✵ Chapitre 44 ✵ Le secret de nos cœurs

J'attrape délicatement l'objet en bois et le serre fort contre moi. Mon cœur tambourine dans ma poitrine c'est si déstabilisant.

― Je me disais qu'on pourrait aller vers le lac puis manger une crêpe chez Monsieur Kimiko ? reprend ce dernier voyant que je ne dis pas un mot.

― Mais il n'est pas fermé, aujourd'hui ?

― Si mais je l'ai croisé tout à l'heure quand je suis rentrée et il m'a invité pour que je goûte sa nouvelle pâte à crêpe... et... et il m'a aussi demandé de t'inviter alors bah voilà je me disais que...

― Oui avec plaisir ! le coupé-je avec un tendre sourire.

Noya sursaute face à ma réponse si rapide et se frotte timidement la tête. Je ne sais si Monsieur Kimiko lui a réellement demandé de m'inviter pour goûter sa nouvelle recette mais cela me rend heureuse que le libéro me propose de venir avec lui.

― Allons- y ! dit-il en levant sa raquette en l'air et partant de plus belle en levant les jambes tel un soldat.

― Ouais, j'espère te mettre une bonne raclée ! refréné-je en levant ma raquette tel un sabre et l'imitant.

― Rêve pas trop Suki ! Je suis bien plus fort que tu ne le crois ! dit-il en faisant volte-face.

― Je te rappelle qu'avant je te bâtai très souvent ! ricané-je d'un air fier et continuant à avancer.

― Pas tout le temps ! s'interpose mon petit libéro en serrant des dents et surgissant sur le côté.

― Ouais mais souvent !

Il marmonne dans son écharpe et laisse échapper un petit soupire. Il sait que je suis douée à ce jeu et ma sœur pourrait en témoigner. Je ne gagnais pas toujours mais mon palmarès de victoires est bien plus grand que celui-ci de Noya à ce jeu.

Il ne cherche pas à rétorquer, c'est étrange. Je l'observe du coin de l'œil et remarque que ce dernier à les yeux rivés sur le ciel. Je n'avais pas fait attention en sortant tout à l'heure mais l'atmosphère est légèrement rosée et quelques nuages orangés se courent après. Cela veut dire que l'étoile flamboyante est près de l'horizon... C'est bientôt le coucher du soleil. Les maisons nous cachent la vue du lac, nous ne sommes pas encore du bon côté pour admirer le paysage tout entier. J'espère que nous aurons le temps de regarder le soleil s'endormir derrière la colline.

― Accélérons un peu le pas, j'aimerai qu'on puisse observer les derniers rayons de soleil.

J'acquiesce de la tête et nous commençons à trottiner pour prendre rapidement la direction du lac. Un tour à droite, un tour à gauche, puis tout droit et encore à gauche. Personne dans les rues mais en même temps le froid ne donne pas trop envie de traîner dehors. La route descend à présent et nous avons un assez beau panorama de là où nous sommes. Mais Noya ne s'arrête pas et continue sans se retourner. Je lui suis de très près puis nous nous engageons dans la fameuse petite ruelle où un immense escalier traverse les habitations. Il s'immobilise un instant et se retourne pour me regarder enfin.

― Nous sommes presque arrivés au lac, ça serait sympa de jouer sur la plage même si nos chaussures seront pleines de sable, qu'en penses-tu ?

― Ça rajoutera de la difficulté, fais-je remarquer d'un air malicieux.

― Je n'avais même pas pensé en te le proposant mais t'as raison ça rajoutera de la difficulté et on verra qui est le meilleur joueur de Hanetsuki !! renchéri-t-il d'un regard espiègle et me lançant le volant à la figure.

Le volant atterrit en plein milieu de mon front et un bruit creux se fait entendre.

― Aie ! Mais t'es pas sympa !

― Je testai tes réflexes, rit ce dernier moqueur. Allez viens !

Noya me fait signe de le suivre. Je m'empresse d'aller chercher le volant tomber à quelques mètres des marches. Il avait roulé loin n'empêche. J'empoigne la petite boule rouge et les plumes terreuses entre mes doigts d'une traite mais au même moment un grand frisson me parcourt puis un son de grelot retentit juste derrière. Je me redresse complètement abasourdie de ce que je viens d'entendre. Noya n'est plus là. Il a certainement descendu quelques marches déjà.

