Ch.1 partie 1: Un baiser tatoueur

Bonjour, bonsoir!

J'espère que le prologue vous a plu et voici la suite! 🤗

Quelques informations concernant la structure de mes chapitres. Chaque jours représente le numéro du chapitre. Donc chapitre 1 = jour 1. 😉

Ensuite, comme je ne voulais pas faire des chapitres trop long, j'ai pris la décision de les séparés en plusieurs partie. 😄

Hésitez surtout pas à donner votre avis sur l'histoire pour m'aider à m'améliorer ou encore si vous avez des idées que vous aimeriez bien voir apparaître dans mon histoire, hésitez pas à m'en faire part, j'ai essayé ça sur une de mes histoires et j'ai trouvé ça très sympa à faire😁

Ah oui et la fréquence des chapitres sera de 1 toutes les deux semaines si tout va bien

Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture!😉

Un bruit horrible transperce le silence de mon matin. Maudit réveil. Je reste encore les yeux fermés en priant de toutes mes forces que l'appareil n'est qu'une illusion ou un cauchemar. Surtout aujourd'hui, car je dois retourner au stage...oui mon père m'a fait la surprise de me dire que le stage durait deux jours !

Du coup, je dois retourner à sans-wifi ville et risquer de me perdre pour retomber sur le gars chelou nommé : Lucifer ! Je grommèle et allait capituler face à l'assistance de mon réveil, mais j'entends autre chose dans la pièce.

-Mais vas-tu te taire chose infernale ?

Je sursaute. Je ne connais absolument pas cette voix et elle provient de ma chambre. J'entends alors un immense bruit sourd et mon réveil se tut. Je sortis de mes couvertures de peur et vis en face de moi...le mec chelou ? C'est un cauchemar...un pur cauchemar ! Il fiche quoi ici ? Comment est-il entré ? Que me veut-il ? Je commence à trembler devant le regard surpris de l'incruste.

J'observe alors ma chambre pour voir s'il n'a rien volé ou touchée ou pire cassé ! Mon armoire arc-en-ciel est toujours là, intact avec un poster bisounours collé dessus au fond de ma chambre en face de mon lit. Mon bureau blanc nuage est toujours devant la lucarne à ma gauche. Ma bibliothèque à droite pleine à craquée est toujours là et je crois qu'aucun de mes livres ne manquent à l'appel. Mon pouf rose gît toujours à ses pieds et ma porte schtroumpf n'est pas défoncé. En vrai, j'ai vraiment une chambre de gamine...mais j'aime bien.

Mais soudain...je vois un drame...mon pauvre réveil éléphant écrasé dans un coin de ma chambre, juste derrière la bibliothèque, à côté de ma lampe barbe à papa. Visiblement, il est peu patient et violent ! Yes ! J'ai gagné le gros lot ! J'ai un pervers, psychopathe, violent, sans patience et effrayant ! Je crois que je n'ai jamais autant trembler de ma vie et ma gorge refuse tout usage pour hurler à ma famille à l'aide.

-Tiens, tu es réveillée ? Me lance-t-il en me faisant le même sourire arrogant que le jour précédant.

Je vous jure, mon premier réflexe n'est ni la fuite, ni le cri d'horreur, ni de lui sauter à la gorge ou encore d'appeler les flics, mais de jeter tous mes doudous sur lui en m'écriant :

-Mais tu fiches quoi ici ? Comment t'es rentré ?

Il se fait donc agresser par une armée de peluche. Je crois que sa tête choquée me restera à jamais dans ma tête...en même temps il ne me reste sûrement pas beaucoup de temps à vivre si c'est un psychopathe. De plus, il est vrai que la peluche Donald ne doit pas être très agressive, ni d'une grande aide à mon malheur.

-Je dois avouer que je m'attendais à une autre réaction...M'avoua-t-il. Si c'est le réveil, je peux t'en repayer un, un peu plus sympathique et moins tyrannique pour les oreilles...

