Chapitre 14

Je me suis surprise moi même, hier soir je n'ai pas écouté le répondeur de Adrian. Je m'en sens coupable, comme si je l'avais oublié. Je joue avec ma bague de fiançailles et souris. Impossible d'oublier un homme comme Adrian. Mais plus les jours passent, plus je me dit que je dois avancer. Sans lui. Rien que de penser à ça, ça m'arrache le cœur. Mais j'aimerais tellement me sentir bien et je me sens bien qu'en la compagnie de Tyler. C'est fou comme tout peut basculer dans votre vie, un simple contact, un simple regard et tout change. J'oublie, je me laisse vivre pour une fois et j'arrive presque à m'envoler.

Je place mes boucles d'oreilles et une dernière couche de mon rouge à lèvre. Je pense que je suis prête. Je prends ma pochette et sors de la salle de bain.

Tyler et Morgan sont très élégant dans leur costume deux pièces. Ils ont sorti le grand jeu pour ce soir.

— Magnifique ! S'exclame Morgan.

— Vous n'êtes pas mal non plus vous deux.

Nous sortons de l'appartement et montons dans la voiture réservée pour ce soir.

Le stress commence à me gagner, je vais m'afficher devant tellement de monde ce soir. Je joue nerveusement avec ma bague.

Tyler attrape ma main et l'embrasse.

— Détend-toi. Chuchote-t-il.

Je lui souris, les joues en feu. Non pas de gêne mais de chaleur, de sa main dans la mienne et de sa voix suave qui commence à me faire vibrer.

Le cœur battant nous descendons de la voiture. Une maison d'hôte se dessine devant mes yeux. Deux portiers juste devant la porte se tiennent droit comme des piquets. Nous leur donnons notre invitation, passons devant eux. Une fois à l'intérieur, je m'aperçois que je ne fais pas partie de ce milieu. Il n'y a que des bourges.

Une fille vient nous accoster directement.

— Tyler quel plaisir de te voir !

Celle-ci le sert dans ses bras. Qu'est-ce qu'elle veut cella ? Elle me dévisage et prend le bras de Tyler en s'éloignant.

— T'inquiète pas il te restera moi pour la soirée. Me dit Morgan, en riant.

— Mon dieu, ne me laisse pas seule !

Nous nous dirigeons vers le buffet à volonté. Je me prive de rien et prend tout ce qui me fait plaisir. Une serveuse nous propose une coupe de champagne, que j'accepte avec plaisir.

Je cherche Tyler du regard et le trouve au milieu de poules en chaleur qui gloussent. Pimbêches ! Je bois d'une traite mon verre.

— Le charme de mon frère aurait opéré sur toi aussi ?

— Quoi? Heu non.

Morgan rit de bon cœur.

— Sache que tu n'es pas comme les autres.

— Ah bon ?

Je me tourne vers lui, un petit fourre dans la bouche.

— Oui, car déjà il t'aurait déjà sauté dessus, vu que tu es notre secrétaire et le pire c'est que tu partages notre appartement.

— Oui d'ailleurs, seulement pour un petit temps je ne veux pas être encombrante.

— Dit pas de bêtise.

Il me donne un léger coup de coude, suivi d'un sourire.

— Ça fait du bien d'avoir une présence féminine à la maison. Et puis Bobby t'apprécie.

— Il m'apprécie ? C'est une blague j'espère ? Ton chien ne m'aime pas !

Nous nous mettons à rire. Mais son visage se fige rapidement.

— Morgan ça va pas ?

— Oh merde !

Je regarde en sa direction. Un belle bonde au bras d'un rouquin s'avance vers nous.

— Morgan ! S'exclame-t-elle.

Cette fille est magnifique, ses yeux bleus claires me laisse sans voix.

— Kylie.

Morgan s'efforce de sourire. Je le sens crisper.

— Je ne t'ai pas présenté, Charlie, mon fiancé.

Elle sourit de toutes ses dents, il y a même limite de la fausseté au travers.

— Fiancé... Répète Morgan doucement.

Il devient blanc comme un linge.

— Enchanté !

Charlie tend sa main et serre celle de Morgan. Ce moment est assez étrange.