Pourquoi ce bruit revient sans cesse ? Qui m'envoie ce son dans ma tête ? Qu'est-ce que cela signifie à la fin ? Peut-être que ma sœur a raison je déraille complètement mais... N'est-il pas le moment ? Dois-je lui révéler maintenant ?

Le regard porté à l'horizon, le soleil a revêtu sa plus belle robe rose pour cette fin de journée. Couleur de l'amour, du romantisme et de la tendresse... Le message est clair. Mon cœur bat si fort qu'on dirait qu'il va s'envoler dans les cieux. Je ressens encore cette flamme, elle chauffe dans le creux de mon ventre et brûle de passion.

C'est maintenant.

Je me sens prête à lui dire.

Je veux qu'il sache à quel point je l'aime et à quel point il comble de bonheur ma vie. Je veux qu'il sache que je me sens prête à l'aimer d'un amour des plus sincères et fidèles qu'il soit, sans jamais le trahir.

Je ne connais pas grand-chose en amour mais je veux y croire jusqu'au bout. Je me suis tellement perdue et cherchée ses deniers mois que j'ai semé la pagaille un peu partout autour de moi. Mais aujourd'hui, je n'ai jamais été aussi sûre. Je me suis assez cachée. Je n'ai plus rien à craindre... Quelle que soit sa réponse, je ne regretterai rien.

Je m'avance doucement vers le début de l'escalier, les mains entrelacées et serrant fermement le volant. Je le vois. Il descend tout en observant le ciel. Lui aussi, il est attiré par cette couleur... Il admire le message des cieux.

Il n'y a que nous deux. Deux seules âmes se baladant sous le coucher du soleil et le froid de l'hiver. Le temps me paraît long un instant... Noya semble presque figé dans l'atmosphère. Mais son pied se pose tout de même sur la marche suivante et le son du pas revient jusqu'à moi. Il résonne au fin fond de ma tête, puis un autre me parvient. Le temps n'est pas à l'arrêt... Chaque pas qu'il fera dans cet escalier, l'éloignera un peu plus de moi. Chaque pas augmentera cette distance entre nous... Et je ne veux pas qu'il parte si loin de moi. Je veux qu'il reste avec moi. Qu'il soit à moi.

― Yu... prononcé-je enfin.

Il ne se retourne pas. C'est encore trop timide... Ce n'est pas assez audible ! Normal qu'il ne se soit pas retourner ! Haru ! À quoi tu joues ? Dis le plus fort ! Plus fort.

― Je...

Non catastrophe ! Je n'arrive pas. Je n'arrive pas le dire. Qu'est-ce que je fais ! Ce n'est pas ce qu'il devait se passer. Ce secret je ne veux plus le garder pour moi. Je veux lui dire ! Je veux qu'il l'entende quitte à ce que les habitants le sachent ! Je m'en fou.

Je suis Haru Suzuki, une fille étourdie, bruyante et démonstrative... Mais lorsqu'il s'agit de dévoiler mes sentiments, j'en perds ma tête et ma langue. Pourtant, depuis longtemps ses sentiments enfuis dans mon cœur ne cherchent qu'à se révéler, qu'à trouver une opportunité pour dévoiler ce que je ressens à Noya. Mais à force de les cacher, ils n'ont fini qu'à être un amas de frustration...Un secret enseveli, camouflé dans la chair, rongeant chaque parcelle de mon cœur.

Il doit en sortir maintenant. Sinon c'est trop tard. Sinon je ne pourrai plus me regarder en face, honteuse de n'être qu'une lâche. Je l'ai trop longtemps caché, à présent il doit sortir, prendre son envol jusqu'à lui.

"Dévoile ce secret avec la tête haute et les mains lâchées sur le côté. Détends-toi un instant. Ferme les yeux et respire un bon coup puis... Appelle-le avec ton cœur !"

― Yu ! Yu Nishinoya ! crié-je enfin.

Il se retourne en levant directement les yeux en haut de l'escalier. Il a l'air déboussolé et inquiet que j'hurle à ce point. Il m'observe attentivement sans rien dire. C'est à toi de jouer Haru. Les yeux larmoyants à cause la bise qui vient de se lever et le souffle saccadé, je pose ma main sur mon cœur. 

Je n'ai plus peur.

― Je t'aime !

Le petit volant que je tenais dans ma main s'échappe soudainement dans les escaliers. Il sautille jusqu'à Noya et s'arrête à ses pieds.

Silence.

