Une amitié sincère est une histoire d'amour platonique.
Je suis vraiment désolé de ne pas avoir fais de chapitre la semaine passé !!!!
On se la ferme depuis un bon moment déjà, aucun de nous deux n'a vraiment envient de rentrer ni de rajouter quoi que ce soit, et ne sait non plus quel heure il est. En même temps on est majeur depuis une vie, on sen branle un peu du couvre feu. Puis on ne l'a jamais vraiment respecté non plus , donc ...
On est tout les deux allongés sur le ring, Bryan a posé ses chevilles sur une corde et moi j'ai les genoux pliés, ce qu'il me fait doucement marrer est le fait qu'on utilise tout les deux un bras en guise de coussin, bref détail inutile.
- C'était quand même plus simple quand on était grosse. Il me dit en remuant sa bière, lui aussi est perdu dans ses pensées.
- Un coup dans les dents pour l'un, une partie de jambe en l'aire pour l'autre et hop! Je souffle sans grande motivation.
- Ouais. Il souffle un rire en me répondant. Tu as juste voulu bien faire. J'opine du chef, il doit se tordre le cou pour me voir. Tu aurais pu lui casser les dents.
- J'aurais peut être dû, au final j'aurais eu des emmerdes pour quelques chose. Je grogne en regardant le plafond. Estelle ne t'a pas envoyer de messages ?
Elle lui en envoie souvent, tout le temps, faut être lucide, tout le temps. Quelque pars ils sont encore amoureux comme au premier jour. Pas que je les envies. Si peut être un peu en fait, mais juste aujourd'hui. Moi, je n'ai eu aucun signe de vie, remarque j'en ai pas donné non plus.
Pour toute réponse il soupire. Bryan n'exprime jamais sa douleur avec des mots, autant il dit rapidement ce qui lui prend la tête, mais il ne dit jamais a quel point. A la place il soupire. C'est a mon tour de me tourner vers lui, il a sa tronche des mauvais jours. Je lui donne ma bière, notons l'exploit tout de même. Il l'a prend et soupire une nouvelle fois.
J'en ai mal au bide.
- Raconte. Il commence par fermer les yeux aussi fort que possible, puis c'est au tour de ses dents, cette fois ci son souffle est erratique. C'est du lourd.
- On a été voir le gynéco. Sa voix n'est qu'un murmure odieusement douloureux. Je serre les dents a mon tour, je ne sais pas a quel point il a mal, je ne connais pas cette douleur mais je l'imagine bien facilement. Le couple de blond on déjà eu du mal a avoir Damien, quand le petit gaillard a vue le jour ce n'étais pas juste une belle naissance mais une belle revanche. Estelle ne peut, normalement, pas avoir d'enfants naturellement mais ce petit mec a squatté son utérus le plus normalement du monde. Puis ils ont voulu agrandir leur famille, mais cette salope de dame nature en a décidée autrement. Ils s'en sont payés des séances chez de grands gynécologues réputé bon dans le domaine des PMA. Ouais ils en ont usés pas mal de fauteuils de grand professeur mais a chaque tentative c'était la merde. La merde, car toutes se sont soldées par de fausses couches, cinq jusqu'à aujourd'hui.
Donner la vie n'est pas aussi simple qu'on le croit.
J'ai souvent vue mon meilleur ami ravaler sa colère et ses larmes sans jamais rien pouvoir faire. Ce type de douleur ne se soigne pas en se faisant encore plus mal, ni en n'en parlant, même si ça soulage, non ce genre de douleur est là. Cette garce s'accroche au fin fond de nos tripes et distille son venin jour après jour sans nous laisser un instant de répit. Alors je me contentais de rester a côté de lui, je me sentais inutile, je le suis dans ce genre de cas, mais pour rien au monde je l'aurais laissé seul. On se retrouvais souvent sur les marches du stade a boire une ou deux bières en maudissant cette putain de dame nature.
