C'est son plus beau mensonge, sa plus belle réussite. Tout le monde pense qu'il a oublié Emmy. Tout le monde, excepté Freddie, qui connaît son cœur aussi bien que lui. L'atmosphère dans la salle de musique est étrange : lui, Emmy, Ludovic et Freddie (qu'Emmy est allée chercher pour avoir son avis et ses remarques constructives) sont en train de créer une nouvelle chanson.

— De quoi veux-tu parler ? questionne Freddie à l'attention d'Emmy, pour la troisième fois. C'est toi qui a eu l'idée de la mélodie, tu devrais choisir le thème.

Aussitôt qu'elle lève les yeux vers lui, il s'empresse de détourner les siens vers la feuille vierge de son carnet. Luke n'est pas sûr de pouvoir supporter ce manège toute l'après-midi. Cela dure depuis plusieurs jours, depuis qu'Emmy a été droguée à son insu, pour être exact.

Du point de vue de Luke, si Emmy avait préféré que Freddie soit le seul au courant, ce n'était sans doute pas pour rien. Ses doutes ont rapidement été confirmés : s'il avait remarqué les regards qu'ils échangeaient parfois, leur façon de se comporter le lendemain lui avait donné raison. Aucun d'eux ne parvenait à soutenir le regard de l'autre, bien qu'ils soient tous les deux teintés de tendresse, comme si il leur était insoutenable d'affronter le lendemain.

Le chanteur se rend-il compte de la chance qu'il a ?

— Je ne sais pas, répète Emmy en fixant le visage de Freddie d'un air attristé. Ça m'est venu comme ça, je ne pensais pas à quelque chose en particulier.

Le parolier garde ostensiblement les yeux fixés sur son carnet, augmentant le désarroi sur le visage d'Emmy, et la perplexité sur celui de Ludovic, qui, s'il avait encore des doutes, devait désormais avoir compris qu'il n'obtiendrait rien d'elle.

Luke décide de prendre les choses en main et d'arrêter la torture de la jeune femme :

— Alors peut-être que tu devrais t'aérer l'esprit ! Lire un bon livre, faire une promenade, nager un peu... Tu auras peut-être des idées après ça !

Elle lui jette un regard las avant de se lever du canapé.

— Peut-être. Mais si vous avez des idées, ça ne me dérange pas que vous preniez la mélodie.

— Nous, si, grimace Ludovic. On t'aidera à un autre moment, d'accord ?

Elle sourit et hoche la tête, avant de se diriger vers la porte, après avoir gratifié Luke d'un regard plein de gratitude. Le jeune homme lui répond en lui offrant un sourire empreint de légèreté. C'est ce qu'un ami aurait fait, après tout.

Freddie semble sur le point d'ajouter quelque chose, comme pour la retenir, mais se ravise, son regard éteint ancré sur la porte qu'elle vient de refermer, comme si elle était aussi inaccessible qu'une créature du folklore gallois.

Contrairement à ce que Luke croyait, ce n'est pas difficile à encaisser. Freddie est son ami, et le chanteur de Sad Joy s'est aperçu que si c'est avec lui, alors il veut bien la laisser partir et l'observer de loin être dans les bras d'un autre. Mais seulement parce que c'est lui : si ça avait été l'homme qu'elle avait rencontré à la soirée il y a quelques jours, quand Freddie l'avait ramenée, il ne l'aurait pas supporté.

Un silence s'installe, lourd du poids des sentiments que tous trois éprouvent. « Pas étonnant qu'elle se soit enfuie ! » songe Luke, le cœur serré. L'atmosphère est tout simplement perlée de plomb.

Encore une fois, il choisit de prendre les choses en main et se racle la gorge.

— Bon, je ne sais pas exactement ce qu'il se passe, mais cette situation ne peut plus durer, déclare-t-il en les observant tous les deux.

— C'est extrêmement embarrassant qu'on soit deux à être amoureux d'elle, renchérit Ludovic.

