Chapitre déconseillé aux moins de 15 ans.

À vos risques et périls.

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Point de vue Sada

J'ai cru que j'allais m'évanouir en voyant Bakugou se débattre dans les bras de cette fille accrochée à ses vêtements de sport. Il me dévisage comme si j'allais piquer une crise dans la seconde qui suit. Je voulais juste lui faire une surprise et lui apporter un panier repas que j'ai fais, et voilà que je retrouve mon mec dans les bras d'une autre.

Il y a de quoi être sous le choc...

<< Sada c'est pas ce que tu crois ! >>

Les mots refusent de sortir et former des phrases, tandis que mes pas trainaient sur le carrelage en leur direction. Cette pimbêche se tourne vers moi comme pour me provoquer, mais ne lâche toujours pas Bakugou et se blottit encore plus contre lui alors qu'il essayait de la repousser. En le voyant grimacer de douleur, j'ai compris qu'il sollicitait sa main.

<< Sans toi il ne serait pas bless--! >>

- Je peux savoir ce que tu allais lui faire ?

<< Rien qui te concerne. >>

Sans moi même comprendre ce qui se passait, ma main venait de claquer sur sa joue tellement fort que le son a résonné dans tout le couloir. Etourdie de l'acouphène parce que j'ai aussi touché son oreille, elle lâche enfin Bakugou en reculant.

- Tu me dégoûtes... Amuse toi bien avec ton tympan.

J'attrape aussitôt la main de Bakugou et l'emmène à l'infirmerie de la salle de sport pour soigner sa main dont l'état a légèrement empiré. Mieux valait que je m'éloigne au plus vite de cette fille avant de ressembler à Bakugou le soir où il a détruit la voiture d'Haruki. Je meurs d'envie de lui faire ravaler ses hormones, mais le problème c'est que je ne connais pas ma propre force... Je ne sais pas à quel moment m'arrêter, à quel moment ça peut commencer à devenir dangereux, ou encore si je suis capable de me retenir. Une baffe bien placée peut la rendre sourde, c'est suffisant.

J'applique l'onguent sur ses phalanges avant de passer un nouveau bandage. Bakugou ne dit plus rien, mais je sais quand il culpabilise.

- ... Tu dois avoir une fracture du poignet, tu devrais consulter un médecin.

<< Détourne pas le sujet, je vois bien que tu m'en veux. J'ai essayé de la repousser je te jure-- >>

- Est-ce que je t'ai engueulé ?

<< Hein ? >>

- Je ne suis pas idiote, je sais comment tu es. J'ai bien compris ce qu'elle te faisait et je suis juste écoeurée qu'elle ait profité de ta faiblesse pour te forcer. En plus, à cause de l'enquête en cours tu ne peux pas te permettre de te défendre, ça te porterait préjudice... Alors si je dois en vouloir à quelqu'un c'est moi.

<< Arrête de toujours ramener la faute sur toi, ce qui s'est passé avec ce connard d'Haruki c'est de mon plein gré ! C'est pas comme si tu m'avais demandé de lui péter la gueule ! >>

- Si je n'avais pas été si naïve je n'aurais pas passé l'aprem avec lui et tu n'aurais pas eu à nous tomber dessus et c'est vrai, tu n'aurais pas été blessé !

<< Sada !! Si tu veux guérir arrête tout de suite de tout prendre pour toi, merde !! >>

Je baisse la tête en la secouant et soupirant.

- C'est plus fort que moi...

<< Tu me soûles. >>

Il attrape brusquement ma main avant de me trainer dehors jusqu'à sa moto, puis s'installe en allumant le contact.

- Qu'est-ce que tu-- ?

<< Tais toi et monte ! peste-t-il en fermant sa combinaison. >>

Ca fait plus d'une demie heure que Bakugou roule sur l'autoroute. Il ne m'a pas dit où on allait et on s'est éloignés du secteur règlementé par la police. C'est la première fois que je vois Bakugou désobéir à un ordre, lui qui est si exemplaire...

Il se gare finalement sur une aire de repos perdue en plein milieu de la route, sur le bord d'une falaise qui donnait un panorama sur l'Océan Pacifique. Le soleil est à l'Ouest, mais je préfère contempler l'arrivée des premières étoiles qui commençaient doucement à apparaitre. Bakugou s'est rappelé que j'aimais les étoiles, c'est mignon... Il s'accoude à la barre de sécurité à côté de moi.

- Qu'est-ce que tu as ?

<< Rien... soupire-t-il. J'étouffe en ville. >>

- Par rapport à ce qu'il s'est passé ?

