Meutre Glacé
Voila une petite nouvelle de style triller, j'espère que vous l'apprécierai autant que je me suis éclatée à l'écrire. Avec un petits 1757 mots, j'espèce vous plonger dans une nuit hivernale québécoise, lors d'une tempête de neige. Prenez note que les villes et villages présents dans ce texte existent réellement. Bonne lecture!
P-R
Il faisait un froid insupportable. Le vent soufflais a en faire plier la pointe des épinettes couvertes de neige. Les quelques rares -30°C qui survenaient parfois au Québec n'était rien comparé à cette nuit de tempête. Aucune personne sensée dans ce monde n'aurait mit les pieds dehors et pourtant, ses pas crissait sur le sol gelé, son manteau était plaqué sur son corps, bien que quelque courant d'air gelé circulait dans son dos. Il faisait un noir d'encre, la panne d'électricité avait commencé depuis quelques heures déjà. L'homme jeta un coup d'œil à la maison à sa droite, un bonhomme de neige détruit, un petit fort qui résistait tant bien que mal à la tempête qui régnait en maître. Il sourit en imaginant la petite famille entouré de bougie avec leurs bottes et leurs manteaux pour se protéger de l'absence de chauffage dût à la panne.
Il dirigea le faisceau de sa lampe de poche vers la route et continua son chemin.《1...2...3...4...5》il comptait les maisons pour trouver sa destination. Ses doigts qui était gelés malgré les gants en latex qu'il portait, essayaient de réchauffé la lampe électrique pour économiser ses piles, sans la lumière bienfaisante, il serait définitivement perdu. Enfin, il l'a vit. Elle était magnifique, son air délabré et abandonné lui donnait un air effrayant et l'homme ne pouvait s'empêché de sourire. Tout était parfait! La tempête, l'état de la maison et l'homme qui l'habitait. Il éteignit la lampe et la rangea dans ses poches et mit ses mains au chaud. Il prit l'allée qui menait à la maison et prit son temps sentant son poul s'accéler. Il devait se calmer, tout n'était pas fini. Il cogna à la porte en bois qui aurait pu être pourrie, si elle n'avait pas été repeinte. Il attendit quelque instant puis un vieil homme vient lui ouvrir la porte.
- Excusez moi, demanda l'homme frigorifié, ma voiture est tombé en panne, je voudrait savoir si vous pouviez m'héberger chez vous pour la nuit?
Le plus vieux le toisa du regard quelque instant avant de lui répondre.
- Allez, entre, grommela-t-il d'un ton bourru.
Gardant son manteau, le plus jeune enleva sa tuque, libérant ses cheveux brun. Du coin de l'œil le vieillard le regardait avec méfiance. Et le brun lui sourit d'un sourire qui dans la pénombre avait l'air reconnaissant. Il enleva son sac et rangea sa tuque. Le vieillard revient vers lui avec une vielle chandelle.
- Vient, je vais te faire visiter ma baraque.
L'homme suivit l'aîné qui s'arrêta devant une petite porte en bois, il l'ouvrit
- V'la les toilettes, si jamais t'en a besoin, dit l'aîné en lui jetant un coup d'œil.
《Trop petit》pensa l'invité et ils continuèrent leur route jusqu'au salon
- Si tu veut dormir, y'a le divan et un peu plus loin y'a ma chambre, n'y rentre pas.
- D'accord, dit le jeune homme en observant les alentours.《Pas ici non plus》pensa-t-il.
Le vieil homme l'amena dans un petit hall ou un escalier en colimaçon grimpait.
- Là haut y'a la cuisine, si tu as faim, il doit me resté quelque morceau de pain et de quoi pour t'faire un sandwich.
- Non merci, dit-il poliment le sourire aux lèvres, j'ai déjà mangé.
Voilà, il l'avait trouvé, ici se sera parfait.
- M'appelle Albert, dit l'homme aux cheveux blancs
- Marc, répondit le brun en souriant.
Le vieillard lui tourna le dos et alors qu'il allait dire quelque chose, les mains de Marc agrippèrent sa nuque et commencèrent à l'étouffer. Sa poigne était trop forte et le vieillard ne parvient pas à s'en échapper. Il sombra rapidement dans l'inconscience et Marc le lâcha, il avait encore besoin de lui vivant. Rapidement l'homme se mit à la tâche. Il sortit de son sac son masque et l'enfila. Il sourit et sortit ses instruments, il était calme, pour une fois il avait tout son temps. Dans un premier temps, il attacha l'homme au niveau des chevilles et des mains sur une poutre qui soutenais l'escalier. Il visita rapidement la maison et trouva se qu'il cherchait: des retailles de bois, des clous et un marteau. Il les apporta près du vieil homme et se mit à construire une petite structure. Il détacha Albert, le plaça sur celle-ci et le rattacha. Le tout donnait une croix de bois et au centre, le clou du spectacle, le vieil homme. L'homme commença a se réveiller et Marc se pencha vers lui.
- Chut n'ayez pas peur, tout va bien aller.
Le vieil homme leva les yeux vers lui et blêmit
- Vous...le, ses yeux s'écarquillèrent de terreur, ne me tué pas, s'il vous plait, le peintre, épargnez- moi.
- Le peintre? C'est comme ça qu'on m'appelle? J'aime bien ce nom.
