✵ Chapitre 33 ✵ Le trouble dans mon cœur


Le camp d'été finit, les préliminaires du tournoi de Printemps sont arrivés plus vite que prévu.

— Demain, si vous gagnez deux matchs, vous jouerez en octobre - ceux qui détermineront le représentant. Aux huit vainqueurs des premières éliminatoires s'ajouteront les huit meilleures équipes, afin de déterminer en octobre le représentant, nous informe Takeda-sensai le regard très sérieux.

— On ne joue que deux matchs aux premières éliminatoires ? demandé-je confuse.

— A l'inter lycée, on est arrivées en demi de finale, donc on passe d'office le premier tour, me rappelle Saito d'humeur joviale.

— Wow !! Mais c'est énorme ! dis-je pleine de joie.

— Eh oui !!! C'est bien la première fois qu'on est atteint un tel sommet, enchaîne Michimiya les larmes aux yeux toute fière de cet exploit.

— Haha on est devenu vachement balèze depuis ! s'exclame Ishii le sourire aux lèvres.

— Vous vous êtes bien rattrapées c'est sûr, confirme Onishii, et je ne suis pas la seule à l'avoir vu... Attendez-vous à avoir aucune pitié de la part des autres équipes surtout de Date Kyogo, dit-elle sur le ton de l'ironie.

— Comme si les autres équipes avaient pitié de nous avant, objecte Fujita la mine boudeuse. Ça leur plaisait bien qu'on perde !

— Raison de plus pour leur en mettre encore plein la vue !! Avec tout ce que nous avons travaillé, nous risquons d'être un niveau au-dessus ! reprend Okada tout émoustillée.

— Hé calme toi, elles ont dû bosser dur à côté ! réplique Ishikawa.

— Ouais t'as pas tort... Mais avec nos deux cadettes dans l'équipe on est imbattable ! assure Okada en passant ses bras autour de nos cous, Jun et moi.

Alors que Jun ronchonne et demande gentiment à Okada de la lâcher. Okada et moi rigolons comme des enfants.

— C'est vrai que sans vous Matsui et Suzuki... On ne serait peut-être pas arrivées à un tel niveau..., confie Ikeda émue.

— Oui... Vous nous avez vraiment booster, chacune à votre manière... Mais le résultat est là aujourd'hui. Nous participons aux préliminaires du tournoi de Printemps !! Vous rendez compte ?! s'adresse Michimiya agitée face à toute la troupe. Le tournoi de Printemps !! C'est juste énorme si nous arrivons à vaincre toutes les autres équipes et même si on perd... Je vous jure que je ne serais pas déçue. Car finalement l'équipe féminine de Karasuno... Aura au moins réussit à faire son « come-back » si je puisse le dire... C'est grâce à toutes les filles présentes dans cette équipe mais bien évidemment à nos deux secondes qui cette année nous ont fait croire en l'impossible, termine Michimiya le regard plein d'émotion.

— Oui merci... Merci de nous avoir amenées jusqu'à là, reprend Saito touchée par le discours de notre capitaine.

Les filles nous remercient chacune leur tour et nous restons muettes comme des carpes pendant tous ces éloges de compliments.
Je suis si touchée que les larmes me montent aux yeux. Même si j'ai déjà eu une équipe avant... Il faut dire que l'équipe féminine de Karasuno est de loin celle qui m'a le plus guidée et permis de prendre confiance en moi.

— Non... C'est moi qui vous remercie... Je... Je ne suis pas douée pour les discours comme vous mais... S'il y a vraiment une chose que je tiens à dire c'est merci... Merci d'avoir été là quand ça n'allait pas... Merci d'être les meilleures coéquipières qui soient et merci à Onishii d'avoir cru en nous..., insisté-je à la fin en adressant un regard plein de tendresse à notre entraîneuse déjà émue de tous ces discours.

