Mes enfants sont ma seule richesse. Abla Farhoud
On ne reste pas longtemps seul dans le garage. Nos gamins doivent avoir un radar dans l'nez, a chaque fois que l'un de nous deux ont un souci il faut qu'une de nos têtes blondes, ou les deux, montre le bout de son pif.
Ce coup-ci c'est Léonie, plaid bleu autour des épaules et Elmer dans une main, qui nous surprend. A sa tronche on sait qu'elle a tout entendu. j'aime pas quand nos gosses subissent le fait que nous nous aimons, j'aime pas le fait qu'elle va en parler a son frère et qu'ils vont nous observer, et ils vont en souffrir.
J'aime pas. Louis non plus.
- Je vais faire du café et sortir des bières. Dit le plus simplement du monde Lonie en tournant les talons.
- Merde. Grogne mon mari en se frottant les mains l'une contre l'autre, pendant ce temps je me frotte le visage avec mes deux mains.
- Allé. Je lui prends une main et l'entraine derrière moi dans la cuisine. Ça ne sers à rien de rester la.
Nos gosses sont assis a leurs places habituels, Anthony a posé son cul sur le plan de travail. Louis se place devant une autre tasse de jus de chaussette chaude et moi devant une bière prête a être bue.
- Bon j'le tiens et tu l'tabasses ? Me propose mon fils en me regardant avec un air moqueur. Malgré sa bouille enjoué je ne me m'y fie pas, c'est un faux calme. Il suffit de le voir sur le terrain pour le comprendre.
- Au besoin il parait que je balance de bonne droite. Renchérit le rouquin en haussant les épaules avec son air de ne pas y toucher.
- Moi j'ai des talons aiguilles. Termine ma fille en jouant avec sa peluche sur ses genoux.
- Vous savez que vous êtes les enfants et nous les parents ? Demande Louis en s'affalant contre sa chaise, il étend ses longue jambe devant lui et noue ses main sur son ventre. Pourquoi es-ce que même dans ce genre de situation je le trouve putain de sexy ?
- Et tu sais que t'es notre père ? Rétorque Babou en le regardant droit dans les yeux, il n'y a aucune forme de défis dans son regard, il veut juste lui faire comprendre quelque chose.
- J'suis au courant merci. lui répond Louis en faisant un grimace.
- Puis un mineur ça prend moins cher qu'un adulte. Finit le rouquin en jouant une cuillère qui trainait par la.
Je me tourne vers lui les yeux grand ouvert avec un rictus amusé, que j'essaie tant bien que mal de planquer. Louis se tourne vers lui en faisant grincer sa chaise, les gosses eux aussi le regardent et forcement Baptiste ne planque pas son sourire.
J'ai comme l'impression qu'on est mal barré.
- Cassez vous bande petit con. Ma voix résonne dans la pièce, elle n'est pas spécialement autoritaire mais je ne leur laisse pas le choix. Et pas besoin de monter un plan. Les trois mômes se tournent vers nous et me regardent. J'ai déja déposé le brevet de la tronche " moi ? jamais!". Je finis sans vraiment les regarder.
Ils finissent par partir je ne sais où en soufflant je ne sais qu'elle connerie.
Je me pose ne face de Louis et fais en sorte que nos genoux se touchent. Lui comme moi avons besoin de ce contact. S'en est presque vital.
- On fait quoi ? Je lui demande, honnêtement si ça ne tiendrait qu'à moi je débarque et lui fait bouffer tout les boulons, huiles et autres merde que je trouve. Mais il partait que ça ne tient pas qu'à moi, enfin ça c'est ce que le monde dit.
Fais chier.
Il secoue sa tête de gauche à droite pour toute réponse, je sais qu'il a une idée derrière la tête, c'est pas son genre de se laisser bouffer comme ça.
- Tu crois que j'vais te laisser te demerder tout seul ? Je lui demande. Rappel toi avec certains de nos anciens prof quand j'ai pris le poste d'educ au début, c'était la merde et tu as fais quoi ? Je ne lui laisse pas le temps de répondre, j'enchaîne aussitôt. Tu as débarqué au lycée, foncé dans la salle des profs et tu as fais du grand toi. Il esquisse un sourire en se rappelant ce souvenir. Alors tu rois que je vais faire quoi ?
