Rien n'étonne quand tout étonne : c'est l'état des enfants.
De Rivarol.
Alors Voila la première partie du procès, j'ai pensé que le couper en deux est mieux car j'ai eu peur que ça fasse trop "lourd". Bef vous connaissez la chanson hein ! J'espère que cela vous plaira ^^
Passez voir le site de Alphambre http://alphambre.canalblog.com/ et son histoire au passage ;) bonne soirée à tout le monde !!
( la fin approche deux ou trois chapitres je ne sais pas encore, Alphambre ne m'envoies pas tes potes s'il te plait ^^. )
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La dernière fois que je me suis tapé ces marches blanches c'était pour aller voir le juge des enfants avant notre adoption, il voulait nous recevoir pour apprendre à nous connaitre. Comme-ci on pouvait apprendre à connaitre quelqu'un en trente minutes café comprit, pour eux moi j'avais eu une verre d'eau ...
Par contre j'ai toujours aimé les doubles porte du tribunal, Elles sont jolie. Noir avec des boiseries couleur or qui forment des arabesques, en fait ce que j'aime quand je les regarde c'est la complexité des dessins. Je pourrais passer des heures à les regarder pour tenter de comprendre le début de la fin.
Mais aujourd'hui je n'ai pas le temps, pas pour le jugement mais pour ma famille qui n'est pas loin. L'avocat passe devant moi et pousse ses fameuses portes, la lumière est comme absorbée par l'intérieur. Une main se pose sur mon épaule et me pousse vers le hall d'entrée.
Ouais, ouais, ça va je porte mes couilles.
Il y à tout un tas de gens que je ne connais pas et dont je me fou ! Je veux les miens, j'ai besoin des miens !
Toujours sans un mot je me laisse guider le long d'un couloir un peu trop lumineux pour moi. Je commence à me sentir nerveux, enfin un peu plus quoi. Je crois que je pourrais taper une crise d'hystérie là au beau milieu d'un couloir fadasse entouré de trop d'inconnus.
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Je pourrais reconnaître ce dos entre milles, ouais je le connais pas coeur habillé ou nue, je connais chaque millimètre de sa peau. Tout se brouille autour de moi, je ne vois plus que lui. Quand il se retourne et que ses yeux noirs se confondent dans les miens je suis propulsé dans un autre monde.
Un univers rien qu'à nous.
Mon mari se tient là, devant moi et en deux enjambées il fond sur moi. Ses bras m'enserrent le corps et son nez vient se nicher dans mon cou. Je sers à mon tour mes bras autour de lui et prends une vrai respiration. Nous ne restons seul qu'un cours moment car nos enfants nous ont sauté dessus. Je me recule et prends le visage de mon fils entre mes mains, il est toujours marqué, il a des cernes mais il sourit comme un bien heureux.
Lonie se pend à mon bras et renifle.
- Mon grand. Souffle ma mère en me touchant le visage, ses yeux me scrutent sous toutes les coutures, je n'aime pas son regard il y a trop de peur et de colère dedans. Ma fille ne m'a toujours pas lâchée, en fait je suis touché de partout par tout le monde. Mon père passe une main dans mes cheveux et pose son front contre l'arrière de mon crâne.
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- Monsieur Louis Laurence est appelé à la bar. Mon mari se lève et passe à côté de moi en me posant une main sur mon épaule. J'ai envie de le retenir, de lui dire de se casser, de prendre les mômes et de rentrer à la maison. Putain j'en ai envie. Mais non, il s'y dirige comme s'il allait chercher du pain, plus calme que lui tu meurs.
Le jugement se passe en huit clôt, il n'y a donc que nous et l'autre connard. Seul nos enfants sont derière nous avec Bryan et son fils. Jess, Estelle son mari et leur fille ainsi que mes parents et beaux parents attendent à l'extérieur. J'imagine qu'ils tournent en rond et que mon père doit empêcher ma mère de débouler ici et inversement.
Louis s'installe dans le plus grand silence à la droite du juge, il parait calme et détendu mais je sais que ce n'est qu'une apparence. Je le vois à la tension dans ses épaules. Je l'ai vue grandir au moment où son regard s'est posé sur l'autre connard.
- Monsieur jurez vous de dire toute la vérité, rien que la vérité ? Lui demande le juge, un jeune gars qui doit débuté dans ce monde.