Et à nouveau, je me transforme en statut tremblante. Il continue de me dévisager, puis s'approche de moi. Alors c'est ainsi que je vais mourir ? Dans mon lit car j'ai laissé un fou me payer un verre qui a le prix d'un gâteau au chocolat ? Je saisis ma couverture pour me couvrir légèrement. Il s'assit gentiment sur le bord de mon lit et soupire :

-Bon, alors va falloir que je t'expliquer les quelques règles, d'accord ?

Je reste blanche en attendant ma dernière heure arrivée. C'est alors que je vois flou, puis noir, puis...yes ! Dans les pommes ! Ou c'était un cauchemar ? Oh pitié faites que ce soit un cauchemar ! Je rouvre les yeux et aperçoit mon plafond blanc immaculé. Il y règne un silence incroyable. Je souris de soulagement. Ce n'était qu'un...

-T'es vraiment une fille étrange toi...S'étonna la voix de cet abruti de Lucifer !

Je n'ai jamais hurlé aussi fort ! Enfin ! Ma voix a fini de faire la grève. Le jeune homme dans ma chambre siffle alors visiblement agacé :

-J'ai trouvé pire que ton fichu réveil...bon ! Tu vas m'écouter oui au lieu de t'amuser à je ne sais quoi ?

Je cligne plusieurs fois des yeux. Mais c'est lui le mec bizarre ! Je te signal môssieur étrange que tu es dans ma chambre, dans ma maison, qui était fermé à clé et que tu n'étais pas censé savoir où j'habitais ! Mais ma voix recommence la grève et il vint à nouveau s'asseoir sur mon lit en soupirant :

-Bon, je t'explique maintenant et s'il te plait, tu m'écoutes jusqu'au bout. Et non, je ne vais pas te faire du mal vu comment tu réagis...mes anciennes clientes étaient moins compliquées que toi.

Cliente ? Mais je n'ai jamais commandé de stripteaseur hein ? Repars immédiatement spécimen affreusement bizarre ! Il continue :

-Enfin bref, te voilà dans le jeu du supplice des sept jours. Ça parait peut-être rien du tout, mais au final, c'est une vraie torture. Chaque jour, tu vas rencontrer un nouveau type qui sera potentiellement ton futur mari pour la vie, pendant sept journées. Tu es obligé d'en choisir un et le jeu est si bien fait que tu tombes forcément amoureuse de l'un d'entre eux, après, le but c'est de faire le bon choix. Car tous ces types seront des personnes qui te plairont forcément, mais au long terme, c'est bien différent. Donc, si tu fais le mauvais choix, tu devras rester avec cet homme jusqu'à la fin de ta vie créant ton propre enfer sur terre. Je suppose que tu comprends mieux le supplice maintenant ?

-Bah je le comprenais déjà avant ! C'est un supplice de devoir rencontrer des hommes et de devoir en plus en choisir un. Moi je ne veux pas ! M'énervai-je.

Ah ! Ma voix est revenue ! Espérons qu'elle reste parmi nous. Il sourit d'un air amusé. Je vais t'en foutre moi des amusements, je te jure pourquoi j'ai adressé un seul mot à ce type ? Pourquoi j'ai accepté ? D'ailleurs, je n'ai jamais accepté ! Mais visiblement, je n'ai pas mon mot à dire...

-Je vois. Rigola-t-il. C'est plus intéressant avec des filles comme toi. Je n'ai cessé de prendre de grande romantique qui rêvait du grand amour, mais c'était de plus en plus ennuyeux. Avec toi, ça promet d'être...amusant.

Mais tu sais où je vais te le mettre ton amusement moi ? Il me prend le menton pour me forcer à le regarder dans ses yeux noisette. Je finis par gifler sa main. J'espère au moins que je n'aurais pas à le supporter ce type. Il eut un sourire narquois et satisfait. En réalité...tous ces sourires m'énerve ! Ce type, je le hais déjà ! Il se croit tout permis ! Et je ne vois pas comment il va réussir à me forcer à jouer à ce maudit jeu.