- Tu avais raison j'aurais dû reprendre ce putain de garage. Souffle mon mari en mettant ses coudes sur ses cuisses, je lui attrape ses mains avant qu'il ne puisse mettre sa tête dessus.
- Zappe pas que je suis fou de toi. Je lui murmure les yeux dans les yeux.
- Heureusement que ce n'est pas la seule chose que l'on a en commun. Il me répond de la même façon avant de m'embrasser.
C'est décidé lundi je vais au garage. Ce week-end le match et lundi le garage, ouais je vais faire comme ça.
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Je ne sais pas comment ils se sont débrouillés tous les trois mais Louis et moi on vient de se rendre compte qu'on sait fait avoir comme des débutants.
Le rouquin dors ici, dans le salon, heureusement.
- J'ai pas vraiment compris la. Je souffle en regardant Léonie installer le lit de fortune du géant.
- Moi non plus. Répond son père les bras croisés contre son torse.
On reste comme deux cons à les regarder contre l'embrasure de la porte. Anthony semble serein et calme pendant que ma fille glousse... Putain elle glousse.
- Ho la dinde! Bouge ton cul j'aimerais dormir moi! Beugle son frère.
- En quoi je t'empêche de dormir ? Elle lui répond en le défiant du regard sans relever le gentils mot d'amour.
Ils se taisent tous les deux, s'observent, se jaugent, par réflexe Louis et moi nous écartons pour leur laisser le passage. Comme un signale de départ les deux gosses se courent après, se dirigent dans le couloir et comme toujours il sait que sa sœur va foncer tout droit dans sa piaule, enfin c'est ce qu'elle croit. Elle se retrouve enfermé dans la piaule de son frère et subis je ne sais qu'elle torture.
En tout cas elle ne glousse plus, elle hurle.
Je ne sais pas vraiment ce qui est le mieux.
Anthony se marre tout seul avant de se coucher. On pars aussi dans notre chambre quand la porte de Babou s'ouvre.
- Papa on pourra aller courir demain ?
- Avant le match ? Je lui demande, question con ...
- Ouais. Toi bouge pas ! Il ordonne à sœur en se tournant vers elle. J'opine du chef quand il le regarde de nouveau. Et les vieux ! Faut vraiment que je fasse votre boulot à votre place ou quoi ? Elle gloussait merde !
Louis souffle et prend un air profondément désolé, il met une main sur l'épaule de notre fils, j'ai vraiment du mal à me retenir de me marrer. Je connais la suite.
- Écoute fils. Il commence d'un ton solennel. L'amour est une fleur....
- Ho ça va! Le coupe Baptiste en fermant la porte. Baptiste fuit le mot " amour " comme la peste.
Forcément on se marre tous les deux en partant dans notre chambre.
On a plus parlé du garage, en fait on a pas vraiment parlé. On s'est aimé en silence un long moment. Ça fait partie de ses moment où les mots n'ont plus aucune important, en fait ils n'ont pas leurs places. C'est vrai, je ne vais lui promettre je ne sais quoi ? Déjà, car je ne suis pas sûr de pourvoir m'en tenir à ce que je lui aurais dis et par-ce que ça sers à quoi? Seul les actes comptes.
Alors je lui montre à quel point je l'aime de façon charnel, je le rassure avec mes caresses, lui montre à quel point il est exceptionnel avec mes baisers, lui montre qu'il est l'homme de ma vie avec mes soupires et je le laisse se rassurer en m'aimant. Je me donne corps et âme à lui. Pas que cela ne change de d'habitude mais il y a ce petit je ne sais quoi qui fait toute la différence. On ne se dit pas qu'on s'aime, on se le montre.
Pas besoin de mots juste des sensations et des sentiments exacerbés.
****************
Ce matin je me fais accueillir par notre grand, il me tend mes pompes pour courir d'une main et un jus d'orange de l'autre. Je prends le verre et m'enferme dans la sale de bain, trop d'énergie dés le matin. J'me fais vieux.
- Bon tu te bouges? J'ose lui dire quand je montre enfin mon nez, le gosse m'attend depuis je ne sais combien de temps devant la baraque. Quand je regarde ma montre il n'est que sept heure ... Dire que je me suis juste levé pour pisser ...
