Chapitre 8 : Deux heures
Je rigole face à sa mine d'enfant et je m'installe autour de la petite table.
-« Qui est-ce ? »
-Non Uno ! Dis-je avec une mine d'enfant
Il exagère son soupire et amène le Uno.
-Très mauvais choix mon enfant, je suis le roi du Uno.
S'il savait que je gagne presque toute les parties d'Uno. J'ai des techniques imparables que même celui qui se dit roi ne connait pas. On commence la première partie et comme chaque première partit avec une personne je me laisse perdre pour la réaction de mon adversaire dans plusieurs situations.
-Je t'avais dit, je suis trop fort !
Un sourire malsain ce dessine sur mes lèvres et nous commençons la deuxième manche.
-Uno. Dit-il avec un grand sourire.
-Non, plus quatre cartes.
Mon sourire s'agrandit et pendant qu'il pause son malheureux 6 rouges, je pose ma dernières cartes.
-C'est la chance du débutant. Aller on fait la ''belle'' Dit-il sûr de lui
On fait une partie et évidement je gagne.
La sonnerie de la première heure vient de retentir. Je lance un regard étonné à Lucas tellement que je n'ai pas vu le temps passé. On a fait 8 parties, enfin on est en train de terminé la 9ème et Lucas à gagner 2 fois en comptant la première partie ou j'ai totalement fait exprès de perdre, et moi j'ai gagné 6 fois. ''Bientôt 7 !'' Pour une fois je suis d'accord avec ma conscience.
-Uno ! Dis-je fièrement
-Uno aussi.
-J'm'en fiche.
Je pose fièrement ma carte 4 verts sur le tat.
-Bon monsieur le roi de l'Uno, on fait un autre jeu, car c'est ennuyant de tout le temps gagné.
Lucas reste à me fixer sans rien dire. Il lui prend quoi ? Je me sens rougir sous son regard insistant de ses beaux yeux marron. Il affiche un sourire accompagné d'une petite fossette qui le rend complétement craquant ! ''Putain meuf, c'est un adulte ! Et c'est ton surveillant de ton lycée !'' Je n'ai aucune envie d'écouter ma conscience, mais malheureusement elle a raison. Je détourne mon regard me dirigeant vers l'étagère des jeux de sociétés. Je sens quelque chose d'imposant se bloqué contre mon dos ce qui m'empêche de bouger. Le seul mouvement possible à faire et de me retourner pour me retrouver face à lui. S'il serait à ma taille je serais seulement à quelques centimètres, voir millimètres de ses lèvres mais j'arrive seulement au niveau de son torse. Mon cœur se met à battre tellement fort, et je commence à trembler de partout. Cela fait seulement trois semaines que je l'ai rencontré et me voilà sur le point de l'embrasser. Personne ne parle. Cela doit faire deux minutes au moins qu'on se regarde sans rien dire. J'ai soudainement envie de me jeter sur lui et succomber au goût de ses lèvres. Le temps semble s'être arrêté de fonctionné. Je me sens bien, mais frustré. Je n'arrive pas à bouger d'un centimètre et je me demande même si je cligne des yeux. D'un geste lent et rassurant Lucas vient placer sa main sur ma joue caressant du bout de son pouce ma peau. C'est le moment, le moment que je m'empêché de rêver depuis le début. Ses lèvres s'approchent doucement. Je ferme les yeux, je me sens bien, en sécurité. Un bruit de clenche nous fit sursauter. Lucas se redressa rapidement et accourut jusqu'à la porte.
-Il y a quelqu'un ? S'énerve l'homme derrière qui essaye d'ouvrir la porte fermé à clé. Je vois la lumière ! Cette salle est interdite aux élèves !
Lucas se tourne vers moi et met son doigt sur sa bouche pour me faire signe de ne faire aucun bruit. On entendit les pas s'éloigné. Ouf.
La pression retombe et je m'affale sur la chaise. Soudainement la voix de l'homme revient mais d'un peu plus loin
-C'est cette porte monsieur le proviseur.
Lucas me regarde paniqué. Qu'elle excuse trouver ? Je me dépêche de ranger le ''Uno'' sans faire le moindre bruit pendant que le pas lourd du proviseur approché à grand pas.
XXX
Que va t-il se passer ?
Vont-ils se faire choper ?
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