Solitude
En soi pèse la lourde impression
De s'être trompé de dimension,
Pourtant tous semblent être à leur place;
De ce monde étranger, on s'efface.
A l'intérieur, grandit ce vide,
De ceux qui nous laissent livides.
Cela est bien le comble,
Étouffé par le sous-nombre.
Dans le coeur s'ouvre une brèche,
Comme creusée à la bêche,
Par l'envie et la déprise,
Dont la froide lame s'aiguise.
Il semblerait que la mèche
De la bougie de cire sèche,
En le cœur, ne soit humide,
Le laissant froid, incombustible.
Corps et âme sont tiraillés
Par l'appel du cœur, brûlé
Pour combler le puits béant
Qui s'est formé étant enfant.
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