Chapitre 2
Je m'installe sur ma chaise et je sors mes affaires. Louise, s'assoit à mes côtés et m'adresse un sourire chaleureux. La brunette est la personne avec qui je m'entends le mieux de notre groupe d'amis. Je ne sais pas pourquoi, c'est sûrement instinctif... Cette fille est géniale vraiment ! Elle est toujours positive, joyeuse, un petit rayon de soleil. Ça fait du bien de l'avoir à mes côtés. Je la connais depuis 2 ans, elle est rentrée dans ma vie en seconde, elle était nouvelle et à très vite réussie à intégrer notre groupe d'amis avec sa bonne humeur. Depuis on ne s'est plus jamais quitté !
Pour moi, c'est plus qu'une amie, c'est la sœur que je n'ai jamais eu. Elle a été d'un réel soutient lors du deuil, c'est celle qui m'a apporté le plus de réconfort. Elle trouvait toujours les bons mots pour apaiser ma peine. Je ne sais pas comment je serai parvenu à passer cette étape sans elle. Même si tout n'est pas guéri, et que les blessures et le manque sont toujours là, je me sens mieux de jour en jour et c'est grâce à elle. Je reporte mon attention sur le cours et essaye tant bien que de mal d'écouter le professeur de mathématiques...
À la fin du cours, ce dernier m'appelle :
" Monsieur Sanders, vous pouvez venir à mon bureau s'il vous plaît ? " .
Je le dévisage étonné, moi qui essaye de me faire le plus discret dans son cours et de ne pas me faire remarquer... Je ne vois pas ce qu'il a à me reprocher. Je m'avance près de lui et je l'écoute attentivement :
" Je sais que vous traversez une étape difficile, et vous avez tout mon soutien mais il faut que vous soyez plus concentré en cours... Je vous rappelle qu'il y a le bac à la fin de l'année et qu'il faut que vous ayez toutes les cartes en main pour l'avoir ! "
J'opine brièvement et je me précipite vers la sortie, impatient de sortir de cette salle.
" Maël ! "
Je me retourne furtivement vers M. Baulian et ce dernier déclare :
" Si vous avez des questions, je suis là pour y répondre.
— D'accord, merci Monsieur ! "
Et je retrouve mon amie qui m'avait attendu dans le couloir.
— Qu'est-ce qu'il te voulait ? Me demande la brune curieuse.
— Le même discours que d'habitude ! Je suis là pour t'aider... Il y a le bac à la fin de l'année ... Il m'énerve ce prof ! Je compte l'avoir mon bac contrairement à mon frère. J'ai l'impression qu'il me compare sans cesse à Aaron car il a eu en classe. Ça me bouffe, je ne suis pas comme lui merde. Je réponds sur les nerfs.
— Il a vraiment une dent contre toi ce prof ! Il ne te lâche pas d'une semelle. Réplique Louise exaspérée.
— Mais oui, c'est comme si j'étais en laisse. J'en ai marre de ce prof !
— T'inquiète pas, ça va aller. Tu n'as qu'un an à tenir et après tu ne verras plus sa tête de con jusqu'à la fin de ta vie. Dit-elle en plaisantant.
Je ris face à sa remarque et nous nous dirigeons vers notre prochain cours. Avant que nous rentrons en classe, mon amie me murmure à mon oreille d'une voix douce :
— Tu n'es pas comme lui Maël ! Tu n'es pas comme ton crétin de frère. Tu es le contraire de lui, tu es un gars bien ! "
Ses paroles me réconfortent instantanément. C'est bête, mais j'ai besoin que quelqu'un me le rappelle pour ne pas que je finisse comme lui. Je ne veux pas devenir ce qu'il est devenu. Je lui adresse un sourire sincère et je me faufile parmi les élèves qui entrent dans la salle... À la pause déjeuner, je rejoins Liam et Jonathan à la cafétéria. Nous discutons essentiellement de sport, c'est un sujet qui les passionnent plus que moi. Je les laisse parler et j'essaye de repérer où s'est installée Louise et son amie, Arthémis. C'est une blonde, aux yeux amandes, très jolie je dois le reconnaître mais je ne peux pas supporter son air hautain.
J'ai l'impression que cette fille se sent supérieur aux autres et ça m'insupporte ! Comme mon frère... Je ne sais pas ce que trouve Louise à cette fille mais c'est son amie alors je la respecte. C'est juste que mon amie et Arthémis sont les opposés ! Louise est un ange alors qu'elle est un démon. La blonde se met trois tonnes de maquillage, je ne comprends pas pourquoi les filles en mette d'ailleurs.
Elles sont tellement plus belles au naturelle, comme Louise. Ça n'enlève rien à la beauté d' Arthémis mais je dis juste que si elle en mettait moins, ça l'embellirait. Après ce n'est que mon avis. Je sais qu'Aaron aime les filles du style Arthémis, au centre de l'attention, populaire, qui ont confiance en elles et qui sont sûr d'elles... Mais moi ce n'est pas le cas.
Je reporte mon attention sur les deux amies. Elles papotent paisiblement toutes les deux tout en prenant de temps en temps une bouchée de leurs sandwichs. Louise croise mon regard et me fait un signe de la main, je lui renvoie son geste et j'essaye de m'intéresser à la conversation de mes deux amis... À la fin des cours, j'enfourche mon vélo et je me rends chez moi. J'ouvre la porte, et je découvre comme d'habitude mon frère aîné qui se prélasse dans le canapé. Il est sûrement en train de regarder je ne sais quelle télé-réalité. Je l'ignore et je monte dans ma chambre pour faire mes devoirs...
À 18h30, je sors de ma chambre, et j'annonce à mon frère :
" Je vais au resto, ne m'attends pas pour manger. Je crois qu'il reste des pâtes d'hier, bonne soirée !
— Ok, ciao ! " me répond Aaron sans m'adresser un regard, concentré sur cette maudite télé.
Je quitte l'appartement, prends mon vélo et je me rends au fameux restaurant où je travaille. Le patron me salue d'un signe de la main et me donne mon tablier. Je l'enfile rapidement et je commence mon service... Ce soir, le restaurant est calme, il n'y a pas beaucoup de clients. J'ai le temps de manger rapidement un sandwich pendant ma pause.
Mon patron me regarde bizarrement et me dit d'un ton bienveillant :
" Tu sais Maël, comme tu es un employé, tu peux manger un des plats du restaurant. Tu n'es pas obligé de te nourrir exclusivement de sandwichs !
— Merci, c'est gentil. Je ne veux pas vous déranger, un sandwich me convient très bien ! Je réponds poli.
— Comme tu veux, c'est toi qui voit mon gars ! " Dit-il en se dirigeant aux fourneaux.
Je lui adresse un faible sourire et je retourne à mon boulot. J'enchaîne les commandes, je gère un peu la caisse et à 23 heures, le patron me libère. Je retourne à mon domicile, aucune trace de mon frère aîné. Il s'est sûrement fourré dans je ne sais quelle fête...
Je prends une douche rapide et je m'écroule dans mon lit, mort de fatigue.
***
Voilà le 2ème chapitre !
Qu'en pensez-vous ?
Vous avez aimé ?
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