MYRIADES

Livre cinquieme : les Parallèles, ou livre de l'annulaire : Myriades

J'aurai les ailes, déployées,
Et le vent sur ma peau nue,
J'aurai les yeux si loin, à l'horizon.
Le soleil dardant mes frissons sera hommage.
L'océan. L'océan miroitera mes arpèges,
Au vol languissant que les nuages agrégeront.
Je serai comme un grand goéland, planant solitaire
Et, par delà fantaisies et mystères,
Je sèmerai à l'avenant, et à l'envers,
La terre.

J'ai les ailes déployées,
Et le vent sur ma peau nue,
J'ai les yeux si loin, à l'horizon.
Le soleil dardant mes frissons est hommage.
L'océan. L'océan miroite mes arpèges,
Au vol languissant que les nuages agrègent.
Je suis comme un grand goéland, planant solitaire
Et, par delà fantaisies et mystères,
Je sème à l'avenant, et à l'envers,
La terre.

J'avais les ailes déployées,
Et le vent sur ma peau nue,
J'avais les yeux si loin, à l'horizon.
Le soleil dardant mes frissons était hommage.
L'océan. L'océan miroitait mes arpèges,
Au vol languissant que les nuages agrégeaient.
J'étais comme un grand goéland, planant solitaire
Et, par delà fantaisies et mystères,
Je semais à l'avenant, et à l'envers,
La terre.

Ai-je eu des ailes déployées,
Que le vent fut sur ma peau nue ?
Ai-je eu les yeux si loin, à l'horizon,
Que le soleil dardant mes frissons fut hommage ?
L'océan ? L'océan faisait-il miroiter mes arpèges,
Au vol languissant que des nuages agrégeaient ?
Ai-je été comme un grand goéland, planant solitaire
Par delà fantaisies et mystères ?
Ai-je jamais semé à l'avenant, et à l'envers,
La terre ?

Les temps des rêves sont myriades,
Et ceux de la vie vont du futur à l'oubli.

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