✵ Chapitre 31 ✵ Révèle toi

*Souvenir*

— Hé Suki-chan... Souviens-toi qu'il faut toujours croire en soi. Tu es un peu comme moi... la ruse c'est ton atout majeur contre tes adversaires alors tu arriveras à battre cette Kogo... peut-être pas par la force mais par la stratégie.

Je regarde mon interlocuteur droit dans les yeux comme étant interloquée par ce qu'il venait de dire. Il n'a pas tort. Il faut que j'aie d'avantage confiance en moi pour progresser et croire en mes intuitions.

— Oui tu as raison, soupiré-je, je suis trop pensive en ce moment... je veux tellement la battre que j'oublie que...moi aussi j'ai mes points forts...

— Exactement ! Tu verras Suki-chan si tu appliques tout ce qu'on a travaillé aujourd'hui ça sera nickel ! En plus un entraînement spécial avec le meilleur passeur de Miyagi, tu ne peux qu'être meilleur, dit-il d'un air arrogant.

— Tu prends trop la grosse tête toi, réponds-je d'un ton moqueur et regardant le passeur de Seijoh faire tourner le ballon entre ses mains.

— Quoi ?! Tu n'assumes pas haha mais je sais qu'au fond tu le penses !

— Peut-être bien, qui c'est ? Il a sûrement meilleur que toi, continué-je pour l'énerver.

— C'est pas gentil ça Suki !!! On se verra plus les lundis soir si c'est comme ça, annonce celui-ci en boudant.

Je rigole de plus belle et lui donne un léger coup de coude pour avoir son attention.

— En tout cas merci de prendre du temps pour m'apprendre le service smashé et me renforcer sur mes bases, dis-je plus sérieusement.

Le regard du passeur s'adoucit. Il tend sa main vers ma tête pour ramener derrière mon oreille une mèche de mes cheveux et me sourit. Les derniers rayons du soleil caressent son visage, cachant légèrement quelques rougeurs, il détourne le regard et part devant.

— Bon on se revoit un de ces quatre Suki ! annonce celui-ci d'un signe de la main.

— Oui ! A plus et merci ! rappelé-je en tournant les talons.

Je m'arrête après quelques pas et me retourne une dernière fois, le visage complètement rougit par ce que je venais de réaliser.

Oikawa Toru avait touché le lobe de mon oreille.

* Fin du souvenir *

Pourquoi je pense à Oika-san dans un moment pareil ! Ce n'est pas le moment de rêvasser... Pourtant c'est comme si ses paroles faisaient écho en moi. Me poussant à faire de mon mieux pour qu'on ne perde pas encore aujourd'hui.

L'équipe adverse est aux aguets. C'est à nous d'attaquer. Ikeda se place pour faire la passe à l'une d'entre nous. Est-ce que nous devons avancer en tempo 1 ? Je ne sais pas mais je sens qu'il faut qu'on accélère le rythme. Sinon on n'arrivera pas à avancer. Je prends donc les devant. Je passe juste devant Jun, qui se stop net en me voyant traverser devant elle comme une furie.
Je prends mon élan, les bras à l'arrière comme si je déployais des ailes et je saute de toutes mes forces pour attaquer. Est-ce que Ikeda m'a aperçu ? Est-ce qu'elle a compris ce que je voulais faire ? Encore des tas de questions qui se bousculent dans ma tête... Et c'est là que je vois le ballon Mikasa en face de moi. Ne demandant qu'à n'être frapper. Mes yeux sont verrouillés sur la balle. Le mur adverse n'a le temps de réagir que je frappe avec énergie sur le ballon jaune et bleu. La trajectoire est parfaite, fonçant droit sur la libéro de Nekoma comme je voulais. La joueuse n'a pas le temps de placer ses bras, qu'elle se prend la balle de plein fouet sur l'épaule, déviant sur le côté et retombant derrière la ligne blanche.

Silence absolu dans le gymnase. Personne ne s'attendait à une telle réaction de ma part et même moi je n'en reviens pas...

