Epilogue.

PDV de Louis.

- J'ai tout fais, vraiment tout. Tout est neuf et rutilant alors dis moi pourquoi tu n'en fais qu'à ta tête ? Je demande à ma vieille impala en secouant ma clefs à molette dans tous les sens.
-  Tu ne m'aimes pas assez foooorrrtttt. Roucoule mon collègue dans mon dos, ce matin j'ai littéralement craqué j'ai fais remorquer mon vieux t'as de ferraille au garage pour faire une révision dans les règles.

Mute, mon jeune collègue ironiquement surnommé ainsi car il ne sait pas se taire, se moque de moi en ouvrant les placards en grand et ce soir, comme tout les soirs, JE vais être de corvée. En plus d'être bavard il ne range jamais rien.

- Dis à tonton tout tes malheurs, parle moi ma belle. Il lui dit en caressant la carrosserie fraîchement repeinte.
- Tu parles comme ça aussi à tes conquêtes ? Je lui demande en haussant un sourcil, si c'est le cas je comprends son célibat.

Il élude ma question d'un simple mouvement de main, on se cherche beaucoup mais on s'apprécie tout autant. Il est arrivé ici bien après moi, à l'épique il savait pas encore qui de la carrosserie ou la mécanique pur faisait le plus battre son petit coeur déluré. La carrosserie a finit par l'emporter sans trop de difficulté, je ne m'en plein pas, il est peut être jeune, bavard, bordélique et exubérant il n'en n'est pas moins professionnel et sympathique.

Je le laisse se glisser sous la voiture, Monsieur chante un vieux tube de Rock et il chante vraiment mal, je m'éclipse donc le plus vite possible.

Sur mon bureau, il y a une photo de nous quatre et une de notre mariage et tout un tas de devis rangé par date. Adam dit que je suis maniaque, j'aime juste l'ordre. Lui aussi si ce n'est pas lui qui range....

L'amour de l'ordre me suit depuis toujours je crois, je me souviens que petit je n'aimais pas cette sensation de bazar cela me m'étais mal à l'aise. C'est justement pour ça que j'ai vite avoué mon orientation sexuel a mes parents. Je me souviens parfaitement de leurs réactions. J'ai réellement décidé de leur en parle aprés une veine tentative avec une fille, trés jolie sois dit au passage mais elle en me faisait pas d'effet  et elle n'a pas été bonne joueuse si je puis dire.

Je peux comprendre qu'elle a été blessée dans son amour propre en voyant que rien ne venait de mon côté mais de là à dire à qui veux bien entendre que je suis un impuissant je comprends moins. Rumeur trés intéressante qui a chatouillée les oreilles de mes parents, ce fut un grand moment ...

Je me rappel encore de la gène que j'ai ressentis en leur avouant que mon coeur ne bat que pour des garçons, je me rappèle de mes mains moite, de ma difficulté à respirer et à trouver les bons mots.  Oui je me souviens parfaitement de tout ça ainsi que de leur réactions. Ma mère s'est mise à me faire un discours religieux avec tout un tas de rapports au monde actuel qui n'accepte pas la différence et mon père m'a trés calmement demandé si j'avais déjà eu une relation avec un homme et si la fameuse jeune femme disait vrai.

Ce fût le moment le plus embarrassant de ma vie. J'ai du tout leur expliquer, je me souviens avoir rapidement et mentalement prié pour que l'un ou l'autre n'arrête notre superbe conversation. Aucune divinité n'a écouté ma demande.

Finalement ma mère à préférer abandonner sa religion plutôt que son fils. Il faut dire que les bruits des bancs de l'église n'étaient pas dés plus agréable, aucun des deux n'a jamais voulu me dire tout ce qui a été dit mais pour que les abandonnent leur culte du jour au lendemain cela ne devait pas être à agréable.

Je m'en suis énormément voulu. Je me suis détesté de ne pas entrer dans la normalité, de n'être que moi un simple ado incapable de rentrer dans le moule. Puis le temps à passé et à emporté avec lui certains doutes et en fait apparaître d'autre.

Le lycée à été une tout autre histoire, je suis tombé amoureux.Ce fût une tout autre histoire, c'est aussi à cette période là que j'ai rencontré Idriss. Pour être complètement honnête il me semblait complètement inaccessible avec sa contante bande de groupie autour de lui puis il ne m'intéressait pas beaucoup. Par contre son cousin.

