du ciel. Dark Fate s'apprête à monter sur scène, et le monde se noie déjà dans son effervescence. D'après Alice, certains ont fait le déplacement depuis le Royaume-Uni pour les voir et les écouter. J'observe d'un œil sceptique Kit boire une longue gorgée de sa flasque.

— Laisse tomber, me glisse Freddie. Je lui ai déjà dit que son rituel était purement psychologique et que ce n'était pas grâce à cette gorgée que nos concerts se passent tous super bien !

J'ignore les grommellements inintelligibles de Kit et me tourne vers le chanteur de Dark Fate. Ses paupières, saupoudrées de noir, sont plissées dans la direction de Kit. Il ne lui répond pas et se tourne vers moi. Pendant un instant, le noir qu'il a autour des yeux se mue en fumée, et ses iris dépareillés scintillent comme des comètes au milieu des ténèbres. C'est la première fois que je le vois dans son personnage.

— Je ne suis pas sûre que ce soit une habitude saine, observé-je en faisant la moue.

Freddie hausse les épaules, indifférent.

— Bonne chance à toi pour l'en convaincre...

— Les garçons ! les sermonne Gemma, fraîchement arrivée ce matin (et déjà prête à repartir demain matin en Italie). Il faut y aller !

— Deux minutes, demande Freddie en lui adressant un sourire désolé.

Du coin de l'œil, j'aperçois Kit embrasser Alice avant de gravir les trois marches qui mènent à la scène. Freddie m'y entraîne, et pendant un instant, je me demande s'il ne va pas m'emmener sur scène avec lui.

— Ce serait chouette que vous fassiez un concert avec nous, un de ces jours, tu ne crois pas ? demande-t-il en se tournant vers moi.

J'hausse un sourcil moqueur dans sa direction.

— Tu veux dire que tu proposes une collaboration ?

— Et pourquoi pas ? réplique-t-il en haussant les épaules.

Et, à ma plus grande surprise, il se penche vers moi et dépose un baiser sur mes lèvres. Puis, un sourire éclaire son visage et creuse ses fossettes lorsqu'il se redresse et s'apprête à monter sur scène.

— Qu'est-ce que-...

— Mon traitement me rend audacieux, déclare-t-il, sans se départir de son sourire.

Et il monte sur scène. Ce matin, je l'ai vu ingérer tout un tas de de gélules et cachets, afin de ne pas avoir de crises durant le concert.

Je rougis violemment quand je m'aperçois qu'il m'a embrassée devant tout le monde, bien à l'abri des regards de la foule. Mais tout de même devant Andrea, qui m'observe d'un air perplexe. Et Ludovic, dont le visage est aussi figé que celui d'une statue de cire.

Ludovic, dont Alice m'a dit de me méfier. Pour elle, je ne suis pas étrangère à sa venue. Je recule de quelques pas et m'empresse de la rejoindre dans la public, à l'emplacement exact où était Dark Fate hier soir. Elle a un gigantesque sourire sur les lèvres et hurle avec le public lorsque Freddie s'approche du micro.

— J'ai toujours rêvé de les voir en concert ! me crie-t-elle en applaudissant.

— Je sais !

— Non seulement ça arrive, mais en plus Kit est mon copain ! s'extasie-t-elle. T'imagines ?

— Je crois, affirmé-je, en échangeant un regard complice et amusé avec Luke.

— Bonsoir Delphes ! crie Kit, au même moment, en grec.

La foule en liesse ne le laisse pas continuer sa phrase. Je ne retiens pas mon rire quand j'aperçois Mike et Alice se joindre au tonnerre de cris et sifflements. Le regard que Freddie jette à la foule est ravageur. Je frissonne quand mes yeux se noient dans les siens. Il est désormais dans son personnage.

Mike me tapote l'épaule.

— T'as de la concurrence !

Je lui jette un coup d'œil interrogatif et il se contente de rire en désignant la foule en délire derrière nous. Des adolescents se pâment devant le groupe. J'hausse un sourcil avant de m'apercevoir que Mike se paie ma tête. Hilare, il se penche vers moi d'un air pourtant inquiet.