On commence à petite foulée le long de la résidence, on ne parle pas. En fait Mon fils me demande souvent d'aller cavaler, avec ou sans raison particulière et il ne parle qu'une fois arrivé en forêt, j'imagine qu'il ne le fait que quand il se sent à l'aise.
Quand Léonie a besoin de parler elle va le faire avec son père, elle le trouve au garage et se penche avec lui sur l'impala. Avoir les mains dans le cambouis ne l'a jamais dérangé.
On commence a accélérer pour prendre la monté, le trottoir se fait plus petit, je le laisse passé devant moi.
Y'a pas à dire, je crève de fierté. Il se tient droit et enchaine les foulées avec un souffle régulier tout n regardant devant lui. En soit il ressemble a tous les coureurs, mais c'est mon fils.
Il bifurque sur la droite et on atteint enfin le sentier qui mène à la forêt.
On a peu de moment comme ça juste a deux, alors j'en profite un max. Un jour, les gosses étaient petits, mon père m'a dit de ne pas faire la même connerie que lui, d'être présent de faire en sorte de créer un lien fort dés le début. Alors je m'efforce de le faire. Seul le temps me dira si je me suis planté ou non. J'avoue que ça fait partie de mes plus grandes peur, échouer en tant que père. C'est pas franchement une mince affaire non plus !
- J'crois que je vais tenter la bourse de sport. Il me dit en ajustant sa foulée à la mienne, il va toujours trop vite ce gosse, il s'épuise vite.
- Sérieux ?
- Ouais, Les cours .... Franchement ça m'gonfle, le seul truc qui me motive c'est la basket.
- Alors fonce. Je lui réponds en souriant comme pas possible, putain ouais je crève de fierté.
- Sérieux ? Il me demande en me regardant une demie seconde, je pense qu'il ne s'attendait pas vraiment a ça. En même temps je ne vais pas lui dire non!
- Ba ouais! Si c'est ce que tu veux, il faut le faire!
- Mais si je me plante ? Il se tait et ralentit, du coin de l'oeil je le vois baisser les yeux sur le sol et réfléchir à cent a l'heure. J'aurais rien.
- Si tu obtiens ta bourse, tu iras en sport étude et tes résultats scolaire compteront autant que tes résultats sportif.
- Ouais ... Il reprend un peu de vitesse, je le suis tranquillement.
- Tu crois que j'ai mes chances ?
Baptiste est un peu comme Bryan, il a confiance en lui, il ne se pose que rarement de questions. Il sait, c'est tout, c'est comme ça. Comme Jess, elle savait que Louis et moi on terminerait ensemble, elle savait la garce.
- Tu as tes chances. Je commence doucement. Tu dois encore bosser certaine technique et ton endurance, mais franchement tu as toutes tes chances mon grand. Je lui ébouriffes les cheveux en terminant ma phrase, il se marre en se décalant sur le coté.
On trottine encore une bonne heure avant d'arriver chez mes parents, pour ne pas changer mon père est assit sur les marches du perron. Son sourire s'agrandit quand il voit Baptiste avec moi.
- Mia ! Beugle le chauve. Il y a les deux hommes de ta vie! A peine sa phrase terminé que ma sainte mère sors chiffon en action sur ses mains.
- Mon fils et mon grand garçon! Elle s'exclame en ouvrant grand ses bras.
- Et moi je suis quoi? Bougonne son mari.
- Tu tiens vraiment a ce que l'on se fâche maintenant ? Elle lui demande en haussant un sourcil moqueur.
- Tu sens bon mamie.
- Vil flatteur! Commence ma mère en lui donnant un petit coup sur l'épaule. Sur la table de la cuisine et enlève tes c...
- J'enlève mes chaussures je sais! Lui répond mon fils de l'entrée.
- Je te préviens il pue des pieds.
- Ca ne peut pas être pire que ton père. Me répond ma mère en ouvrant grand les yeux et en retroussant son nez.
- Non mais ho ! Râle mon père en nous suivant, au passage on se donne une accolade je remarque aussi qu'il boite toujours.
- La vache !
- Je t'avais bien dis que c'est radioactif. Sans vraiment m'écouter ma mère prend une bombe désodorisante et asperge son entrée trés généreusement, On la suit en se retenant de respirer. Le propriétaire de cette odeur nauséabonde est tranquillement assis et dévore les petites tartelettes, au citron a première vue, avec appétit.