— J'adore votre idée pour Lips Rock ! Félicitations ! On est presque tous jaloux que ce soit vous qui ayez remporté le contrat ! Reprend Charlie.

— Oui ! Il faudrait que je sache un jour quel est ton secret ! Dit la belle blonde.

Morgan se tourne vers moi et je lui offre un sourire forcé.

— Hé bien c'est elle mon arme secrète.

Il me prend par la taille et me serre contre lui.

— Ma magnifique petite amie.

Quoi !

— Ta petite...

Morgan  me presse ma peau et je me tortille.

— Oui sa petite amie ! Au faite je me suis pas présentée, moi c'est Hannah.

— J'ignorais que tu avais quelqu'un dans ta vie. Dit-elle sèchement.

C'est quoi le problème de cette fille ?

— Et moi qui tu t'étais fiancé. Répond Morgan.

La tension devient palpable.

— On se verra plus tard. Dit-elle en souriant.

Cette fille est bipolaire ? Elle s'éloigne au bras de son compagnon. J'en profite pour me tourner vers Morgan, les bras croisés.

— Ta petite amie ?

J'arque un sourcil.

— Excuse moi de t'avoir embarqué là-dedans, j'ai paniqué. Kylie et moi c'est une longue histoire.

— Tu l'aime ?

— Peut-être bien... Où est Tyler ?

Il change de sujet.

— Il est...

Je me tourne mais ne le voit plus.

— Hum... il était là il y a deux minutes.

— Sûrement entrain de draguer encore !

Cette phrase ne me plaît pas...

Un homme fait une annonce au micro et appelle Morgan et Tyler sur le devant de la petite scène.

— Me laisse pas seule !

Je lui retiens la main.

— Ne t'inquiète pas, mélange toi avec les autres femmes.

Il embrasse mon front et lâche ma main. Une chaise est libre prêt d'un attroupement de femmes. Je soupire et me lance.

— Cette chaise est prise ?

— Non installe-toi, je t'en prie. Répond l'une d'elle.

Elles se tournent vers moi, un sourire amusées sur leur lèvres.

— Tu accompagnes qui ? Demande une blonde.

— Je suis la secrétaire des frères Kane.

— Oh la veinarde ! S'exclame une brune au chignon tiré.

— Tyler à la réputation de baiser comme un dieu !

Je reste clouée à ma chaise ne sachant que dire.

— Moi je l'ai testé et je peux vous dire que ... c'est wow ! Répond la rousse, à mes côtés.

Je ne sais pas si je dois être jalouse ou dégoûtée de la façon dont se conduisent ces femmes.

— Par contre j'ai entendu dire que Morgan n'était pas fameux. Reprend la rousse.

— Dommage... qu'elle gâchis, il a de si beaux yeux. Répond la brune.

Je ne veux pas savoir le prénom de ces filles.

— Enfin encore une chance que mon patron arrive à me faire orgasmer ! Dit la blonde en se ventilant de ses mains.

Elles jettent un coup d'œil à Morgan qui est maintenant descendu de l'estrade. Je n'ai pas entendu son discours, à cause de ses cruches !

— Comment un corps aussi sexy ne sais pas faire l'amour ! Se désespère, blondinette.

— Rien dans le froc, moi je dis ! Riposte la rouquine.

Je peux pas les laisser parler comme ça de Morgan sachant que dans son caleçon c'est une explosion ! Je parle en connaissance de cause, je l'ai vu a mon insu lorsqu'il me faisait le show de chippendale ! Je prends de l'assurance, lève la tête bien haute, l'air hautaine. J'ouvre un petit miroir que j'avais mis dans mon sac à main et me regarde dedans.

— Même s'il n'a rien dans le pantalon, ce gars arrive tout de même à me faire grimper aux rideaux. Dis-je en refermant mon miroir, un sourire de peste sur le visage.

Ce n'est qu'un petit mensonge de rien du tout. Je me lève et fait deux petits pas pour ensuite me tourner face à elles.

— Et ça seulement avec ses doigts. Dis-je en montrant mon index et mon majeur.

Elles sont clouées sur place, la bouche grande ouverte. Prenez ça dans vos dents, pimbêches !

Je balance mes hanches de droite à gauche en rejoignant Morgan.

— Oh la salope. Murmure l'une d'elle.