— Je crois qu'on vous a pris en photo, chuchote-t-il en gardant un visage amusé. Ne te retourne pas, mais derrière toi à gauche, il y a deux photographes.

— Pris en photo ? répété-je, luttant pour ne pas me tourner vers la direction indiquée par Mike.

— Quand Freddie t'a embrassée toute à l'heure. J'ai vu le flash mais il était trop tard.

Je laisse échapper un flot d'injures et me tourne vers la gauche, où j'aperçois, en effet, deux cameramen, en train de filmer le concert.

— Ils ont été engagés par Gemma, intervient gentiment Caitlin. Ça m'étonnerait que cette photo ressorte quelque part.

Son ton doux et rassurant m'apaise aussitôt. Elle est si pragmatique ! Si seulement je pouvais avoir le dixième de son bon sens. Je la remercie d'un sourire soulagé et elle se contente de reporter son attention sur la scène. Freddie s'exprime d'un ton posé en grec, et je ne comprends pas un traitre mot de ce qu'il raconte. Néanmoins, tout dans sa gestuelle m'hypnotise. De sa fossette qui apparaît lorsque sa bouche s'étire en un sourire au coin à sa clavicule qui transparaît sous le col de sa chemise à moitié ouverte.

C'est officiel : si j'étais encore ado, je dévorerais toutes les fanfictions que je trouverais sur lui.

Sa voix prend des tonalités plus graves quand il conclut par quelques mots en gallois, que la foule répète sous son air mi-amusé mi-tourmenté. Puis, Jay se racle la gorge et prend la suite de Freddie, toujours en grec et annonce la première chanson, Noirs Phœnix. Hier soir, alors qu'il jouait avec mes cheveux, Freddie m'a expliqué que c'était pour eux une tradition de démarrer leur concert en Grèce par leur tout premier succès.

Les premières notes retentissent, et je suis subjuguée. Par la performance du groupe, par la sienne, par leur harmonie et par la force de l'amitié qui les lie, qui transparaît à chaque mesure.

Puis, le groupe annonce une toute autre chanson, qui ne vient pas d'eux, mais que je connais pour avoir entendu tant de fois Freddie la chanter et la jouer. C'est même lui qui me l'a apprise.

Les premières note d'All Time Low, de Jon Bellion, retentissent dans une version assombrie.

[Il devrait y avoir un GIF/vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application pour le voir.]


— I've been trying to fix my pride, but that shit's broken ! That shit's broken ! Lie, lie, lie, lie, la-lie, I try to hide, but now you know it ! That I'm at an all-time ! chante Freddie.

Dans sa bouche, ces mots sont une confession, une vérité cachée sous les coutures de son personnage, dont je connais désormais les fissures. Kit et Jay ajoutent leurs deux voix graves pour chanter le refrain :

— Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low !

Brusquement, je suis propulsée des mois plus tôt, lorsqu'il m'a appris à jouer cette chanson, ce jour-là de février. A ce moment-là, mon cœur savait-il déjà, qu'il avait trouvé sa moitié ? Battait-il déjà au rythme du sien ?

I try to hide, but now you know it, murmure Freddie en même temps que Jay, Kit et les musiciens du groupe chantent le refrain.

Alors, le rythme lent et douloureux aux notes riches et profondes se mue en un rythme plus rapide et aérien. Freddie répète les paroles qu'il vient de chanter, d'un ton bien plus joyeux et entraînant, semblable à celui qu'il avait, cette fois-là, lorsqu'il m'a appris à la jouer au piano.

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Il enchaîne ensuite avec deuxième couplet de la version originale. Je me laisse entraîner par sa voix et l'ambiance derrière nous. Je chante et hurle avec le public, laisse mon corps bouger instinctivement de la façon qu'il le souhaite, et du coin de l'œil, j'aperçois Mike faire de même. Ses paupières sont closes, il sourit, son corps est si relâché qu'il a une liberté de mouvement époustouflante. James ne lui a pas seulement appris à danser, il lui a appris à s'exprimer.