- La vérité toute nue. Il lui répond, en un souffle j'ai presque envi de rire. Franchement il est à se tordre de rire, il est là devant tout le monde avec son sourire de petit con et ne cherche pas à cacher qu'il se fou de tout et de tout le monde.
Il me regarde avant de parcourir la pièce du regard, il me jure silencieusement que tout ira bien, je le vois à cette force dans ses pupilles. Mon mari est un être exceptionnel.
- Connaissez-vous ce jeune homme ? Lui demande l'avocat du connard en pointant Anthony, un avocat commis d'office ça ce voit il s'emmerde sec.
- Oui. Court, simple et précis. Vous voulez que je vous en dise un peu plus ? Il ose lui demander en haussant un sourcil, je suis obligé de serrer les dents pour ne pas me marrer comme un tordu. Dans mon dos j'entends quelques personnes pouffer, franchement ça ne m'aide pas.
L'avocat opine du chef sans le lâcher du regard, c'est un vrai requin tant mieux Louis aime jouer à qui pisse le plus loin et le pire c'est qu'il n'est pas mauvais du tout à ce petit jeu.
- Anthony est un ami des nos enfants, comme souvent dans ce genre de cas des amis s'invitent entre eux et la maison des parents se transforme en lieu d'accueil avec pizza et soda à volonté. Histoire de bien montré son ennuis il souffle et se ratatine sur sa chaise en gros s'il pourrait enlever ses pompes et poser ses pieds sur une table basse, il le ferait.
Le juge le regarde mais ne dit rien. Moi J'ai du mal à garder mon sang froid, encore plus quand j'entends des rires étouffé dans mon dos. Même mon avocat ne cache pas son amusement.
- Et que pouvez-vous nous dire sur ce jeune homme ? Insiste l'autre.
- Ce que je peux vous dire. Il répète en se mettant droit, il agit comme ça quand il commence à s'énerver. Ce que je vais vous dire est que ce jeune homme s'est fait torturer et manipuler par ce tarré toute sa vie, même sa naissance n'est qu'une machination de sa pars tout ça pour de l'argent. Grogne mon mari les mains bien à plat devant lui, près à bondir.
D'instinct je recule ma chaise dans un grand grincement et commence à me lever mais deux mains différentes sur chacune de mes épaules me stop dans mon élan. Une du blond et l'autre de Julien. En face de moi Louis me regarde et après un hochement simultané on se pose sans lâcher du regard le connard.
- Êtes-vous conscient que vos accusations sont grave ? Lui demande le juge.
- Oui et je les maintiens. Claque mon Homme de Vitruve en levant le nez.
Autour de nous plus aucuns de sons ne se fait entendre et moi je suis admiratif au plus haut point.
- Autre chose maître ? Demande le juge à l'avocat.
- Quand vous avez pris connaissance de sa situation qu'avez vous fait ?
- Nous sommes allez voir un avocat, une assistance social mais aucun des deux n'a été d'une grande aide. Souffle avec agacement mon mari.
- Et vous n'avez pas pensé à demander à son référant ? Lui demande ce connard avec arrogance, j'lui arracherais les yeux à lui ...
- Pour que son éducateur en parle à son tuteur légal et que ce dernier le brise ? Lui répond Louis avec un air dés plus mauvais, sans parler de son regard froid et dur. Le plus violent qu'il a en stock, il est pas sympa celui-là.
- Je n'ai plus rien à lui demander. Signifie l'autre empafé en regagnant sa place à côté de l'autre connard. Il est en fauteuil roulant et à des tas de bandages un peu partout, j'suis sûr que les trois quarts c'est du flan.
- Monsieur Laurence. Commence mon avocat en se levant de son siège, il réajuste sa veste et se dirige vers lui. Comment se comporte Anthony chez vous?
- A quel moment ?
- Et bien je dirais au début et maintenant.
Louis escquice un léger sourire avant de lui répondre le plus calmement du monde.
- Les premiers temps Anthony était trés en retrait, on aurait dit un fantôme, avec le temps il est revenue à la vie. Il ne fuit plus les interactions social, il participe à notre vie, il se livre plus et remarque ce qu'il y a autour de lui. Chez nous il est serin, heureux comme un môme de dix neuf ans doit l'être. Il conclut en fixant son géniteur.
- Je vous remercie, ce sera tout pour moi. Conclut l'ami de Julien tout sourire.
- Vous pouvez aller vous rassoir. Termine le juge avec un geste de la main.