- Vous tentez le coup ? Je lui demande sentant une boule dans mon ventre grossir.
- Une dernière fois oui. J'ai du tendre l'oreille pour l'entendre, il se contente de fixer le plafond serrant les dents a s'en éclater les molaires.
Je ne sais pas trop quoi lui dire. J'ai envie de balancer que tout ira bien et tout mais ce genre de mensonge lui ferait trop de mal, alors je me la ferme.
- Et après ? J'ose quand même lui demander, j'en suis pas forcement fière.
- Au cas ou on est passé prendre quelques renseignement a l'orphelinat. Il se dandine un peu pour au final reprendre la même position.
J'opine du chef, j'sais pas quoi dire, faire ce deuil est dur.
- Estelle est avec ses parents ce soir. J'peux rien faire pour elle, elle .... elle .... j'sais pas quoi faire pour l'aider, je gère pas vieux. Sa confession se fait dans le noir total, on est rien que tout les deux avec nos souffrances personnelles. Mais on est avant tout des meilleurs amis, malgré le temps, les galères, la vie c'est toujours à deux. A deux, première et unique règle qui régit notre amitié.
- Rentre chez toi demain et fais sans blanc. Ma voix brise le lourd silence qui s'est installé entre nous.
- Faire sans blanc ? Il répète en me regardant comme si j'étais taré.
- Pas pour toi mais pour elle, ça va l'aider. Je souffle et me frotte le visage avec ma main de libre, je sais que ça va être galère. Rentre chez toi et soutiens la avec une de tes connerie légendaire, elle va savoir que c'est faux, qu'tu te forces mais c'est toujours plus simple d'essayer a deux que de se laisser sombrer à deux.
- Surement ... Il me répond le regard perdu vers le plafond.
On retombe dans un parfais silence.
- J'veux pas faire le deuil de ma paternité, on adoptera si on y arrive pas, on l'aimera ce p'tit bou de cul.
- Mais ça fais mal. Je termine pour lui. Allé rentre chez toi.
- Pas ce soir, j'peux pas.
Je le comprends, même pour faire sans blanc il faut de la force et la il est naze. Je me lève et va prendre deux couvertures, je lui en jète une et prends l'autre. Je n'ai jamais vraiment eu a me poser cette question, pour nous c'étais une évidence, un peu forcé mais une évidence quand même. En fait, pour rien au monde je voudrais être a leur place.
On a pas dormit, on a beaucoup parlé par contre de tout et de rien, de vraiment tout sauf de ce qu'il nous fait mal. Comme deux ado paumé on s'est noyé dans un délire onirique. Un délire ou tout est plus simple.
La vie est la pire des garce, une amante a jamais insatisfaite.
****************
Ce sont les vibrations de son portable qui m'ont fait ouvrir les yeux, je le secoue un poil brutalement pour qu'il se réveil.
- Pfffff ouais, ouais. Il grogne et attrape son téléphonne, il doit s'y reprendre a plusieurs fois avant de le déverrouiller. Quant il lit son message un maigre sourire illumine son visage. Je vais me rentrer. Il tape une rapide réponse. Allé bouge je te ramène.
Je regarde aussi mon portale en me levant, rien, pas un message, rien. Je baisse le nez et ravale une énorme boule de colère et d'angoisse. On est aussi con et borné l'un que l'autre, triste réalité.
J'aurais peut être du faire le premier pas ? L'appeler ? Ne pas me barrer .... Réagir en adulte au lieu de fuir comme un gosse. Ouais, surement.
Putain de bordel de merde.
- Adam, tu n'as rien fais de mal. Me répètte le grand blond avant que je ne sorte de sa bagnole. S'il le comprend pas je .... Il le comprendra. Il affiche son petit sourire de vicelard, je lève les yeux au ciel et souffle un sourire.
Bryan restera a jamais Bryan.