"Souviens toi qu'il faut toujours croire en soi"

Ses paroles résonnent encore dans ma tête. J'en comprends définitivement le sens à présent. C'est si bon de se sentir enfin revivre. Si bon de reprendre enfin le plaisir de jouer au volley. Cette sensation m'a tellement manqué...

Je sens une étreinte autour de mon cou et une main serrée la mienne. Des cris de joie dans tous les sens. Okada me sert fort dans ses bras et Michimiya presse ma main comme une orange. Je vais bientôt plus avoir de souffle. Mais ça m'est égal car j'ai réussi à ramener mon équipe à égalité contre Nekoma.

*Ellipse du match *

— Franchement tu m'as épaté Suki tout à l'heure ! annonce Okada pleine de joie.

— Ça fait du bien te revoir autant impliquer dans un match..., confie Ikeda les larmes aux yeux. C'est grâce à toi qu'on est remonté au score et qu'on a gagné pour la première fois un match contre Nekoma, dit-elle en me frottant le dessus de ma tête.

Je sens mes pommettes rougir face à toutes ces déclarations. Je suis un peu émue à vrai dire. Mais je suis soulagée aussi d'être de retour.

— Merci les filles... Je..., je m'arrête un instant. Je vous promets de ne plus vous abandonner comme ça ! J'ai été lâche ces dernières semaines... Mais c'est fini je suis de retour et je compte amener notre équipe à la victoire ! déclaré-je le point levé et le regard en feu.

— Ohhh Suki !!!!! s'écrit Michimiya en larme et me serrant dans ses bras. Je suis si fière de toi. Bon retour parmi nous, ajoute ma capitaine.

— Oï Suzuki ! m'interpelle Onishii les mains sur les hanches. Tu vois quand on croit en soi on peut tout affronter !

Mes yeux s'illuminent encore plus face à ses mots. Ne voulant pas pleurer, je ferme les yeux et lui fais mon plus beau sourire. Le pouce en l'air pour marquer définitivement que je ne baisserai plus jamais les bras.

Après cette fin d'entraînement pleine d'émotions, nous sommes partis nous entraîner avec les garçons. Jun s'est joint à nous. Entre temps, j'ai aperçu Shoyo s'entraîner avec Yachi-san et Kageyama. Ce qui m'avait beaucoup étonné à première vue mais les disputes étaient réparties de plus belles.
Durant ces deux dernières semaines, les volleyeurs de Karasuno ont travaillé chacun de leur côté. Certains s'entraînaient avec nous, d'autres dans leur gymnase et Shoyo... Il s'entraînait seul enfin pas si seul que ça. Une fois je l'ai suivi. Je voulais en avoir le cœur net car je trouvais ça bizarre qu'il parte sur son vélo avant tout le monde. Et quand j'ai découvert qu'il s'entraînait avec l'ancien entraîneur de Karasuno, j'étais sidérée. Mon ami ne m'avait rien dit, moi qui pensais qu'on se disait tous.

Finalement je me suis retrouvée sur le cul. J'en ai parlé à personne même pas à Matsui, je me suis dit que s'il voulait garder ça pour lui, c'est qu'il avait une raison et puis il n'a rien de mal à ça. Je ne fais pas mieux, chaque lundi soir je passe mon temps à travailler ma technique avec Oika-san et je ne le dis à personne. Enfin si, seulement Jun est au courant. Noya a essayé plusieurs fois de savoir où j'allais ces lundis soir mais j'arrivai toujours à lui trouver une excuse et je faisais bien attention à ce que personne me suive. Je suis vraiment pathétique... Je n'aime pas faire ce genre de chose car je suis la première à ne pas aimer les mensonges mais je fais tout l'inverse de mes principes.