— Oh les filles..., reprend cette dernière les larmes aux yeux aussi mais s'essuyant rapidement les petites gouttes qui allaient bientôt tomber sur ses joues. Bon nous n'allons pas pleurer maintenant n'est-ce pas ? Nous pleurons quand nous aurons la victoire..., dit-elle en enlaçant Fujita et Ishikawa qui se trouvaient juste à côté d'elle.

Les filles gémissent de frustration voyant leur entraîneuse, d'habitude si distante les serrer fort dans ses bras. Ce n'est pas un spectacle qu'on verra tous les jours. Onishii aussi douce qu'aujourd'hui c'est presque un rêve. Mais notre entraîneuse est si touchée, qu'elle remercie à sa manière, en enlaçant les gens qu'elles aiment.

— Bon, est ce qu'on aurait quand même un petit mot de la part de Jun-chan aussi ? se questionne Okada en souriant de toutes ses dents.

Je me tourne vers Matsui et sans grande surprise son visage reste stoïque face à nous. Ça serait presque un miracle qu'elle dise quelque chose.

— Allez Matsui, un petit mot d'encouragement au moins, demande Michimiya impatiente et un peu embarrassée.

— Oh laisse la si elle a rien à dire, elles ne nous considèrent pas plus comme ses amies..., intervient Fujita en dévisageant Matsui.

— Fujita ne dit pas ça enfin ! reprend Ikeda sur les nerfs.

— Mais voyons Fujita, vous êtes coéquipières, je suis sûre qu'elle est émue également. Jun n'est pas la plus émotive de toute c'est sûr mais elle ressent aussi, défend Onishii en tapotant le dessus de la tête de sa joueuse, signe qu'elle doit arrêter de dire des sottises.

— Jun...., appelé-je tout bas pour essayer d'avoir une réaction de sa part.

Son visage fait face au mien et je remarque que ma meilleure amie sourit.
Les filles restent bouche bée en voyant ce magnifique petit sourire de la part de Jun Matsui. Ce n'est pas rare de la voir sourire mais dans un tel moment pareil c'est aberrant.

— Je ne m'attendais pas moins de ta part Fujita... Il fallait bien que tu me piques un peu pour que je réponde, débute Jun d'un ton amusé. Comme Suzu je ne suis pas discours mais vous remerciez pour déjà ces quelques mois passés avec vous, j'y tiens. Merci d'avoir pris soin de nous deux avec Suzu et de croire en nous. J'espère que nous gagnerons en beauté pour participer au Tournoi de Printemps et que nous mettrons une bonne raclée à Date Kyogo, termine Jun le sourire narquois et le regard dur comme le fer.

Sur cette fin, nous sautons tous sur Matsui et la serrons très fort dans nos bras. La noiraude a beau se plaindre que nous l'écrasons, nous serrons encore plus fort notre étreinte et tombons à la renverse. Nous rigolons en chœur face à cette chute mémorable. Un petit flash nous surprend et nous apercevons notre manageuse, rouge comme une pivoine tenant un petit appareil photo dans ses mains. Elle a immortalisé le moment. Fujita qui n'était pas venu jusqu'à là dans le câlin collectif amène Riku avec elle et les deux filles tombèrent sur nous pour se mêler à la pagaille.
C'est alors Onishii avec Mr Takeda qui prirent une grande photo de groupe alors que nous étions écrasées les unes sur les autres.
Mes yeux croisèrent celui de ma meilleure amie un instant. Je lui lance un regard plus déterminé que jamais, lui faisant comprendre que nous donnerons tous demain et elle me répond à la seconde du même regard, le feu dans les yeux.


***


Le lendemain

Nous y voilà. Les préliminaires du tournoi de Printemps à Dewaichi. La bâtisse est immense. Quand nous sommes arrivés nous étions comme des petits fous Hinata, Noya et moi. Nous ne pouvions pas nous empêcher de regarder tout ce qu'il y avait autour de nous comme des enfants. Pendant le trajet Hinata a encore vomi de stress et ainsi semer la panique un peu partout dans l'équipe, donnant la même envie à Asahi et Yamaguchi. Je ne vous cache pas que j'avais le ventre aussi qui me titillait et toujours d'ailleurs. Nous avons donné nos derniers encouragements aux garçons avant de les laisser.

