Celui qui prononce la décision n'est pas toujours celui qui a décidé.
Citation d' Alice Ferney.
Voila un nouveau chapitre, comme toujours dites moi ce que vous en pensez! Comme je viens de reprendre le boulot je vais essayé de reprendre mon rythme d'un chapitre par semaine. 'Vais essayer hein ;) ( pour cette histoire et l'autre ) Bref!
- Baptiste tes chauss... Putain c'est toxique ce truc ! Je beugle en jetant le plus loin possible ses boules puantes.
Dans l'entrée j'entends Louis râler.
- Mais c'est pas possible on sent tes pompes de dehors faut que tu fasses quelques chose!
- C'est bon papa! J'crois que t'exagères un peu quand même.
J'arrive au moment ou son père tend une chaussures à notre fils et que ce dernier la repousse en jurant, au passage il la jette dehors, prêt de la barrière du voisin.
- Au passage tu ramassera tes armes toxique qui traînent dans le couloir. Je lui dis en passant devant lui.
- C'est grave quand même ! Il pu la mort.
- Mes pieds puent la mort nuance ! Rétorque Babou du couloir.
Je me marre doucement et m'approche de mon époux, comme tous les soirs on discute dans la cuisine. Il me dit qu'il y a bientôt un nouveau directeur qui va débarquer au garage.
- J'maintiens quand même que tu aurais pu être ce foutu directeur. Je lui dis en haussant les épaules, il souffle et étale ses longues jambes devant lui au passage ses chevilles se collent aux miennes.
- Je t'ai dis que j'en veux pas de sa place, c'est de l'arnaque tu passes tes journées dans un bureau a faire une tonne de paperasse et tu ne touches plus les bagnoles. Il s'arrête pour prendre une gorgée de café et reprend. C'est pas une vie de carrossier ça!
- Tu refourgues les trucs chiant a quelqu'un et toi tu reste dans le cambouis. J'insiste en portant ma canette de bière à la bouche.
- Même pas en rêve, je n'aurais pas assez confiance.
- Et après tu dis que c'est moi qui est bizarre. Je lui répond en haussant un sourcille.
- T'es con ! Puis qu'es-ce que tu en as a foutre toi?
- J'pourrais me venter de me taper un directeur. Je lui répond l'air de rien en terminant ma boisson.
En face de moi mon Homme de Vitruve me regarde comme-ci j'étais un dégénéré.
- J'sais plus quoi faire de toi. Il grogne en se redressant mais son rictus ne m'a pas échappé.
Pour toute réponse je lui lance un regard de vicelard, forcement il se marre.
En début de soirée Léonie passe enfin la porte d'entrée, je n'aime pas quand elle se fait coller le soir car elle rentre a pied du lycée. Mais c'est le deal, quand un des deux se fait coller il se démerde pour rentrer et si c'est un samedi c'est la même pour y aller.
- T'as fais quoi ce coup-la ? Lui demande son frère quand elle fait sa tournée des bisous.
- j'ai du nettoyer les portes des casiers. Elle lui répond en se posant à côté de lui sur le canapé. File moi la télécommande.
- Non.
- Allé la !
- Non.
C'est a ce moment que fais demi tour, je pars retrouver Louis qui est en pleine bataille contre l'impala.
**********************
Comme tous les matins Je beugle contre ma gosse qui est a la bourre. Elle me gonfle. Juste avant de se jeter sur les sièges arrière, Baptiste a récupéré ses pompes qui ont passées la nuit dehors.
- J'ai entrainement ce soir 'pa.
- Tu laisseras tes trucs dehors.
- Faut vraiment que je trouve une solution, j'pu des pieds!
- Sois gentil ouvre les fenêtres.
Au passage sa sœur daigne enfin sortir.
- Bon je te préviens tout de suite je viens de le savoir. Lui dit son frère en sortant son portable de sa poche. Damien vient de me dire qu'Aurore mange avec nous a midi. Il a balancé sa bombe a toute vitesse mais pas assez vite car j'ai vue les yeux de ma fille on virés au noir.
- Tu te foutrais pas un peu de moi la ? Attend, attend, attend. Elle le coupe en levant sa main devant son visage avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit. L'autre pouffiasse va bouffer avec nous ?
- Hé ! c'est pas de ma faute Lonie.
- Garde les surnoms pour plus tard faux frère! Elle lui balance en pleine figure, j'ai pas pu m'empêcher de grimacer. Je sais que Babou déteste quand elle dit ça.