Sur scène, le groupe est aussi déchaîné que nous. Puis, Freddie surprend tout le monde en bondissant de la scène pour atterrir devant nous. La mélodie ralentit et il plonge son regard entêtant dans le mien, avant de reprendre la suite de la chanson, presque a capella.

— I, I, I, I've been trying to fix my pride, but that shit's broken ! That shit's broken ! Lie, lie, lie ! Lie, la-lie, I try to hide, but now you know it. That I'm at an all-time...

Alors qu'il chante avec douceur, je m'approche de lui, comme envoûtée. Il pourrait être celui qui m'entraîne au fond de l'océan pour m'y noyer que je le laisserais faire.

Il pose sa main sur ma joue et m'observe avec une tendresse infinie. Le léger soupir qu'il pousse en chantant retentit dans le micro. Les frissons sur ma peau ne sont pas dûs à la brise de la nuit bleue.

— Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low, low, low, lo-lo-low, low, low, low, low !

Enchantée par sa voix, je ne bouge pas d'un cheveu, alors que le reste du groupe reprend les « Low, low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! ». Sa main n'est plus sur mon visage, mais j'en sens encore la brûlure. Le temps a suspendu son cours.

— Lie, la-lie, I try to hide, but now you know it. That I'm at an all-time... Hey !

La connexion se rompt et le temps reprend sa course quand mes amis nous rejoignent pour hurler la suite de la chanson à pleins poumons. Je me tourne aussi vers la foule fébrile et chante aussi à tue-tête. Portée par les cris et l'ambiance festive, je me laisse à nouveau porter par les flots du moment.

— Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low ! Low, low, lo-lo-low, low, low, low, low !

Lorsque la chanson s'achève et que la foule applaudit à tout rompre, Freddie remonte sur scène aussi rapidement qu'il en est descendu. Il n'a pas le temps de m'accorder un regard que le groupe annonce déjà la chanson suivante. Je souris, prête à me laisser à nouveau entraîner par Dark Fate.

Quelques chansons plus tard, le groupe prend une courte pause le temps que l'on lance les feux d'artifice. Je pense à ma tête appuyée contre la poitrine de Freddie, il y a à peine vingt-quatre heures. Perché sur la scène, il observe le ciel. Le silence est assourdissant, percé seulement par les crépitements des étincelles dans la nuit bleue.

Ludovic s'approche de moi et je me raidis. Ludovic, dont Alice m'a dit de me méfier. Je jette à cette dernière un regard alarmé. Elle me répond par une grimace encourageante. J'imagine que cette fois, je ne pourrai pas me dérober.

J'inspire profondément et suis encore en train d'expirer lorsqu'il est à ma hauteur. Je garde obstinément les yeux fixés sur le ciel parsemé de dessins lumineux.

— C'est un chouette concert, n'est-ce pas ? demande-t-il.

Son entrée en matière est comme un coup de massue dans mon estomac. Cette histoire dure depuis bien trop longtemps, et j'ai mis bien trop de temps à m'en apercevoir. Je me tourne vers Ludovic, tambour battant.

— Pourquoi es-tu venu ? questionné-je, de but en blanc.

Il me jette un regard interrogatif. Je n'ai pas répondu à sa première question,

— Ce soir ?

Je secoue la tête.

— Non, en Grèce.

Il a la délicatesse d'avoir l'air embarrassé quand il répond, avec un soupir :

— Pour toi.

Je retiens mon souffle. Une partie de moi – la plus naïve – a toujours cru qu'Alice plaisantait quand elle affirmait cette vérité.

— Alors, tu crois que ce qui n'a pas fonctionné il y a deux ans, pourrait fonctionner maintenant ? demandé-je, inspirant enfin.

Il hausse les épaules.

— Et pourquoi pas ? Tu as changé, et moi aussi. Et en même temps, nous sommes restés les mêmes.

