Toute angoisse est imaginaire; le réel est son antidote.

Citation de André Compte-Sponville

Voila ^^ en espérant que cela vous plaise ! Au passage je vous conseil les histoire de Yuukinokoe, sincèrement elles sont vraiment pas mal du tout !
J'au aussi mis en ligne un nouveau chapitre de mon autre histoire " Car il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus. " Évangile selon Saint Mathieu.
Passez une bonne fin de semaine ;) ( Un gros pardon a AubeDesTemps je t'avais promis de mettre ce chapitre en ligne plus tôt mais j'ai été prise d'une énorme flemme, je sais excuse naze )

" Quant on veut savoir quelque chose il faut aller à la source"

C'et ce que le dit souvent ma sainte mère, faut pas se prendre la tête avec les intermédiaires, direct à la base.

C'est ce que je fais, voila pourquoi je me retrouve a toquer comme un con sur la porte de la doyenne, que je n'aime toujours pas. Cette veille peau m'a embauchée sans trop me faire chier pour la simple et bonne raison qu'elle a du mal a se remettre des excuses publique qu'elle a été forcée de faire il y a pas mal d'années, le tout sous le couver du grand chauve. Je n'ai jamais pris un tel pied.

Moi j'ai posé mon CV sur son bureau car ce n'est qu'a quinze minutes de chez moi et que je voulais pas me faire chier.

Branleur et faignass et même pas honte.

- Ho ... Monsieur Laurence un problème ? Me demande la vieille folle, d'ailleurs elle prends quand sa retraite elle ?
- Tout dépendra de votre réponse. Je lui répond en fermant la porte avec mon talon car j'ai toujours mes mains bien enfoncé dans mes poches. Sans attendre qu'elle m'y invite je me pose sur une chaise en face d'elle.

J'adore la tronche qu'elle tire en ce moment.

Elle se pose en face de moi et s'enfonce dans son siège, histoire de mettre un max de distance entre elle et moi, j'ai beau faire mais j'adore la foutre mal à l'aise.

J'suis un poil sadique.

- Anthony Marc ça vous dis quelque chose ? Je lui demande en posant mes coudes sur son bon vieux bureau en bois.
Elle tapote sur son ordinateur avant de me répondre.
- Il n'est pas venu de la semaine et je n'ai pas eu d'appel de son éducateur pour me prévenir de quoi que ce soit.
- Vous avez essayé de le joindre ?
- C'est écrit que oui et qu'il n'y a pas eu de réponse. Je sers les dents tout sa, ça pue. Je peux vous demander pourquoi vous me le demander?
- Je ne l'ai pas vu non plus. Je souffle en me frottant le visage avec mes deux mains. Je lui souffle un "merci" en me levant mais ça c'est juste par-ce que je suis bien élevé.

En gros il est aux abonnés absents depuis vendredi et on est jeudi .... Ouais, ouais, ouais.

Tout en claquant ma portière je prends la décision d'aller directement a son foyer. Avant tout ça je le dis a mon mari, qu'il ne se prenne pas la tête si je rentre plus tard que lui et les mômes.

La trajet n'est pas forcement long mais je ne l'aime pas, il m'oblige a passer devant le cimetière, et même si la tombe de Fabien est loin j'ai l'impression de ne voir qu'elle.

S'il y a une quelconque entité la haut, faites en sorte qu'il soit assez fort pour ce combat.

Le foyer de de l'Almont est un bâtiment focu, ouais focu. Il a une belle gueule quand on le voit comme ça, belle peinture, parking privé, portes et fenêtres électrique et ils se sont même amusés a y mettre des fleurs.

Ouais des putains de fleurs, histoire de compléter le tableau.

Quand on y rentre c'est la même chose , tout est beau tout est propre, mais la ou ça devient vicieux c'est que malgré toutes ces apparences les gosses ne sont pas heureux et délaissés.

J'y ai déjà vu des gamins dans des états pitoyable et a moitié mort. C'est pas rare d'entendre parlé de fugue ou de suicide par ici, le plus triste c'est que cela devient une banalité.

Il avait aussi atterrit ici Fabien, même lui qui n'avait pas connu grand chose d'autre me parlait de se barrer voir si l'herbe est plus verte ailleurs.

Foutu petit con.

Je pose mes coudes sur le comptoir de l'accueil et m'acharne sur la petite sonnette pour bien montrer que j'attends.
Une bonne femme vient vers moi tout en remuant son café.