L'ambiance est devenue si intense que je ne serai dire ce que mon cœur ressent en ce moment même. Le regard de Noya est si profond mais en même temps déboussolé. Peut-être dois-je le redire ? Peut-être qu'il n'a pas compris ? Peut-être qu'il réfléchit à ce qu'il veut dire pour ne pas me blesser ? Et puis tant pis ! Je n'ai qu'à tout dévoiler.

― Je t'aime ! Je t'aime à en perdre la raison. Depuis tout ce temps je t'aime et je n'ai jamais cesser de t'aimer ! Malgré le fait que tu sois parti, malgré le fait que tu courais après d'autres filles, malgré le fait que nous nous sommes détruit ! Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Tout ce temps j'ai gardé ses sentiments enfuis dans mon cœur, comme un secret scellé qui ne pourrait jamais en sortir. Jamais je n'aurai pensé te le dire un jour en face et pourtant... On s'est promis il y a quelques temps de ne plus se mentir...

Ses yeux me regardent comme si le monde tombait sous mes pieds. Je ne dois pas m'arrêter... Il ne faut pas que je sois déstabilisée par les expressions de Noya sinon je n'arriverai plus à finir. Je veux juste qu'il comprenne tous, qu'il comprenne ce que je ressens depuis longtemps... Cela ne doit plus être un secret.

― Je te mentais encore... En fin... Je te cachais le secret.... Le secret de mon cœur jusqu'à présent. Maintenant il est à toi. Fais-en ce que tu veux. Il a toujours été à toi de toute façon.

Et là, à peine ai-je de finir ma phrase que Noya enjambe à une vitesse impressionnante les marches des escaliers. Sa raquette tombe entre temps mais rien ne semble l'arrêter. Je recule de quelques pas étant un peu déconcertée de cette course si folle que prend le libéro pour me retrouver. Arrivé à la même hauteur que moi, il s'empresse de déposer tout en légèreté une main sur ma joue. Son visage se rapproche si vite du mien que je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il se passe. La raquette tombe de mes mains aussi, tellement l'adrénaline a prit le dessus.

Un bruit sourd résonne et puis un moment de tendresse.

Ses lèvres se déposent tel un papillon sur une fleur d'été. Voluptueux et doux. Impossible de fermer les yeux. Je suis si surprise de son geste et tellement troublée par ce premier baiser, que plus rien ne répond dans ma tête.

Noya décroche ses lèvres des miennes aussi soigneusement qu'ils les avaient déposés. Ses yeux se rouvrent enfin et je peux apercevoir à travers son regard toute la passion qu'il le parcoure en ce moment. Je sens mes pommettes brûlées de plus belle. Il me fixe avec une telle intensité que je ne sais plus quoi lui dire car... je lui ai tout dit.

― Alors je t'ai caché le même secret... confie timidement Noya en passant ses mains sur mes épaules. Le secret de mon cœur est le même que le tien...

Milles papillons surgissent dans mon ventre et se cognent contre mes côtes à m'en faire perdre la tête. Si son secret est le même que le mien, c'est qu'il ressent depuis longtemps la même chose que moi.

Je repense à notre premier baiser... J'ai encore envie que ses lèvres rencontrent les miennes.

― Je t'aime Suki, je t'aime à m'en rendre malade !

Voyant que je ne réagis pas Noya plante ses doigts dans ma veste comme pour me réveiller. Je sens un sourire naître petit à petit sur mon visage. Je prends conscience que nos secrets sont enfin révélés, que l'amour est un cadeau incroyable quand il est partagé.

― Embrasse-Moi Suki...

Tout mon être est en éveil. J'empoigne fortement le col de son manteau, me rapproche doucement sans trop savoir comment m'y prendre. Puis je dépose un peu plus maladroitement mes lèvres sur les siennes. Je ferme les yeux et je sens Noya entourer ma taille de ses bras. Il me plaque contre lui ce qui me surprend un peu et je termine ce baiser en éloignement de quelques centimètres ma bouche de la sienne. Son nez me chatouille et son front est comme aimanté au mien. Nos souffles se mélangent, nous sommes en parfaite symbiose.

― Encore, dit-il.

Alors je passe mes bras autour de son cou et l'embrasse plus fougueusement. Des baisers, des baisers à tout va à en faire perdre la tête. Impossible de nous décoller, impossible de nous réveiller, nous sommes dans notre monde. Nos têtes s'écartent légèrement l'une de l'autre pour reprendre notre souffle. Tête contre tête, yeux dans yeux et cœur contre cœur. La chaleur qui émane de nous est si intense que nous n'avons plus envie de nous détacher.

