Ton visage baigné d'une douce lumière,

J'observe les étoiles lui donner les airs

D'un être qui renfermerait tout l'univers,

Et le libérerait pour l'offrir à la Terre.

Le chant envoûtant de la belle Cassiopée

Nous parvient de bien loin pour nous envelopper.

La Lyre s'accorde aux battements de mon âme.

En tes yeux consume le soleil, cette flamme.

Celle-la même qui fait taire les rouages

De l'esprit, qui craint de regarder, des nuages,

Les forêts de pensées, les émotions, longs fleuves.

Embrasse donc la vue, que les nuages pleuvent !

Cette étincelle qui vacille dans ta brise

Allume une lumière en mes rues indécises.

Pourraient-ils à eux deux éclairer notre voie ?

Redonner à nos âmes errantes la foi ?

Dis-moi, comptes-tu voir cette chance passer ?

Crois-tu que notre courage sera assez

Afin de parcourir ces plaines d'inconnu

Où nous serons nos guides, nos cœurs mis à nu?

Il y a tant de choses que l'on n'ose dire,

Qui ne bruleraient plus, si nous pouvions prédire

Comment elles seraient reçues par leur objet.

Ou dénouement parfait ou terrible rejet.