Le mépris efface l'injure plus vite que la vengeance.
De Thomas Fuller. Bonne fin de semaine a tous et comme toujours une petite parque de votre passage c'est sympa ^^
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En ce dimanche matin, Louis me réveil en me caressant l'intérieur de la main avec le bout de ses doigts. Il me fait souvent ce geste, il me le fait soit pour me réveiller en douceur où pour me murmurer des mots suaves. En fait, ce geste fait partie de nos codes et j'adore ça.
Je ne bouge pas, et je sais qu'il sait que je suis réveillé, je le sais à son petit rire faussement agacé. Mais puisque c'est le meilleur il joue le jeu, de ma main il passe à mon bras, puis mon dos. Il trace le contour, avec une tendresse infinie, chacun de mes muscles, chaque courbe de mon corps.
Putain ce que j'aime ça.
Je frissonne sous son toucher et lutte pour retenir un soupir d'aise, puis merde il sait que je suis réceptif à absolument tout ce qu'il me fait, vraiment tout. Je lâche un soupir de pure extase quand il s'attarde sur le bas de mon dos. Ses effleurements me procurent de savoureux coups d'électricité, je grogne dans mon oreiller tout en serrant mes poings de chaque côté de ma tête.
- Viens là. Murmure mon mari en me retournant vers lui, pour les plaisirs de la chair il n'est pas patient.
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- Une table pour deux ? Nous demande l'hôtesse du petit resto qui donne en face de la jetée. D'un regard elle comprend que nous sommes en couple et pour une fois elle ne grimace pas. De temps en temps c'est agréable. Voici notre carte, voulez-vous la carte des vins ?
- Non merci. Répond Louis tout en me regardant, depuis quand je bois du vin moi ? Non, bière, bière et bière et lui jus de chaussette et soda.
Elle nous sourit et se casse vers, je ne sais ou, en même temps elle pourrait se faire culbuter par un taureau sous nos yeux que je ne la regarderais pas.
Aujourd'hui seul Louis compte, lui et rien que lui.
Sous la table, nos pieds ne rejoignent et je me sens enfin vivre.
- T'es addictif.
Il me regarde avec un sourire qui en dit long en haussant un sourcil.
- Je prends ça pour un compliment. Ses deux mains, abîmées par des années de travail dans le garage mais toujours aussi belle à mes yeux, se referment sur les miennes qui trônent pratiquement au centre de la table.
- Tu peux. Une fois encore je me perds dans son regard noir, pas besoin de "je t'aime" ou autre entre nous, juste ces quelques mots et notre dimension. Ouais ça a beaucoup plus de valeur à mes yeux que ces quelques lettres.
- Si tu continues a me regarder comme ça, je t'assure qu'on va leur offrir un spectacle très peu descend. Sa voix rauque fait palpiter l'entièreté de mon corps. Je suis sûr qu'il ne sait pas à quel point il me rend fou avec très peu de chose.
- Vous avez choisi ? Nous demande notre serveuse avec un sourire amusé. Elle vient de rompre un moment très intense et je suis sûr qu'elle le sait, quelque part, je dois la remercier ce n'est pas le lieu.
Enfin c'est ce que la bien séance dit, moi....
On regarde rapidement la carte, on trouve notre bonheur rapidement et quand elle s'en va je suis sûr qu'elle n'est pas loin de penser " ha ces jeunes", sauf que ces jeunes on bien entamés la trentaine, mais on s'en fou de ça. Quand il me regarde comme ça, je suis toujours un ado à la libido exacerbée.
Ni l'un, ni l'autre, n'avons fait attention aux gens qui nous entourent. Tout ce qu'il compte c'est nous, rien que nous.
Putain que c'est bon !
À la fin du repas, notre serveuse nous a souhaité une bonne après-midi et Louis lui a répondu " elle sera bonne" d'une manière affreusement érotique.