Je réfute de la tête. Je ne suis plus la même personne.

— Non. Non, je suis désolée.

Son visage est dévasté. Et tout d'un coup, je me sens honteuse. C'est si cuisant que mes veines sont une fournaise, je peux les voir scintiller en rouge sous ma peau.

Son regard teinté de paillettes dorées se pose sur Freddie, qui, bras dessus, bras dessous avec Jay et Kit, observe le spectacle.

— C'est à cause de lui, n'est-ce pas ?

Je me mords la langue pour ne pas le corriger, pour ne pas lui dire que c'est grâce à Freddie. A la place, je secoue la tête.

— Non. Il n'y est pour rien.

Ludovic ne dit rien, mais je sais qu'il m'a entendue. Aussi, je n'ajoute rien non plus. Mon malaise est toujours aussi cuisant, et il ne disparaît pas, même quand le concert reprend.

— Alors, dit-il enfin entre deux chansons, tu préfères une idylle éphémère avec un chanteur qui ne te connaît pas vraiment à une histoire stable dont la fin ne sera pas précipitée ?

— Ça, tu n'en sais rien, répliqué-je, piquée au vif.

Il est juste vexé de ne plus être dans mon cœur. Seulement, cela fait quelques années qu'il l'a quitté, et il aurait dû le savoir.

A nouveau, il ne répond pas, et cette fois, je sais qu'il ne sortira pas de son mutisme. La seule question qui me hante est la suivante : ai-je perdu un ami ? Le silence de Ludovic n'aide pas, surtout quand il s'éloigne vers Yannis et Andrea.

Alice en profite pour se glisser jusqu'à moi.

— On dirait que ta bouche est pleine de limaces baveuses que tu es sur le point de recracher, observe-t-elle, en guise d'entrée en matière. Ça s'est si mal passé que ça ?

Je grimace et imagine une limace ramper hors de ma bouche. Cette image m'écœure.

— C'est pire que tout, déclaré-je. Il n'a rien dit.

Alice hausse les épaules comme si ce n'était qu'un grain de sable sur une plage.

— C'est sans doute mieux, objecte-t-elle. Au moins, il ne t'a pas fait de discours grandiloquent comme quoi tu ne sais pas ce que tu rates et tout le tintouin.

— C'est tout comme, marmonné-je en songeant à sa phrase détestable au sujet de Freddie et moi, que je répète à Alice mot pour mot.

— Pfff ! lâche-t-elle en balayant l'air de sa main droite. Il est juste jaloux, laisse tomber ! Ça lui passera.

Je grimace et hausse les épaules à mon tour, tandis qu'Alice ajoute, d'une voix lugubre :

— Il semble que cette soirée soit celle où tu brises des cœurs, ma pauvre Emmy.

Sans comprendre ce qu'elle veut dire par là – pourquoi avoir délibérément utilisé le pluriel ? – je lui jette un regard interloqué et elle se contente de reculer d'un air énigmatique. Le concert est fini depuis quelques minutes et les applaudissements ont cessé. Comme hier soir, un DJ s'apprête à mixer pour le reste de la soirée. Freddie ne va pas tarder à me rejoindre.

— Je t'offre un verre ? Promis, tout devrait bien se passer cette fois.

Je me tourne vers Andrea, comprenant soudainement ce qu'Alice a voulu dire par là. Yannis est à ses côtés, et le jauge d'un air dubitatif.

— Arrête de me regarder comme ça, poursuit le jeune homme en observant Yannis. Je t'en offrirai un à toi aussi.

— Ah ! se réjouit Yannis. Voilà qui est mieux !

Andrea plante son regard dans le mien, dans l'attente d'une réponse. Bon... un verre ne va pas me faire de mal, surtout si Yannis reste avec moi, n'est-ce pas ?

— Pourquoi pas ? Après tout, nous n'avons pas fini notre discussion de la dernière fois.