Je m'en vais le sourire amusé. La salope c'est toi, allumeuse !

Dans mon élan de double jeu, j'arrive derrière Morgan,qui est accoudé sur le bar, et lui caresse les fesses. Je lui ai fait quoi ?!

— Oh putain pardon pardon ! Dis-je en me ravissant.

Il rit et arque un sourcil.

— Tu viens de me toucher les fesses.

Je deviens rouge tomate.

— C'est que ces filles là bas ont dit des choses dégueulasses sur toi et je ...

Nous nous tournons vers le groupe de filles qui nous fixe avec jalousie. Il embrasse mon front tendrement, amusé par la situation.

— Ces filles ne veulent rien d'autre que coucher avec leur bosse, je vois quel genre de filles elles sont.

— Tu n'aurais pas vu Tyler, ça fait un moment. Dis-je en boudant.

Pourquoi m'évite-t-il ?

— Oh oh ...

— Quoi oh oh ? Dis-je en arquant un sourcils.

— Ça va dégénérer ! Dit-il en se précipitant vers la gauche.

Je le suis de près. Tyler parle avec un homme de plus ou moins la même tranche d'âge. Il n'a pas l'air dans ses baskets. Tyler à les poings serrés et la mâchoire crispée.

— Tu me fait rire Tyler...

Je ne l'apprécie déjà pas ce type ! Il rit amèrement.

— Papa, n'a jamais été fière de toi. Reprend-t-il.

Papa ! C'est son demi frère ?

— Ne parle pas de mon père comme si c'était le tien !

— Il m'a aimé plus que toi. Et c'est bien le même cas de Juliette?

Je fais la navette entre les deux garçons. Morgan reste à côté de Tyler, le regard glacial.

— Pourquoi tu parles de Juliette ! S'exclame Tyler, les poings encore plus serrés.

— Oh allez, Ty tu ne va pas me dire que tu ne sais pas pourquoi elle s'est donné la mort.

Personne ne comprend le sens de sa phrase.

— Tu vas pas me dire que tu croyais que cet enfant était le tien, si ? Dit-il un sourire en coin. Elle a préféré se donner la mort plutôt que te faire croire que tu étais le père !

Ma mâchoire vient de se décrocher littéralement ! Ce type est entrain de dire que Tyler n'était pas le père de l'enfant de son ex défunte mais que c'était lui ! Il fallu peu de temps de réaction a Tyler pour agir, son poing s'est abattu sur sa face à plusieurs reprise. Morgan à du le retenir. Une foule s'est créée autour de nous attisant les commérages aux alentours.

Morgan arrive à tirer Tyler en dehors de la demeure.

— Laisse moi le buter ! S'énerve Tyler.

— Fais pas le con ! On rentre !

— Je veux juste le tuer ! S'emporte-t-il en essayant de rentrer à nouveau.

Je me place devant lui.

— Tyler.

— Bouge de là Hannah.

Je pose une main sur son torse? Il respire bruyamment.

— Tyler on rentre. Dis-je posément.

Il ne me regarde pas, le regard rivé sur la droite.

— Tyler regarde-moi.

Je pose ma main chaude sur sa joue et le force à me regarder.

— Il n'en vaut pas la peine. On rentre. Dis-je en le regardant droit dans les yeux.

Il retrouve sa respiration normale petit à petit.

— Comment tu arrives à faire ça ? Me dit-il ahuri.

J'ignore pourquoi j'arrive à le calmer de la sorte. Nous montons dans la voiture en silence.

Arrivés chez nous, la tension est tendue.

— Tyler, laisse le passé derrière toi. Lui dit Morgan.

— Je n'ai pas envie de parler, pas ce soir Morgan.

Il s'enferme dans sa chambre sans même nous dire bonne nuit.

— Le pire est arrivé... Mon frère va être dévasté. Dit)il tristement.

— Il faut lui laisser le temps de digérer la situation.

— En tous cas Hannah, je n'ai jamais réussi à faire ce que tu as fait la toute à l'heure. Personnes à su, pas même ma mère. Tyler est un colérique et rien ne peut l'arrêter lorsqu'il est dans cet état, rien sauf toi.

Je me sens fière et triste à la fois.

— Bonne nuit Hannah.

— Bonne nuit.

