Tout doit être fait avec passion.

De Bjök. 


Voilà un petit chapitre un peu plus doux que le précédent. Vous connaissez le rituel hein !



Pourquoi es-ce que je me retrouve dans ma bagnole moi déjà ? Franchement j'sais plus, j'sais même pas si j'ai vraiment su un jour, ni comment j'y suis arrivé. Tout ce que je sais, et que je suis sur c'est j'ai la tête dans le cul et que j'ai déposé les gosses ce matin. 

Ouais, ça j'en suis sur. 

Pour ce qui est de la suite ... 

- Merde. Je grogne quand je vois le feu passer au rouge. Je baille à m'en décrocher la mâchoire en freinant, a l'arrêt j'en profite pour me frotter le visage avec mes deux mains, bien sur au passage je grogne contre absolument tout. Mes mains ne me réveillent pas, par contre l'enfoiré qui me rentre dans le cul si. Au passage mon front a embrassé, chaleureusement, mon volant.


Ô joie, ô bonheur....


Je vais éclater la tronche de ce salopard !!


 Je sors en trombe de ma bagnole sans prendre la peine de fermer ma putain de portière et me dirige vers l'autre connasse de bagnole !


J'suis un poil énervé et surtout fatigué !


- Excusez moi !! Je suis vraiment désolé. Bégaie une jeune fille qui sors de la voiture, elle aussi ne claque pas sa portière quand elle vient vers moi. Elle semble toute jeune et pas franchement habituée à la conduite et surtout complètement flippée.

- Monsieur ! M'interpelle une autre voix féminine, surement sa mère elle lui ressemble et fait plus vieille. Je suis vraiment désolée, ma fille est en conduite accompagné, ce sont ces premières heures. M'explique la quarantenaire en venant devant moi, elle passe son bras autour des épaules de sa fille.


Je regarde rapidement ma voiture, à première vue un feu mort et un peu de taule froissée ... Rien de

bien méchant. Puis j'ai la flemme de tout.

- C'est rien. Je souffle avec mon plus beau sourire. N'oublie pas ton frein la prochaine fois. Je dis à la jeune fille avec un sourire de branleur, elle rougit et baisse le nez. Après deux trois minutes de paperasse, je reprends le volant et pars en direction du seul carrossier qui me refera ma bagnole à l'œil que je connaisse : mon mari. 


Par contre traverser la moitié de la ville avec un poubelle j'aime moins. 



********************



Je ne me prends pas la tête a passer par le secrétariat, Puis j'aime pas la nana qui y est. Elle me fait flippé avec son sourire et ses dents bizarre. je me gare directement sur le parking arrière et par en direction d'un bâtiment un peu plus grand que celui des mécanos et de plein pied. Il pu moins aussi. 


- Hé tu fou quoi ici ? Me demande Harry, un collègue à Louis en beuglant, au passage il me prend dans ses bras et me raconte un peu sa vie. 


Harry n'est pas méchant, juste un peu déjanté, j'aime bien ce type. Je crois que c'est un dés premiers a avoir sympathisé avec nous et surtout qu'il se fou qu'on soit en couple.  Niveau capillaire il me fait un peu penser à Estelle, en ce moment son crâne est un dégradé de orange avec une crête verte...


C'est spécial.


- Hé !! Louis !!!! Y'a ton mec qui s'est fait pété le cul !!  Balance avec beaucoup d'élégance le chevelu en allant vers mon Homme de Vitruve.


Ce dernier sors de derrière une grosse armoire métallique et articule un " hein ? " en fronçant les sourcils.


Il s'avance vers moi ne s'essuyant les mains sur un torchon, qui un jour fût blanc. En trois pas il réussit a activer ma libido, avec lui je suis un éternel ado en chaleur et son jean qui lui tombe sur hanche n'aide en rien. Vraiment rien. 


- Il t'es arrivé quoi ? Il me demande après m'avoir embrassé pas assez longuement à mon gout. 

- Demande toi plutôt ce qu'il va t'arriver. Je lui murmure en collant mes mains dans mes poches, je m'interdit de le toucher pas par plaisirs, c'est plutôt une précaution, ouais voilà une précaution. 

Il ne me répond pas, il se contente d'afficher un sourire de vicelard tout en haussant un sourcil. 

- Ça s'appel du harcèlement ça. Il ose me dire alors qu'hier soir encore il ma persécuté dans la douche.

Je me redresse et mon sourire de bon branleur prend place sur mon visage.