Baptiste, blessé, se calle contre la fenêtre et ne bronche pas du trajet.
- Si tu es encore collé ce soir je t'emmène chez elle pour que tu lui présente des excuses compris ? Je gronde en la regardant à travers le rétroviseur intérieur. Elle souffle et se ratatine. Je ne te demande pas d'être amie avec elle, ni de lui parler, juste de ne pas l'agresser. Je termine quand nous arrivons devant le lycée.
Ce qu'il y a de bien quand elle est furieuse c'est qu'elle ne réplique pas.
Elle ne me répond pas et pars en claquant la portière, son frère la suit plus calmement et prends le temps de me dire à ce soir.
En soit qu'elles ne puissent pas se voir je m'en fou, mais qu'elles se pourrissent la vie un peu moins ce serait pas mal. Je ne compte plus le fois ou j'ai été convoqué par les maîtres, maîtresses, directeurs et autre. Normalement je m'en fou mais depuis septembre elle a déjà eu 13 heures de colle et un renvoi de trois jours on est qu'en février.
*******************
Toujours aucune trace du rouquin, rien, nada.
******************
Aujourd'hui je fais une cession d'entrainement avec l'équipe de foot de Bryan.
'Faut l'avouer quand on fait ce genre de rencontre, on ne fou pas grand chose. Bryan trouve deux chefs d'équipes et on les laisse faire quelques matchs. D'un côté cela fait un entrainement et pour mes gosses paumés le travail en équipe n'est pas acquis donc ...
Du coup on se pose sur les marches des gradins, pour compléter le tableau il ne manque une bière ou deux mais ici il parait que cela ne le fait pas.
- J'ai un de ces coup de barre ! Râle le blond en se frottant la nuque.
- C'est ça de faire trop de folie mon vieux. Je me fou de lui en souriant comme le bon branleur que je suis.
- Enfoiré . Il dit en se marrant. Il n'est toujours pas revenu Anthony ?
- Non. Je lui répond entre mes dents, toute ces conneries me stress, j'peux pas faire autrement.
- Au faite t'es au courent que ta fille et l'autre gamine vont manger ensemble ?
- Ouais, leurs pause est bientôt. Je lui répond en regardant mon portable. J'espère qu'il n'y aura pas de meurtre. Je finis en soufflant.
Mon meilleur ami souffle un "ouais" et se lève pour siffler un temps de pause.
Je me bouge a mon tours et descend vers Joshua, qui est en train de cracher mes poumons.
- T'es pas au meilleur de ta forme. Oui, j'ai envie de l'emmerder.
- Facile de se foutre de nous! Z'avez qu'a venir faire un match. Il me répond en me jetant un regard noir, je lui répond automatiquement par mon sourire de vicelard.
Je ne le fais pas exprès c'est un réflexe, vraiment.
- Hé Coach! Je beugle en me tournant vers le blond, il me regarde et m'incite à continuer. Le minus là. Du pouce je désigne le gosse à la tronche de balai a chiotte derrière moi. Il croit que j'suis rouillé, j'peux jouer ?
Pour toute réponse, il se marre ouvertement et me balance un équipement, au passage il en enfile un.
- Un petit vol plané ni vue ni connue, ça me fera du bien. Il me murmure quand je ne suis plus qu'à quelques centimètres de lui. Bon puisque tu te sent fort, tu ne vois pas d'inconvénients a ce qu'on soit tout les deux dans l'équipe adverse ? Il lui demande sans se défaire de sa tronche de branleur.
Ouais qu'importe l'âge lui et moi on fait la paire.
Deux bon branleurs au sourire vicelard, pur produit américain. Amen mes frères.
Bryan réajuste les équipes et le coup de sifflet de départ retentit quand tout le monde est en place.
S'il y a bien un truc sur lequel je peu me venter, c'est ma condition physique. Ouais, ça n'a pas changé j'suis pas mauvais en sport, enfin, non, je suis carrément bon.
********************
- J'te dirais pas que le résultat ne compte pas, ce serait franchement mesquin. Lui balance le blond en enlevant son casque.
Il a tenu parole il lui a fait faire deux magnifique vol et l'a plaqué une bonne dizaine de fois, sans parler des fois ou il l'a, purement et simplement, laissé sur place en cavalant plus vite que lui. Quant a moi je lui ai fait cracher ses poumons quand il essayait de me rattraper, et j'avoue, je me suis fais plaisir en lui faisant bouffer le gazon.