En effet si le meurtre était son plus grand péché mignon, la peinture était une source d'inspiration immense pour lui, une passion pure laine qui l'émerveillait presque autant que de tuer. Il adorait flâner dans les expositions d'art pour ensuite les reproduire en grandeur réelle. D'ailleurs sa prochaine œuvre serait inspiré d'une peinture appelée Meurtre Glacé qu'il avait vu durant une exposition d'art en France, il y avait quelque année. Il n'aurait manqué cet événement pour rien au monde, des œuvres du monde entier avait été rassemblées dans un musée. Des œuvres datant d'il y a plus de cent ans, comme des nouveaux chef-d'œuvres du monde contemporain étaient exposés. Plusieurs illustrations l'avaient marqué, Meurtre glacé, elle l'avait complètement foudroyé. Les conditions avaient été dure à remplir, mais ce meurtre serait parfait. Il se sentait vivant, son cœur battait à cent à l'heure et une joie immense lui transperçait l'esprit.
Il prit la croix et entreprit de l'amener en haut des escaliers. Il regarda la petite cuisine. Elle était à peine grande pour le four, l'évier et le petit réfrigérateur. Une grande fenêtre donnait sur la campagne enneigé et sur la tempête qui faisait rage. Il l'ouvrit et l'homme blêmit.
- Que voulez-vous faire de moi? Dit l'homme en sanglotant. Je peux tout vous donnez si vous voulez. Je ne dirai rien à la police, je vous le promet.
Marc lui sourit.
- Vous me donné déjà tant! C'est l'occasion parfaite et je ne vous remercierai jamais assez!
L'homme regarda le peintre une terreur non dissimulée au fond de ses yeux. Il pensait sûrement à quel point Marc était fou, mais l'homme concerné s'en fichait éperdument. L'artiste monta sur le toit et hissa son œuvre avec un corde à ses côtés. Il monta jusqu'au bout pointu du toit, sorti un pied de biche et entreprit de défoncé la vieille tuile. Lorsqu'un trou assez grand pour y insérer le pied de la structure prit forme, il mit la croix debout et la cloua pour qu'elle tienne. Le vieil homme grelottait, mais le tueur ne sentait pas la morsure du vent glacial et des flocons qui picotaient leurs peaux. Il finissait de clouer sa structure au toit lorsqu'Albert prit la parole.
- Tu veux me laisser mourir de froid ici?
Il parlait d'une voix terne comme si il son âge ne lui permettait plus de se débattre. Peut-être la peur le clouait sur place. Ça ne changeait rien au plan de l'assassin, quand sa victime se débattait ça ajoutait du piquant et quand elle restait cloué par le désespoir, Marc pouvait se permettre de faire de plus grande chose.
- Ne t'inquiète pas, tu n'aura pas froid longtemps, lui répondit le plus jeune.
Il recula de quelque pas, jusqu'au bord du toit, pour observer l'ensemble. Satisfait, il redescendit dans la cuisine et rangea ses possessions dans son sac. Il sortit de son sac un bidon d'essence et entreprit d'en verser partout. Il commença par en haut, dans la cuisine, puis dans les escaliers et dans chacune des pièces, s'assurant de ne laisser aucune trace de son passage. Il alluma son briquet à barbecue et alluma le début de la marre d'essence. Aussitôt, une vague de chaleur se fit ressentir. Il sortit de la maison et la barra. Il avait prit les clés qui traînait sur un meuble se doutant qu'elle étaient celle qui ouvrait et fermait la porte principale. Ensuite il les jeta dans la neige. Elles seraient bientôt ensouvli sous la neige et cela jusqu'au lointain printemps.
Il recula jusqu'à avoir la vue parfaite. Celle qui ressemblait en copie conforme à la peinture. Il prit une photo et partit signé son oeuvre. Antoine Laurent. Le peintre qui avait fait cette oeuvre vivait en France, le meurtre glacé, un paysage sombre et enneigé, avec au centre, une vieille maison en feu, une croix sur le dessus avec un homme crucifier sur celle-ci. Magnifique. Marc repris sa marche avec comme musique, les cris de souffrance de l'homme qui flambait. Les voisins prendraient du temps à s'en apercevoir, ce qui lui laissait assez de temps pour sortir des environs du village. Il devait être deux heures du matins, mais il n'était pas fatigué, de toute façon, il lui restait une longue route pour se rendre chez lui, à la capitale. Avec un peu de chance, il serait à Québec avant 6 heures du matin.
Au téléjournal de 7 heures, on parlait de se mystérieux incendie à Précieux-Sang, qui s'était produit sur le rang 4. Une photo de la scène s'afficha sur l'écran. Sirotant son café le peintre montréalais s'étouffa et se mit à trembler. Devant lui, se dessinait sa peinture, celle qu'il avait exposé dans son pays natale, il y a 9 ans. Son manque d'inspiration l'avait poussé à déménager , il y a 7 ans, au Québec, province qu'il avait toujours trouvée magnifique. Tremblant, il alla cherché son œuvre qu'il n'avait jamais voulu vendre, car certains sentiments flous lui revenaient lorsqu'il la regardait. Il mit sur pause la télé et compara les deux images. Presque totalement identique, seul le réaliste de la photographie et la formes des flammes, les différenciaient. Antoine Laurent aperçut en bas de la photographie de l'incendie quelque chose qui ressemblait à un nom. Antoine Laurent était signé en rouge comme sur l'œuvre originale. Antoine étouffa un cri de stupeur et s'empressa de s'emparer du combiner. Il ne savait pas par quelle diablerie son nom était écrit sur un lieu de crime, mais il était terrifié. Il composât, les doigts tremblant le 911 et entendit tout de suite la voit de la policière. Au son de la voix, il éclata dans un sanglot nerveux. Son esprit lui criait qu'il y avait un danger.
- LE PEINTRE, LE PEINTRE, hurlait son esprit et sa voix dans une panique non dissimuler. Une terreur absolue.
LE PEINTRE, LE PEINTRE, LE PEINTRE, LE PEINTRE, LE PEINTRE, LE PEINTRE... Oui, Le peintre.
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