Je me répète, ça fait des années que j'écris des mots pour toi, que tu ne liras jamais.
Ça fait des années que je perd mon temps avec toi ancré dans l'âme, et que t'en a rien à foutre.

Je deviens désespéré tu sais ?

Quand est-ce que ce sera fini ?
Quand est-ce que j'aurai fini ?
Quand est-ce que je n'aurais plus rien à te dire ? Plus aucun mot à t'écrire ?

Ça fait des années que je tourne en rond, que j'arrive pas à tourner la page, que je reste bloqué dans ce putain de chapitre.

Dis-moi,
Combien d'autres personnes vais-je foutre en l'air à cause de toi ?
Combien d'autres vais-je rejeter parce que t'es toujours là ?

Je pourrais lui dire que je l'aime alors que c'est à toi que je pense, alors que c'est de toi que je rêve.
J'ai essayé, putain j'ai essayé.
Pourquoi rien ne marche ?

Pourquoi rien ne me détache de toi ?

Je suis pathétique, je sais que c'est ce qu'ils pensent tous. Je sais qu'ils se le disent lorsqu'il pense à ça.

C'est ce qu'elle devait ce dire quand je l'ai laissée pour toi.
C'est ce qu'elles devaient se dire toutes ces fois là où je m'éloignais rapidement pour que personne ne voit mes larmes de désespoir.
J'étais désespéré, je le suis toujours, peut-être moins, peut-être plus.

Alors ?
Quand serais-je débarrassé de toi ?
Quand est-ce que tu ne seras plus là ?

Je me tue à petit feu en recherchant cette chose que tu provoquait en moi,
Je cherche chez d'autres, mais ils ne l'ont pas, elles ne l'ont pas.

Tu sais,
Je t'en veux un peu, pourquoi est-ce que tu ne m'as pas détruit dès le début ?
Pourquoi est-ce que tu as attendu ?
Pourquoi ne pas m'avoir anéanti directement ?

Tout n'a fait que grandir, encore et encore.
Puis j'ai lâché prise.
J'ai fais n'importe quoi, j'ai fais du mal à ceux que j'aimais, trop obnubilé par ce que je ressentais, trop pris par mes émotions dévastatrice.
Puis t'es parti, et ce fût encore pire.

Tu sais,
Je m'en veux beaucoup.
C'est surtout moi le fautif, c'est moi.
C'est moi le danger dans tout ça, le fou.
C'est moi qui suis tomber comme une merde la tête la première.
Un sauveur ?
V'là la gueule du sauvetage.
Je me suis sauvé seul, avec des idéaux noyés de toi,
Avec des rêves de toi.

J'étais stupide, ça me fait rire.
J'étais si naïf, si stupide.
J'le suis sans doute toujours.

Je regrette l'époque où j'avais toujours toutes les cartes en mains,
L'époque où c'était moi le maître du (des) jeu(x).
C'est moi qui avait le dessus sur les autres, sur leurs émotions, sur mes sentiments.

Pourquoi est-ce qu'avec toi ça a été différent ?
Pourquoi est-ce que cette fois j'étais celui qui ne trouvais pas les mots, qui n'avait pas le courage, pourquoi est-ce que face à toi je me défilait comme un chien fautif ?
Je crois que j'aurais été capable du tout, du meilleur mais certainement du pire pour toi.

Pourquoi est-ce que tu me rendais comme ça ?