Chapitre Vingt-et-Un.

Mets toi dans l'ambiance, lis ce chapitre avec la BO choisie ! Aujourd'hui Endtapes de The Joy Formidable.

Extrait fin de Chapitre 20 :

"- Ce soir ? Rendez-vous devant ma chambre, mes servantes s'occuperont de ta mise en beauté... Bien que tu n'aies besoin de rien pour être magnifique ! affirma Eden, m'offrant son plus beau clin d'œil.

J'étais exténuée de vivre la nuit, je commençais à opter pour un mode de vie qui ressemblait davantage aux monstres du royaume qu'à celui qui dictait ma vie quelques mois plus tôt.

Je soupirais mais j'étais reconnaissante d'avoir trouvé une nouvelle piste à aller interroger :

- Entendu. dis-je.

Un bruit de fer retentit dans le couloir proche de la porte d'entrée du cabinet.

- Merde ! jura Eden.

Le visage de Callum se referma dans sa dureté la plus sinistre. Il se leva, la main dans la poche de son costume, il s'apprêtait à sortir une arme.

Eden me poussait dans le coin le moins visible du cabinet, personne ne devait me voir ici.

- Angie ! hurlait un homme à l'extérieur du couloir.

L'homme frappait frénétiquement contre la porte d'entrée du cabinet, nous l'entendions s'essouffler par ses appels inquiets.

- Laissez-moi entrer ! Prince ou pas, je m'en fou ! Relâchez mon amie ! Elle ne vous a rien fait bande de bêtes sauvages ! Elle est trop jeune pour participer à vos jeux de rôles monstrueux !

Moi qui avais fait si attention de me faire discrète dans cet édifice hanté par tant de gardes et de regards invisibles, Sohann n'avait apparemment pas prit les mêmes précautions.

Tout allait si vite que je n'eus pas le temps de voir mon ami face à la porte. Callum ouvrit la pièce et dans un geste maîtrisé, poussa mon ami au sol, un genou contre son dos, il ne pouvait plus bouger."

Chapitre 21 :

- Prêche tes dernières prières ! ordonna Callum en pointant une lame bien trop aiguisée sous le cou fin de mon meilleur ami.

Coincée à l'autre bout de la pièce, je hurlais de toute mon âme pour l'empêcher de blesser Sohann. Eden me maintenait par le bras, croyant faussement que je hurlais pour ne pas avoir à assister à la mort d'un monstre sous mes yeux. Elle plaçait sa longue main de porcelaine sur mon visage pour me cacher le massacre. Je la repoussais brusquement, surprise, elle se rattrapa contre le coin de la table. Je n'avais pas le temps de m'excuser, je traversai la pièce à toute vitesse pour me retrouver aux côtés du Prince.

Tout en continuant de hurler, le suppliant de poser son arme, j'attrapai la manche de sa chemise en lin. Il se retourna brutalement face à moi, son arme pointée en direction de ma poitrine.

Mon sang se glaça. Je ne m'étais jamais sentie aussi menacée de toute ma vie.

Callum ne ressemblait en rien à tout ce que j'avais pu voir de lui auparavant !

Son visage se faisait plus menaçant que celui d'une bête sauvage affamée. Ses pupilles étaient entièrement noires, ses narines dilatées, sa mâchoire aussi serrée qu'un étau. Ses lèvres bien trop sensuelles, frémissaient de rage.

La différence entre nous deux, était désormais, plus que saisissante. Il avait l'air si effrayant tandis que je paraissais si frêle, avec mon bras bien trop maigre, qui tentait de vainement me protéger. Je posais ma fine main sur ma poitrine pour tenter d'intercepter sa possible attaque.

- C'est mon ami, relâchez-le ! soufflais-je de façon inaudible, les larmes aux yeux, anxieuse des tournures que pourraient prendre la situation.

Ma voix transit d'effroi, son corps immobile, possédé par sa transe démoniaque. Seuls les battements de mon cœur terrorisé, brisaient le lourd silence.

