Un problème sans solution est un problème mal posé.

 Citation d'Albert Einstein.



Salut tout le monde!  Je suis consciente que ce chapitre n'est pas très palpitant mais je mets doucement  les choses en places. Bonne lecture ^^ ( comme toujours un avis c'est chouette;) )




J'ai comme une envie de faire chier le monde ce matin.


 Ouais ça arrive même au meilleur.

Louis a commencé par râlé, un peu, puis il s'est carrément mit a beugler tous un tas de conneries et moi ? Je prenais mon pied. Ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas mis mis dans cet état, et en tant qu'éternel branleur, faut pas que je perde la main, puis j'aime trop les réconciliations.

La discorde du jour ? Jalousie, Le truc qu'il déteste, enfin a partir du moment ou je doute de lui il hais ça, et c'est la même chose depuis le lycée.

La première vrai crise, pas celle avec le cure dent une vraie de vraie, à eu lieu deux bon mois après notre mariage. Une de ces clientes, me rappel plus de son nom, n'arrêtait pas de l'appeler pour sa bagnole qu'elle avait foutu en l'aire un peu plus tôt et j'en pouvais plus de le voir glousser comme une dinde.

Quand je lui disait il me répondait un truc du genre " mais elle a un vagin!" et je lui est répondu, avec beaucoup d'élégance  " elle a un cul aussi", bien sur je me suis payé son plus mauvais regard. On s'est prit la tronche une bonne partie de la matinée, quand il en a eu marre il m'a tout simplement ramener au garage et m'a mit devant le fait accomplis.

Sur son bureau y trônait une photo, maintenant il y en a un peu plus .... deux, nous en costume le jour de notre mariage. On avait eu du mal a faire une photo " bien comme il faut" et encore dessus on nous voit tout sourire, l'un a côté de l'autre, ce que ce souvenir ne montre pas c'est qu'il m'avait carrément mit une main au cul et sa mère s'est mit a beugler un truc sur les bonnes manières.

Elle est belle mais ce n'est pas ma préférée, non, celle qui me fait marré a coup sur, est celle qu'y est dans mon porte feuille, sur la porte du frigo de mes parents, dans l'entrée de mes beaux parents, dans la chambre de ma fille, sur le PC de mon fils et dans le casier de mon mari.

Dessus Louis est sur le dos d'Idriss, le quater back avait le tenait par les genoux, moi j'étais sur le dos de mon meilleur ami et les filles en premier plan qui se foutaient de nous. Nous deux on se tenait la main en l'air, comme pour dire au monde que rien ni personnes ne nous ébranlera, et bien sur on se marrait tous comme des tordus. Nos chevaux du jour faisait une grimace et on les emmerdait avec nos bières.

Ce n'est peut être pas une "photo comme il faut" mais c'est ma préférée.

Bref, quand j'au vue ce cliché sur son bureau, je me suis senti bien con et me suis promis de ne plus jamais douter de lui. Sauf pour le rendre dingue, chose qu'il s'amuse aussi a faire.

- Donc ? Faut que j'te prenne par la peau du cul pour qu'tu comprennes ?

Quand il bouffe ces mots c'est qu'il commence a en avoir marre, en général ce n'est jamais bon.

- Qu'tu m'prennes le cul tout court. Je lui répond le plus simplement du monde avec mon bon vieux sourire de vicelard.

Ha si les regards pouvaient tuer ....

J'ai essayé de me planquer, mais j'ai lamentablement échoué.


********************************


Comme tous les samedi matin je vais cavaler, mais ce matin j'y vais plus heureux que d'habitude car mon homme de Vitruve m'a exprimé tout son amour, il ne m'en veux jamais longtemps après mes conneries. En fait c'est un genre de jeu entre nous, puis il faut dire qu'il y participe aussi pas mal. Lui aussi a ses moments de gloire, il aime particulièrement me fixer longtemps, trés longtemps, si bien qu'au bous d'un moment je me mets a lui avouer tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi et lui se marre en disant qu'il aime trop ma tronche de branleur en plaine souffrance.

Louis est un monstre.

Comme toujours je fais un crochet par chez mes parents et mon pater' m'attend inlassablement sur les marches. J'le dirais jamais a voix haute mais quand il n'est pas la à l'heure je flippe.

- Fidèle au poste ! Je lui lance en commençant mes étirements.
- Comme toujours, oublie pas tes hanches. Chaque samedi il me dit de ne pas oublier tel ou tel chose lors de mes étirements.
- Je sais le vieux.
- Mia ! Ton fils insinue que je suis vieux !
Beugle le grand chauve en direction de la fenêtre de la cuisine qui est ouverte et ou bien sur ma sainte mère est.
- C'est par-ce que tu l'es mon chéri. Lui rétorque cette dernière.