Je retire ma robe, détache mes cheveux, enlève mes boucle d'oreilles et me démaquille.

La température de l'extérieur, commence à se refroidir. Il tombe des cordes et l'orage commence à gronder. Je hais l'orage !

Je me plonge dans mon plaid au chaud. Des éclairs rompt l'obscurité de la pièce. Je me saisi et me cache sous ma couverture. Ce n'est pas que je hais l'orage c'est que j'en ai carrément peur !

Je me rappelle d'un soir, où je m'étais disputé avec Adrian. Il avait décidé d'aller se coucher sur le canapé du salon. Le vent soufflait à mort ce soir-là, l'orage déchirait le silence et la pluie cognait sur ma fenêtre tout comme ce soir. J'avais tellement peur que je me suis levée et je l'ai supplié de dormir avec moi. Notre querelle à été aussi vite oubliée. C'est ça que j'aimais tellement dans notre relation. On pouvait se disputer pendant des heures mais nous pouvions se réconcilier la minute après s'être pris la tête. <Je t'aime au-delà des étoiles> Répétait-il avant que l'on s'endorme.

Le grondement des nuages, me fait revenir à la réalité. Je compte jusqu'à trois et je vais voir si Tyler dort.

— Un, deux... trois!

Je me précipite vers sa chambre, saisie par les éclaires qui illuminent les pièces.

Le cœur battant je pousse sa porte. Il dort paisiblement.

— Tyler? Chuchote-je.

Il ne me répond pas. Je m'apprête à refermer la porte lorsque l'orage en fait des siennes à nouveau. La peur me regagne.

— Tyler ? Tu dors ? Chuchote-je, à nouveau.

Il ouvre les yeux doucement. J'en profite pour m'approcher de son lit.

— Tyler j'ai peur.

Un sourire amusé, il tire sa couverture et m'offre une place à ses côtés. Ni une ni deux je me précipite sous les draps, tirant la couverture sur ma tête. Je l'entend rire.

— Tu as la frousse ? chuchote-t-il.

— Interdiction de se moquer !

Nous rions silencieusement. Ensuite le noir total et notre silence me fait prendre conscience que je suis dans le même lit qu'un autre homme que Adrian. Et c'est vraiment bizarre ! Mon bas ventre se contracte et une drôle de sensation s'empare de mon corps. Je me tourne face à lui, ses yeux sont fermés. Dort-il ? Je regarde chaque trait de son visage, son nez droit, ces paupières closes, ces long cils brun, ses lèvres pulpeuses, j'ai envie de les toucher. Ma voix intérieure crie de me jeter dessus et mon cœur me dit de refuser de me laisser tenter au pêché. Cet homme est un fruit défendu au quel j'ai terriblement envie de goûter !

— Arrête de me regarder. Dit-il les yeux fermés.

— Comment tu me vois ?

Il ouvre les yeux en souriant. Il approche son visage lentement. Nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres et j'arrive à respirer le même air que lui. La bouche entre-ouverte, je regarde les siennes qui se mort sensuellement. Je relève les yeux vers les siens et m'y plonge dedans.

— Tu es magnifique, Hannah. C'est une femme comme toi que j'aurais dû avoir dans ma vie.

Je ne lui répond rien trop perturbée par sa main qui vient de se déposer sur ma joue. Il l'a caresse de son pouce.

— Au moins maintenant, je sais que je n'ai pas merdé. Je ne suis pas coupable de sa mort, ça m'enlève un poids énorme de mes épaules. Mais j'ai le cœur déchiré, comment a-t-elle pu ? J'étais si horrible que ça comme petit ami ?

Instinctivement en voyant sa mine dépitée, je pose ma main sur sa poitrine.

— Laisse moi le réparer. Dis-je en un souffle.

Il pose sa main sur la mienne et ferme les yeux un instant.

— A une seule condition, il marque une pause, que je répare le tiens aussi.