― Je crois que j'ai toujours attendu ce moment, reprend-t-il les pommettes rouge d'amour. Voir tes yeux baignés dans ces rayons orangés c'est encore plus beau.

Ma tête fuse en attendant cette déclaration, mon cœur va lâcher.

― Yu... soufflé-je tout intimidée et cachant ma tête dans le creux de son écharpe.

― Tu sais, je voulais te l'avouer aussi sur la plage tout à l'heure mais finalement tu m'as devancé et je crois que c'est encore plus beau que dans mes rêves, ricane ce dernier.

Je refugie un peu plus ma tête dans le tissu à force de fondre d'amour pour lui. Il me rend complètement folle.

― Oh le soleil s'est couché, fait-il remarquer.

Je me redresse alors et aperçois derrière lui qu'il ne reste qu'une basse lumière rosée. Noya se retourne à son tour mais en laissant toujours une main sur ma taille. Nous observons silencieusement cette fin de journée en entendant danser au loin les vagues du lac.

C'est si calme et apaisant.

Après toutes nos aventures et mésaventures, ce moment est celui que j'attendais le plus. Pouvoir être enfin avec lui s'en rien lui cacher, être enfin à ses côtés sans être perdue dans mes pensées, être enfin plus qu'une simple amie...

Combien de fois en avais-je rêvé ? Et aujourd'hui ce moment se réalise ?

C'est un rêve devenu réalité.

― Haru...

Il m'a appelé par mon prénom... C'est encore perturbant mais je m'y ferai avec le temps.

― Toujours partante pour une partie de Hanetsuki ?

― Et comment ! annoncé-je le poing fermé d'envie.

Il ramasse la raquette tombée à nos pieds et nous descendons chercher l'autre avec le volant. Noya dépose le hane dans sa poche avant de me tendre la main.

Les lampadaires s'allument à ce moment même, éclairant ainsi les escaliers de la ruelle devenue très sombre, puis tout le village s'illumine. Des milliers de points lumineux se dessinent jusqu'au lac comme pour nous guider jusqu'à lui. Je dépose ma main dans la sienne et celle-ci se referme instantanément.

Nous repartons alors main dans la main, sautillant comme des galopins, le cœur pétillant de joie et d'amour.

***

Le lac était paisible quand nous sommes arrivés, une petite mélodie de piano accompagnait cette ambiance magique. Monsieur Kimiko était déjà dehors quand nous sommes arrivés. Il observait le lac comme nous et nous avait fait signe de venir.

L'intérieur était chaud et une délicieuse saveur de crêpe est venue nous envahir les narines. Yuna jouait du piano et des deux petits enfants étaient autour d'elle en train de la regarder. Le piano était nouveau dans le bâtiment. Un espace a été aménagé rien que pour lui et je trouvais que c'était une superbe idée.

Sans tarder, Monsieur Kimiko nous avait servi deux crêpes au sucre bien chaudes. Nous nous sommes ensuite installés au côté de Yuna et des petits enfants de Monsieur Kimiko. Les parents des deux garnements étaient sortis pour se promener dans le village illuminé par les décorations spécialement installées pour les festivités. Ils avaient eu raison, nous aurions pu faire pareil avec Noya. Cependant, nous ce qu'on voulait, c'était s'affronter au Hanetsuki. Nous étions venus pour ça et nous n'étions pas prêts à changer de plan.


La tasse de chocolat presque finit dans mes mains et Noya poser à mes côtés sur le canapé, la mélodie du piano nous apaise et nous berce même. Après toutes les émotions que nous avons traversé tout à l'heure, cela faisait du bien. Noya a même du chocolat tout autour des lèvres, c'est plutôt rigolo et mignon à voir.

― Yuna ! Encore ! supplie le petit garçon brun en tirant sur la manche de la serveuse.

― D'accord mais c'est la dernière. Après je vais devoir nettoyer les assiettes et les tasses !

― Oui oui ! répond le plus grand et s'adossant aux rebords du piano.

Yuna reprend alors le sourire aux lèvres. Je n'aurai jamais pensé qu'elle avait ce talent. Moi aussi j'aurai aimé être capable de jouer d'un instrument mais bon la seule chose qui me réussit c'est le volley... Je n'ai pas vraiment de côté artistique.

― Après ce morceau, nous irons jouer ? demande Noya en se penchant vers moi.