- Même pas peur. Je souffle tout bas en m'approchant de lui. Vient on dégage rien qu'tout les deux. Je pose mes mais sur ses hanches et imprime mes doigts dans sa chaire.

- Tu me suggères un endroit en particulier ? Il me provoque en glissant ses mains sous mon haut, une multitudes de frisons parcourent mon corps. Plus rien ne compte à pars nous, je me fou d'être dans un  putain de garage, je me fou qu'on ne soit pas seul, je fou de tout sauf de lui. De ce que je ressens en ce moment.


Rien ne change vraiment, je suis toujours aussi amoureux de lui, qu'on ne me parle pas de la force des sentiments qui prennent l'eau ou se renforcent avec le temps, avec lui j'ai toujours été a fond. J'suis raide dingue de lui depuis le moment ou je me le suis autorisé.


- 'Suis sur qu'il reste un ou deux chalets de dispo prés du lac. Je lui propose en le rapprochant un peu plus de moi, bientôt ça sera physiquement impossible. Son souffle rebondit sur ma bouche j'ai a peine besoin de me pencher pour me pendre à ses lèvres.


Putain que ça me démange.


- J'ai envie de toi. Je rajoute tout bas en me penchant pour goutter à son cou. Il balance sa tête en arrière et souffle d'aise. 

- On s'casse. Me répond mon époux en me regardant de nouveau, son regard noir m'envoie dans une autre dimension, un autre monde dont je ne pourrais jamais me lasser. Harry ! 

- Ouep ! Il lui répond en sortant de je ne sais ou.

- Tu penses pouvoir rester seul pour le reste de la journée ? 

- Sans soucie, je vais m'occuper de ton cul l'éduc ! 

- Même pas en rêve. Grogne Louis en m'attrapant mes fesses avec ses deux mains, au passage il me colle complètement à lui. 

- Je ne suis qu'un homme. Je lui chuchote  quand il hausse un sourcil plus que provocateur quand il sent mon amour pour lui contre sa cuisse. 


Il se marre avant de m'embrasser comme si c'était la toute dernière fois. 


Il faut qu'on décolle et vite. 


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Sur le trajet je demande a mon père s'il peut aller chercher les gosses, il accepte en me traitant de petit con et de tortionnaire de vieux. Honnêtement, je m'en suis vite remis. 


Les chalets du lac ne sont pas super confortable ni super rien du tout en fait mais pour ce qu'on veux y faire .... On se paye surtout notre tranquillité. 


Aimer correctement prend du temps. 


On s'est tenu a peu prêt correctement tant qu'on avait pas notre petit coin de solitude mais maintenant que la porte est fermée ...


- Putain. Je grogne juste avant de me jeter sur lui. Je l'embrasse a en perdre le souffle et lui enlève son haut, je le touche jusqu'à imprimer son épiderme sur mes doigts. Il m'a manqué, oui il m'a manqué, je vis avec lui, je le vois tous les jours, je dors et mange avec lui mais ça fais trop longtemps que je n'ai pas pris le temps de l'aimer passionnellement. 


Je crois que je me suis laissé débordé par le boulot. 


Lui aussi fait voler mes vêtements sans me laisser le temps de souffler, il fouille dans mes cheveux et les agrippe pour approfondir notre baisé, je lui répond en me plaquant contre lui. 


- Je te préfère dans cette tenue. Murmure Louis en se reculant pour me voir nue comme un ver. 


Puis on se tait, on se la ferme car aucun mots, aucun langages ne peut exprimer ce que l'on ressent. Ce que l'on veut l'un de l'autre. L'un en face de l'autre, tout aussi à poil, on se reluque. Avec le temps son corps s'est affirmé, il a toujours été fin et noueux, des muscles sec mais tonique. Et sa peau ... Sa blancheur, son gout ... 


Putain. 


Il ne m'en faut pas plus pour le pousser et commencer à l'aimer. Je le fais avec tendresse mais dans l'urgence, dans l'urgence de me rappeler ce que l'on ressent a ce moment là. Une urgence toute particulière. Il me laisse l'aimer, il me laisse se rassasier de lui autant que j'en ai besoin. 


Ça fait trop longtemps que je ne l'ai pas désiré de cette façon, beaucoup trop longtemps. 


********************


Je devais lui manquer aussi. 


Nous ne sommes rentré à la maison que le lendemain. J'ai eu deux trois appels de Bryan, un du directeur et de Harry qui me disait que ma voiture est prête. 


Y'a risque que je me fasse légèrement rappeler à l'ordre mais franchement ça en valait le coup ! 


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