Fotiá
J'ai écrit ce poème dans le cadre du concours de Lauwern
Il est le premier élément
Source de vie, de sacrements,
Combustible de la colère
Et l'essence de la prière.
Considéré par les anciens comme
Berceau de multiples présages,
Mû par la force sauvage
De ce monde, puis des Hommes.
Pour s'éclairer, se réchauffer,
Face aux autres, pour les bafouer,
Eux et leurs dieux désabusés
Par l'Homme devenu rusé.
Les langues fourchues de la vie,
Affamées, flânent et, avides,
S'enroulent autour de leur proie
Qui, dépourvue, fuyait le froid.
Elles virevoltent, crépitent,
Elles dansent leur joie, s'excitent,
Dévorent avec gourmandise
Leur buffet que, la faim, attise.
Mais de ces furies imprévisibles
Renaissent les terres prodigues,
Les graines de la destruction,
Et celles de résurrection.
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