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À quelques minutes du départ je me laisse couler sur notre lit, souffle d'aise et souri a m'en éclater la mâchoire, j'suis le gars le plus heureux de l'univers. Sur ma gauche je sens le matelas s'affaisser, il me prend un bras, que j'avais mis sous mon crâne, et se pose dessus. Il place aussi son bras gauche sous sa tête et laisse son autre main choir sur ma cuisse. Nous ne disons rien quelques minutes, en même temps pourquoi parler quand tout va bien ? Ça ne sert a rien de gâcher de si bon moment avec des mots inutiles.
- Si ça ne tenait qu'a moi on s'enfermerait ici jusqu'à la fin des temps.
- Ne me tente pas. Je lui réponds en me retournant vers lui pour caler mon nez contre son cou.
Il rit doucement en faisant trembler le lit sous lui, je le rejoins et après ce qu'il me semble être une fraction de seconde on se relève pour rentrer chez nous.
Deux jours, quand on y pense c'est franchement rien, mais ce que ça fait du bien. Pendant que je règle les dernières formalités, il charge la bagnole et on se rentre en regardant dans le rétro.
Ouais, ouais, ouais.....
Puisque je ne conduis pas pour le moment, j'en profite pour rallumer mon portable, il a traîné dans la boîte à gant ses deux derniers jours et honnêtement je n'en ai pas du tout honte.
- Des signes de mort imminente ? Il me demande en me jetant un coup d'œil.
- Juste les blonds, Idriss et Jess qui nous remercient de nous être barrés. Je lui réponds en lisant leurs messages.
- Ils en ont profité aussi ? Demande mon Homme de Vitruve avec un sourire entendu.
- J'crois ouais. Je lui réponds de la même manière.
À mi-chemin, et parce qu'on n'est pas franchement pressé non plus, on s'arrête pour manger un truc vite fait. Quand je reprends le volant, faut être honnête je ne roule pas très vite.
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Quand on arrive chez nous la lune nous accompagne, à première vue pas de dégâts enfin on est encore dans le jardin.
- C'est trop propre pour être honnête. Balance Louis en faisant un rapide tour du salon et de la cuisine. Quand je regarde à mon tour, rien ne traîne, rien même pas une paire de pompe, une chaussette, un paquet de chips et il n'y a pas de vaisselle.
Pendant qu'il ouvre le frigo, j'ouvre le lave-vaisselle, rien, la poubelle, rien sac propre.
- Ouais, trop propre pour être honnête. Je répète.
- Soit, ils se sont fait aider, soit ils sont plus doués qu'on ne le croit.
- J'appellerais mon père tout à l'heure. Je lui réponds un poil septique sur leurs nouveaux talents.
Avant ma mère était toujours complice, et une complice sans faille, maintenant c'est le pater' qui aide nos monstres quand on a le dos tourné. J'crois qu'il se rattrape comme il peut, d'un côté je lui en veux quand même, mais bon... J'ai grandi.
Il opine du chef et on se dirige vers notre chambre, en passant devant celles des gosses j'entrouvre leurs portes. Chacun est bien dans sa piaule, dans son lit, calme.
- Trop calme pour être honnête. Je marmonne dans le couloir.
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Le réveil est un putain d'appareil maléfique inventé par toutes les pires saloperies que cette bonne vielle terre est porté.
- ' Fais chier ! Grogne Louis en mettant un oreiller sur ses yeux. Accessoirement ce fameux oreiller était le mien et du coup ma pauvre caboche a descendu d'un étage et avec très peu d'heures de sommeil au compteur et presque cinq heures de route dans les pattes la chute est rude. Je le lui arrache et me planque avec, bien sûr il râle et bien sûr je râle tout autant.
Louis s'enroule dans la couette et me tourne le dos en insultant absolument tout ce qu'il existe sur terre.
Y'a beau faire il n'est pas du matin.
- Allé bouge toi, tu vas être en retard. Je lui dis en lui embrassant la nuque.
- J'commence pas avant dix heures. Marmonne-t-il bien planqué au chaud. Ba et mes bisous ? ! Il me demande en se tordant le cou pour me voir, mais il n'a pas le temps de voir quoi que ce soit, cet enfoiré ne se lève que dans trois heures.
Je le hais.