- Aller à la douche ! Scande Bryan.
Quand le gamin passe à côté de moi je l'attrape par le bras, son regard se plante tout de suite dans le mien, a ce moment la je sais qu'il me hait.
Pas grave je m'en remettrais.
- T'en retiens quoi ? Je lui demande sans le lâcher.
Il arrache son bras de mes mains d'un geste brusque et pars sans me répondre. Ce que je ne comprends pas chez lui, c'est qu'il cherche sans cesse la confrontation, enfin non, il cherche a s'imposer. Ce que lui ne comprend pas c'est qu'un jour il tombera sur plus fort que lui et ses mauvaise fréquentations ne l'aideront pas et il se retrouvera comme un con tout seul.
Et je n'aime pas le fait qu'il se croit supérieur aux autres, chacun sa place, pas besoin de bouffer celle du voisin pour être intéressant.
Comme le Coach est partit prendre sa douche en premier j'en profite pour regarder mon portable, a pars un message de Louis je n'ai rien. Au moins je peux me permettre de croire que ma fille n'a pas versée de sang, enfin jusque ce soir.
******************************
La tronche de balai a chiotte s'est barré sans dire au-revoir a personnes. Demain je lui en ferait baver. Je ne leurs demande pas grand chose au final, respect, politesse et progrès.
Le fait qu'il me provoque, passe encore, pour certain ça fait partis de leur cheminement personnel, qu'il soit vexé, je peux comprendre, mais qu'il se barre sans comme un con sans le moindre signe de politesse pour qui que ce soit, ça me gonfle déjà plus. Après tout ça fais parti des règles de bases.
**************
Je ne sais pas si c'est le fait de le voir sur les marches de ma maison, ou le coup de téléphone qui m'a fait piler comme un débutant mais une chose est sur j'ai calé comme un bleu au milieu de ma rue.
On repassera pour la crédibilité.
Je me force a prendre mon temps de sortir de la voiture, si je m'écouterais je sauterais de la bagnole et me jetterais sur lui mais je crois que ça fait un peu trop mère poule.
Ça fait dix jours qu'il a disparut de la surface de la terre, et Monsieur se décide enfin a réapparaître .... J'ai envie de lui coller, au mieux, la gifle de sa vie, au pire.... L'étriper, le massacrer, lui hurler dessus, le secouer jusqu'à qu'il soit sonné et j'en passe. Non vaut mieux pas que je m'écoute.
J'peux pas l'accueillir comme-ci rien était, faut pas abuser non plus!
Alors je fais ce que je sais mieux faire.
- T'as rompu le contrat. Je lui balance en passant a côte de lui, sans le regarder je sors mes clefs et ouvre ma porte.
- Le contrat. Il répète, quand il parle j'ai l'impression que sa voix vient de très loin.
- Ouais, l'accord tacite entre toi et moi. J'te foutais pas dans un sport co a condition que tu ai la moyenne partout. Je finis ma phrase dans le couloir. Dans mon dos je l'entends souffler, ça me tue de l'intérieur, je ne sais pas ce qu'il s'est passé ces derniers jours mais une chose est sur : il en a chié.
Sans un mot il se lève et pars droit devant lui.
- Je t'assure que si tu me force a sortir d'ici en chaussette, j'te colle une droite. Pas très étique, mais efficace.
- Vous m'ferez pas croire que vous aller me courir après. Il dit totalement épuisé, sa posture me dit qu'il n'en peu plus. Il a les épaules voûtés, les mains le long de son corps et il regarde le sol.
J'ai mal aux tripes quand je le vois comme ça, théoriquement je n'ai pas le droit de faire ce que je fais, mais les règles .... J'men fou pas mal. Puis merde, bien sur que si, j'lui courrais après.
Je me racle la gorge pour attirer son attention, quand il me regarde je me colle le long de ma porte de façon a lui faire comprendre qu'il peu entrer s'il le souhaite.
Je ne tiens pas a l'obliger a faire quelque choses, du moins pas tout de suite, pas avant une explication, après je verrais.
D'un pas lent, presque mort il passe devant moi et pars se poser sur la première chaise comme la toute première fois qu'il est venu. Comme cette fois la je sors deux bières et de quoi grignoter.
- Je crois que tu me dois une explication. Bon en guise d'entrée en matière j'ai déjà fais mieux mais l'angoisse ne m'a jamais réussis.
- J'étais pas au courant que je vous devais quoi que ce soit. Il me répond toujours en regardant ses mains.