Quand j'essayai de retrouver la force de parler, j'observai mon ami plaqué au sol, tentant de se débattre. Malgré sa nature certaine, il ressemblait en tout trait à un chevreuil coincé sous la mâchoire d'un loup féroce.

Alors qu'allait-il se passer pour moi, sous la menace de cette lame trop brillante sous la lumière du soleil ?

- Vous m'effrayez. arrivais-je difficilement, à articuler.

Lorsque la dernière syllabe s'échappa dans l'air, je vis son regard s'éclairer et revenir étrangement à la vie.

Ses iris prirent conscience de la lame menaçant mon buste. Je sentis alors, la lame frôler la peau sensible de ma poitrine, lorsqu'il fit disparaître en un instant sa dangereuse arme blanche.

Il déglutissait, semblant lui aussi sous le choc de ce qu'il venait de se passer. Il libéra l'emprise qu'il imposait à mon ami. Sohann se releva difficilement, frottant douloureusement son dos qui avait été maltraité pendant de longues minutes.

- Vous croyez que votre force me fera taire ? menaça Sohann, lâchant un petit rire étouffé.

Il bluffait si mal que même moi je pouvais sentir sa peur dégouliner le long de sa veste en cachemire.

- Qu'est-ce qu'il te prend tout d'un coup ? J'avais demandé à ta mère de te prévenir que j'étais ici ! affirmais-je, quelque peu agacée par ses dernières réactions.

Son petit spectacle aurait pu me coûter ma sécurité et ma présence au sein du château ! En plus, je ne suis pas sûre que Callum souhaitait continuer à m'aider désormais. Il n'avait pas bougé depuis plusieurs minutes, toujours droit comme un piquet. Ses yeux s'étaient voilés d'une lueur si maussade et si funeste, que je me demandais s'il n'était pas le plus choqué de nous tous. J'avais si peur qu'il abandonne ses promesses, qu'il me demande de ne jamais remettre les pieds dans le château, que je tentai en vain d'accrocher son regard éteint.

- Qu'est-ce qu'il me prend ? Vraiment ? Tu n'as pas une petite idée ? Je te cherche de partout depuis hier soir ! Regarde-toi, dans tes habits de la veille alors que je me faisais un sang d'encre ! me sermonna Sohann.

Je devrais lui en vouloir de me traiter comme une enfant, mais quand j'observais ses cernes bleutés, je remarquais combien il avait dû s'inquiéter pour moi. Auparavant, je n'avais dormi que chez lui, en dehors de la chaumière.

- Je me suis endormie lors de mes recherches, j'étais avec Eden je ne craignais rien ! tentais-je de le rassurer, vainement.

Il secouait la tête et se frottait les yeux, semblant excédé. Je réalisai combien les dernières heures avaient dû être rudes pour lui afin de me retrouver.

- Avec Eden ?... répéta-t-il, en toisant la sœur de Callum qui s'appuyait contre le mur de façon nonchalante.

Elle lui adressait un sourire narquois, elle savait très bien que Sohann ne l'appréciait guère. Elle s'en amusait plus que de raisons.

- Vous nous avez vu ensemble l'autre fois, pourquoi n'avez-vous pas empêchez votre... Sa majesté de m'assassiner injustement ? demanda Sohann, horripilé par la situation.

Callum eut un mouvement de recul lorsque Sohann prononça le mot « assassiner ». Mais il m'était toujours impossible d'établir une connexion avec le Prince des Enfers Eternels. Et cela me donnait la mauvaise impression d'avoir perdu l'aide la plus précieuse qui était en ma possession !

- Je ne vous avais pas reconnue. affirma faussement Eden, en haussant les épaules, désabusée.

- Vous n'êtes qu'une menteuse ! Vous essayez de profiter d'elle, mais je ne vous laisserais pas faire ! Angèle est une femme bien, elle n'a rien à faire avec vous ! cracha violemment Sohann.

Eden se mit à rire froidement.