Noya était venu me voir un peu plus en retrait après pour m'encourager plus intimement après ma discussion avec Shoyo. Et ce fût la première fois, que Noya me prit dans ses bras pour me réconforter avant un match. Je n'avais jamais eu ça de sa part auparavant mais peut être avec ce qui c'était passé entre nous, sous cette pluie battante et l'échange de regard intense sous cet abri de bus — qui j'eu cru se finirait par un baiser — nous avait rapprochés plus intimement.

Mais il ne se passa pas que ça pendant cet échange de câlin, Noya m'avait glissé quelques mots dans mon oreille qui m'avait fait frémir au soufflement de sa voix sur mon lobe :

" Brille comme tu l'as toujours fait".

De simples mots qui me touchèrent en plein cœur et me donnèrent la véritable sensation que mes sentiments pour lui étaient partagés aussi de son côté...


Nous sommes toujours en train d'attendre le début pour pouvoir commencer à s'échauffer. Alors pour me détendre un peu, j'ai demandé à Jun de m'accompagner aux toilettes pour que je me rafraîchisse le visage. Ma meilleure amie voyant que j'étais complètement tendue a bien sûr accepté et nous nous sommes embarquées à la recherche des fameuses toilettes. Malheureusement, nous avons bien remarquer que cela ne sera pas facile vu l'immensité du bâtiment. C'est si grand, que même en suivant le panneau de direction indiquant des toilettes proches, nous faufilons dans des petits couloirs qui semblent interminables.

Jun réussit enfin après quelques minutes à nous sortir de là et nous arrivons enfin devant lesdites toilettes.

A notre grande surprise, nous ne croisons pas simplement de simples joueurs mais aussi Oikawa Tooru discutant sagement avec son meilleur ami Iwaizumi et quelques joueurs de Seijoh.

— Oh bah tiens, annoncé-je surprise de le voir.

— Fallait qu'on tombe sur lui, soupire ma meilleure amie en se tapant le front.

— Oika-san ! l'appelé-je en lui faisant signe de la main.

— Non mais je rêve !! aboie Jun complètement sidérée.

— Bah quoi ? demandé-je en me retournant vers elle troublée par sa réaction.

— Oh Suki-chan et Matsui ! nous interpelle Oika-san en s'approchant vers nous.

Ma meilleure amie lâche un dernier soupire.

— Hé bah tu as l'air ravie de me voir Matsui-san, ricane le grand brun.

— Oui très, acquiesce cette dernière en détournant le regard.

Malgré le regard un peu haineux de Jun envers Oikawa. Je ne pense pas que cette dernière le déteste, elle le considère déjà comme un rival mais c'est surtout son air aguicheur qui doit certainement l'énerver. Puis, je sais bien qu'elle n'a jamais été emballée que je m'entraîne avec lui les lundis soir... Elle voit d'ailleurs cela d'un mauvais œil et comme quelque chose qui pourrait bien m'attirer des ennuis... Et je sais qu'elle a raison...

— Oh Salut Suzuki ! intervient Iwaizumi d'un signe de la main.

Je lui fais signe aussi et Oikawa l'air bien amusé de vouloir embêter un peu Matsui reprend :

— Bon espérons que ce regard de tueuse est pour tes prochaines adversaires et non pour moi.

Jun reste perplexe et répond d'un simple hochement de tête.

— Hé bah c'est le jour et la nuit vous deux, confirme ce dernier étant un peu frustré.

— Si tu arrêtais aussi de l'embêter Skitty-kawa ? Tu vois bien qu'elle n'a pas envie de parler un homme arrogant comme toi, atteste Iwaizumi en attrapant son ami par le dernier maillot.

— Ce n'est pas gentil ça Iwa-chan mais laisse-moi au moins parler à Suki-chan deux minutes ! retorque ce dernier d'une voix enfantine.