Loïc, était un gars comme on en voit tant, ni trop beau ni trop laid, mais il avait un charme dingue. On s'est rapidement mis ensemble, cela semblait tellement naturel, tellement normal. Je ne nierais pas que je l'ai aimé comme un fou, enfin c'est ce que je croyais à l'époque. J'ai compris bien plus tard la réel définition de cet étrange sentiment.

Loïc est un électron libre, il ne se formalise pas de grand chose mais à la fâcheuse tendance à trop faire attention à ce que l'on pense de lui. Il pense d'une façon unique mais il est terriblement influençable. C'est navrant pour lui. Il a quand même eu le culot de s'envoyer en l'aire avec un parfait inconnu dans ma chambre !

Mes parents et moi revenions d'une réunion parents/prof, il paraîtrait qu'à cette époque j'avais un bagout qui dérangeait les gens, que ce soit hier ou aujourd'hui je m'en moque toujours autant.   

C'est mon père qui les a surpris, il a attrapé Loïc par la peau du cou et l'a envoyé dans le jardin dans le plus simple appareil, l'inconnue à préféré fuir par la fenêtre ma mère l'avait menacée avec son aspirateur.

Quant à moi je suis resté dans l'entrée comme un idiot, je n'ai pas crié, ni pleuré, j'ai juste remercié mes parents et appelé Idriss. Encore aujourd'hui je ne sais vraiment pourquoi je l'ai fais, cela m'a semblé logique. Cet être hors norme est venu chez moi en une poignée de minute et ma serré contre lui sans même me dire bonjour. Je n'ai jamais ressentis d'amour pour lui, une forte amitié et un énorme respect sont la parfaite définition de ce que je ressens pour lui.

C'est comme ça qu'il est devenu mon meilleur ami, lui qui était si lointain, si populaire est en faite un gars qui a le coeur sur la main et d'une fidélité amical maladive. Il a réussi à me convaincre de venir dans son lycée après plusieurs jours d'absentéisme, je ne pouvais plus y aller j'avais trop honte. J'ai été renommé " le petit PD cocu" charmant ...

Je crois que mes parents ont sauté sur l'occasion pour déménager, cette ville n'était plus la notre, il nous fallait un nouveau départ une nouvelle chance de tout recommencer avec ce que nous étions.

Voilà comment j'ai débarqué dans un nouveau lycée en cours d'année pas vraiment sur de moi. Pas du tout en fait. Mon premier cours était philo, je m'en rappel parfaitement, j'étais en retard et j'aurais tout donné pour me terrer dans un trou de souris.

Quand le prof m'a présenté je ne regardais que le fond de la classe, je me rappèle avoir fixé le mur et avoir pris un air sur de moi. La seule place disponible était celle à côté d'Adam. Il y avait comme un champs de force autour de lui, comme une bulle en acier trempé que personnes ne voulaient traverser. Cela m'a parut un défis intéressant.

Ses yeux, mon dieu, ses yeux... Il était si en colère que son regard était noir et violent mais il y avait ce petit je ne sais quoi qui m'a immédiatement rendu fou. Puis il est partit en insultant la classe avec une classe incroyable, il a fait une petite révérence et à tourné les talons. Je suis aussi sortit sans demander mon reste et l'ai provoqué devant son casier, j'ai pris la fuite avant qu'il ne puisse me répondre.

C'est à partir de ce moment là que je me suis beaucoup intéressé à ce cours, j'ai eu aussi quelques petites aventures sans grandes conséquences sur ma vie. Et même si ce n'étais pas lui que j'vais en face de moi je ne pouvais m'empêcher de penser à lui en fermant les yeux, je devais aussi celer mes lèvres pour ne pas murmurer son prénom. J'avais l'impression d'être un drogué.

Idriss faisait du Foot avec Bryan, son meilleur ami. Bryan m'a tout de suite parut sympathique et joyeux. c'est incroyable que c'est deux la soient amis, ils sont différant. Pas que physiquement, Bryan est plus jovial et avenant que Adam. Le beau brun me paraissait toujours dans un autre monde, totalement déconnecté de la réalité et avec une langue et une repartie incroyablement agaçante mais terriblement juste et bien sentis.

Je me rappel de cette fois à la fin d'un match de Foot, j'ai attendus qu'il parte pour le coller contre un mur et l'embrasser, il me rendait fou à m'ignorer. Je me rendais fou à ne penser qu'à lui. Puis il y a eu Adrien, un jeune homme que Adam surnommait "le cure dent". En vérité il ne m'a servit que de transition, j'aimais ce qu'il pouvait m'apporter mais pas sa personne, ni sa personnalité. Il était trop peureux, le frisson de l'interdit l'excitait mais sans ça il était terriblement fade.

