Bonsoir,

J'espère que vous allez bien.

J'ai été plus qu'heureuse de partager cette histoire avec vous.

Pour certains elle peut paraître moindre en moyenne de chapitres qui se situe d'ordinaire entre 39 et 45 chapitres mais j'ai cette fois-ci misé sur des chapitres beaucoup longs afin d'apporter une qualité en termes de détails.

J'espère qu'elle vous a plu, c'est toujours un bonheur de partager mes écris avec vous, de pouvoir gagner un peu plus d'acquis. Je sais également que certains pensent que mes histoires se ressemblent beaucoup notamment concernant la tournure des événements. Je prends en compte cette critique car toutes les critiques sont bénéfiques. Néanmoins je tiens à vous dire que pour moi elles sont toutes uniques, j'aime rendre réel mes protagonistes qui ont tous quelque chose de différent. Avec Leïna j'ai pu explorer un caractère plus vif avec un esprit rebelle que je compte bien durcir pour mes prochaines histoires. C'est difficile pour moi de me détacher de ce qui vous a attiré vers mes histoires, et j'y suis attaché mais je désire me surprendre moi-même en cherchant toujours à me dépasser.

J'espère qu'un jour je parviendrai à satisfaire tous le monde, mais c'est un travail qui demande du temps de l'inspiration et parfois les difficultés du quotidien m'empêchent d'avancer comme je le voudrai.

Je vous remercie pour vos messages au quotidien ainsi que ceux reçus pour mon anniversaire.

Très bientôt, je vous laisserai l'opportunité de me poser des questions sur Instagram, si vous désirez mieux me connaître ou me poser des questions sur le thème de votre choix.

Je vous remercie pour tout, et je vous dis à très très vite pour une nouvelle histoire ou éventuellement la réédition inédite de l'une de mes histoires, à vous de deviner laquelle :)

Gros bisous !

Jafar venait de condamner la porte de ses appartements sous une belle lune qui surplombait les dunes de Khahar.

Il s'approcha du lit, là où reposait sa femme endormie, au côté d'un bambin qui lui n'avait pas la moindre envie de dormir.

Mordillant son hochet pour faire ses dents, sa douce petite fille plongea ses grands yeux identiques à ceux de sa mère.

Une beauté à couper le souffle, tout comme la femme qui lui avait donné la vie avec des complications qui encore aujourd'hui lui donnaient des montées d'inquiétudes parfois dérisoires.

En effet, après de longues semaines d'attente et d'incertitude, leur fille n'était pas parvenue à changer sa position, alertant ainsi les médecins d'un accouchement par le siège.

Résolu l'un comme l'autre à l'inimaginable, Leïna avait dû subir une césarienne en urgence.

Cette nuit-là, Jafar avait passé les heures les plus insupportables de toute sa vie. Voir sa femme allongée sur cette table d'opération, n'ayant plus le choix que de laisser les médecins faire leur travail, peinée de n'avoir pas pu donner naissance à leur fille naturellement lui avait déchiré le cœur.

Heureusement, les deux plus précieux trésors de sa vie étaient désormais en bonne santé.

Layenna jeta son hochet pour mettre son poing dans sa bouche sans cesser de lui offrir un beau et innocent regard.

- Tu es aussi vif que ton père hein ? Chuchota-t-il en caressant son petit duvet de cheveux brun.

- J'espère qu'elle ne sera pas aussi redoutable sinon j'ai du souci à me faire, intervint une voix à moitié endormie.

Leïna se redressa sur le coude en étouffant un bâillement.

- Elle sera aussi bravade que l'est sa mère, du moins je l'espère, murmura-t-il en se penchant pour l'embrasser.

Éprise d'un bonheur aussi pur que ce petit être au milieu du lit, Leïna se redressa complètement pour la prendre dans ses bras.

- Je devrais essayer de la coucher un peu.

Avec l'approbation de son mari, Leïna quitta le lit pour se diriger vers la porte adjacente qui donnait sur la chambre de Layenna.

- Il est temps de dormir mon bébé adoré, chuchota-t-elle en déposant dans son petit lit.

Sa fille de quatre mois déploya ses longs cils puis les ferma emportée très vite par le Mobil musical qui tournoyait au-dessus d'elle.

Leïna quitta délicatement la chambre sans bruit et poussa la porte.

- Enfin seuls, lança une voix rauque derrière elle.

Il l'enlaça par-derrière, nouant ses bras solides autour de sa taille. Avec un soupir d'aise, Leïna ferma les yeux pour se remémorer cette année merveilleuse passée au côté d'un homme qui n'avait pas changé sa façon propre à lui de lui exprimer son amour.

" Pas de contes de fées, juste la réalité, et tu en seras l'auteur "

Leïna avait fini par comprendre que les contes de fées n'existaient pas, seulement dans l'esprit rêveur de n'importe quelle femme. Mais en réalité, chaque femme était l'auteur de son propre conte, de sa propre vision que ce que l'amour pouvait offrir.

La réalité d'un amour pur et simple était là, planant au-dessus d'eux, cent fois plus passionnée, cent fois plus intense.

Jafar demeurait toujours le même homme redoutable et possessif.

Elle, toujours la même femme passionnée et avide d'écriture, soucieuse du bien-être des autres.

Le pays prospérait, les frontières désormais ouvertes pour un tourisme plus large avaient fait bondir l'économie de Khahar en moins d'un an.

Les liens avec son père et ce malgré l'erreur qu'il avait commise, s'étaient reconstruits peu à peu sur des bases solides et à présent, ils étaient à nouveau redevenus complices.

Quant à sa sœur, les choses avaient mal tourné. Condamnée à deux mois de prison et une amende de plus de cinq cent mille dollars, Erika avait fini par quitter New York pour Los Angeles et elle lui donnait rarement des nouvelles...du moins la presse se chargeait de lui en donner.

- Je t'aime Leïna, chuchota-t-il à son oreille.

Leïna quitta cette délicate torpeur pour revenir au présent.

- Moi aussi je t'aime, lui dit-elle en se hissant sur la pointe des pieds pour nouer ses mains autour de sa nuque.

Il captura ses lèvres avec urgence et la hissa pour qu'elle enroule ses jambes autour de ses solides hanches.

Grisée par un maelström de sensations, Leïna se laissa emporter jusqu'au lit en fouillant dans le regard du souverain et lut dans les lueurs brûlantes qui flottaient dans ses yeux qu'il n'avait jamais été aussi puissant qu'aujourd'hui.

Une puissance qui faisait de lui un souverain redoutable au cœur désormais comblé...

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