Iwaizumi soupire et relâche son étreinte.

— Alors Oikawa ? Tu sais contre qui vous allez jouer ? demandé-je pour me rassurer que Karasuno ne tombe pas sur son équipe.

— Nous tombons pour le premier tour contre le Lycée Dewaichi et vous ? répond ce dernier d'un léger rictus.

— Nous sommes contre Aobah Johsai, l'informé-je en fermant du poing. Et on ne fera pas de cadeaux, renchéri-je le regard en feu.

— C'est exactement ce que je voulais entendre, sort-il ravi de cette réponse.

— Prenez garde tout de même Sato et Watanabe vous ont dans le viseur toutes les deux, ça risque d'être électrique sur le terrain puis l'entraîneur des filles a resserré le vice pour les entraînements, nous informe Iwaizumi un sourire en coin.

— Je ne me fais pas de soucis pour Suki-chan, défend Oika-san les mains sur les hanches, elle a toutes les cartes en main à présent pour les vaincre encore une fois...

Matsui et Iwaizumi sont étonnés face à cette remarque mais celle-ci prenait son sens. Les entraînements le lundi soir avec lui n'étaient pas de tout repos et toutes mes lacunes ont été retravaillées pour n'être qu'un lointain souvenir. Si je voulais remonter mon niveau et n'être plus "le chat noir" de l'équipe, le travail avec Oika-san n'avait pas été accompli pour rien et ça je le ferai remarquer dès les premières minutes sur le terrain.

— Ouais avec les entraînements de Monsieur Trashykawa, peut-être bien que tu es bien préparé ! hausse des épaules Iwaizumi.

— Je te remercie Iwa-chan de le remarquer enfin - que je suis le meilleur entraîneur qui soit, annonce fièrement le passeur avant de tirer légèrement la langue à son meilleur ami l'ayant appelé par ce surnom ridicule.

A ce moment-là je sens Jun passer une main derrière mon dos.

Que me veut-elle ?

Je suis son regard et là j'ai l'impression que je vais m'évanouir. Noya et Shoyo arrivent juste devant nous. C'est la catastrophe, si Noya me voit encore avec Oikawa ici, qu'allait-il se passer ?

Surtout que Oikawa sait pertinemment que je n'ai rien dit à ce petit chenapan étant un peu effrayé de sa réaction. Alors que les deux meilleurs amis en face de nous se lançaient des pics, sur le coup de la panique, je coupe court à la conversation et les salue avec Jun pour partir du côté opposé voyant que les deux joueurs de Karasuno nous avaient toujours pas remarqué.

Mais Oikawa ne comprenant pas cette précipitation si soudaine, ne me laissa pas partir comme je l'entendais.

Le dos tourné à lui, je ne vis pas venir sa main se poser délicatement sur mon front me ramenant contre lui. Matsui ne se retourne pas tout de suite pensant que je la suivais toujours. Mon dos collé au torse de Oikawa, mon cœur bat fort dans ma poitrine et une boule se forme petit à petit dans mon estomac. Cette peur si soudaine d'entendre la voix de Noya derrière nous, apercevoir son visage rempli d'incompréhension et peut-être même bien de colère et puis Shoyo? Qu'allait-il pensé de tout ça ? Je ne lui ai pas tout raconté avec Oikawa et bien évidement parce que c'est aussi son rival...

Je sens mes mains devenir moites et ma gorge se serrer. Jun juste devant moi qui ne sait encore pas retourner. Que dois-je faire ? Je ne peux pas m'écarter brusquement de lui... ça risquerait de le brusquer encore plus...

— Hé Suki ... Vise le ciel aujourd'hui, me murmure le grand brun au creux de mon oreille faisant écho dans ma poitrine.

Jun se retourne enfin, après quelques secondes qui furent une éternité pour moi. Son regard se fige en me voyant dans les bras de Toruu Oikawa qui venait juste de me dire des mots d'encouragement plus que réconfortant et qui me touchaient carrément en plein cœur.