Et puis si je préfère que ça ne se sache pas c'est que... Je ne veux pas avoir affaire aux fans girls de Oika-san ou encore à la colère de Noya. Tout est si compliqué. Je suis fautive dans tous les sens. Surtout que je ne sais pas ce qu'il se passe entre Oikawa et moi ... Certes nous sommes amis mais à chaque fois j'ai ce point dans ma poitrine qui me serre si fort quand je l'observe jouer... Ça me rappelle à chaque fois à l'ordre...

Enfin bon, je suis allée voir Shoyo un moment, il m'a fait part de tous ce qu'il avait appris pendant ses matchs amicaux et son envie plus qu'omniprésente de devenir le nouveau " Petit Géant". Cela m'avait soulagée de le voir encore si rêveur et plein d'ambition.

Quand nous avons rejoint les garçons, ils étaient tous avachis sur la pelouse. Ils ont dû vraiment en baver aujourd'hui encore. Puis les perdants doivent cette fois-ci courir en sprint sur la grande montée ce qui est extrêmement épuisant si cela se répète sans cesse. Nous l'avons fait deux fois avec les filles aujourd'hui et je n'en redemanderais pas plus.

Je m'approche de Yamaguchi s'essuyant le visage avec sa serviette. Nous nous entraînons plus régulièrement ensemble puisque nous avons tous les deux un objectif en commun, améliorer nos services.
Yamaguchi me demande de l'attendre ici car il compte demander à Tsukishima de s'entraîner avec nous. Alors que le grand blond rentre dans le gymnase, je ne peux m'empêcher de le suivre pour écouter la conversation.

— Hé Tsuki, je vais faire des services avec Haru-chan tu veux...

- Je vais prendre un bain et me coucher, dit-il d'un geste de la main pour qu'on le laisse tranquille.

— Oh je vois, reprend Yamaguchi un peu confus. Tu... Je me suis dit que tu ne faisais pas beaucoup d'entraînement personnalisé...

— On s'entraîne déjà beaucoup trop. En rajouter ne changera rien, réplique Tsukishima d'un air blasé, laissant son ami sur le carreau.

— C'est vrai... Mais..., chuchote Yamaguchi découragé.

— Hé ! Je reviens, lui dis-je en posant ma main sur l'épaule de Yamaguchi comme soutien. Je ne vais pas le laisser s'échapper comme ça, conclus-je avant de partir en courant à la trace de Tsukishima.

— Merci Haru-chan ! entends-je au loin.

Je souris sur ses mots et pars pleine d'énergie. Prête à affronter le borné de service. J'arrive enfin à le rattraper. Le grand blondinet flâne en dessous des préaux sa serviette à la main, l'air de rien. Je l'interpelle et son visage se crispe en me voyant.

— Oh non... Tu vas encore me faire des jérémiades pour que je vienne m'entraîner, dit-il dans l'amusement.

— Tout à fait, fais-je les joues gonflées, c'est pas mon boulot normalement de botter les fesses aux gens mais toi tu en as bien besoin !

— Pas croyable, je ne vais jamais pouvoir m'en sortir avec une fille comme toi, ricane Tsukishima.

— Non mais ça veut dire quoi ça ? Je te signale que c'est pour ton bien que je fais ça !

— Et depuis quand ça te pose un problème que je ne m'entraîne pas avec les autres ? me questionne ce dernier le regard amusé.

— C'est pour l'équipe que je fais ça ! C'est pour que chacun se sente à l'aise et que chacun progresse à son rythme avant le tournoi de printemps ! crié-je la mine énervée.

— Tu t'occupes beaucoup trop des autres justement, tu devrais reposer ton esprit de temps en temps Suzu-san. C'est pas bon pour le moral, rigole de plus belle le grand blond.

— Non mais je rêve tu te fou de moi en plus ! rappliqué-je abasourdie. J'ai toujours été comme ça et je ne changerai pas... Le bien des autres m'apporte je.. je veux que tout se passe pour le mieux... Je...

— Voilà arrête de te tracasser pour rien c'est mieux... Occupe-toi déjà de régler tes problèmes de couple avec Noya-san et de t'améliorer au contre...

