La famille est une cour de justice qui ne chôme ni nuit ni jour.
Le titre est une citation de Malcolm de Chazal.
Bon ! On prend les mêmes et on recommence ! Voici le premier chapitre de ce second tome, comme je l'ai dis il sera moins long que "Adam" mais j'espère qu'il vous plaira quand même ^^
Pour les personnes qui me l'on demandés oui le premier tome est un format papier, suffit de me demander ou, j'écris en même temps une autre fiction (j'en ai déjà parlé oui je sais je suis chiante !)
Bref! aller y si le coeur vous en dit ^^
Bon aller bonne lecture :)
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Comme chaque matin c'est moi qui emmène les gosses en cours, dans ce même lycée avec cette même doyenne à la con, elle n'a pas franchement changée cette vielle dinde sournoise. Enfin si elle a pas mal vieillit, j'espère qu'elle va bientôt passer le flambeau, j'an ai marre de travailler en collaboration avec elle.
Par-ce que forcement en tant qu'éducateur pas mal des mômes paumés viennent de cet endroit. Il doit y avoir un regroupement, un truc qui les attire ici.
J'aimais pas le lycée et je ne l'aime toujours pas, y'a que des cons et pas mal d'abrutis en devenir.
- Léonie bouge on va être en retard ! Je beugle en ouvrant ma portière de voiture.
- 'suis la papa. Elle me dit en me faisant sursauter au passage.
- T'es déjà prête toi ? Moi surpris ? Pire que ça.
- Ouais j'ai piquée la place a Babou.
Je me marre doucement car je me doute que baptiste et son père sont en train de se battre pour la salle de bain, puisque la seule fille ici a un pass droit pour cette pièce. Passe droit qu'elle use et abuse bien évidement comme toute les gonzesses de cette fichu terre.
- Bon ce n'est pas encore ce matin qu'on va être a l'heure. Pour nous être en retard est une religion.
- Pour une fois que ce n'est pas de ma faute. Marmonne l'adolescente en montant a l'arrière non sans tenter de cacher un sourire.
Syndrome du mimétisme ...
- Papa j'ai oubliée de te dire ce soir on va au centre commercial.
- Avec qui ? Il est deguelasse ce café!
- Fais voir ? Je le lui tends en me tournant vers elle. Tu as raison c'est une horreur. Elle le vide purement et simplement par la fenêtre, sur les plantes du voisin. Avec Damien, Nora et deux trois autres, on va au pub.
Le pub, notre ancien repère avec Bryan d'abords puis tous les autres ensuite. J'me marre doucement y'a des choses qui ne changeront jamais qu'importe les générations.
- Il faut que je vienne vous chercher a qu'elle heure ? Je lui demande car au final c'est ce qu'elle veux.
- Au alentour de vingt heure ? Elle ose me faire sa petite bouille de canard trop mignonne, putain je me fais littéralement bouffer par ma fille et ses yeux gris et cette peau de vache sait que je peux pas y résister.
Saloperie de gosse.
- Heureusement qu'on est vendredi.
- Merci papa ! Elle me saute au coup et m'étrangle a moitié en me faisant un câlin.
Un énorme juron suivis de pas bien trop rapide pour une simple fuite nous fait relever la tête.
- Ouvre ta porte. Je dis à ma fille en soufflant.
Quelques secondes après mon grand se précipite, non se jète dans la bagnole, tête la première car son père lui jète un tube de dentifrice par la porte.
- Putain j'ai eu chaud !
- Aller raconte.
- Je, attend aide moi Lonie. Il demande a sa soeur, bien sur cette dernière l'aide a finir de s'habiller. J'ai tiré la chasse d'eau pendant que papa prenait sa douche et du coup quand il est sortit pour me tuer j'en ai profiter pour rentrer et fermer la porte derrière moi.
Quand on tire la chasse en même temps que quelqu'un se lave il n'y a plus d'eau chaude et mon homme de Vitruve ne prendra jamais une douche froide. Jamais.
Pour être claire Baptiste est mort.
- Tu sais que ce soir il va te tuer ?
- Chre Chais. Il me répond la bouche pleine d'un pain au chocolat je dirais. Ce soir on v....
- Je sais je viens faire le taxis pour huit heure, mais tu sais que tu ne fais que retarder ta sentence ?
- C'est pour ça que je compte bien passer une dernière bonne soirée. Me répond ce petit con une main sur le coeur.
Je me marre une nouvelle fois et prend enfin la route vers mon lieu de travail et accessoirement le lycée de mes mômes.