Si le sucre était une femme ...
- J'avoue. Mon fils se lève et va ouvrir la fenêtre, comme ci c'était assez .....
- Il va tenter le sport étude. Je balance en prenant une tartelette, en effet au citron. Il se fait féliciter par ses grands-parents et moi je savoure, j'suis putain de fière.
- J'ai un match tout à l'heure.
- Il y aura des recruteurs ? Demande mon père, s'il y a bien quelque chose que je ne peux pas lui reprocher c'est qu'il s'intéresse ouvertement à la vie des gamins.
- C'est pas encore la période. Il lui répond.
- Plus dans deux bon mois. Je finis en ouvrant le frigo pour prendre une bière, au passage je me pose sur le plan de travail.
- J'ai décidé de me faire opérer. Me dit mon père tout bas pendant que ma mère et mon fils parle de fille il me semble a moins que ce ne soit de jeux vidéo?
- Tu vas le faire quand ? Je ne suis pas franchement fan de l'idée, pas forcement l'opération en elle même, plus le fait qu'il aille a l'hosto. Pauvres infirmières, ouais ...
-Le mois prochain, c'est en ambulatoire je rentre je sors.
- Tu as besoin que je t'y emmène ?
- J'y vais avec ta mère je voudrais juste qu'elle ne reste pas toute seule.
Mon père a deux passion dans sa vie : nous et ma mère. Ni plus ni moins.
- Sans soucie. Je lui répond en finissant ma canette.
Il finit par nous ramener à la maison, avant de partir ma mère nous a dit qu'elle préparait tout pour midi. Elle est consciente qu absolument out le monde va être là après le match. heureusement que la belle mère va lui filler un coup de main ...
Je n'ai pas parlé de notre souci avec le patron de Louis, pour le moment je préfère me taire, mais j'en parlerais a Bryan et Idriss dans les gradins. Ils seront plus calme que mes parents, c'est un monde ça quand même.
**************
On se retrouve tous les cinq devant le gymnase une bonne heure avant le match, échauffement oblige. pendant que mon fils et Damien rejoignent les autres dans le vestiaires, Léonie retrouve Nora qui est accompagnée de son père. même après toutes ces années Idriss est toujours aussi imposant, une vraie force de la nature ce mec.
Jess et Estelle sont surement déjà chez mes parents, une routine bien rodée en gros.
Personnes n'a le droit d'assister aux échauffements, honnêtement ça me fait chier.
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C'est le gamin que mon fils n'aime pas qui fait l'engament, Babou est plus en retrait. C'est un attaquant. Il ne lâche pas une seule seconde le ballon des yeux, c'est a peine si je le vois respirer. Lui, qui a temps normal les yeux gris, ils sont noir maintenant.
Sur le terrain c'est une vrai bête.
Les quatre gosses qui ne jouent pas sont devant nous, Nora et Damien regardent avec attention tous ceux qui sont sur le terrain, Anthony répond au premier duo et Léonie observe son frère acec un regard bien particulier.
Juste avant que le coup de sifflet ne se fasse entendre ils échangent un regard, je ne sais pas vraiment ce qu'ils sont capable de se dire ainsi mais ça fait partie de leurs rituels, donc ....
Ce con de gamin loupe l'engagement, j'entends d'ici le " pauv' con!" que lui dit amoureusement mon fils et personnes ne loupe le coup de coude qu'il lui fou dans le cotes.
L'équipe adverse ne lâche pas le morceau, ils sont organisés et rapide, ça va être un bon match.
la première mi-temps se passe sans qu'aucun panier ne soit fait, il y a de belle passes , de beaux coups, de belles tentatives, mais pas de points.
Louis s'égosille contre tout ce qu'il peut, Idriss observe en silence le jeu, Bryan jure plus que d'habitude. A un moment donné j'attrape la main de mon mari, je la serre de toute mes force, tant qu'il a le ballon entre les mains et je le lui broie quand il fait une passe qui mène au premier point.
Je crois qu'a nous quatre on fait plus de bruit que tout le monde, m'en fou mon fils est le meilleur.