- Je veux voir Anthony Marc. Je lui dis avant qu'elle n'est eu le temps de se poser sur sa chaise. J'ai pas envie de perdre du temps et surtout pas avec elle et peut être que je commence a stresser.

Juste un peu.
- Et qui êtes vous ? Me demande la bonne femme en me regardant comme une merde.

Je sens qu'elle et moi on ne va pas forcement être copain elle et moi.
- Adam Laurence je suis E.J.E pour le lycée Est, la ou il est en théorie. Je grogne en la regardant bien droit dans les yeux.
- Son éducateur référent est en vacance.
- Et ? Je commence doucement a m'énerver, faut qu'elle se magne.
- Et ? Vue qu'il n'est pas la je ne peux pas vous dire ou est Anthony.
C'est décidé je ne l'aime pas.

Je m'approche d'elle en me penchant par dessus le comptoir avec deux doigts je lui fais signe de s'approcher de moi, chose qu'elle fait. Elle c'est une pute, et une pute ça se baise ça ne s'embrasse pas.
- Ecoute moi bien la gourdasse. Elle essai de se reculer mais je lui chope son col. Je m'en branle que son référant soit en vacance ce que je te demande c'est ou il est ni plus ni moins et vu qu't'es une bonne femme sympa tu vas aussi me donner son numéro de piaule.
Elle s'est carrément arrêtée de respirer, elle n'arrête pas de cligner des yeux et se force a ne pas trembler.

J'suis pas forcement violent, j'suis juste pas patient du tout et j'aime pas sa tronche.

- Chambre 15 premier étage, et il part et rentre tous les soirs.
- Il n'est pas venu au lycée de la semaine. Je lui dis toujours aussi proche d'elle.
- Je ne le savais pas. Elle me répond dans un murmure ses yeux toujours bien encrés dans les miens.

Louis me dit souvent que je fais cette effet sur le gens quand je me mets en colère.
- A mon avis tu ne dois pas savoir grand chose. Je lui crache en la lâchant, elle se recule d'un coup sec et semble enfin respirer. Sans en rajouter plus je monte au premier étage, sa chambre juste sur la droite.

Je toque une première fois et je recommence a peine deux secondes âpres.

- Merde. Je grogne en abattant la tranche du poing sur sa porte.

Je dévale les escaliers en sens contraire, je passe devant le secrétariat sans un regard et grimpe dans ma voiture en un temps records.

Sans parler du stress qui me bouffe le ventre je sais qu'en rentrant ma fille va me regarder et que je ne pourrais rien lui dire de bon.

*****************

- On t'attendait pour ... Ca va pas ? S'inquiète tout de suite Louis quand il me voit rentrer. Du menton je lui montre la garage ou dors la vieille impala de son père, il l'a eu en cadeau de mariage et tout comme mon beau père il essai de la réparer.

Sans un mot et surtout trés rapidement on s'y dirige, je me pose sur l'établis et me frotte le visage avec mes deux mains, je sens mon époux se placer entre mes jambes.

- Ca été ta journée ? Je lui demande en le regardant enfin.
- La routine. Il me répond en passant son pouce sur ma cicatrice au-dessus de l'oeil. Il se passe quoi? Il chuchote.
- Anthony n'est pas allé au lycée de la semaine et tout ce qu'on est foutu de me dire c'est qu'il sors le matin et qu'il revient le soir. Je n'aime même pas envi d'hausser les épaules.
- Tu n'as aucune idée de ce qu'il peut faire?
- Aucune. Je lui répond en posant ma tête sur son épaule, il m'entoure de ces bras et pose a son tour son front sur mon épaule.
- Ca ira. Je sais qu'il a envi de me dire plus de chose mais il ne le fait pas, il me dit ce que j'ai besoin d'entendre.
- J'sais pas quoi dire à Léonie.
- Elle y tient vachement a ce gars.
- M'en parle pas, putain j'le sens pas.


Quand on sors du garage, les yeux gris de ma fille me pose la question et je ne peu lui répondre qu'en baissant le nez. Je m'en veux a mort de lui briser le coeur. Pourtant ce petit bout de femme esquisse un sourire et fait sa tourné des bisous.

Baptiste, qui a suivit sa soeur comme son ombre, la regarde rapidement et la dépasse en posant une main sur son coude, vieille habitude.