— Hein ?!!!! le coupé-je rouge comme une pivoine. Primo je ne suis pas en couple avec Noya, nous sommes amis !!! Et deuzio, justement viens t'entraîner avec moi au contre !!! J'ai besoin d'un partenaire aussi doué que toi pour progresser !

Tsukishima reste figé un instant. J'ai l'impression que mes paroles l'ont fait prendre conscience de quelque chose mais à ma grande surprise celui-ci explose de rire.

— Ne me dis pas qu'il se passe rien avec notre libéro Suzu-san ! renchéri Tsukishima. C'est flagrant et...

— Hé vous, le gars à lunettes et la petite criarde de Karasuno ! nous appelle quelqu'un du gymnase.

Nous nous tournons sur le côté surpris. Enfin moi, je suis complètement figée comme un glaçon, honteuse que quelqu'un nous ait entendu.

— Vous voulez bien venir contrer ? demande le capitaine de Nekoma, Tetsuro Kuroo.

Un frisson parcourt l'échine de mon dos et comme une gazelle je cours vers Kuroo et son ami à côté, les étoiles pleins les yeux.

— C'est vrai !!! Vous vous voulez bien qu'on s'entraîne ensemble ? redemandé-je surexcitée.

— Ohh j'aime bien cette fille !!! Elle est pétillante et elle semble vraiment passionnée de volley ! confie le garçon aux cheveux gris touffus.

— J'ai terminé pour aujourd'hui. Désolé, répond Tsukishima dans le plus grand des calmes.

Les garçons sont surpris de cette réponse, mais moi non. Je grimace et l'envie de lui crier dessus me reprend soudain. Qu'est-ce qu'il est agaçant ce Tsukishima.

— Ça ne sert à rien de s'entraîner à attaquer sans contre ! annonce le grand aux cheveux gris posant son coude sur les portes du gymnase. S'il te plaît !

— Pourquoi moi ? demande Tsukishima confus. Demande à ton équipe, renchaine celui-ci.

— Non mais Tsukishima ?! Ça va pas, faut pas refuser une offre comme celle-là !! m'énervé-je de plus belle.

— Quand Bokuto-san s'entraîne à l'attaque, tout le monde part parce que c'est sans fin, surgit un autre joueur de derrière le présumé attaquant.

— Et moi, je me suis occupé à l'entraîner, lui ! manifeste le capitaine de Nekoma en montrant le grand Lev au sol.

Je rigole en voyant celui-ci trempé sur le sol du gymnase et complètement H.S. Mais je me raidis en me demandant bien ce qu'il va nous arriver si nous acceptons leur proposition.

— Mais je te l'ai dit, moi je peux contrer ! conteste le géant malgré le peu de force qui lui reste.

— La ferme, s'énerve Kuroo-senpai. Si tu veux être titulaire, apprend à réceptionner comme il faut !

Lev pousse un petit gémissement avant de faire tomber sa tête au sol.

— On ne dirait pas, mais il fait partie des cinq meilleurs attaquants du pays, ce sera un bon entraînement pour toi et pour toi, reprend Kuroo-senpai en me désignant du doigt.

Le grand aux sourcils courbés croisent ses bras fiers qu'on le présente ainsi.

— Il est juste sous le top 3, en revanche ! réplique le joueur de Fukurodani.

— Dommage, rajoute Kuroo en se moquant.

— Pourquoi me flatter et m'enfoncer après ? ronchonne Bokuto sur les deux.

— Et vous, vous êtes les centraux de Karasuno, il voudrait mieux que vous vous entraînez plus sérieusement et surtout toi, non ? interpelle Kuroo à Tsukishima, le regard défieur.

Et là, enfin la réaction de Tsukishima que j'attendais se réalise enfin. Le grand blondinet, semble frustré sur ses paroles et s'avance d'un pas déterminé à leur montrer de quoi il se chauffe.
Nous laissons passer le contreur remonté comme jamais et je remercie Kuroo de l'avoir mis au défi. Car grâce à lui Tsukishima va pouvoir enfin se révéler.