-Tu te poses sûrement plein de question légitime, comme comment je vais t'obliger à jouer. Eh bien...tu n'as pas le choix. C'est un jeu...magique si c'est le mot qu'on utilise ici. Les prétendants s'affichent devant toi chaque jour et tu es forcé d'être avec eux. Peu importe où tu vas, ce que tu fais, ils te suivront et te retrouveront. Comme le fait que j'aie pu venir ici. Ah et je te surveillerai tous les jours pour voir les avancées du jeu. On devra avoir un rapport en chaque fin de journée.

J'ouvre en grand la bouche. Je vais devoir supporter cet...cet idiot ? Cet être insupportable ? Celui qui va faire de ma vie un enfer ? Pendant sept jours ? Je vais le tuer avant la fin de la journée...ce n'est pas possible autrement et il se fiche de moi ? Magique ? ça n'existe pas ! Je m'énerve :

-Tu vas arrêter de délirer ? Ne te crois pas en dessus de tout le monde et encore moins magique ! Je ne jouerais pas à ton maudit jeu, point !

A nouveau, un sourire amusé s'étira sur ses fines lèvres. Je le fusille du regard et j'allais me lever pour me préparer, mais il m'attrape la nuque avec ses mains et...quoi ? Il m'embrasse là ? Je ne réagis pas tant je suis outrée qu'un être aussi horrible que lui ait pu me voler mon premier baiser ! Mon premier ! Mon précieux ! Il était pour mes chocolats ! Je le hais ! Aïe ! Mais c'est qu'il m'a mordu la langue en plus ! Je le repousse et m'apprête à lui mettre la baffe de sa vie, mais il retint mon bras avec sa main. Il sourit narquoisement :

-Maintenant, tu as signé pour jouer au jeu.

Je le regarde sans comprendre. Il me tire la langue et pointe le bout avec son index. Puis, il se lève en s'étirant et sors de ma chambre. Je le regarde choquée. Je n'ai jamais vu un homme avec autant de sans gêne. D'ailleurs, ce baiser...était nul ! Je le hais ! C'était tout, sauf romantique, tout sauf magique, c'était gluant, moue, de la guimauve quoi ! Le premier qui me sort qu'un baiser c'est fantastique, c'est mon poing dans sa figure !

Soudain, je me fige en sentant ma langue me brûler. Que m'a-t-il fait ? Dans aucun de mes livres il n'est écrit qu'après un baiser sa brûle...après un baiser où on mord la langue de son partenaire, c'est peu commun. Je me précipite alors vers le miroir et je tire la langue pour voir ce qu'il se passe. Je reste alors choquée devant ce que je découvre...un rond noir y est colorié. Je reste figée. Qu'est-ce que c'est que cette sorcellerie ? Comment m'a-t-il fait ça ? Je bouillis de rage.

Je m'habille en quatrième vitesse d'un t-shirt large blanc et d'un short noir avec des fleurs brodés dessus, car aujourd'hui il a prévu du beau temps contrairement à hier. Je dévale les escaliers pour aller dans la cuisine en étant en rogne et espérant à tout prix que Lucifer ne soit plus là. Que je retrouve ma belle cuisine juste en bas des escaliers, avec son beau carrelage blanc immaculé, le grand plan de travail à droite avec la cuisinière toute au bout et la belle table ronde brune au milieu, sans cet individu dangereux.

Mais à ma grande mauvaise surprise, il était là, en train de manger...les céréales chocolat de mon petit frère, Lilo ? Celui-ci, par ailleurs, mangeais aussi à côté de l'abrutis, comme si tout allait bien. Je reste choquée...le pire est que ma mère fait la vaisselle à côté de lui comme si c'était normal ! Ses cheveux noir ébène attaché en un beau chignon et ses yeux bleus fixé sur son travail. Elle portait son fameux tablier avec des pétales de rose dessiné dessus. Elle adore les fleurs et porte donc bien son prénom : Pétunia.