— Trois, corrige Luke, les yeux fixés sur Freddie, dont le visage s'est assombri.

— Trois, répète-t-il, à mi-voix.

— Trois ? s'effare Ludovic en se tournant vers Freddie. Toi aussi ?

Les paupières closes, les cheveux à moitié dans les yeux, le chanteur paraît sur le point de s'effondrer.

— Moi aussi, confirme-t-il, d'un ton morose, alors que la stupéfaction s'élargit davantage sur le visage de Ludovic.

« Pourquoi n'a-t-il rien remarqué ? s'étonne Luke, intérieurement. Est-il donc si aveuglé ? »

— Ça veut donc dire qu'on est trois à s'affronter pour son cœur, réfléchit tout haut Ludovic. Eh bien ! Voilà qui est étonnant !

Pas besoin de s'affronter, songe Luke, déjà prêt à se tenir à l'écart de la situation.

— Sans moi, répond Freddie d'un air absent. Je vous laisse vous battre.

Luke ouvre la bouche pour lui dire qu'il devrait plutôt demander à Emmy son avis mais est interrompu dans son élan par Ludovic :

— Ça fait trop longtemps qu'on ne s'est pas vus, elle et moi. Et trop longtemps que j'ai pris l'habitude d'être son ami. Il ne reste que toi, Luke.

Il s'empresse de secouer la tête.

— Non. Elle ne m'aime pas comme ça. Elle me l'a dit et je la crois. Je le remarque bien.

— Hum, toussote Ludovic, dubitatif.

— Luke a raison, s'immisce Freddie. Elle me l'a dit aussi. Désolé. Pendant longtemps, j'ai cru qu'elle se mentait à elle-même mais il semblerait que...

Il ne termine pas sa phrase, mais sa mine mi-abasourdie mi-apeurée parle pour lui.

Luke lui offre un sourire rassurant et encourageant.

— C'est une bonne chose, tu sais. Il y a au moins un de nous trois qui peut espérer quelque chose. Imagine si ça n'avait été aucun de nous ! Ça aurait été ballot !

— Ça aurait surtout été très drôle, corrige Ludovic, un sourire moqueur éclairant son visage hâlé.

— Et plus juste, souligne Freddie, surtout maintenant qu'on est tous amis. Elle n'a pas choisi la bonne personne. Je le lui ai dit.

Le cœur de Luke se serre de douleur. Alors c'est pour ça que c'est si bizarre entre eux, qu'elle est si triste et que quelque chose semble s'être éteint ! Il l'a rejetée.

Une pointe de colère, perlée de jalousie, transperce sa poitrine. C'est incompréhensible ! Il ne peut pas la repousser alors qu'il l'aime en secret depuis des mois, non ? Il ne peut pas l'avoir éconduite au seul motif que deux de ses amis étaient aussi amoureux d'elle, si ?

En cet instant, il donnerait tout pour être à sa place. Absolument tout. Le désespoir lui broie la poitrine. Luke se sent immédiatement coupable d'avoir eu cette pensée : c'est exactement pour ça que Freddie correspond plus à Emmy que lui, il a fait passer les autres avant lui, tandis que Luke, lui, n'aurait pas hésité à agir égoïstement.

— Mais je ne crois pas qu'elle s'en souvienne, poursuit le chanteur de Dark Fate. Elle était encore sous l'emprise de l'alcool et de la drogue, alors elle a dû oublier ça.

Ludovic cligne plusieurs fois des yeux, perplexe.

— Mais... tu ne l'aimes pas ?

— Si ! Bien-sûr que je l'aime ! s'exclame-t-il avec véhémence. Comment aurait-il pu en être autrement ?

La façon dont il prononce ces mots, comme si lui-même peinait à réaliser qu'ils étaient sortis de sa bouche, teintée d'émerveillement et de terreur, touche Luke plus que ça ne devrait. Et ça ne le touche pas de la bonne façon : au lieu d'être en colère contre lui, d'être jaloux de lui, il est pris d'un élan de compassion pour le chanteur, comme si l'ombre de quelque chose d'autre, un démon puissant, était tapi derrière cette phrase.