- Bon a table! Décrète mon homme de Vitruve en ouvrant le four.
- Samedi il y a les sélections de basket. Dit mon fils en enfournant une grosse part de pizza au quatre fromages.
- A quel heure ? Demande son père.
- Dix heure. Répond sa soeur.
- Vous viendrez ?
- Tu te rends compte que tu vas me ruiner ma grasse mat? Lui dit son père en ne cachant pas son sourire moqueur.
- Et moi ma course.
- Surtout le rendez-vous avec les cochonneries sucrée de mamie. Me coupe ma fille qui elle non plus ne cache pas son sourire.
- Dit celle qui a carrément gobé la dernière crêpe l'autre jour. Je grogne pour la forme.
- Je suis accro au cochonnerie sucrée de mamie. Confesse ma fille en refourgant la croute de sa pizza a son père.
- Donc ? S'impatiente Babou.
- T'en a pas marre de poser des questions cons ? Je lui demande en lui jetant un regard.

Il fait mine de râler mais c'est juste pour la forme.

Mon grand adore la basket et je dois dire qu'il ne se débrouille pas trop mal, bien sur le fait de dépasser largement le mètre soixante-dix l'aide pas mal.
Depuis qu'il marche correctement il a toujours eu un ballon rond entre les mains et ça la suivit tout au long de sa jeune vie. Et nous? On le suit dans tous ses matchs et Louis et moi on se bats pour la place de fan n°1.

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Léonie n'en a pas parlée de toute la soirée et je la remercie. Quand je sors de la douche, Louis m'attends sur notre lit.

- Tu penses qu'il a reprit ses combats de rue ?
- J'espère pas . Je lui répond en me glissant dans les draps.

Avant de nous endormir on a parler d'un peu de tout et il m'a fait rire en me racontant qu'un de ses clients s'est bouffé le feu rouge pile en sortant du garage. Forcement je me suis bien marré. Qu'importe l'état de mon moral il me sors toujours une connerie avant de nous coucher, il dit qu'il ne faut jamais s'endormir avec le crâne qui pars en vrille.

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Je ne l'ai pas vu non plus vendredi, ça me bouffe de plus en plus et ce qu'il ne m'aide pas c'est que je sais que ma fille va me regarder ce soir et que je ne pourrais pas lui dire ce qu'elle veux entendre.

Je crois que c'est le plus gros drame de ma foutu vie, ne jamais rendre heureux mes gosses. Pourtant c'est ce que je veux le plus au monde, ça et le fait de mourir auprès de mon époux.

J'suis un branleur simple, Tout ce que je souhaite c'est que ma famille soit heureuse. Y'a que ça pour moi.

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Samedi matin, je troque mes pompes de course contre celle de tous les jours. Quand j'ai dis a mon père que je ne viendrais pas j'ai eu le droit a un discours comme quoi je suis un fils ingrat, que je suis le pire fils de toute la création et j'en passe et quand je lui ai précisé que c'était pour les qualifications de Baptiste il m'a tout simplement dit " Mon petit fils va devenir le plus grand basketteur de cet état! non du monde! " puis il a raccroché, moi j'ai insulté mon portable.

Forcement Louis passait par la a ce moment là, il ne m'a rien dit pire, il m'a regardé et a ouvert grand les yeux, je viens de passer pour un con. Purement et simplement pour un con.

Devant le gymnase le couple de blond leur fils et Jess et sa petite famille nous attendent. Eux aussi font partis de ma famille.

Les deux branleurs partent en directions des vestiaires, il n'y a que Baptiste qui joue mais Damien le suit partout, un peu comme Bryan et moi a l'époque. Les deux nanas vont en direction de je ne sais pas trop quoi en fait.

On s'installe devant avant que le coup de sifflet de départ ne retentisse. Ici, le recrutement se fait sous forme de plusieurs petits match, on s'en fou de qui gagne ou perd tout ce qu'il compte c'est la performance.

Baptiste est dans la quatrième pool, quand je le vois entrer sur le terrain je me dis que je pourrais crever de fierté sur le champ.

Je crois exploser en milieu d'aprés midi quand il nous dit qu'il est prit et qu'il a même été retenue pour être chef d'équipe.

Franchement je crois que je ne vais pas m'en remettre tout de suite.

On se regroupe tous dans le jardin de mes parents, quand je dis tous c'est tous, il y a a famille de blond, d'Idriss et mes beaux parents.

Quand il s'en rend compte mon fils baisse le nez et passe une main sur sa nuque, ce que seulement nous trois savons c'est qu'il est en train de se mordre l'intérieur de la joue pour ne se contrôler.

Bien sur ma sainte mère a menacée quiconque qui osait passer par la cuisine en chaussure.

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