<< Tout. >>

Il se redresse pour me faire face.

<< En fait j'ai envie de tout envoyer chier. >>

- Heu... C'est à dire ?

C'est rare de le voir aussi sérieux... Sans son air colérique je veux dire.

<< Toi, t'as envie de quoi là ? >>

Oh non par pitié, pas cette question !

- Eh bien... Juste être avec toi...

Ca fait un petit moment que j'ai des pensées bizarres et des picotements dans les doigts, mais la vision de cette fille en train de le peloter me donne des relans.

<< Pour une fois on est connectés, pouffe-t-il. >>

- En réalité...

<< Hum ? >>

- Je ressens un peu la même chose... La sensation d'étouffement, de restriction, des problèmes qui s'enchainent... J'ai juste envie de faire une pause et qu'on soit seuls tous les deux.

Je tire timidement la manche de son blouson.

- La vérité c'est que je suis jalouse et en colère... De voir cette fille te toucher allait vraiment me rendre dingue, c'est la première fois que je ressens une haine pareille... J'ai pourtant l'habitude d'avoir de la haine envers le monde mais jamais par jalousie... J'ai cru que j'allais l'étrangler jusqu'à ce que mort s'en suive, mais encore une fois je n'ai pas été capable d'aller plus loin qu'une simple gifle... J'ai peur de moi même, je ne sais pas de quoi je peux être capable...

Il relève mon menton.

<< C'est normal, parce que personne ne t'a appris à te canaliser. Encore c'est pas de ta faute Sada. >>

- Tu n'es pas dégoûté ? Je viens pourtant de t'avouer que je suis--

<< Une bête enragée ? Moi ça me va. Au moins tu sais montrer les crocs et ça me plait. >>

- Pourquoi je ne suis pas étonnée...

<< Je sais. >>

J'écarquille les yeux alors que mes joues chauffent à une vitesse record, je n'ai jamais entendu Bakugou parler français ! Avec son petit accent, c'est vraiment un coup bas de faire ça ! Son sourire s'accentue avant de toucher mes lèvres.

<< Je t'aime comme tu es. >>

Mon coeur va exploser...

- Depuis quand tu parles français ???

<< Hm, un peu plus d'un mois je dirais. Alors c'est comment ? >>

- Désolée mais--

Sans arriver à me contrôler, j'attrape son visage pour dévorer ses lèvres, avant de passer mes bras autour de ses épaules. Puis mes sourcils se froncent.

- Tu n'essaies pas de changer de sujet par hasard ?

Il roule des yeux en grognant avant d'attraper ma nuque et m'embrasser plus intensément, tandis que ses mains soulèvent mes jambes pour m'asseoir sur la selle de la Harley Davidson. Il donne ensuite une tape à l'aveugle sur l'enceinte accrochée à l'avant et une musique s'enclenche-- JE VAIS FINIR PAR CROIRE QU'IL LE FAIT EXPRÈS !!!

https://youtu.be/J3H728UxZp4

On est vite rentrés en ville avant de se faire remarquer et passé la porte de chez Bakugou. J'ai jeté mes affaires dans un coin, ainsi que son blouson, puis tout est allé si vite qu'il m'a fallu du temps pour remarquer qu'on était déjà dans sa chambre, sous les draps. Ce n'était pas compliqué pour moi de retirer son débardeur et son jogging de sport que l'autre a presque failli déchirer tout à l'heure.

Tout comme lui j'en ai marre de tout ça... Autant juste profiter d'une soirée sans prise de tête.

Katsuki ne me touche pas tant que ça et se contente d'embrasser ma chair en me laissant explorer son corps avec mes mains. Ce n'est pas que je n'aime pas qu'il me touche, mais j'ai encore du mal à lâcher prise et il a dû le sentir... Mes mains tremblent à chaque fois que je touche ses muscles un par un, j'ai enfin la confirmation que ce n'est pas du tout de la gonflette. C'est une sensation très bizarre...

Je rougis en replongeant mon regard dans le sien, avant de prendre sa main et la poser doucement au niveau mon coeur, puis le laisse s'emparer une nouvelle fois de mes lèvres et descendre embrasser lentement dans mon cou, ma clavicule, jusqu'à ma poitrine où il laisse glisser sa main sur mon soutien gorge qui s'ouvre par devant et que j'aide à retirer. Je lâche un léger soupir en fermant les yeux, une main perdue dans sa tignasse hérissée qui me chatouille un peu. Sa main ne se contente pas seulement de caresser ce qu'elle convoite...