Et je compris à ce moment-là mon erreur... J'avais laissé une porte « trop »  grande ouverte à Oikawa... Il était rentré dans ma vie pile au moment où je retrouvais celui que j'aimais depuis si longtemps en secret.

Et tout part de là, le fameux match amical contre Aoba Johsai il y a quelques mois, quand je l'ai percuté maladroitement, ne regardant pas où j'allais. Lorsqu'il a prononcé le surnom que m'avait donné Yu bien avant... "Suki". Un surnom dont je comprends le sens depuis longtemps mais l'ayant toujours vu d'un côté amical par Noya, car c'est comme ça qu'il l'entendait. Et quand c'est Oikawa qui le prononce à son tour... c'est différent. Il ne résonne plus de la même façon. Il me rappelle définitivement tout le sens de ce surnom... un " je t'aime" employé de façon légère mais pouvant très bien s'exprimer entre ami qu'entre partenaire... Voilà mon erreur.

Deux garçons sont là. Deux garçons complètement différents et voulant mon bien. Tandis que moi, je suis assise le cul entre deux chaises. Pourtant je sais ce que je ressens au fond de moi... Qui est celui que j'aime mais pourquoi cet Oikawa est là, à troubler totalement mes sentiments pour Yu...

Sachant surtout que je ne sais absolument pas ce que me veut le "Grand Roi" de Seijoh. Je repense aux nombres de conversations que j'ai eues sur lui avec Kageyama, me disant de me méfier de lui et que même sous son regard charmeur pouvaient se cacher parfois des arrière-pensées intimidantes. Quand je repense à ces dernières, rien ne me paraissait louche et puis j'ai commencé à avoir de l'affection pour lui... Ce n'est pas comme si on ne s'était jamais confessé l'un à l'autre... Et puis finalement je rigole bien avec lui. Mais voilà mon erreur c'est que je n'ai pas réussi à rester simplement ami avec Oikawa ... Car je ressens aussi quelque chose pour lui... et pas dans le bon sens... Mais est-ce que ce sentiment est aussi fort que celui de Noya ?

Ma vision se trouble et mes pommettes sont plus brûlantes que jamais, je ne sais même pas quoi rappliquer sur ses paroles. Un simple merci ? Cela serait exagéré de ma part. Le regard de Jun me rappelle à l'ordre, comprenant que je dois vite me défaire de son étreinte si je ne veux pas que Noya me voit... Alors tout bêtement, je tourne légèrement ma tête faisant face au regard doux de Oikawa et son joli minois qui n'attendant qu'une réponse.

— Je viserai bien plus haut que le ciel...Essayons les étoiles ! réponds-je d'un tendre sourire. 

Je me détache de lui rapidement, gardant la face tranquille alors que je bouillais littéralement de l'intérieur, m'en voulant à mort de potentiellement faire du mal à Noya. Le grand brun semble surpris de mon action un instant puis il hoquette d'un petit rire comprenant que chacun visera son propre sommet lors des matchs. 




🍂​🍄​☔​

Aie ! Je vous jure, je me déteste 😭​ Je sais pas ce que ce chapitre vous fait mais moi ça me détruit ! Comment j'ai pu faire autant de mal à mon personnage principal ! Elle est dans un pétrin infini (pour être plus polie). Je crois que j'ai pas bien réalisé dans quoi je la mettais, ceci dit il nous arrive tous de faire des erreurs. Je vous jure ça sera bénéfique pour elle plus tard (comment j'essaye de me rattraper).  J'espère quand même que ce chapitre vous a plu et que j'ai fais moins de fautes d'orthographes ou de syntaxe cette fois-ci parce que même après plusieurs relecture je passe à travers ! Des fois je me dis mais "Mais Laura comment tu n'as pas pu voir ça !!!" et je râle de mes conneries. 

Bisous et à bientôt ❤️‍🔥​

Laura

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