Le son de sa voix cristalline me donna des frissons et me rappela combien cette femme pouvait se révéler aussi dangereuse que serviable :

- Car vous, vous pensez être quelqu'un de bien ? Où étiez-vous lorsqu'elle se noyait sous son chagrin ? Profitez-vous du soleil pour lui offrir toutes les réponses que vous avez en vous ? Ou bien continuez-vous de ne faire que juger ceux qui en font déjà bien plus que vous ? Pendant que vous déversez votre venin, votre "amie" s'enfonce un peu plus dans ses malheurs. Ce n'est pas ma définition de quelqu'un de "bien". se défendait Eden, posant un regard soutenant à mon égard.

- Qu'est-ce que vous insinuez ? demanda Sohann, les dents serrées.

J'assistais actuellement à une seconde bataille, verbale cette fois-ci. Mais tout autant dangereuse que les quelques minutes qui me séparaient du poignard de Callum. Le Prince, lui, toujours sans vie de l'autre côté de la pièce, observait la scène se dérouler devant lui sans réaction aucune.

- J'insinue qu'il est facile de s'inquiéter pour quelqu'un lorsque vous l'avez laissé partir ! Il est plus dur de l'accompagner et de surmonter les épreuves difficiles près d'elle ! affirma-t-elle, en appuyant chaque syllabe de sa voix de cristal.

- Vous ne savez absolument rien de... débuta Sohann, fou de rage contre sa nouvelle ennemie officielle.

Je devais arrêter tout ce cirque avant que je n'aie besoin de cacher un nouveau corps ! Le seul assassin de cette pièce, était momentanément hors-service.

- On y va Sohann. Eden, comme convenu, à plus tard. saluais-je, ma nouvelle amie.

- Je suis ravie de te l'entendre dire ma chère. répondit-elle, son sourire brûlant scotchés à ses lèvres fines.

Nous nous apprêtions à sortir de la pièce, je me tournais rapidement en direction de Callum. Je ne pouvais pas le laisser s'éteindre de la sorte, il allait tout abandonner, comprenant également la mission de ce soir !

- Ca... Votre Majesté. le saluais-je, solennellement.

Ses cils se mirent à battre plus rapidement, je savais qu'il m'avait entendu et compris.

Je m'éloignais dans le couloir sombre au bras de Sohann, je profitais de tout le décor ornant cet édifice aussi magnifique que mortel. En cet instant, je ne savais guère si le Prince allait me permettre de revenir en ces lieux pour continuer ma quête.

La distance qui s'était créé ces dernières minutes avec l'arrivée de Sohann, m'avait glacé le sang.

J'aurais même préféré qu'il redevienne aussi dangereux que charnel, au moins il serait encore à mes côtés pour m'aider dans ma douloureuse vérité. Finalement, lorsque mon cœur se pinçait brutalement en m'éloignant du Prince, je me demandai si sa présence n'avait pas plus d'importance que tout ces foutus mensonges ! Je ne savais pas contrôler les pensées qui assaillaient mon esprit, m'ordonnant de retrouver Callum sur le champ pour m'assurer que ma place auprès de lui n'était guère comprise.

Je voudrais effacer ce regard si clair et lumineux de mon esprit. Le même qui revenait à chaque nouveau cauchemar pour me rassurer et m'enivrer d'une sensation que je ne pouvais définir.

A mes côtés, j'entendais Sohann bougonner dans sa légère barbe naissante.

Lassée de fatigue, je tentais de le calmer :

- Tu ne devrais pas t'inquiéter autant pour moi. Je sais que... Qu'Eden et toi n'êtes pas en bons termes, mais je t'assure qu'ils sont bons avec moi.

Il accéléra le pas pour nous sortir d'ici, nous empruntions les escaliers pour descendre au patio.

- Tu te lies avec le Prince ! Comment veux tu que je ne sois pas inquiet ! Qu'est-ce que c'était que ce cirque Angie, « vous m'effrayez » ? Jure-moi que ce n'est pas ce que je pense je t'en prie ! dit-il d'un ton suspicieux, le regard déformé d'inquiétude.