A l'entente de ces mots ses lèvres se jettent sur le mienne. Prise au dépourvu, je gémit de surprise. Une surprise agréable et divine ! Je me laisse aller et mordille sa lèvre inférieure. Notre baiser bestial et haletant. J'ai envie de plus encore et encore ! A bout de souffle nous nous séparons. Il encre ses yeux dans les miens sans rien dire. Je suis terriblement nerveuse. Il passe une main sous mon tee-shirt tout en me dévorant des yeux. Le contacte de sa peau contre la mienne m'électrise. Il presse mon sein dans la paume de sa main et un râle rauque s'échappe de sa bouche. Je me mort les lèvres, le laissant me toucher, me dominer. Je ne tiens plus, ses lèvres me manquent déjà. Il n'est pas Adrian mais l'espace d'un instant je l'ai presque oublié. J'attrape sa nuque et le plaque contre mes lèvres à nouveau. En même temps, il se place au dessus de moi, plaquant son corps chaud contre moi. Ses mains explorent mon corps délicatement tandis que les miennes dessinent les traits de son dos nu. Chaque muscle de son corps me donne des vapeurs horrible. Il soulève mes bras et les maintiens au-dessus de ma tête. Il descend ses traînés de baisers langoureux le long de mon cou pour ensuite arriver sur mon ventre. Ses doigts agrippent le bout de tissu de mon pyjama et le retire lentement en admirant le renflement de ma poitrine. Je me mord les lèvre nerveusement. Je me retrouve nu devant lui et une certaine gêne m'empare.

— Magnifique. Murmure-t-il.

Il embrasse mon buste lentement, sensuellement et délicieusement. Je ne pense à rien d'autre qu'à sa langue qui me goûte et me découvre. Je gémis son prénom lorsqu'il descend de plus en plus bas vers ma zone la plus intime.

— Tyler...

Il remonte vers mon visage. Les yeux fermés et le souffle manquant, je n'ose pas ouvrir les yeux tout de suite. Son corps tout entier contre le mien me fait sentir sur une autre planète.

Il me caresse les cheveux et me dépose de petits baisers sur les lèvres.

— Je n'ai jamais fait l'amour avec un autre homme que Adrian... Dis-je en ouvrant les yeux.

Mes yeux se remplissent d'eau et une larme rebelle vient perler sur le coin de mon œil.

— Laisses- moi te réparer. Murmure-t-il en effaçant ma larme de son pouce.

En réponse, je me jette à son cou, suspendu à ses lèvre je veux qu'il me fasse sienne. La naissance dans son pantalon, me confirme que c'est pareil de son côté. Il attrape ma cuisse et la serre contre lui. Ses lèvres me dévorent avec avidité. Je m'accroche à lui comme si ma vie en dépendait comme si il ne me restait plus que lui dans ma vie. Je me retrouve vite sans aucun vêtements pour me couvrir. Il me découvre de ses doigts délicats et me dévore de ses lèvres. Il marque une pause et attrape un petit sachet argenté dans sa commode. Il l'arrache d'un coup sec et je le découvre dans toute sa splendeur, malgré l'obscurité de la pièce.

La pluie a cessée de frapper contre la fenêtre, l'orage a fini de se faire entendre et les éclaires nous laissent nous plonger dans le noir complet.

J'enroule mes jambes autour de ses hanches, l'incitant à m'explorer. Au premier coup de rein, ma respiration se coince dans ma gorge, mes pointes de pieds s'étirent et mes cuisses se ferment sur son corps. Bon dieu que c'est délicieux! Chaque vas et vient s'intensifie de plus en plus, m'arrachant des gémissements étouffés pour ne pas réveiller son frère. J'ai la chair de poule, je transpire de désir. Cette sensation m'avais manquée. Je ne savais pas à quel point je pouvais lâcher prise, tout balancer par dessus mon épaule. M'abandonner, m'envoler plus haut que les nuages.

— Emmène-moi au septième ciel. Lui chuchote-je à l'oreille.

Dans un râle rauque et sexy, il accélère me faisant atteindre les étoiles. Je sens mon cœur s'envoler, se libérer un instant pour redescendre lentement dans ma poitrine, me laissant profiter du moment crucial. Notre explosion de joie se fait mutuellement. J'ai probablement fait un petit peu trop de bruit. Mais ce moment magique personne ne pourra me le retirer. Pour une fois depuis sa mort, je me sens vivre, une nouvelle partie de moi s'ouvre.

Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre, nus comme des vers, le sourire aux lèvres.

                                                        Une nouvelle page de mon histoire se ferme.

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