Je claque sa portière et passe la porte de chez moi, je n'ai pas le temps de la fermer que ma fille se précipite dans mes bras. Elle s'accroche a mon vêtement comme la misère sur monde, elle me serre a s'en démettre une épaule. Je lui rends son câlin a mon tour.
- Je suis la ma grande. Je chuchote dans ses cheveux.
Une nouvelle paire de bras m'entourent avant qu'elle ne puisse me répondre. Mon fils cale son front contre mon épaule et nous entoure.
- Te casse plus jamais. Je l'entends me dire tout bas, je relève le nez histoire de prendre un peu d'aire, dans le salon le rouquin nous regarde. Il est assis sur le canapé, torse nue et un épais plaide recouvre ses jambes, l'aire un peu ailleur.
- Quoi ? Toi aussi tu veux un câlin ? Je lui demande en me foutant de lui, il n'a pas du tout comprendre car il s'est levé et nous a entouré lui aussi. Là, c'est moi qui me suis senti bien con. Il ne faut pas que j'oubli que ce gosse a grandit comme il a pu et qu'a pars les foyers et la violence il ne connait pas la chaleur d'un foyer, aussi bordélique soit il.
- Papa est dans votre chambre. Me dit Léonie en se reculant, elle a les yeux cernés et le visage vraiment blanc, tout comme son frère d'ailleurs. Je les embrasse tous les trois, oui, oui, tous les trois et pars dans ma piaule.
Actuellement Louis est pour moi le vilain monstre sous mon lit qui me foutais la trouille quand j'étais gosse. En fait c'était le grand chauve qui s'amusait a gratter sur ma porte.
Connard.
Il est allongé sur le dos, il n'a pas bougé d'un iota quand je suis rentré dans notre chambre pourtant je sais qu'il est réveillé. Il n'a pas non plus esquissé le moindre mouvement quand je me suis assis pour virer mes pompes. Je n'ai rien enlevé d'autre et je me suis étalé a côté de lui. Je ne sais pas quoi lui dire. Aucune phrase cohérente ne se forme dans mon esprit et je ne préfère pas ouvrir la bouche sinon je risquerais de dire une connerie. Alors je me la ferme.
Une bonne heure après, il se lève et se casse toujours sans un mot. Me laissant seul comme un con.
******************
Ce matin mes mômes et le rouquin sont partis en cours seul. Vu l'heure qu'il est je dois être seul, tant mieux, je ne me sens pas le courage pour un autre affrontement.
Je manque de tripes.
Je ne vais pas bosser, le flemme, et surtout jour de match donc pas cours. Je vais donc m'étaler comme une merde sur mon canapé. Tien, c''est Babou qui a eu en dernier la télécommande, elle est planqué dans l'angle comme il le fait toujours pour faire rager sa soeur.
Me voilà tout seul chez moi avec plein de remord, tout seul comme un con dans mon froc. Au alentour de midi je n'avais toujours pas bougé d'un pouce. La porte d'entrée qui claque m'a fait tellement sursauter que j'en ai foutu en l'air mon verre de soda, il n'y a plus de bière, au passage je me suis éclaté le genou contre l'angle de la table basse.
- Tu peux me dire pourquoi tu insulte la table basse ? Me demande Louis trés froidement, je n'aime pas son ton il me rend électrique, il m'énerve. Une colère sourde qui ne demande qu'a sortir.
- Et toi tu peux me dire ce que tu fou ici ? Je grogne comme un sauvage en me frottant le genou a travers mon jean.
- J'suis chez moi jusqu'à preuve du contraire. Il me répond du même ton sans quitter le pas de la porte du salon.
Je ne lui répons pas, je risquerais de dire une connerie, faut être honnête c'est pas l'envi qui m'en manque.
Il passe a côté de moi sans me jeter un regard et se pose sur cette salope de table basse, je sais que je devrais me retourner et lui demander pardon, je le sais bien, mais je suis moi. Alors je pars, purement et simplement je me casse.