Merde.

Mon sang ne fit qu'un tour durant une seconde et je dû faire un effort pour ne pas montrer mon étonnement quant à sa remarque.

- Qu'est-ce que tu insinues Sohann là ? Tu méprises tellement cette famille que tu serai prêt à inventer n'importe quoi pour les faire descendre de mon estime ! tentais-je de défendre Callum et sa sœur, sans nourrir davantage ses stupides théories.

- Ah oui ? Et ce regard que vous vous êtes échangé lorsqu'il a enfin décidé de me laisser sortir d'ici vivant, je l'ai inventé peut-être ? continua-t-il d'affirmer, en me toisant si profondément que le feu sur mes joues entachait cruellement ma discrétion.

Je secouai vivement la tête, en manque d'argument, mon esprit perturbé par les dernières observations de mon ami.

- En plus de ça, la garde royale a retrouvé le corps du soldat disparu. Alors que ce soit Eden ou qui que ce soit d'ici, c'est bien trop dangereux ! affirma-t-il durement.

Il tentait de me faire assez peur, sans pour autant devoir être à l'origine de mes futurs cauchemars. Il essayait encore d'adoucir la vérité pour me protéger. Mais je ne voulais plus être traitée comme une enfant, j'étais bien assez capable d'entendre les pires vérités de Rosaceae ! Surtout quand je connaissais l'assassin de ce porc de soldat.

- Un corps ? Où ça ? demandais-je, effrayée mais curieuse de connaître les plus monstrueux côtés de Callum.

Nous empruntions la petite entrée sombre en direction d'Otos. Je ne supportais plus les mouvements de ma jupe contre ma peau, je devenais impatiente de prendre mon bain et d'enfin pouvoir me changer.

- Ils ont retrouvé des restes aux abords du Brasier des Flammes Brûlantes. Ils ne connaissent pas la cause de sa mort... Mais je suis sûre que ton cher ami le Prince fera tout pour le découvrir. Il s'agit de ses hommes après tout.

Le prince ? C'est lui qui l'a froidement assassiné !

Je me mordais les lèvres pour m'empêcher de tout révéler par inadvertance. Ce monde était soudoyé de toute part. Même le Prince était vendu jusqu'à l'os, cachant les plus sombres des secrets de son Royaume. Tuer les siens, les hommes payés pour le servir et lui obéir. J'avais le sale pressentiment d'être embarquée dans une histoire que je ne pouvais plus contrôler.

Malgré moi, j'étais devenue la complice du Prince en déplaçant le corps que j'avais pleinement assommé ! Le pire dans tout cela, c'est que si j'étais confrontée une deuxième fois à la situation, je n'hésiterai pas une seconde de plus pour recommencer.

- Et le Roi ? Ce n'est pas à lui de s'occuper de tout ça initialement ? demandais-je, un peu trop intéressée de savoir si j'étais encore capable de sauver ma peau.

Sohann octroya un signe de tête à Otos lorsqu'il nous ouvrit la porte et que l'air frais s'engouffra dans mes cheveux gras.

- Le roi ? Il a beaucoup plus important à faire que cela ! Il délègue ses hommes au Prince, lui il s'occupe des contrées de Rosaceae. Surtout des coins les plus sombres si tu veux tout savoir. répondit Sohann, en retirant sa veste sous le soleil écrasant des sentiers du royaume.

- Comment tu sais tout ça toi ? demandais-je à Sohann, intriguée par toutes les informations qu'il me divulguait si aisément.

- Être les petites mains du château permet d'entendre les bruits de couloirs. affirma-t-il, nonchalamment.

Le chemin menant à la Vallée Epineuse était bordé de végétaux jaunis par la sécheresse et la chaleur. L'été battait son plein à Rosaceae, j'essayais de faire en sorte que mon courage ne se dessèche pas aussi vite que les ronces bordant le sentier.