A la fin du match on mène avec une grosse dizaine de ponts d'avance, tout roule. Je baisse le nez et sourit comme un con.
Une tension dans le corps de Louis me fait relever le regard. Babou et l'autre bon à rien se font face, je me tends a mon tour, ils se défient je lâche la main de Louis, un mot est dit, les deux mains de Bryan se mettent sur les épaules de son fils. C'est a ce moment là que l'entraineur intervient, il les sépare et met l'autre con sur le banc de touche. Tout le monde se calme, Damien passe devant nous et pars en direction des vestiaires. Son père le suit du regard et hausse les épaules. Ouais, génération après génération les branleurs resteront des branleurs.
- Tu as une poche de glace dans ton bureau ? Me demande Louis en le regardant aussi.
- J'ai ce qu'il faut. Je lui répond le plus simplement du monde.
Le coup de sifflet final retentit et on explose tous de joie. Notre équipe a gagner c'est de bonne augure pour la suite. Pendant que tout le monde hurle et saute de joie, je pose mon front contre l'épaule de Louis et sourie comme un damné il pose sont front contre mon crâne et je le sens sourire a son tour. Il me capture la main et moi sa bouche, tout va bien en ce bas monde.
Je suis étonné de voir ressortir les garçons rapidement et sans bleues. Ce n'est que partie remise au vue du regard qu'ils se jettent. Cette tension est brisé par Nora et Léonie qui lui saute dessus. Anthony reste en retrait, il commence a se sentir mal à l'aise. Je pense qu'il n'a pas l'habitude de tant d'effusion.
- Tu veux venir avec nous ? Lui demande mon mari.
- Ca va, j'vais pas vous déranger. Ose lui répondre ce grand couillon. Je me marre en secouant la tête.
- Si tu me dérangerais cette nuit tu aurais au mieux dormis dehors. Il le regarde les yeux ronds.
- Tu crois quoi ? Je lui demande. Que je prends les décisions seul ?
Je ne lui laisse pas le temps de lui répondre, je vais prendre mon fils dans mes bras sans arrêter de le féliciter. Il ne m'envoie pas chier comme la plus part des gosses, il n'est pas gêner le moins du monde, il resserre son étreinte et planque son visage contre mon épaule. Ça n'a duré qu'une seconde mais l'espace d'un instant j'ai revue mon grand haut comme trois pommes qui venait de planquer dans nos bras. Quand il se déplace il se fait féliciter par son père de la même façon.
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Quelques bières, assiettes et connerie plus tard je me retrouve seul avec Bryan et Idriss pendant que les autres font ... Je ne sais pas quoi mais il le font.
- Reste s'il te plait. Je demande au sportif alors qu'il allait reprendre de quoi boire, je prends une de mes bières et la lui tends. Bryan me regarde en fronçant les sourcils, moi partager ce genre de chose c'est pas commun tous ici le savent. Bières et cheveux c'est perso.
- Merci. Souffle le géant en l'ouvrant.
- Hier y'a Louis qui m'a dit que son patron est un putain d'homophobe. Je balance en serrant les dents tout en le regardant, il parle avec nos pères.
- On fait quoi ? Me demande mon meilleur ami en regardant droit devant lui.
- Faut y aller. Rétorque Idriss d'une voix dur.
- Si ça ne tenait qu'a moi je me le ferait derière le dojo.
- On a plus le bon âge pour ça. Réplique Idriss en soufflant. Mais ça me va quand même. Il rajoute en buvant. Parfois il fait flipper ce gars.
- Faut au moins que tu ailles le voir. Me dit le blond en mettant les mains dans ses poches.
- J'irais Lundi.
- Je viens avec toi. Impose le géant.
- Je te ferais jouer les gosses avec mon équipe comme ça pas de soucies. Dit Bryan. Fais lui en baver. Il termine froidement.
Malgré tout je ne peux m'empêcher de sourire, on ne se lâchera jamais. Qu'importe l'âge, les différents, les demandes, toujours ensemble. Point barre fin de l'histoire.
Le reste de journée, puis du weekend, se passe joyeusement, le rouquin n'a pas déserté la maison une seule seconde, ma fille va mieux et reprend les cours demain et mon grand se vante des groupies qui lui envoient des messages enflammés.
La rançon du succès comme il dit !
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