Mon meilleur miroir est mon frère.
Citation de Maxalexis.
Petit chapitre rapide fait lors de ma pause, donc pas relu ( pour ce que ça change ;) ) bref vous connaissez la suite !
Ce matin c'est un bruit dans la cuisine qui ma tiré de mon lit. En même temps je n'ai jamais eu un gros sommeil, donc il m'en faut très peu.
Je débarque dans la pièce en caleçon, enfilé a la va vite, en baillant a m'en décrocher la mâchoire. Je me frotte le visage avec mes deux mains histoire d'essayer d'avoir les yeux en face des trous.
Ouais j'ai la tête dans l'cul.
Ma fille est étalée comme une morue sur la table, elle tousse à se déchirer les poumons.
- Ça va pas ma grande ? Je lui demande en allumant la lumière du couloir. Oui, à trois heure du mat' faut pas me demander de poser une question moins con que ça. Trois heure du mat' quoi !
- J'ai mal a la tête. A première vue il n'y a pas que la tête qui la fait souffrir, elle a les yeux gonflé, le nez qui coule et elle grelotte. Ouais elle nous a chopé une merde. C'est ça de s'endormir les cheveux mouillés.
Je m'approche d'elle et lui replace une mèche de cheveux derrière son oreille, elle est bouillante.
- Tu as déjà pris quelque chose ?
- J'ai essayé un thé mais ça ne passe pas. En effet une tasse, encore chaude et à peine commencée est devant elle.
- Bouge pas ma poupée, je vais chercher un thermomètre.
Je lui embrasse le haut du crâne et pars dans la salle de bain, elle sourit, depuis petite quand elle n'est pas bien je l'appelle ma poupée et mon grand c'est mon petit bonhomme. Je n'avais juste pas prévu que Baptiste me dépasserait, mais quand ils sont malade m'en branle de leur taille.
Mes gosses resteront mes gosses.
Je reviens avec ce qu'il faut et du doliprane, au passage je croise Louis, à poil, devant notre porte.
- Pourquoi tu es debout ? Il me demande la voix rauque.
- Lonie est malade. Il regarde mes mains et fronce les sourcils, oui les infos ont du mal a percuter la matière grise avant une certaine heure.
- Merde, j'arrive. Il s'engouffre dans notre chambre pour enfiler un truc sur son cul.
Ma fille est passé de la cuisine au salon entre temps, je prends donc de quoi faire passer le cachet et la rejoins. Elle somnole à moitié alors je la prends dans mes bras, le plus doucement possible, et la mets sur mes genoux. Avec ma main de libre je nous recouvre avec son plaide.
Sa tête repose sur mon épaule et ses jambes son repliées, pour qu'elle soit plus à son aise je pose les miennes sur la table basse. Quand Louis revient, il nous regarde et ne cache pas son sourire.
- Papa poule.
- Dit celui qui se ramène avec son doudou. Dans ses mains il tient sa peluche qu'elle traine depuis l'orphelinat, un éléphant bleu nommé Elmer. Enfin il était bleu à la base, la il est ... D'une couleur non identifiable.
On se marre doucement. On est pas mieux l'un que l'autre finalement, il suffit qu'un de nos gosses se ramènent la mine triste ou de la morve au nez pour que notre instinct prenne le dessus.
Foutu gosses. Putain ce qu'on les aime.
Il lui prend la température à l'oreille et replace la petite couette qui avait glissée sur ses épaules.
- 39.6. On la laisse se reposer un peu et quand elle sera réveillée cachet et médecin. Dit son père avec une barre au front.
J'opine du chef et repose ma tête sur l'appuie tête bien décidé à ne pas bouger d'un millimètre.
Mon époux se place à côté de moi, soulève ses jambes et les mets sur les siennes, il l'a recouvre, place sa peluche contre son ventre et s'installe comme moi à son tour.
Nous ne parlons pas, de toute façon il n'y a rien a dire. Un peu comme la fois ou Baptiste s'est fait opéré des végétations, rien de bien grave en soit mais on était tout les deux avec lui. Dans sa chambre d'hôpital on se posait dans son lit, lui sur nous et on attendait qu'il soit l'heure d'aller chercher sa sœur à l'école, puis chacun notre tour on y allait.
Plus jeune Babou était le champion des otites, ce qu'on a pu passé de temps chez le médecin pour ça. Et on dormait avec lui, aucun de nous deux ne supportait l'idée qu'il puisse avoir mal tout seul dans la nuit. Sa sœur nous rejoignait souvent, très souvent, du coup notre lit devenait vite trop petit. De toute façon des que l'un ou l'autre était malade notre lit était vite squatté.
******************
Le réveil de mon grand nous sors de notre pseudo sommeil. Des qu'elle bougeait ou toussait on ouvrait les yeux alerte et attentif.
Comme tous les matins son frère va dans sa chambre pour la réveiller, ils ont leurs habitudes eux aussi.