Il masse ma poitrine engourdie par le sous vêtement. Cet homme est à marier je le confirme...

<< Arrête de porter ces trucs... soupire-t-il en embrassant mon sein. >>

Je frémis alors qu'il recommence plusieurs fois, mordillant parfois le contour de la mamelle, ce qui me fait sursauter et resserrer ma poigne dans ses cheveux.

- K-Katsuki...

Je retiens un bruit gênant tandis qu'il attrape à pleine main le sein qu'il a pris pour cible avant de donner de légers coups de langue sur le bouton. Mon autre main rejoint sa jumelle dans ses cheveux pour cette fois retenir sa tête entre mes paumes. La mienne bascule fébrilement en arrière alors que mon souffle se fait de plus en plus court malgré moi.

<< Et arrête de te retenir... Lâche prise Sada... >>

Ma voix ne peut que sortir sans contrôle au moment où ses lèvres reviennent à l'assaut, alors qu'une sensation de suçon provoquait en moi une électricité jusque dans mon bas ventre. Mes doigts griffent légèrement sa nuque et ses épaules en me sentant surélevée par ses mains qui sont discrètement descendues vers mes reins, et cette cambrure me donne encore plus envie de lui, alors que je sentais mes cuisses se coller contre les siennes. Je me rends compte qu'il venait de prendre au culot sa place entre mes jambes en s'amusant toujours a torturer ma pauvre poitrine rougie par ses baisers.

Je sursaute en sentant son érection m'effleurer à travers les tissus et son bassin légèrement danser contre le mien. Il joue avec moi, c'est sûr maintenant... Et son regard embrumé par l'envie, quel charme ça lui fait avec l'éclat rougeâtre de ses yeux... Comment ne pas avoir envie de lui, finalement je peux comprendre toutes ces filles qui seraient prêtes à tout pour être à ma place. Je suis tombée amoureuse de son regard, il a cette façon unique de me regarder. Je suis obligée d'avoir chaud de désir ! Au lycée, je l'avoue, la pensée d'une situation similaire où je me retrouverais seule avec lui un jour m'a traversé l'esprit.

J'avoue mon pêché...

Je suis une femme aussi, forcément que j'ai pensé à Katsuki en train de me faire des trucs intimes. Je n'ai seulement jamais cru que ça pouvait arriver dans cette vie là... Je regrette un peu d'avoir voulu partir trop vite.

- Je t'aime...

Il m'embrasse pour me répondre et s'appuie davantage en s'allongeant sur moi. Je gémis contre ses lèvres en passant mes bras autour de son cou, tandis que sa main ramène ma cuisse contre sa hanche. Il lâche quelques petits grognements en donnant un petit coup de bassin, comme pour me demander la permission de conclure. L'information se traite encore dans ma tête, mais il ne me faut pas longtemps pour me tortiller comme une anguille en essayant d'enlever cette foutue culotte, qu'il tire vers lui pour faufiler ses doigts le long de ma fleur intime.

- Katsuki--!

Il rompt ma parole en allant chercher ma langue et boire mes gémissements de plus en plus forts au fond de ma gorge, alors que ses doigts caressent sa convoitise. Il masse du pouce mon bas ventre en cherchant mon point G, avant de partir explorer les parois plus intimes. Mon bassin se soulève à chaque courant électrique qu'il provoque en moi et je sens mon intimité chauffer de plus en plus. Ma voix devient plus aigüe quand ses doigts s'enfoncent à tâtons pour titiller ma chair, avant de se retirer doucement et humifier la fente. Je me presse contre lui sans lâcher ses lèvres et retire progressivement son boxer avec mon orteil, avant d'entourer ses hanches avec mes jambes. Katsuki grogne en s'arrêtant net et redresse le haut de son corps au dessus du mien pour reprendre son souffle.

- Ca ne va pas...?

<< J'ai juste pas envie de te faire mal... déglutit-il entre deux souffles, rouge d'envie. >>

Il contient ses pulsions pour ne pas me brusquer... Sa lèvre inférieure pincée entre ses dents témoigne d'une grande envie charnelle mais malgré la situation il trouve encore la conscience de penser à mon confort... Bakugou Katsuki, tu es vraiment redoutable...

<< Je peux être bourrin parfois... souffle-t-il, les cheveux sur les yeux. Alors si je te fais mal, dis le... Ok ? >>

Je souris. J'appréhendais un peu au début, mais maintenant je sais d'avance que cette nuit sera magique...

À suivre...

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'Fait chaud non ?