Il y a tellement de souvenir ... Comme cette fois où Estelle, la copine et maintenant femme de Bryan, à menacée le cure dent dans le café, intérieurement je mourais de joie. Puis cette épisode aussi dans les toilettes juste avant le billard. Je crois que c'est la première fois où j'ai réellement eu toute son attention certe cela s'est soldé par des coups mais j'étais heureux. Allez savoir pourquoi.

Adam a le don pour me rendre au summum de l'indécision. Quand il a frappé mon ex derrière le SAV, j'étais tout bonnement incapable de bouger. Je me demandais sans cesse pourquoi lui avais-je répondu ? Pourquoi m'étais-je déplacé? Puis quand j'ai vu Adam ensanglanté et furieux aprés moi 'ai compris qu'au fond de moi je n'avais pas encore fais le deuil de cette relation. Il fallait que je lui dise adieu pour me permettre d'avancer.

Adam l'a fait pour moi.

La semaine suivante, quand on s'est vue dans les gradins j'ai du faire un effort incroyable pour ne pas soit partir en courant soit me faire dessus. Cet homme m'impressionne, il émane une telle force, une telle personnalité que s'en est troublant et presque effrayant. Mais en fait il n'était qu'un ado au mental légèrement dépassé. Il ne contrôlait rien et cela l'effrayait énormément, quand il m'a embrassé avec nos deux corps balafré et nos âmes en feu j'ai enfin ressentis de l'apaisement. Il a éteint un brasier qui me consumait depuis bien trop longtemps. Il m'a rendu heureux avec ce simple geste. C'est ainsi que je suis devenue dépendant de sa personne.

Je lui ai laissé du temps et il ne se consacrait qu'à moi. j'ai eu du mal garder ma possessivité et ma jalousie en laisse. Que l'être humain soit fait d'un vagin ou d'un penis il était un ennemis, purement et simplement un ennemis. Jess, qui est maintenant la femme de mon meilleur ami, était LA bête noir. Je me suis lourdement trompé, ils sont si identique qu'eux deux ensemble c'est impossible. J'ai mis du temps a le comprendre tout de même, puis niveau jalousie il n'est pas mieux. 

La première fois que je suis allé chez lui je me suis mangé un mur littéralement. Sa mère était renté un peu plus tôt et dans la panique j'ai vue de trés prés le béton. j'ai cru que mes côtés se brisaient une nouvelle fois, puis j'ai bougé mes pieds qui ont yeux même bougé un sac plastique et sa mère est partit avec plein de supposition dans sa voix. Si je n'aurais pas eu aussi mal j'en aurais ris.

C'est aussi ce jour là qu'on s'est aimé pour la première fois et contre toute attente c'est lui qui est venu me chercher. Il n'a pas eu de mouvement de recul quand nos peaux nues se sont frôlés, quand on s'est touché, quand j'étais en caleçon. il aurait pu me jeter dehors, hurler, me frapper; il n'a rien fait ait de tout ça. Il a continuer à m'embrasser. Je me souviendrais toujours de son grognement quand j'ai commencer à le mettre tout nu tout en le touchant, il me regardait à chaque secondes.

C'est mêê me lui qui m'a mît le préservatif. J'aurais pu me placer derière lui mais il m'a dit qu'il ne voulait pas je me suis donc mis entre ses jambes et je dois avouer que c'était putain d'érotique. En fait sous ses airs d'ours mal léché et d'éternel en colère c'est un amant tendre et attentionné.

Je souris tout en me rappelant que notre première fois c'est passé entre la précipitation et une douceur infinie et que malgré sons douleurs, malgré nos bleus nous ne sentions plus que notre plaisirs et notre amour.

Ce sentiment n'a jamais cessé de s'accroître, même quand j'ai été à l'hôpital. Surtout la bas en fait, je m'en voulais de ne pas être avec lui. Je m'en voulais qu'il s'en prenne plein la tête tout seul, j'étais si agité que les infirmiers m'ont injecté un calmant. Chose qui a été Inutile, tout ce qui m'a un temps soit peu calmé à été Idriss qui me disait que mon copain arrivait.

Contrairement à lui, je n'ai pas eu peur qu'il m'abandonne une seule seconde. Je voulais juste lui hurler à quel point je l'aimais, à quel point j'avais eu peur pour lui et surtout à quel point j'étais désolé. J'en brûlais de l'intérieur tellement tout ceci était intense pour moi.