*𝓝𝓲𝓼𝓱𝓲𝓷𝓸𝔂𝓪*

Alors que je m'entraînais avec les garçons et quelques filles du Club de Karasuno, je n'arrêtais pas de penser à Suki. Avec tous ces événements passés dernièrement, j'ai bien vu qu'elle était perturbée... Mais je n'osais pas m'approcher d'elle, de peur de la brusquer... C'était très difficile de ne plus parler autant qu'avant et surtout d'être en froid avec elle... Pourtant ce n'était pas ce que je voulais... Moi tout ce que je souhaitais c'était d'être plus proche d'elle. Tanaka n'a pas arrêté de m'embêter avec ça aussi, il me charriait sans cesse sur le fait que j'étais une poule mouillée.

Puis je l'ai vu un lundi, partir plus tôt que prévu. Elle m'avait rassuré en me disant que sa mère était rentrée plus tôt et qu'elle voulait la voir. Alors je l'ai laissé partir. Et le lundi suivant ce fût la même rengaine. Cependant, ce lundi-là, je l'ai suivi. Je voulais être sûre que tout allait bien et qu'elle ne me mentait pas. À ma grande surprise ce n'était pas le chemin de la maison qu'elle arpentait mais celui du centre-ville. Au fur et à mesure que je suivais ses pas, j'ai compris où elle se dirigeait, au seul terrain de volley de la commune.

J'étais déboussolé... Je marchais le cœur serré et apeuré de connaître... Peut-être... La triste vérité... Que Suki voyait quelqu'un tous les lundis... Une personne que je n'apprécie guère... Toru Oikawa...

J'ai bien remarqué que Suki s'entendait bien avec lui... Je ne peux rien dire car je n'ai pas à faire ça... À lui interdire de voir des gens... Mais lui, il me dérange tellement. Parce que j'ai bien l'impression que Suki le voit bien plus qu'un simple ami. Et rien que de penser à ce qu'elle puisse ressentir pour ce crâneur me donne envie de tout casser. Je suis peut-être trop possessif... Je le sais... Mais Suki c'est celle que j'aime... Alors si elle partait pour un autre...

Tout compte fait ce lundi-là, il semblait bien qu'elle partait voir sa mère car à l'angle de la rue, Madame Suzuki était là, joyeuse d'apercevoir sa fille. Honteux de l'avoir suivi, je suis alors parti sans attendre.

— Noya-san! Tu penses à quoi ? m'appelle Suga la balle entre ses mains. Tu veux toujours continuer ?

— Oh euh oui ! dis-je en balbutiant. Je vais juste voire où est...

Je m'arrête. Je ne vais pas en dire plus sinon ils vont encore se demander pourquoi je m'intéresse autant à elle.

— Moi je veux faire une pause et puis ça nous permettra de remplir nos gourdes j'ai plus d'eau ! intervient Tanaka en me faisant un clin d'œil.

Un soupir de soulagement s'échappe de mes lèvres. Tanaka m'a sorti d'affaire. Je lui adresse un petit signe de la main pour le remercier.

J'aperçois Matsui se rapprocher de moi et se pencher légèrement. Elle ramène une mèche de cheveux derrière son oreille et me dit :

— Si tu la cherches, elle est partie s'entraîner avec Yamaguchi au service. Mais il me semble l'avoir aperçu courir après Tsukishima tout à l'heure. Va savoir ce qu'elle lui voulait, me confie Jun-san en haussant des épaules.

Elle se relève et je lui souris. Il n'y a pas meilleure amie que Matsui c'est sûr. Malgré le fait qu'elle est réservée et semble agacée de tout... Il y a bien une chose qu'elle se souciera toujours c'est de Haru. Je rejoins Tanaka pour prendre les gourdes de tout le monde et nous partons comme si de rien n'était à la recherche de Suki.


















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