— Mais je ne peux pas lui donner ce qu'elle attend, reprend le chanteur de Dark Fate. Pas en sachant que c'est à votre détriment.

Luke écarquille les yeux, estomaqué.

— C'est noble de ta part, répond Ludovic, l'air scotché. C'est la première fois que quelqu'un prend la peine de penser à ce que j'éprouve avant d'agir.

Sonné, Luke ne pense même pas à foudroyer Ludovic du regard et à le sermonner.

— Sois tranquille, confirme le parolier. Je ne tenterai rien et m'effacerai.

Remis de sa surprise, Luke ouvre la bouche pour lui expliquer que ce n'est pas un problème, que ça ne le dérange, que ce qui compte le plus pour lui, c'est le bonheur d'Emmy, et aussi le sien, puisqu'il est son ami, mais n'en a pas le temps :

— On devrait écrire une chanson là-dessus, continue Freddie. L'ironie de la situation est trop marquante pour qu'on en fasse rien.

— J'approuve ! s'exclame Ludovic. Surtout si au final, aucun d'entre nous n'a ce qu'il veut.

Sidéré, Luke s'imagine un instant s'enfuir à toutes jambes loin de cette pièce et de cette affreuse conversation. Freddie offre un pâle sourire à Ludovic et se tourne vers Luke, qui se sent blêmir de plus belle.

— Elle n'en saura rien, lui promet Freddie, pensant le rassurer et que c'était ce qui troublait Luke.

— Oui, on ne lui dira pas que ça parle d'elle, appuie Ludovic.

Nauséeux, Luke sent la situation lui échapper. Lui qui voulait simplement aider la jeune femme se retrouve à l'enfoncer encore plus ! Que lui fait-il, à part du mal ?

Il se mord la lèvre.

— Elle n'est pas stupide, vous savez. Elle comprendra, mais ne dira rien, annonce-t-il le regard fixé sur le visage en détresse de Freddie.

— Je ne lui ai rien dit, murmure-t-il pourtant.

— C'est comme si tu l'avais fait, lui répond Luke. A partir du moment où tu la rejettes en lui disant qu'elle devrait choisir quelqu'un d'autre que toi sans lui dire que tu n'es pas amoureux d'elle, c'est comme si tu lui avais révélé ce que tu éprouves, surtout avec tout ce qu'il s'est passé.

— J'ai essayé, mais je n'ai pas pu, confie le chanteur. Je n'arrive pas à mentir.

Sans laisser le temps à Luke ou à Ludovic de répondre, il se lève et joue distraitement quelques notes au piano, fredonnant les prémices de ce qui deviendra une des chansons les plus connues de Dark Fate.

— Tu as Neptune, Uranus dans les yeux et même tout le système solaire,
oh, mon ange, me laisseras-tu rejoindre les astres, là où tous les poètes meurent ?

Pour la première fois de la journée, un sourire étire les traits de Luke. Cette fois, il sait quoi écrire. Il sait de quoi il veut parler. Et il sait aussi que pour une fois, ce qu'il écrira ne sera pas pour lui.

— Tu m'inspires, déclare alors Luke en le rejoignant. Je sais exactement ce que je veux écrire, du moins pour un couplet.

— Moi aussi, affirme Freddie, les yeux fermés, ses doigts courant toujours sur les touches du piano.

— Seulement, précise Luke, j'aimerais par avance que ce soit toi qui garde la chanson. Je la pense pour ta voix et pour... ce que tu vis en ce moment.

— Tu es sûr ?

Un fauteuil racle le sol de la pièce et Ludovic les rejoint.

— Je suis d'accord, intervient-il. C'est toi qui a décidé de te sacrifier après tout. C'est le moins qu'on puisse faire.

— Je-...