- Je n'ai pas bouffé une seule réflexion ce matin. Sa voix résonne dans mon corps et me fait vibrer, je me fige sur place entre la cuisine et le salon ne sachant pas vraiment quoi lui répondre.
- Au moins le message passe correctement chez lui. Je m'entends lui répondre en me retournant à peine.
Je resterais a jamais moi-même, un bon branleur pur produit américain.
- Tu comptes te faire la malle comme ça longtemps ? Dans mon dos je l'entends se lever et s'approche de moi, par pur esprit de contradiction je fais un pas en avant et me tourne vers lui en me calant contre l'embrasure de la porte de la cuisine.
- A quoi ça de te parler ? Je lui demande en haussant les épaules, j'ai beau faire mais mon côté " enfoiré" revient en force. De toute façon tu ne compte pas m'écouter. Je termine en secouant la tête de gauche à droite tout en renversant mon sourire.
En face de moi Louis est aussi collé contre la porte du salon, deux pauvres pas nous séparent. Il croise ses bras sur son torse et me regarde sans sourciller une seule seconde.
- Va y je t'écoute. Il me provoque en pinçant ses lèvres. C'qu'on peut être con tout les deux, pas possible !
- Tu es le roi des cons si tu crois que je te pense faible. Je commence en haussant de nouveau les épaules. Et quitte a avoir tant d'emmerde j'aurais peu être dû lui casser la tronche.
On se toise une longue minute, je dois bien avouer que je suis furieux contre lui. Furieux qu'il ose croire ce genre de merde après tout ce qu'on a vécu.
- Il ne fait pas bon d'être gay dans un monde d'enculer. Articule Louis en face de moi, sa remarque ne m'arrache pas le moindre sourire. Il souffle et baisse le nez une seconde a avant de le relever. On a pas été fin tout les deux sur ce coup là, écoute je...
Il ne termine pas sa phrase, il se contente de regarder le plafond comme un con.
J'abrège ses souffrance en m'approchant et le serrant dans mes bras. Sa chaleur m'a manqué. A peine une nuit en froid tout les deux et je me sens paumé, putain que s'est cliché! Mais bien trop vrai. Au fil des années ce drôle de sentiment m'a apprivoisé et j'en suis devenu totalement dépendant, je ne le comprends pas toujours mais je peux affirmer que je suis amoureux a en crever de mon époux et ceux malgré tout ce qu'il peut se passer.
- N'oublis jamais que je suis du genre attache et emmerde. Je lui dis en reprenant ses propres mots qu'il m'a dit il y a bien longtemps, je le sens sourire contre mon épaule. Et que je suis fou de toi. Je termine en le serrant un peu plus fort contre moi.
Pour toute réponse il se penche sur mes lèvres, je réponds a sa demande charnel et je l'emmène dans notre chambre. Je ne me suis jamais formalisé a lui exprimer mes sentiments oralement. Je me suis toujours dis qu'il le sait, tout comme mes gosses savent que je les aime a en crever. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ces quelques mots me brulent la gorge, peut être par ce que j'ai eu l'impression de le perdre.
- Je t'aime. Je lui murmure au creux de l'oreille pendant qu'on se déshabillait.
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Plusieurs semaines ont passé depuis notre dispute, si je dois en retirer quelque chose de positif c'est le fait que son patron ne nous a plus fait chier. Pour lui il vaut mieux que cela continu. Je ne suis pas sympa deux fois de suite.
Ce matin mon père est partit se faire opérer, du coup je passe ma journée avec ma sainte mère. On a pas fait grand chose, magasin, magasin, magasin et magasin. Au passage elle a gâté tout le monde, enfants comme adultes.
- Plus le temps passe, plus tu ressembles a ton père.
- 'Man ! On a dit pas d'insulte. Je grogne pour la forme, bien sur l'une des deux femme de ma vie se met à rire.