Pour une fois que la salle de bains n'est pas prise j'en profite, bien sûr on toque plusieurs fois à la porte mais je ne réponds pas. La flemme.
J'peux jamais avoir la paix dans c'te baraque.
- Bouge Babou ! Je vais être en retard ! Beugle ma fille.
- J'suis là moi. Répond son frère que j'entends à travers la porte.
- T'es toujours en retard. Je finis par grogner assez fort pour qu'ils m'entendent.
- Vous êtes revenus ? Léonie a des questions cons parfois...
- Ouais, personnes ne voulaient prendre notre relais, z'ètes trop chiant, alors on est rentré. Je grogne nouvelle fois.
- Toi aussi tu m'as manqué papa.
- Tout est relatif ma fille, tout est relatif. Je lui réponds en me séchant. Au moins elle ne me tire plus la tronche, franchement je n'aurais pas eu le courage de me la fermer ce matin.
Quand je sors je me retrouve nez à nez avec le rouquin, le gosse me regarde et je vois la peur envahir ses yeux. Tu peux avoir peur mon gars, tu peux, en fait il vaut mieux que tu es peur.
Tout d'un coup je suis très bien réveillé, vraiment bien.
C'est quoi ce bordel ? !
- Léonie Laurence ! Je beugle dans le couloir. Toi tu bouges pas. J'impose à Anthony qui a tenté une fuite tactique vers la porte d'entrée.
- C'est pas ce que tu crois papa. Commence ma fille en avançant vers moi pas très sûr d'elle.
- Et tu crois que je crois quoi ? Je lui demande en la fixant. Et toi ? Je me tourne vers le pauvre gosse qui, je suis sûr, reverrait d'être partout sauf ici. Tu as dormi ou ? Je lui demande en grognant comme un con dans mon couloir à moitié a poil.
- Il a pioncé dans mon lit et moi j'ai dormi avec elle. Intervient son frère en trimbalant son bol de céréale et en pointant sa sœur avec son pouce.
Ils me prennent pour un con ou bien?
- Attend papa. Me coupe la petite saloperie que j'ai en face de moi. On a fait une soirée. Ça, je m'y attendais, pas de surprise. Damien et Nora on dormit ici, et les autres se sont cassés le soir même et Anthony est resté tout le week-end. Mais il n'a pas dormi avec moi je t'assure ! Scande ma fille qui doit voir sa vie défiler à toute vitesse devant ses yeux.
- J't'assure j'ai pris le lit de Baptise les trois nuits. Dit le pauvre gosse qui est à deux doigts de se pisser dessus. Quand il finit sa phrase il sait qu'il a dit une connerie, c'est marqué sur son visage, s'il serait croyant il ferait une prière d'adieu en ce moment même.
- Trois ? J'avale difficilement ma salive tout en essayant de garder le control. On en parle dans la bagnole. Je vais les tuer. Magnez-vous. Je termine en passant devant eux, pour le coup je préfère couper la conversation la, on ne sait jamais.
En vérité je me fous qu'il est passé le week-end ici ou non, franchement je m'en branle mais l'apprendre comme ça et passer pour un con dans ma propre baraque j'aime déjà moins.
Pour lui, il a intérêt à vraiment avoir squatté SEUL le pieu de mon grand.
Vraiment.
- Je démarre dans trente minutes. Je décrète en sortant de ma chambre, même avec le bordel qu'on a mis Louis n'a pas bougé d'un iota.
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Moins de vingt-cinq minutes plus tard tout le monde est attaché et plongé dans l'observation de la faune local par la fenêtre, je devrais faire ça plus souvent on serait moins en retard, non ?
Non, pas que ça à faire non plus.
Aucun de nous quatre, n'avons bronché du trajet. En arrivant devant le lycée ma fille se tourne vers moi, rassemble son courage, souffle et me fait sa tournée des bisous.
- 'Pa, s'il te plaît, crois-moi je n'ai pas dormi avec lui et je suis encore vierge. Oui, ce genre de conversation est normal entre nous, en même temps ave des parents gays y'a peu de tabous.