― Euh oui oui !!! balbutié-je en détournant légèrement le regard. Bon, il faut que je te dise.... Tu as du chocolat plein la bouche... Euh je vais l'essuyer attend !

En deux temps trois de mouvements, j'attrape une serviette et la dirige près du visage du libéro pour nettoyer les petites traces de chocolat au coin de ses lèvres. Noya ne dit rien et ne bouge pas d'un iota. J'essuie en prenant soin de tout bien nettoyer mais je me sens vite observé. Monsieur Kimiko ne perd pas une miette de ce je suis en train de faire. Je me retire gênée, plantant mes mains entre mes cuisses l'air de rien. Je n'ose même pas regarder Noya, surtout qu'il me fixait bien lui aussi pendant ce moment. Un petit ricanement se fait entendre entre deux notes, le vieillard a compris c'est sûr.

― Euh...Merci ! Bon allez je vais dehors !

Noya se lève rapidement le visage tout rouge. Je bois mon chocolat rapidement pour partir avec lui.

― Attends-moi ! dis-je en attrapant le bas de sa manche.

Il se retourne surpris et n'ose plus bouger. Arrivée à sa hauteur je sens que le libéro est agité, il se tortille dans tous les sens.

― Attendez les jeunes, j'ai quelque chose pour vous !

Yuna finit son morceau de piano et nous regarde à présent. Monsieur Kimiko nous fait signe de le rejoindre dehors. Nous le suivons de très près, il allume un groupe électrogène et de centaines de petites lumières envahissent la devanture du restaurant.

― Si vous voulez jouer dehors ! Il vous faut de la lumière quand même ! J'ai placé ces guirlandes il y a quelques jours en arrière, je ne les avais encore pas allumés ! Elles éclairent bien n'empêche !

― Merci Monsieur Kimiko c'est super ! déclaré-je en le saluant pour le remercier.

― Elles éclairent vraiment bien ! C'est parfait ! s'exclame Noya en partant le premier sur la plage. Elles éclairent tellement, qu'elles illuminent tout le lac presque !

Je rejoins mon petit libéro qui me passe entre temps une raquette dans mes mains.

― Prête à perdre ?

― Sûrement pas Nishi !

― Et c'est parti ! dit-il d'un air enjoué et lançant le volant dans les airs.

Le jeu avait duré une bonne heure surtout que les petits enfants s'étaient joins à nous. Nous avions passés un agréable moment surtout qu'il s'est conclu d'une superbe victoire de ma part. Noya était vert de rage mais ça n'a pas duré bien longtemps car il m'a quand même fait un bisou sur la joue pour me féliciter. Notre rapprochement me surprend encore mais en même temps cela ne fait pas très longtemps qu'il est devenu mon petit ami... C'est si bizarre de l'appeler comme ça mais je vais devoir l'intégrer dans ma caboche.

Quand nous sommes rentrés, nous sommes contentés que d'un simple petit bisou sur la joue. Cela me suffisait et puis ce qu'il m'avait dit avant de partir me faisait encore tourner la tête.

« J'ai encore envie de rester avec toi... Demain, on se voit ? »

Et à peine avais-je franchis la porte de maison que ma sœur le crampon m'avait pris en chasse. Puis, les explications de cette fin de journée avec Noya avaient duré des heures avec Jun au téléphone. La journée fût remplie d'émotions et les bras de Morphée n'ont pas tardé à me bercer.

Juste avant de dormir, j'avais tout de même souhaité que la nuit passe vite et que je puisse passer le plus de temps possibles avec Noya les prochains jours... Car bientôt, mon libéro partira à Tokyo pour le Tournoi de Printemps.



💖 

Bonsoir ! Une correction s'est imposée avant que je publie ce chapitre du coup il ne sort qu'à 21h ! J'espère que j'ai été à la hauteur, que les descriptions vous ont plu ainsi que la révélation des sentiments de Haru à Noya. Puis leurs baisers, parce que il n'y en a pas eu qu'un ! Par contre il ne reste plus qu'un chapitre avant la fin de cette fanfiction... J'espère qu'elle vous aura fait vibrer autant que moi lorsque je l'ai écrite. Merci à celles et ceux qui sont toujours là et qui votent ! 

Je posterai le chapitre lundi ou mardi prochain. Sur ce, je vous souhaite de passer un bon réveillon et un joyeux Noël ! 

A bientôt 

Laura 

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