- Toujours aussi effronté ! Je lui fais ma tête d'innocent avant de me marrer aussi.
Ma mère est une sainte. Dans quelques heures on retourne a l'hôpital pour aller voir le grand chauve et accessoirement le ramener chez lui.
- Il risque d'être chiant non ? Je demande a ma mère devant la porte des admissions ambulatoires.
- Tu sais s'il est trop désagréable soit je lui tape sur le genou, soit je le fou dehors. Elle me répond tout sourire.
- Frappe le mais ne le fou pas dehors, il risquerait de venir jusqu'à chez moi, il va m'énerver les gosses, ça va me gonfler et je vais devoir te le ramener. Je termine en soupirant de façon théâtral.
En entrant dans sa chambre son immobilité me fait froid dans le dos, il ne reste jamais longtemps sans bouger. Il n'aime pas ça. Et je n'aime pas le voir coucher sur son lit blanc le bras parsemé de perfusions. Ca me rappel qu'ils ne sont pas éternels, putain ce que je n'aime pas ça.
- J'suis enfin libéré ? Grogne mon père en se redressant avec peine, sa femme s'approche de lui et lui caresse doucement son crâne dégarnit.
- Ouais, les infirmières en on déjà marre de toi, elles te foutent dehors dans une bonne heure. Je lui dis avec un sourire en coin.
- Petit con. Il me répond avec le même rictus.
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- Alors ton père ? Me demande Louis en se battant avec le rôti. Bon il va se laisser couper ce con !
- Ca va, tout s'est bien passé. Tu veux que je t'aide ? Je lui demande en le regardant planter son couteau dans la viande tout en râlant comme un dingue.
- Ils ont besoin de quelque chose ?
- Il faut juste que je passe à la pharmacie demain soir sinon rien. Je prends finalement ses outils de torture et coupe notre repas.
- On peut vous parler d'un truc ? Nous demande Baptiste en entrant dans la cuisine avec sa soeur. On se retourne vers eux a peu prés en même temps vers eux, ce qu'il me frappe en premier se sont leurs visages grave. Louis et moi nous jetons un regard profond.
Nos deus enfants se posent sur une chaises en face de nous, Louis les rejoints et je fais de même pas vraiment sûr de moi.
Léonie et Baptiste se regardent et hochent la tête en concert, notre grande se penche en avant et notre grand s'accoude contre la table en bois de la cuisine.
- On voudrait allé a l'orphelinat pour voir si notre mère nous a laissé une lettre. Nous annonce Baptiste, sa soeur lui prend la main. Ils font souvent ce geste pour se donner du courage.
Cette annonce me liquifit sur place. Je sens mon coeur battre dans tout mon coeur et je sens aussi mon sang s'écouler dans mes veines, mes tripes ne sont plus de simple boyaux dans mon corps et ma gorge se sert. je ne le veux pas, je sais que ce n'est pas raisonnable qu'ils ont le droit de savoir d'ou ils viennent, je le sais bien, mais je en le veux pas. Je suis leur père, nous sommes leurs parents ! C'est nous qui leurs avons changé les couches, nous qui leurs avons appris a parler, a marcher. Il n'y avait que nous quand Babou était aux urgences pour ses otites, il n'y avait que nous quand Lonie s'est fait opérer de l'appendicite. Il n'y avait que nous.
J'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Plus rien ne va. Mon univers s'écoule.
- On vous y emmènera mercredi. Leur répond Louis, je me tourne vers lui. Je ne suis pas vraiment surpris de sa réponse, ils ont le droit de savoir qui ils sont. Lui aussi souffre de cette demande, je le vois. J'attrape a mon tour sa main et serre ses doigts autour des miens, aussi bien pour lui que pour moi. Sans un mot de plus nos enfants se lèvent et partent dans une chambre.
Finalement je n'ai plus faim.
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