Par tous les dieux grecs et leurs enfants, pourquoi ai-je dit ça ? Je n'ai aucun souvenir de notre discussion, et je n'ai pas du tout envie de la terminer non plus. Maintenant, Andrea va s'imaginer des choses, et pour cette fois, c'est entièrement de ma faute. J'ai commis une énorme gaffe, et Yannis semble sur le point de s'étrangler de rire en voyant ma tête.

Cependant, le sourire d'Andrea est immense et je me liquéfie lorsque je comprends pourquoi.

— La dernière fois, tu as surtout terminée droguée et tu t'es effondrée dans mes bras, lance Freddie, d'un ton froid.

Je tressaille et me tourne vers lui, les joues brûlantes. Yannis ne semble plus être sur le point de se tordre de rire non plus.

— Ce n'est pas-...

— Épargne-moi ça, me coupe le chanteur, un air profondément blessé sur le visage. Je pensais que tu valais mieux que ça.

Mon sang ne fait qu'un tour.

— Non ! m'exclamé-je en le poussant, la main sur son torse. Tu as perdu ce droit le jour où tu m'as repoussée !

Sous mes yeux furieux, son visage se fissure, et ses traits se décomposent, lentement, un par un. Et pendant quelques secondes, il ne dit rien.
Puis, enfin, il articule quelque chose.

— Tu as raison.

Et il tourne les talons. Comme ça, sans m'accorder un regard supplémentaire.

C'est au tour de mon visage de se fendiller. Je peux sentir les crevasses lézarder sur mes joues. Il ne lui a fallu que quelques seconde. Et je suis dévastée.

La main de Yannis se pose brutalement sur mon épaule.

— Je prends le relais, lance-t-il sous mon air ébaubi.

Il garde les yeux rivés à la silhouette de Freddie qui s'enfonce dans la foule.

Comment ça ?! Il prend le relais ?

Sans ajouter un mot de plus, il part derrière son ancien amant, et j'ai le cœur en miettes.

Andrea se racle la gorge. Au moins, il ne sourit plus.

— Tu veux toujours boire quelque chose ?

Je le foudroie du regard. Sa satanée proposition est à l'origine de mes problèmes ! D'accord, j'aurais pu refuser, mais... ce n'est qu'un verre, et Freddie se plaît à me répéter qu'il ne m'offrira pas ce que je cherche. Et voilà qu'il me fait une scène parce que j'accepte une boisson ! S'il était constant et cohérent, ce ne serait pas arrivé. Je bous tellement que mes lèvres tremblent.

Évidemment, Ludovic choisit ce moment pour s'approcher et s'immiscer dans la conversation.

— Il y a de l'orage dans l'air ? lance-t-il, sur un ton qui signifie clairement « je te l'avais dit ».

— Ça ne te regarde pas ! aboyé-je, plus exaspérée qu'il ne faudrait.

Ludovic désigne le ciel de sa main et pince les lèvres d'un air agacé.

— Je parlais du temps. Pas de ton petit-ami.

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Bonsoir ! Comment allez-vous ?

Pardon pour le retard et mon absence ! Je n'en ai pas parlé ici mais 2025 n'a pas bien commencé pour moi et ça ne va pas fort. Néanmoins, j'ai retrouvé un peu d'énergie pour écrire et revenir ici alors j'espère pouvoir continuer à vous partager la suite des aventures d'Emmy ! 🖤

Trêves de blabla : que pensez-vous de ce chapitre ? De ce concert ? Des petits moments entre Emmy et Freddie ? Et que pensez-vous de la discussion entre Emmy et Ludo ? Et surtout que pensez-vous de la fin ?

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, c'est toujours un plaisir de vous répondre ! 🖤
Vous avez été ma bulle d'oxygène pendant le mois de janvier alors merci 🖤

Je n'ai pas encore fini d'écrire le prochain chapitre mais j'espère pouvoir vous le proposer vendredi prochain !

A très vite 🖤

Prenez bien soin de vous et de vos proches 🖤
Et surtout dites-leur ce que vous ressentez, car on ne sait jamais 🖤

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