- Si tu tiens à ta vie reste le encore un moment. Je lui réponds en la prenant dans mes bras. Si tu me mens je te brise la nuque et t'enterre dans le square en face de chez mes parents. Je lui murmure, juste par sécurité, au cas où, on ne sait jamais.
Elle opine du chef et s'en va. Pas vaillante quand même la fille...
- On est bien éduqué. Me dit simplement mon fils quand sa sœur s'éloigne. Et il est sympa, paumé mais sympa.
- Tu l'approuves ? Je lui demande.
Je me suis toujours promis de ne pas interférer dans la vie amoureuse, ou sexuelle pour mon fils, de mes enfants. Je me suis toujours dit que s'ils ne m'en parlaient pas ce que ce n'est pas important, bien sûr je suis leur père si un truc ne me plais pas je le dis. S'il y a des genoux à casser je suis la aussi.
- Pas totalement. Il commence en les regardant se parler un peu plus loin. Mais, j'le mets pas à la porte non plus.
- D'accord. Je réponds simplement, faut pas rêver je vais garder un œil sur lui, en tant qu'éducateur bien sûr. Putain je me mens à moi-même la. M'en fou seul le résultat compte.
- Mercredi j'ai un match contre le lycée voisin.
Je souris comme un bien heureux avant de lui répondre.
- On sera là mon grand.
C'est à son tour de sourire, en passant devant le rouquin il lui pose une main sur son épaule et part rejoindre Damien et d'autres.
- Si tu fais le con, je t'arrache les tripes. Je lui dis sans autre forme de politesse.
- C'est le père ou l'éducateur qui me parle ? Il me demande en rassemblant son courage. Ce que j'aime bien avec ce gosse c'est qu'il ne se démonte pas, c'est un bon branleur pur produit américain.
- Les deux.
- J'suis dans la merde en gros. Il me dit en se marrant doucement.
- Pas mal ouais !
- Pas grave. Il termine simplement, il s'en va vers le petit groupe d'amis de mes enfants sans se retourner une seule fois vers moi.
Il joue ces hommes, mais je peux voir à quel point il n'est pas à l'aise au milieu de tout ce monde, il essaie de se faire petit alors, qu'il frôle le mètre quatre-vingt, il se met toujours derrière quelqu'un et ne parle que très peu. Ouais, aussi grande gueule qu'il est, il n'est pas fier au milieu du genre humain, quelque part, je suis fière de ma fille. Si elle dit vrai, qu'elle a dormi avec son frère, c'est qu'on ne les a pas si mal éduqués que ça, et qu'elle se respecte.
Ouais, j'suis fière.
Avec le gamin, il y à encore du boulot, je le sais, mais quelque part je me dis qu'il en a encore assez dans le froc pour une dernière bataille et si au passage il peut embellir la vie de ma fille je lui en serais infiniment reconnaissant.
Après tout, tous les couples que je connais se sont formés dans cette période. Mes parents, ceux de Louis, de Bryan et d'Idriss, ceux de Jess et Estelle se sont rencontrés bien plus tard, puis il y a les blonds, les parents de Nora et enfin nous.
Que du bon.
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- Adam ? Tu ne viens pas ? Me demande Monsieur Jaques le prof de math, le même que j'avais à l'époque.
- Venir ou ? Je lui demande en me levant pour lui dire bonjour, j'aime bien ce vieux Monsieur il ne m'a jamais jugé et il est foncièrement gentil. C'est le seul qui dépose, une fois par an, une fleur sur la tombe de Fabien et qui me demande des nouvelles de Louis.
- Au pot de retraite de la directrice.
- C'était aujourd'hui ? Je lui demande en fronçant les sourcils, pas foutu de m'en souvenir.
- Oui, tu viens ou pas ? Je sais que tu ne la portes pas dans ton cœur mais, c'est une bonne occasion de lui dire au revoir non ? Il me dit devant mon hésitation.
Comme l'éternel branleur que je suis, je lui emboîte le pas avec un sourire de pur vicelard.