- Ici. Dit son père quand il entend Babou appeler sa frangine. Ses pas se rapprochent rapidement, quand il est devant nous on a de quoi se marrer. Il a les cheveux dans tous les sens les yeux à peine ouverts et une tronche à s'en taper le cul par terre.
- Elle est malade.
- Ouais elle était dans la cuisine cette nuit.
- Pourquoi ? Il demande en se grattant le ventre.
- Sûrement pour ne pas déranger tout le monde. Je commence.
- Ça c'est sans compter sur tes oreilles bionique. Termine Louis en déplaçant ses jambes pour se lever.
- Qu'elle con. Grogne son frère, ils ont beau se bouffer le nez ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre.
Elle se fait réveiller par son père et je file rapidement sous la douche.
Entre temps Louis a laissé un message au secrétariat du doc' et Babou s'est préparer.
- Tu vas attraper ce que j'ai. Grogne Léonie quand je lui fais un bisou avant de partir. Pour ce que j'en ai a foutre, je veux mon bisou point barre fin de l'histoire.
- Mamie Murielle va passer te prendre pour aller chez le médecin. Dit Louis en venant vers nous avec de quoi grignoter.
Elle opine du chef sans toucher son assiette.
*************
- J'ai entraînement ce matin. Me dit mon fils en débarquant dans la bagnole avec un sac plastique radioactif. Ses pompes.
- Tu le sens comment pour demain ?
- Ça ira, de toute façon c'est le match d'ouverture donc rien de bien violent. Vous viendrez ?
Aussi grand gaillard soit il, il nous pose toujours cette question. Quelque pars c'est rassurant.
- Papa, moi, les tontons et après on va chez papi Laurent pour manger il y aura aussi les parents de papa.
- Ok.
- Cache ta joie surtout !
Il se marre franchement et lève les yeux au ciel.
Mon fils un branleur ? Non ....
****************
En fin de matinée ma belle mère me dit que Léonie a une grippe, une grippe au mois de mars. Passons. Bon rien de bien grave mais pas génial non plus, elle passe le reste de la journée avec elle et ma mère va les rejoindre dés que possible.
En fait être malade chez nous cest le bon plan, les deux grands mères se ramènent et on est chouchouté jusqu'à que mort s'en suive. Ouais, c'est le bon plan.
- Allé ça va être l'heure de manger on range le bordel et on se dit à demain. Je beugle en tapant dans les mains. Le groupe de ce matin est constitué de gamins qui ont retrouvé leurs patronyme, je n'ai plus grand chose à leur apprendre. J'aime beaucoup ces mômes.
- Demain vous allez au match ? Me demande Joanne. Ce mec a eu du mal à trouver sa place dans sa famille recomposé, après le décès de sa mère son père a tout assuré et bien plus tard a refait sa vie. 'Jo a eu du mal à trouver sa place au sain de sa nouvelle famille et l'arrivé de sa petite sœur l'a fait douter de pas mal de chose. Mais au final, il a comprit que rien ni personne ne remplacera sa mère.
- Y'a mon fils qui joue alors carrément ! Je lui répond pas qu'un peu fière de mon gosse.
Il se marre franchement me traitant de papa gâteau au passage.
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Dans le groupe de cette après midi il y a le rouquin. Quand l'heure sonne, un troupeau plus ou moins homogène de gamins se ramènent vers moi. J'ai pas l'air con avec ma bière et mon casse croûte moi.
- On te dérange peut être ? Se fou de moi le gosse avec la tronche de balai a chiotte.
- Toi, qui ta donné le droit de me tutoyer ? Reste pas comme un con rends toi utile sors le matériel de varap. Je grogne sans un regard, il me gonfle ce petit con.
Pendant que les autre se foutent de lui, il se casse faire ce que je lui demande.
Au passage ils viennent me saluer. C'est une règle ici, ils viennent me serrer la main ou ils dégustent. Question de politesse.
- Bon tout le monde l'a comprit on grimpe aujourd'hui, par deux et on se bouge. Et on ne se met pas avec celui qu'on a l'habitude. J'entends des "putain" et "merde".
Le principe de ce sport est la confiance et cette petite chose se travail et ce n'est pas une mince affaire.
En peu de temps tout est prêt et les gosses râlent toujours, tout va bien.
Quand je finis d'aider un binôme je vois tout le désarroi du rouquin. Il est avec le gosse avec la tronche de balai a chiotte. J'ai vraiment fais tout ce que j'ai pu pour ne pas me marrer mais je crois que je me suis planté. Enfin vu la tronche qu'il tire je me suis carrément planté.
- Qui grimpe en premier ? Je leur demande en arrivant à leur hauteur.
- Lui! Se précipite le gamin en pointant Joshua du doigt. Ce dernier souffle mais n'ajoute rien, vaut bien pas gamin je t'ai dans le collimateur.
- Baptiste m'a dit que si je fais le con avec elle il lui fera une pochette avec la peau de mes couilles.