Mais le chanteur de Dark Fate perd ses mots, tant il est touché par l'attention. Il cligne plusieurs fois des yeux, aussi surpris que s'il s'était aperçu qu'il marchait aux abords d'un précipice sur un mince chemin brinquebalant.

— Merci, finit-il par souffler.

Luke hausse les épaules, s'armant d'un crayon et du carnet laisse sur la petite table.

— Ce n'est rien, insiste encore Ludovic, alors que Luke commence par griffonner les paroles que vient de chanter Freddie.

Puis, la fièvre prend possession de son corps, et les mots, les notes, la mélodie, les accords s'ajoutent les uns à la suite des autres, comme si cette harmonie avait toujours existé dans l'âme de chacun d'eux et qu'elle s'assemblait sous leurs oreilles, comme un puzzle. Son âme s'épanche au détour d'une ligne énigmatique et d'une note brisée, en rythme avec la douleur de Freddie, qui résonne en lui bien plus qu'il ne faudrait.

Puis, le chanteur de Dark Fate prend le relais pour la suite du texte, tandis que Ludovic s'essaie au rythme sur la batterie, marmonnant qu'il fallait quelque chose d'aussi vif que les battements d'un cœur. Au terme de la session, Luke est aussi épuisé que s'il avait passé les deux dernières heures à faire du fitness. En jetant un regard aux visages de ses amis, il comprend que c'est aussi leur cas.

— Je dois admettre que je suis plutôt satisfait du résultat, commente Ludovic, après qu'ils aient écouté une dernière fois l'enregistrement qu'ils ont réalisé à la hâte. Dark Fate a gagné une nouvelle chanson !

Les yeux de Freddie sont encore effervescents lorsqu'il déclare :

— Je crois qu'il va me falloir une sacrée dose de courage pour la chanter en concert, mais je ne peux clairement pas la laisser prendre la poussière.

— Personne ne saura de qui tu parles, le rassure Ludovic.

Il hoche tristement la tête.

— Mais ils se demanderont sur qui j'ai bien pu écrire.

Luke hausse les épaules.

— Je ne vois pas comment la presse pourrait apprendre ça. En tout cas, Jay et Kit vont être contents : eux qui voulaient une chanson puissante pour votre album vont être servis !

Tous trois échangent un dernier sourire complice, l'accord tacite de ne pas révéler l'origine de cette chanson flottant entre eux.

— On a bien mérité notre soirée ! Je vais rejoindre les autres dans la piscine, vous venez ? propose Ludovic, en se dirigeant vers la porte.

— Dans quelques minutes, répond Luke, je vais aider Freddie à mettre un peu d'ordre dans la pièce !

Bien que la pièce ne soit pas si désordonnée, Ludovic ne proteste pas et sort, alors que Luke entreprend de remettre les instruments à leur place et Freddie de trier toutes les feuilles volantes qui traînent.

— Merci pour cette chanson, déclare le parolier, ses cheveux soustrayant son regard à Luke.

— Pas de quoi !

Freddie s'arrête sur le pas de la porte, hésitant.

— Je suis désolé, finit-il par dire. J'aurais préféré que ce soit toi.

La violence des mots percutent Luke, si fort qu'il ne sait pas quoi lui répondre. Sans le regarder, le chanteur soupire.

— Tu dois me détester. Et je te comprends.

Avant que Freddie ne quitte la pièce, Luke le retient encore un instant.

— Attends !

Le chanteur se tourne vers lui, un air interrogateur sur le visage. Soudainement, Luke lui trouve l'air épuisé, presque affaibli.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Tu sais, je pense que de nous trois, c'est toi qui a le plus de chances d'être avec elle durablement et de la rendre heureuse.

Il secoue la tête.

— Je ne peux pas.

— Mais, proteste Luke en secouant la tête sans comprendre, je ne suis pas aveugle, et je sais que tu es amoureux d'elle depuis des mois. Je sais que tu étais déjà amoureux d'elle quand je t'ai confié qu'elle ne voulait pas de moi et que je l'aimais encore malgré tout. Je sais que tu l'aimais déjà quand on a écrit Je veux aller aux Enfers. Ça ne me pose aucun soucis, tu sais ! Au contraire, je serais même ravi que quelque chose se passe avec toi car tu es quelqu'un de bien.