Dans la salle des profs il y a tout le monde, instinctivement je me dirige vers mon meilleur ami.
- Dire qu'on a rêvé de s'en débarrasser pas mal d'années. Il me dit en guise de bonjour.
- Enfin ! Je lui réponds en ricanant une main sur le cœur.
- Au fait merci pour votre petit week-end.
- J'ai cru comprendre qu'il a servi a tout le monde. En lui disant ça, je le regarde du coin de l'œil.
- Tu as parfaitement compris. Il me répond avec un sourire de vicelard.
Bien sûr on se marre comme deux cons au fond de la salle.
- Je vous dis donc au revoir. Commence cette connasse en s'avançant vers moi un peu trop sûr d'elle à mon goût.
Je n'ai jamais oublié ce qu'elle nous a fait, ce qu'elle a osé dire ce fameux jour. Jamais je ne l'oublierais, c'est marqué au fer rouge dans ma mémoire. Au fil du temps ma colère ne s'est pas atténuée, je me suis juste montré plus intelligent qu'elle, avec l'aide de Louis, car si ça ne tenait qu'à moi elle aurait entendu parler de moi il y a bien longtemps.
Dans mon dos, je sens Bryan qui se retient de rire, car il me connaît parfaitement, je sens aussi ce bon vieux prof de math, je ne sais pas pourquoi mais il a une dent contre elle.
Bon, c'est le moment.
Mes frères, prenez vos plumes je vais écrire un nouveau verset de ma Bible.
- Et moi, bon débarras. Elle ouvre grand ses yeux, choquée que je puisse dire ce que je pense devant tout le corps professoral, mon sourire de bon branleur s'agrandit, depuis quand je me soucie des autres ?
Je ne lui laisse pas le temps de répliquer, de toute façon je n'ai pas de temps à perdre avec une vielle folle intolérante comme elle.
Je ne vous dirais pas que ce fut un plaisir de travailler avec vous puisque je n'en pense pas un mot. Cet établissement ne se portera que mieux sans vous, et pour être totalement franc, je vous hais. Je finis en lui murmurant ces derniers mots sans jamais la lâcher du regard, je suis si prés d'elle que je peux sentir son affreux parfum. Elle retient son souffle, plus que surprise, autour de nous le temps, c'est arrêté. Tout le monde nous regarde, j'adore avoir du public pour une mise à mort.
- Je croyais que nous avions dépassé ça. Elle ose me répondre assez fort pour qu'elle se fasse entendre de tous. Madame ne veut pas perdre la face, alors jouons salope.
Dans mon dos j'entends deux petits rires ironiques. Mon sourire menace sérieusement de me fendre la tronche.
- C'est là que vous vous trompez, ce que vous avez fait et dis ne dois pas être oublié. Au contraire, ça doit servir d'exemple, de cas d'école avec une mention "a ne surtout pas reproduire". Elle hoquette une nouvelle fois, et moi, je prends un pied incroyable. Que croyez-vous ? Que j'ai oublié ou mieux vous ai pardonné ? Je lâche un petit rire ironique. Jamais, entendez-moi bien, jamais je n'oublierais votre petit discours sur les bonnes mœurs et tout le bordel et rien de ce que vous avez pu dire et faire par la suite n'effacera ce que vous avez fait. Je m'arrête une seconde et la scrute avec dégoût, autour de nous certains profs ont une moue choquée et d'autre réjoui, ça en dit long encre une fois. Sincèrement je vous plains, oui je vous plains. Croiser votre reflet doit être un vrai calvaire, quand bien même vous arrivez a vous regarder en face ? Je lui demande doucement, mais dans le calme ambiant, ma voix fait un sacré bordel.
Plus personnes ne bronchent, je me marre ouvertement.
- Jeu set et match. Termine le blond avec sa tête de bon branleur.
À deux, toujours à deux.
Sans demander son reste elle tourne les talons et se casse faire son dernier discours, toute tremblante et roue de honte. Je m'en fous alors je me casse, je me fous du fait que je sois regardé. Le blond me suit ainsi que le prof.
Ouais trop propre pour être honnête.
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