Forcement je me marre en l'entendant râler.

En rentrant j'enlève mes chaussures, instinct de survis ancré au plus profond de mes tripes, et me dirige vers la cuisine.

- B'jour 'man.
- Bonjour mon grand, ça va ? Et mes deux amours ?
- Tout le monde va bien.
Je lui répond en me posant a ma place habituel tout en croquant dans un de ces délices sucré.
- Au boulot ça va ? Me demande mon père en essayant de voler une crêpe a ma mère mais il reçoit une tape sur la main, alors que moi j'ai réussi mon coup.

Je lui dit que tout va bien, je ne lui parle pas d'Anthony, pas tout de suite du moins. Comme chaque fin de semaine je suis ramené en voiture et au passage j'embarque un énorme plat fait par ma mère.

- Ou sont les gosses ? Je demande a Louis qui se jette déjà sur les crêpes de ma mère.
- En sortant ils m'ont juste dit " a ce soir". Répond mon mari en haussant les épaules. T'es seul ?
- Ouais le vieux doit aller chez le médecin pour ses genoux et ma mère va avec lui.

Il opine du chef en engouffrant sa troisième ou quatrième crêpe.

- Tu as fais les courses pour ce soir ? Il me demande.
- Quoi ce soir ?
- Y'a toute la clique qui se ramène.
- Merde !
Je beugle sans pour autant lâcher ma bière et ma crêpe. Attend je finis et j'y vais.

'Vais quand même pas prendre le risque de m'étouffer quand même.

Louis se marre et me dit qu'il venir avec moi.

************************

Avec le temps je ne fais plus gaffe aux regards, j'crois que je ne les remarques plus et puis j'm'en branle pas mal aussi. Autant avant j'ai eu du mal mais maintenant m'en fou. Par contre Louis n'aime pas, je sais qu'il n'a pas honte ou quoi, qu'il s'assume, après tout c'est lui qui a chamboulé ma vie avec ça, mais il n'aime pas se sentir épié.

Souvent quand on est dans la rue, je le sens se tendre a mes côtés, au début je m'éloignais et franchement j'le prenais mal, il se ramenais vers moi mais voila c'était fait. Maintenant ou qu'on soit on est toujours en contact, si ce n'est pas nos genoux se sont nos mains, et si quelqu'un regarde un peu trop c'est moi qui prend les devants.

Il m'a toujours dit qu'il me laissait le temps de m'assumer, il l'a fait et je me suis rendu compte que pendant pas mal d'années il en a porté pas mal sur les épaules.

Il n'aime pas, il se sent a poil comme il dit, mais je ne l'ai jamais vue reculer pour autant, il me tient toujours la main et fait de son mieux pour ignorer les cons. Pour le reste c'est moi, je suis devenu un AS pour les regards noirs et autre merde qui déstabilisent.

*************************

- Au fait on fait quoi ? Il me demande devant le magasin.
- Valeur sur, un barbeuc ?
- Vendu.
- Par contre c'est moi qui allume le feu. J
e décrète, enfin il n'a pas le choix la dernière fois il a manqué de cramer l'abris en bois chez Idriss, autant dire que son meilleur ami lui a clairement dit que plus jamais il ne s'en occuperait. forcement je me suis marré et j'étais pas le seul.

Non Louis et le feu c'est pas bon.

Quand on rentre, on s'y met tout de suite et de toute façon le couple de blond a une légère tendance a venir quand pour l'apéro et c'est pratiquement l'heure, je sors donc ce que tout le monde aime et surtout des bières.

On aime bien se retrouver comme ça, sans forcement de raison juste pour le plaisir et nos gosses en on prit l'habitude, ils râlent mais au final ils restent avec nous toute la soirée.

- On a fait une bonne action on a ramené un clodo ! Beugle mon fils en passant la porte.
- La ferme !
- Te vexe pas Damien
. Commence sa sœur.
- Y'a que la vérité qui blesse ! Finit son jumeau en entrant dans la cuisine.

Le fils d'Estelle ne répond pas mais j'entend très clairement le coup qu'il envoie a son pote.

- Les gosses je ne veux pas de sang ici, c'est trop chiant a enlever, aller vous battre dehors. En même temps Léonie fait sa tournée de bisou comme elle dit et vole la toute dernière crêpe au nez et a la barbe de tous les hommes qui l'entoure, forcement je la regarde, j'ai presque envie de lui arracher des mains.

C'est les crêpes de ma mère bordel!