- Et quand tu y crois ça donne quoi ? Je lui demande en m'adossant sur ma chaise, mes bras croisé sur mon torse.
Il relève le nez et esquisse un microscopique sourire avant de s'enfoncer sur sa chaise.
- J'avais arrêté, mais ils sont venus me chercher. Il me dit dans un murmure.
- C'est à dire ? Je lui demande alors que ma gorge se sers, j'ai très bien compris de quoi il me parle mais le fait de le dire a voix haute démystifie la chose alors ...
Il commence par souffler, pas d'ennuie, ni d'agacement mais, pour expulser tout ce qui le ronge.
- J'avais dis que je ne ferais plus de combats de rues, mais ils sont venus me chercher au lycée d'abord et après au foyer.
Mon estomac se retrouve dans ma gorge, je sers les dents pour ne pas aller retrouver ses enflures et leurs imprimer mon poings dans leurs tronches de gros con.
- Tu faisais quoi de tes journée ? Je lui demande en me redressant, j'ai envie de me lever et d'arpenter ma cuisine de long en large mais je ne crois pas que ça l'aiderait alors je ne bouge pas mais ce soir je me promet d'aller cavaler.
Quand il se redresse un peu j'en profite pour le scruter sous toutes les coutures, a première vue il n'y a pas de marque. SI ça ne tenais qu'a moi je le foutrais en caleçon pour m'assurer qu'il ne se sont pas amusés a lui éclater les côtes.
- J'étais pas loin.
Et c'est tout ?! Non mais il se fou de moi ?! Ouais c'est pas possible il se fou de ma tronche ?! C'est quoi cette réponse de merde ?!
- Tu t'es battus ? Je me contente de lui demander, et au passage je m'applaudis pour mon self Control.
- Une seule fois.
Il se tait de nouveau, je calle mes mains sous mes cuisses pour me contrôler sinon je crois que je vais faire un meurtre.
- Tu comptes recommencer ?
- Que si je suis obligé.
Putain de bordel de merde ! Il a du sentir mon agacement car il me regarde et ouvre grand ses yeux bleu.
- Y'en a un qui vient de temps en temps. Il ne finit pas, il hausse juste les épaules. Je ferais ce que j'ai a faire. Il termine le plus simplement du monde.
La réalité m'éclate en plaine tronche, il s'est trop enfoncé dedans, c'est comme s'il n'avait plus le choix, que sa vie c'était ça. Que ça le définit.
- Non. Je gronde d'une voix sourde. Il me regarde et hausse un sourcille, il doit se demander si je ne suis pas complètement taré. Je lui accorde le bénéfice du doute pour le coup. Non. Je répète en regardant l'heure, ils vont arrivé dans une poignées de minutes. Tu vas faire profil bas et retourner en cours, le soir tu viendras ici et je te remmènerais après. Je décrète en le regardant bien droit dans les yeux, j'en ai rien a foutre si cela lui plais ou non. C'est comme ça point barre fin de l'histoire.
- Et si je refuse?
- Tu crèveras sous leurs coups et quelques pars vaut mieux que ce soit sous les leurs que sous les miens. Je lui répond froidement, ce qu'il ne sait pas forcement où qu'il ne s'avoue pas c'est que c'est une chose possible. Je ne tiens pas a ce que Fabien est un voisine, ça aussi c'est une réalité. Il ouvre grand les yeux un quart de seconde avant de remettre son masque d'insensible.
- Pourquoi vous me dites ce que je dois faire?
- J'te l'ai déjà expliqué, tu es tellement paumé que tu ne sais pas ce que tu veux. Tu crois que tu existe juste pour prendre et donner des coups, mais non. Je termine fermement. Ecoute y'a tout le monde qui va bientôt rentrer, si tu reste c'est que tu acceptes mes conditions, si tu dégages tu devras te démerder. Mais si tu prend la porte fais le maintenant.
Je ne le dis pas mais je ne veux pas que ma fille se face de film si ce grand couillon pars une fois qu'ils seront ici.
- J'y gagne quoi au final ?
- Le fait d'être un ado comme tout les autres. Je le vois baisser les yeux et réfléchir à toute vitesse.
- Ok. Il souffle en même temps que ma famille passe la porte avec leurs habituels hurlements.
Je sais que je dépasse largement mes fonctions, je sais que je risque d'être mis à la porte et lui envoyé dans une autre ville. Je le sais bien tout ça.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top