-Lucifer ! Que fais-tu encore ici ! Sifflai-je.

Ma mère se retourne alors très vite en laissant tomber sa vaisselle pour me regarder choquée. Bah quoi ? C'est moi qui devrais te regarder comme ça, tu m'as toujours dit de ne jamais faire confiance aux inconnus et toi tu en invite un sans me prévenir ! Qui en plus, viens me faire peur à mon réveil. Je sais que ma mère est très altruiste et douce, mais de là à héberger un psychopathe, faut pas abuser !

-En voilà une manière de parler à nos invités ! Soit un peu plus gentille avec Lucifer, il va rester pour la semaine.

Je regarde ma mère complétement hors de moi. C'est une blague ? C'est faux...c'est un cauchemar ! Ma mère reprend ses activités ménagères alors que je n'arrive pas à balbutier deux mots de suite. Lucifer, lui, me regarde avec un sourire narquois et des yeux pétillants d'amusement. J'en ai plus qu'assez qu'il se moque de moi sans cesse.

-En tout cas, la nappe est très jolie. Ricana-t-il. J'adore toutes les fleurs dessinées dessus.

Je ne lui réponds pas et m'asseye brusquement à table. Je me sers brutalement à manger tout en le toisant du regard. Je le tuerais un jour...je vous jure que je vais le tuer. Lilo me sourit angéliquement. Il n'a que dix ans et pourtant, il fait légèrement plus mature. Mais croyez-moi, ce petit démon ne l'est absolument pas. Je l'aime vraiment énormément...mais il adore vraiment faire plein de bêtise...un peu trop à mon goût. Physiquement, il est tout le portrait de ma mère. Chevelure ébène et yeux océan, par contre au niveau du charactère...je dirais qu'il le tient de ma grand-mère.

Comme si ça ne suffisait pas, mon père débarque dans la cuisine, toujours avec son air stressé de la vie qui m'énerve particulièrement. Il a plaqué ses cheveux blonds sur sa tête, lui donnant un air d'intello idiot et derrière ses lunettes rectangle couleur or, il a des yeux marrons froid comme le marbre. Il m'ignore d'abord et va embrasser ma mère, puis la tête de Lilo et ensuite...saluer Lucifer. Je vais tuer cet homme...je le jure...puis, enfin, mon adorable papa me remarque enfin et s'énerve :

-Jennifer ! Que fais-tu encore ici ? Tu as vu l'heure ? Tu vas être en retard pour ton stage, aller file !

Je me lève très vite pour préparer mes affaires sans protester ou râler, ce qui épate mes parents. Je paris qu'ils se demandent si je ne suis pas malade, mais en réalité, si je ne proteste pas tant que ça, c'est uniquement parce qu'enfin je serais débarrassée du parasite Lucifer ! Lui qui paraissait si gentil dans la sans-wifi ville, eh bah je m'étais bien trompé à son égard. Je sors en trombe de la maison en hurlant :

-A ce soir !

Et je partis rapidement vers la gare. Je respire doucement l'air frais du dehors. Ça fait du bien un peu de chaleur. Je n'ai aucune envie de retourner là-bas, mais à nouveau, on ne me laisse pas le choix. Mais au moins, je peux enfin respirer, Lucifer n'est pas avec moi ! Même si j'ai l'étrange impression d'être suivie...

-Ce n'est pas gentil de ne même pas m'attendre...Grommela une voix très agaçante.

Je sursaute avant de voir le parasite juste à côté de moi. Je dois l'ignorer, l'ignorer ! Il partira aussi vite qu'il est venu, n'est-ce-pas ? Aller ! zen ! Je respire. Et puis, peut-être que si je me répète mille fois qu'il n'existe pas, il n'existera vraiment pas ?

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