Comme toujours nous avons un bon dix minutes de retard, je ne leurs fais plus de mots de toutes façon ils n'ont plus de coupon " retard exceptionnel". Puis la directrice n'a juste pas intérêt a nous faire chier.
- A ce soir.
Léonie attend que je sorte de la voiture pour m'embrasser et Baptiste le fait aussi mais il me prend tout simplement dans ses bras, mes gosses n'ont jamais été du genre " tu te gare a six pâtés de maisons et surtout tu ne nous fous pas la honte". Ils s'en branlent pas mal de tout ça.
Avant d'arriver a mon local juste à côte du gymnase j'envoie un message a Louis pour lui souhaiter une bonne journée et lui dire que les gosses déserte ce soir. Il me répond qu'il faut qu'on fasse une nouvelle demande auprès de l'orphelinat car il va tuer Babou.
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Bryan est déjà sur le terrain, il est occupé a tracer les lignes du terrain quand j'arrive. Ce que j'aime le plus dans mon boulot c'est que je boss avec mon meilleur ami et que j'ai un oeil sur mes mômes.
- Alors beau blond déjà au turbin ?
- Tu oserais te foutre d'un honnête travailleur ? Il me demande avec son éternel sourire de vicelard.
- Moi? Jamais!
- Branleur !
- Vile flatteur . Je lui répond avec mon éternel sourir de branleur.
Il se marre et laisse son travail pour venir me serrer la main. Comme presque tous les matins on se pose sur les gradins et on raconte un peu tout ce qu'il nous passe par la tête.
- Tu te rends compte qu'il y a un peu plus de dix piges c'est nous qui passions notre vie au pub ?
- Ouais ... Tu te rappel la fois ou tu en a collé une a Louis car il t'avait suivis dans les chiottes ? Il me demande en étirant ses bras au dessus de sa tête blonde.
- M'en parle pas ! Je lui repond en me frottant le visage avec mes deux mains. Ce que je pouvais flipper pour mon cul a ce moment là !
Puis on pars dans un fou rire a faire trembler les gradins.
- C'est l'heure. Il me dit en me montrant un groupe d'ado venir vers nous. Il y a Joshua je crois non ? Je plisse les yeux et opine du chef quand je reconnais sa tronche de petit con suffisant. Fais le déguster c'est un petit con.
- Tu me dis la même chose presque tout les jours.
- C'est qu'il en chie pas assez. Il me répond le plus simplement du monde.
Joshua est juste un gamin qui a de mauvaise fréquentation et il est tellement con que ça frustrerait un analphabète.
- On perds pas d'temps ! Il fait beau on pars courir en foret !
- T'es un monstre. Me chuchote mon meilleur ami.
- Tu veux qu'il en chie ou pas ?
- T'as carte blanche vieux. Il me répond en appuyant son dos contre les marches.
Les gosses avec les quels je boss sont pour les trois quart des paumés, ils n'ont pas eu de chance ou alors ont leurs a volé.
Mon boulot consiste a les remettre sur le droit chemin, ouais ça c'est la théorie, en pratique s'ils ne le veulent pas, ils ne changeront jamais. Je dois donc leurs donner envie de changer.
Mais pourquoi changer quand personne ne nous attend à la maison ou que personne ne remarquera les dits changements et donc personnes ne les féliciteras, encouragera, consolera ?
Je joue aussi parfois ce rôle. Enfin plutôt souvent.
Au tout début de ma carrière je suivais les protocoles appris, mais je me suis vite rendu compte que faire ami ami avec eux ne servait a rien. Ils n'ont pas besoin de pote, pour la plus pars ils en on, et pas que des bons, et pour les autres ils ne croient plus assez au genre humain pour perdre leurs temps avec ce genre de merde.
Je fais donc autrement, ils ont besoin de se sentir vivant, unique, aimer et surtout ils ont besoin de règles. J'en ai pris conscience que plus tard mais mon pater' et ses putains de règles m'on évité pas mal d'ennuies.
Mais avant de les faire ressentir tout ça, il faut les décaper, les vider, les mettre a nue et une fois qu'il sont a poil mon boulot peux commencer, et c'est la que je me suis rendu compte que je suis comme mon vieux.
Le bien être mental passe par le sport.
Alors je les fais cavaler, boxer, sauter et j'en passe jusqu'à qu'ils n'en peuvent plus, jusqu'à qu'ils croient qu'ils croient qu'ils ne peuvent pas aller plus loin et a partir de là on recommence.
Encore et encore.
Ma méthode n'a pas toujours fait l'unanimité, en fait elle ne le fait carrément pas, mais je ne cherche pas spécialement la reconnaissance, je veux juste que ces mômes comprennent que la vie est sympa, aussi garce soit elle.