A peine le trio dehors que c'est au tour de Bryan et sa femme de rentrer.

- J'ai pas toqué on a vue les nains passer.
- En même temps depuis quand tu toques toi ?
Je lui demande en lui serrant la main.
- Tu lances déjà les hostilités ? Demande la petite blonde au mèches mauves.
- Autant aller droit au but. Je lui répond en haussant les épaules avec mon sourire de branleur.
- Enflure. Rétorque mon meilleur ami avec son sourire de vicelard.
- Connard chéri, connard.

Bien sur tout le monde se marre.

La petite famille de Jess débarque peu de temps âpres, Nora a les joues toute gonflées, Louis m'a dit qu'elle devait se faire arracher les dents de sagesse hier soir. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle déguste.

Forcement au loin j'entends mon fils qui lui sors une connerie et on entend un hurlement de douleur en retour, elle lui a enfoncé son coude dans le ventre comme le faisait son père sur le terrain.

A un moment j'apprend qu'Aurore, l'ennemie mortelle de Léonie, a des vue sur Damien. j'ai comme l'impression que ma grande va lui en faire voir de toute les couleurs. Je ne pense pas qu'elle soit amoureuse de lui mais elle est possessive, par contre si l'autre pouffe s'amuse a tourner autour d'Anthony a mon avis c'est un combat a mort qui commence.

On passe toute la soirée et une bonne partie de la nuit dehors a raconter pas mal de conneries, finalement on retrouve un peu de calme quand le soleil n'est pas loin de se lever.


******************


Comme tous les jours de la semaine je beugle pour que Léonie se grouille et forcement on est en retard, Louis se lève plus tôt donc plus de soucis pour lui.

Tous les matins quand les autres gamins me rejoigne je cherche le rouquin mais je ne l'ai pas vue de la semaine, ma fille ne m'en a pas parler alors je pense qu'il allait en cours, du moins j'espère.

Sur les coup de midi une jeune fille de presque dix huit ans vient me voir.

- Je peux vous parler ?
- Bien sur Dorine.

Dorine est une gamine que j'avais l'année dernière, son problème est son beau père. Depuis le divorce de ces parents ce vieux con lui en fait voir de toutes les couleurs et forcement la gosse a réagit comme elle pouvait. Tous a finit par s'arranger quand son père a été mis au courant des coups et insultes qu'elle recevait. Depuis qu'il a sa garde elle va mieux mais elle reste fragile.

Elle a ses petites habitudes dans mon bureau, au début elle pouvait rester des heures sans parler juste assise sur une chaise a regarder ses pieds, j'en ai mis pas mal de temps pour qu'elle me fasse confiance.

- Hier soir j'ai rencontré la nouvelle copine de mon père. Elle me dit en se laissant tomber sur une chaise.
- Et ? Je sais que ça ne sers a rien de li demander comment ça c'est passé, elle ne me répondra pas. 
Elle a tout simplement la trouille qu'elle se fasse abandonner encore une fois, une peur légitime, même si la première fois elle se l'était fermé car elle ne voulait pas déranger.
- C'est la première depuis le divorce. Elle commence a jouer avec ses doigts, elle angoisse. J'sais pas trop.
- Tu l'as connaissais ?
- Juste de vue, de loin je me suis même dis qu'elle était jolie.
- Elle l'est ?

Pour toute réponse elle hausse les épaules, non, forcement non même si un jour elle l'a trouvée jolie ou gentille aujourd'hui ce n'est plus qu'une affreuse marâtre car elle se met entre son père et elle.
- Tu sais, s'il te l'a présenté c'est qu'il est sur non ? Puis il a le droit de faire sa vie d'homme en plus de sa vie de père. Je commence doucement, il faut que j'y aille en douceur sinon c'est foutu. Je pense qu'elle va avec sa vie de père.  J'insiste doucement.
- J'espère. Elle dit si bas que je suis persuadé que cela lui a échappé.
- Dorine, laisse lui le bénéfice du doute et si ça merde viens me voir.
- Tu ferras quoi ?  

Je pourrais lui répondre comme un bon branleur mais avec elle ça ne marche pas , elle a besoin de se sentir en sécurité pas de rire.
- J'irais le voir. Et c'est la vérité, j'irais sonner chez eux.

Apres de longues minutes de silence elle finir par se lever et me souffler un "merci" avant de partir.


Une fois seule je me frotte le visage avec mes deux mains et passe un doigt sur ma cicatrice.

La sonnerie de mon portable me fait soupirer encore plus fort.

Tient un message de ma fille.

                                                      " 'Pa tu as vus Anthony de la semaine ? Pas vu moi. "

Putain de bordel de merde.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top