Un poids s'envole de la poitrine de Luke. Tout ce qu'il n'a pas pu lui confier toute à l'heure, tant il était abasourdi, sort enfin de sa bouche. Au fond, il caresse l'espoir que ces mots soient ceux qu'il a besoin d'entendre.

Mais les traits du chanteur de Dark Fate se décomposent et le jeune homme craint subitement que Freddie ne se brise sous ses yeux. Quelque chose lui échappe.

— Non, souffle-t-il, le regard hanté par un fantôme dont Luke n'avait jamais aperçu l'étendue. Ne dis pas de telles choses.

Ce n'est pas logique. Quelque chose doit forcément lui échapper. Qui détruirait son propre cœur ainsi sans une bonne raison ?

— Pourquoi ? C'est ce que je pense ! se récrie Luke, en réfléchissant à toute allure.

Cependant, les pièces refusent de s'assembler dans un motif compréhensible. Freddie secoue la tête en se mordant la lèvre, les yeux aussi brillants qu'une rivière au clair de Lune sur le point de se déverser dans une vallée.

— Tu ne comprends pas... Écoute, il y a beaucoup de choses que tu ignores à mon sujet. Ton ignorance fausse ton jugement.

Dans sa poitrine, Luke sent son cœur s'écrouler. Cet air tourmenté, cet air désespéré... il ne les connaît que trop bien, pour les avoir tant de fois aperçus dans le miroir. Peu importe ce que Freddie traverse, il en connaît désormais toute l'ampleur. Voilà pourquoi il a su l'aider, voilà pourquoi il a trouvé les bons mots et décrit mieux que lui les sentiments qu'il ressentait. Il éprouvait la même chose que lui. Il était tout aussi brisé que lui. « Peut-être que tu n'es pas assez triste pour comprendre » avait-il écrit. Justement, Luke l'avait suffisamment été pour le savoir.

Luke croise les bras sur sa poitrine et prend un air confiant.

— Alors, explique-moi.

— Je n'en ai parlé à presque personne, et-...

— Peu importe, coupe Luke. Ce sera plus facile pour toi. Je peux tout entendre, tu sais.

— Tu ne me verras plus jamais de la même façon, murmure le chanteur, les paupières closes.

— Avec tout ce que je t'ai confié, tu penses vraiment que je suis bien placé pour porter un jugement sur toi ?

Freddie respire un grand coup, l'air aussi terrifié que s'il avait vu la mort en personne. Luke comprend alors qu'il est harassé de porter ce fardeau seul.

— D'accord. Mais tu ne dois pas en parler, d'accord ? Promets-le moi, c'est important.

— Je te le promets. Je garderai ton secret comme je garde le mien.

Luke se campe fermement sur ses deux jambes. Peu importe ce qu'il s'apprête à lui révéler, il est prêt à l'entendre. Et à lui tendre la main, de la même façon qu'il lui a tendu la sienne.

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Bonsoir ! Comment allez-vous ?

Merci d'avoir lu ce chapitre !! Alors, quelles sont vos impressions ? Que pensez-vous de tout ça ? Luke a bien fait de tendre une perche à Emmy pour qu'elle puisse sortir, non ? 😅
Et que pensez-vous de la discussion qui a suivi, entre nos trois bras cassés ?
En tout cas, Dark Fate a visiblement gagné une chanson ! A votre avis, Emmy devinera-t-elle qu'elle en est l'inspiration, comme Luke le pense ?
Et d'ailleurs, que pensez-vous de la fin de ce chapitre ? 🤐😏

N'hésitez pas à me laisser un commentaire et à me faire part de votre avis ! 💜 C'est toujours un plaisir de vous répondre !

A la semaine prochaine ! ❤️

Prenez soin de vous ❤️❤️🎶