J'ai eu un seul échec, un gros échec. Fabian.
Ce fut une guerre de trop pour lui. Pauvre gosse, c'était pas un merdeux, juste un môme qui en avait déjà trop pris dans la tronche.
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Pour le moment je suis en pleine reconstruction avec Anthony, depuis qu'il vient chez nous, certain soir, il semble plus réceptif a la vie humaine. Il n'a pas spécialement changé, il est toujours solitaire, mais Léonie me dit que parfois il accepte leur compagnie au moment des repas, même s'il ne parle pas c'est déjà un bon début.
Accepté d'être entouré pour lui c'est déjà pas mal.
- Hé toi la. Je dis a Joshua, ce gosse a une tronche de balais à chiotte et la tête de l'emploi. On a dit courir pas caresser le sol alors bouge toi! Je lui dis sans hausser la voix mais avec un ton peu sympathique.
- Je m'appel Joh !
- Grand bien te fasse. '
Il n'est pas encore au stade du prénom, et puis il ne s'appel pas Josh mais Joshua. Si lui même n'utilise pas son patronyme correctement pourquoi je le ferais ?
Le prénom est une genre de récompense, quand ils en ont assez chié et qu'on en ai la phase de reconstruction je les appel par leurs prénoms. C'est pas franchement éthique mais au final ça fonctionne.
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De retour au gymnase, Je vois le grand roux au fond de la salle une main sur la nuque l'autre ballant le long de sons corps. Depuis quelques jours il est nerveux et pensif.
J'espère qu'il ne se bat plus dans les rues, je verrai tout ça un peu plus tard.
- Bon Aujourd'hui c'est le dernier jour de Syd et Julien ils on été recrutés par le coach du lycée Ouest. Bravo les gars. Je les félicite pendant que tout le monde les applaudis je m'écarte pour leurs donner un sans blanc d'intimité avec leurs potes de galère.
Etre un môme a problème forge le caractère et être dans ce genre de programme forge l'amitié.
Vu que je suis un éduc' sympa je les laisse profiter entre eux, tous se marrent et charrient sauf un . Anthony.
Au fils du temps, ils me demandent s'ils peuvent déserter, pour une fois je dis oui et leurs souhaite un bon week-end.
- Anthony ? Je crois que c'est le seule gosse que j'appel par son prénom alors qu'il n'en est pas a ce stade. Normalement il ont un sans blanc d'identité, pas lui, il n'a plus d'identité, je ne sais pas s'il en a déjà eu une. Je ne peux pas faire comme les autres avec lui, ça le tuerais.
Et je ne supporterais pas un deuxième Fabian, j'espère juste que ce gosse a encore assez de force pour un dernier combat.
- Ouais. Il me répond avec une voix épuisé.
- Tu vas avec tous les autres ce soir au Pub ?
- Ouais ... heu ... non. Il me répond mal a l'aide, je sais donc qu'il a été invité, surement par ma fille et qu'il a refusé. Je me demande comment Léonie l'a pris, je regarde vite fais mon portable, non pas de message.
- Tu te rentres direct au pensionnat ?
- Ouais. Il ne me regarde toujours pas. Il me cache quelque chose, mais je ne pense pas que ça soit trop grave, il ne me regarde pas mais ne me fuit pas. Un point plutôt positif dans son cas.
- Si tu changes d'avis dis le moi je ferais un aller retour vite fais.
- Merci.
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Quand je rentre, j'envois valser mes pompes et me laisse tomber comme une masse sur la canapé, le gamin m'inquiète.
En règle général le vendredi Louis rentre plus tôt du garage, j'en profite pour lui faire un vrai café, pas son jus de chaussettes instantané et imbuvable de ce matin.
Lui est accro a la caféine moi aux bières, on ne change pas une équipe qui gagne.
- Tu es déjà là ? Me demande mon époux en se déchaussant.
- Ouais. Je lui tends une tasse de café quand il vient vers moi, au passage je lui décale une chaise et profite de son bisou.
- Ca été ta journée ?
- Je crois que je vais finir par prendre ma douche au boulot. Il me dit en soufflant. Et la folle dingue a encore démolie son pare choque.
- C'est au moins la sixième fois non ?
- Huit. Je siffle admiratif, pas mal faut l'avouer.
- Faut renommer le garage a son nom pour lui rendre hommage.
On se marre et parlons de tout un tas de choses sans vraiment grande importance.
- Il est l'heure, je vais aller chercher les gosses. Me dit Louis.
- Sur ?
- Ouais 'f'aut que je tue notre fils.
Je me marre franchement, Baptiste ce fût un réel plaisirs de te connaitre mon grand.
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