Quand il regagne sa place il pose de nouveau sa main sur mon épaule, je la lui attrape et lui embrasse la paume. Une façon pour moi de lui dire que je suis fière et de le remercier.
- Monsieur Bryan...
- Ouais. Coupe mon meilleur ami, le juge le regarde avec étonnement se poser en face de nous sur la chaise des entendus. Tout ce que j'ai à dire c'est que je ne connais pas ce gamin, tout ce que je sais de lui c'est qu'il n'est pas fan des sports collectifs et avant que vous ne me le demandiez, oui je suis aller casser la gueule a des potes à l'autre. Du menton il montre le père du rouquin. Car Léonie, ma nièce, est venue nous voir totalement affolée car ils ont débarqués de je ne sais où pour taper sur le tronche de ce gamin, de mon fils et de mon neveu au passage. Mais dernièrement il est plus heureux. Il colle plus à l'image que l'on se fait d'un ado.
- Monsieur, il est d'usage d'attendre que l'une des deux parties vous posent des questions. L'interpelle le juge avec un air sévère.
- Vous savez les usages et moi .... Réplique le blond en haussant les épaules, quand nos regards se croisent on se sourit comme deux bons branleurs.
Rassurez vous mes frères notre bible est toujours d'actualité.
- Ce Monsieur à répondu à toutes mes questions. Intervient Frédéric sans se lever. Sauf une en fait. Il se lève souplement . Que voulez-vous dire par "il colle plus à l'image que l'on se fait d'un ado"? Puis il se rassoit sans abandonner son sourire.
- Il rit, il est entouré, il fait des conneries et sont seul souci est son bulletin de note. Lui répond le blond tout sourire, je suis sûr que s'il le pourrait il sortirait une bière et se les gratterait.
- Moi je voudrais demander s'il juge normal son comportement ? Intervient l'autre empafé en beuglant comme un dingue et en coupant la parole du juge au passage.
- Objection votre Honneur ! Intervient avec force mon avocat en se levant d'un bon, il dépasse notre table et va se planter pile poil entre Bryan et l'autre empafé. Nous ne somme pas ici pour juger des agissement de ce Monsieur mais de celui-ci! Il dit en pointant du doigt le père d'Anthony.
- Retenu. Déclare le juge avant d'abattre son petit marteau. Vous pouvez regagner votre place.
Pendant que Bryan retrouve son siège la température de la salle à chutée d'au moins dix degrés, les deux avocats se toisent, le juge les surveille du coin de l'œil. Louis me regarde et hoche doucement à la tête, en d'autre terme il me demande si tout va bien. Je lui répond en mettant mes deux mains devant moi. Le blond s'avance sur son siège et me pose une grosse paluche sur mon épaule.
A deux, toujours à deux. Même si le monde s'écroule, même si on se fait dévorer par les flammes, c'est toujours à deux. Puis je veux bien cramer pour l'éternité si ma famille s'en sort.
Un silence lourd nous gagne tous, mes enfants se tiennent par la main tout en regardant le père du rouquin. Damien et Anthony sont assit l'un à côté de l'autre, mon neveu regarde lui aussi le connard pendant que le gamin regarde ses pieds. Je vois d'ici ses méninges chauffer, ses deux mains ne forment plus que des poings sur ses genoux. Mon fils lui serre l'épaule de sa main de libre et ce dernier sourit comme soulagé de ce contact. Bien sûr que oui qu'il est soulagé, il fait face à son bourreau, celui qui l'a détruit toute sa vie et il n'est pas seul. Alors ouais il est soulagé.
Pourvus qu'il tienne bon quand il passera à la barre.
mes tripes se tordent et remontent dans ma gorge, je cale mes mains sous mes cuisses et essais de respirer normalement.
- Monsieur le juge, j'ai un témoin a appelé à la bar puis-je ? Lui demande Frédéric en se levant de sa chaise.
- Oui.
- Merci, J'appèle Joshua Louanberg.
On se tourne tous vers le fond de la s'aller d'où vient le raclement de chaise, le gosse avec la tronche de ballai à chiotte ? Ce petit con !
- C'est quoi ce bordel ? Je souffle en le voyant nous dépasser sans nous regarder une seule fois.
J'suis mort c'est sur j'suis mort, ce gamin me hait ! Puis c'est un abrutit ! mais pourquoi il est la lui ?
J'entends tout un tas de chuchotement dans mon dos mais je n'écoute rien, je regarde ce môme s'installer et me jure que s'il fait le con je lui ferais cracher ses poumons.
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