Je me suis marré tout seul comme un pendant qu'Anthony m'expliquait la menace de mon fils. Le pauvre il me regardait complètement paumé, franchement c'est assez comique ! Babou un bon mètre soixante quinze ménage un branleur qui frôle dangereusement avec les deux mètres.
- Au moins ça lui fera un souvenir de toi. Puis ce sera sortie avec sa robe en langue des autres. Je termine en le regardant avec un sourire vicelar. Il a blanchit, j'me suis barré en me marrant.
'Faut quand même que je lui dise qu'il a autre chose à faire avant d'oser approcher ma fille. Petit con.
******************
-'Pa! Beugle mon grand en venant vers moi, je le regarde et mime un " oui" pour qu'il continue sa phrase, bien sûr il ne se fait pas attendre. On rentre avec toi papa est déjà prévenu j'ai les cours pour Lonie.
- Tu penses à respirer de temps en temps ? Je lui demande un poil impressionné par son débit de mot.
- Parfois, ouais. Il ne m'attend pas il se dirige aussi sec vers la bagnole, sauf que c'est moi qui est les clefs.
- Au fait, pas mal pour la pochette. Je lui dis en voyant le rouquin au loin venir.
- J'savais que tu me soutiendrais. Il me répond avec un sourire de branleur et un regard de vicelard.
Mon fils est un monstre. On a élevé un monstre.
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- Attend. Anthony se stop dans son geste et reprend sa place sur son siège pendant que mon fils rentre.
- Je vais avoir le droit a qui? Le père des jumeaux ou l' educ? Ose me demander ce couillon en me regardant.
Mes frères, aujourd'hui nous allons écrire un nouveau verset.
Je prends le temps de me retourner pour être face à lui, bien sûr j'oublie pas mon pur sourire de vicelard.
- Les deux. Je commence à voix basse, son sang quitte peu à peu son visage je le vois déglutir et essayer de garder un souffle régulier.
Il paraît que j'suis flippant quand j'veux.
- Donc ? Demande le gamin en face de moi en rassemblant tout sont courage. Allé j'suis pas aussi salop que ça je ne vais pas relever le fait que sa voix a perdu en décibel, ni que ses mains s'agrippent d'elles mêmes.
- Donc. Je reprends avec une lenteur exagéré, oui j'aime les terroriser, non je ne suis pas un monstre, juste un bon branleur. J'crois que t'as autre chose à faire que d'attirer ma fille dans ton pieu non ? Il ne me répond pas, il se concentre sur sa respiration. Il essaie de cacher le fait qu'il n'est pas très à l'aise. Règle tes problèmes. J'impose en plantant mon regard dans ses yeux bleu.
- Régler mes problèmes, réapprendre a vivre en société et draguer ta fille. Termine cet enfoire, je vais lui arracher la tête et lui faire bouffer son service trois pièces.
- A la vitesse ou tu vas j'aurais le temps d'être grand père par dix fois avant que tu es l autorisation de la regarder. Je n'attend pas sa réponse, je vais directement devant ma porte dans mon dos j'entends ses pas qui se tapi vent rapidement de moi. Dernière chose. Je me tourne vers lui d'un coup sec. Tu fais l'on, t'es mort.
J'espère que ça va lui faire sortir les doigts du cul.
****************
Je n'ai pas entendu Louis rentrer a la maison. C'est ma fille qui m'a fait remarquer que sa voiture est dans l'allée. Je m'explique donc dans le garage, au passage je prends une tasse chaude de son jus de chaussette.
Par habitude je regarde sour la vieille Impala, mais ses jambes n'y sont pas.
- Lou... Je commence quand je le vois de dos devant son établis. Ses mains soutiennent son poid, ses bras son tendues, sa tête est baissée, ses pieds bien ancrés dans le sol. Il n'a pas bougé d'un iota, il ne m'a donc pas entendu. Le voir comme ça me tord les tripes et me rend fou de rage! Qui est le salopard qui le rend comme ça !
Je respire doucement pour essayer de garder mon calme et m'approche de lui, je pose la tasse sur le capot de la voiture et pose une main sur son épaule. Il relève aussi-tôt la tête. De profil je vois sa mâchoire se serrer, je vais faire un meurtre.
- Il s'est passé quoi ? Je lui demande tout bas, comme pour ne pas l'effrayer. Il prend une grande inspiration et souffle par la bouche, il détache une main de son plan de travail pour attraper mes doigts. Il les accroche avec force, mon cœur se sert. Ne pas craquer il a besoin de moi, avec mon autre main j'appuie sur sa hanche pour qu'il me fasse face. Ses traits sont déformé par la douleur et la rage. Ça me ramène il y a bien longtemps.
- Mon nouveau patron est homophobe. Sa phrase n'est qu'un chuchotement, qu'une brise. Mais elle nous anéantis. Il ... Putain.... J'ai passé une journée de merde.
Deux jurons dans une même phrase en effet il a passé une journée de merde.
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