Finalement je l'ai juste embrassé ou alors nous avons parlé ? Honnêtement je ne sais plus, je crois que les calmants commençaient à agir mais je sais que je me suis vraiment autorisé à l'aimer ce moment là. Car Adam, hétéro et éternel célibataire, m'a prit moi, Louis Gay revendiqué, en tant que petit ami et l'a hurlé à la face du monde.

Un jour mon père m'a demandé ce que je lui trouvais exactement, je n'étais pas encore sortis de l'hôpital. Je lui ai répondu que j'aimais son impertinence, qu'il a une beauté bien à lui, un monde bien à lui et que c'est quelqu'un qui est capable de balancer du Proust, du Cabu et autre grand penseur de se siècle et de l'autre pour insulter quelqu'un le tout avec un sourire ravageur et j'ai aussi dû répéter une bonne trentaine de fois que son impertinence le rendait terriblement sexy. J'ai aussi parlé à mes parents de L'homme de Vitruve, ils ont bien comprit que Adam était et est l'homme le plus important de mon univers qu'il est le centre de mon monde. Que je l'aime démesurément. J'ai aussi dit à ma mère que Adam est aussi le premier homme sur terre, ce petit rappel l'a fait sourire et souffler en même temps.

Avec le temps j'aimerais dire que notre jalousie  s'est calmée avec le temps mais ce serait un énorme mensonge.

On s'aime à s'en arracher le cœur, sa par contre c'est la vérité. Aucuns mots ne peuvent définir notre amour, rien de rien.  Peut être que les témoins de notre vie peuvent le faire mais nous, nous ne le pouvons pas.

Nos enfants nous disent souvent que nous sommes à l'opposé l'un de l'autre et que c'est pour ça que l'on se complète parfaitement, je crois que c'est une demi vérité. En effet on est à l'opposé l'un de l'autre, lui avec ses cheveux brun, ses yeux vert, sa peau basanée,  son corps sculptural et ses petites fesses à damner les plus saints et moi avec mes yeux et mes cheveux noirs ma peau blanche et mon corps plus mince que le sien, oui nous n'avons rien en commun à ce niveau la. Mais une fois que la porte de notre chambre est fermée que les rideaux sont tirés nous sommes identique et tellement complémentaire.

J'aime mon mari si fort que s'en ai douloureux, je l'aime tout en entier sans détour. Et nos enfants ... Que dire ?
Là aussi c'est indéfinissable.

Le ronronnement de ma vieille impala me sors de ma rêverie. J'y crois pas ! Elle fonctionne ! Je sors et me précipite vers elle.

- Tu as fais comment ??
- Tu crois que je vais te le dire ! S'amuse Mute en s'essuyant les mains.

Je suis comme une enfant en l'écoutant. Je sors mon portable et envois un message à mon mari.

" Tu ne devineras jamais !! L'impala ronronne!!!"

" Ce soir c'est moi qui vais te faire ronronner !!"

La réponse de mon mai à le don de me mettre dans tout mes états.

**********************

Voila !! Et bien une fois n'est pas coutume je ne sais pas quoi dire -.-" fais rare notez le! Adam est définitivement finit ... Wouhoo en fait j'en suis ému, mais vraiment ! Cette histoire n'est qu'un pavé dans la marre, je veux dire par là qu'elle n'est pas parfaite et tout et tout mais bon.

Adam c'est aussi et surtout ma rencontre avec vous, car sans vous ces personnages ne peuvent pas exister, c'est aussi des amitiés, des messages de toutes sortes échangés ! Des Sms, PV, Snap et j'en passe, c'est aussi des délires  et des rencontres incroyable et un soutient tout aussi impressionnant !! Je ne sais pas quoi vous dire MERCI et que je vous AIME !!!

Peu d'entre vous ont fait la relation entre le prénom Adam et sa "provenance" Vous savez Adam et Eve et tout le bazar, d'office on nous apprend qu'un homme et une femme sont fait pour être ensemble ni plus ni moins on en oubli  le plus important. Le plus incontrôlable aussi les sentiments et le désire.  On oubli aussi la force de l'amitié, pourtant nos plus belles histoires d'amitiés sont nos premières histoires d'amour !

Voila, je vais arrêter la sinon je sens que je vais tourner en rond six mois ! MERCI du fond du coeur !!!!!!!!!! 

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