Lorsque l'été aura terminé ses ravages, l'automne s'abattra bien trop rapidement, offrant au ciel, orage et pluie diluvienne.

- Qu'est-ce que voulait dire ton « comme convenu » à Eden, avant de quitter le château ? demanda-t-il, de nouveau interrogateur.

Il s'inquiétait encore pour mon sort, mais ce qui allait se passer ce soir était trop important pour que Sohann vienne tout foutre en l'air.

- Nous avons prévu de nous revoir prochainement pour continuer nos recherches. répondis-je, le plus naturellement que possible pour qu'il ne perçoive pas mon anxiété concernant la prochaine nuit.

- Je t'en prie Angèle sois plus précise, le deal c'était de te soutenir et que tu puisses m'assurer de ta sécurité ! dit-il, en s'arrêtant devant le porche de la chaumière.

Je soupirai et décidai de lui dire une partie de la vérité, assez pour qu'il soit rassuré, pas trop pour qu'il ne débarque pas tandis qu'Eden et moi feindrons l'idylle :

- Nous nous retrouvons ce soir afin de chercher de potentielles personnes qui auraient connues mes parents.

Il semblait surpris que nous en soyons déjà à cette étape. Ses lèvres se plissèrent dans un nuage de reproches et d'inquiétudes. Mais il se reprenait silencieusement et me souriait tranquillement.

- Est-ce dangereux ? demanda-t-il soucieux, ses sourcils roux tordus par ses pensées.

Oui.

- Bien sûr que non, ils ne prendraient pas le risque de me blesser alors que tu m'as vu près d'eux ! mentis-je grossièrement.

Cette excuse était tellement fausse et grosse que j'observai dans son regard une once de colère de le croire si naïf.

Malgré ce mensonge de basse qualité, il se contenta de me sourire et d'ouvrir ses bras pour me dire au revoir.

Alors que je profitais de cette étreinte pleine de sincérité et de courage, une question me brûlait les lèvres.

- Dis... Tu as des nouvelles d'Aaron ?

Son regard s'assombrit et son sourire se transforma en une ligne mince.

- Pourquoi j'aurais...

Face à mon regard inquiet et empli de tristesse, il se reprit et posa une main soutenante sur mon épaule.

- Non. Non je n'ai aucune nouvelle de lui... Tu n'as pas reçu de courrier ? demanda-t-il, en douceur.

Je secouais la tête, le cœur serré par sa mystérieuse absence. Et s'il lui était arrivé quelque chose de terrible ?

Mais les secrets étaient tellement opaques en ces lieux que personne ne saurait me renseigner sur le sort de mon amant.

Enfin, excepté une personne, le Prince.

Mais lui dévoiler ma vie privée était sûrement la pire des stratégies dans mes quêtes !

- Est-ce si important Angie ? Est-ce, encore, si important ? demanda-t-il avec un regard si sincère, que j'avais soudainement du mal à respirer.

Je détestai que l'on prédise avant moi, les sentiments et les appréhensions que je pouvais ressentir.

Il me serra si fort dans ses bras que ma tristesse n'avait plus de place entre mes côtes.

- Fais attention à toi Angie. Je ne veux pas te perdre. Et...Tu devrais peut-être prendre le temps de réfléchir à tout ce que cela entraîne pour toi, en dehors des réponses que tu souhaites trouver. Tu sais, j'ai beau m'inquiéter jour et nuit pour toi, je sais très bien que tu as conscience de tout ce qui se joue en toi.

Non.

Non Sohann, je n'ai aucune idée de ce pourquoi tu as vu ce que tu dis voir dans ce cabinet.

Je ne sais pas pourquoi mon esprit semble si embué désormais.

Ses paroles résonnèrent et poignardèrent mon cœur. J'avais littéralement signé un pacte avec le fils du diable et sa sœur perverse.

Lorsque Sohann me laissa reprendre de l'énergie pour la nuit suivante, j'espérais que l'eau brûlante de mon bain pourrait disperser ma tristesse et mes peurs.

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