✵ Chapitre 24 ✵ Une Rencontre Inattendue

Le vendredi est normalement le jour le plus cool de la semaine. Pas seulement parce que c'est la dernière journée où on a cours avant le weekend mais parce que c'est le jour où je finis plutôt pour m'entraîner avec le club.

Cependant, ce vendredi-là, celui qui a eu lieu il y a 3 semaines déjà et bien personne ne s'attendait à la colère de Monsieur Takeda. Oui vous l'avez bien lu... Monsieur Takeda nous a passé un sacré savon et ça juste après notre session de match finis. Nous pensions avoir un bon retour de sa part sur notre fin de séance...Mais ce retour n'était pas celui qu'on espérait. Ce dernier abordait plutôt sur nos notes catastrophiques dans 'certaines matières'. Enfin cela n'a concerné qu'une partie des filles dont Ikeda, Okada et moi. Pas très étonnant de me retrouver dedans... Cependant il n'y a pas que ça qui est catastrophique c'est que cela met aussi en jeu notre entraînement prévu avec la préfecture de Fukorodani... Et ça... Ce n'est pas tolérable.

Certes, je néglige un peu les cours mais c'est parce que c'est moins intéressant que le volley ball. En tout cas ce qui est sûr c'est que Mr. Takeda ne le voit pas d'un très bon œil d'autant plus que du côté des garçons Shoyo, Tobio, Tanaka et Noya-kun sont également dans le pétrin. Le pire dans tout ça, c'est que si nous ratons la première session, les prochains rattrapages se feront le week-end, pile au moment où le départ est prévu mais aussi pendant les vacances d'été. Ce qui mettrait vraiment en péril notre sortie. Nous n'avons point le choix que de nous donner à fond pour remonter nos moyennes déplorables.

Ce qui est sûr c'est que nous sommes surveillées de très près. Entre Onishii, Michimya puis pour moi Jun-chan, j'ai intérêt de bosser dur. Les entraînements que nous faisions le soir avec notre quatuor infernal se sont arrêtés tout comme les week-ends où je m'entraînais avec Noya-kun. Fin, j'exagère un peu là-dessus. Je le vois toujours mais moins longtemps.

Pour me défouler un peu le soir, nous nous rejoignons devant chez moi et nous nous faisons quelques passes de ballon mais ça s'arrête là. Au moins je peux quand même le voir et discuter avec lui pour décompresser. Puis, Noya à besoin aussi de réviser et c'est même arriver une fois qu'il se pointe devant chez moi pour que je lui fasse réviser ses verbes irréguliers en anglais. Vous ne pensiez peut-être pas mais je me débrouille plutôt bien en anglais ! Je devrai en faire autant avec les maths...

Malgré le fait que Jun-chan me fasse réviser tous les soirs dans la salle de cours mes formules, j'ai encore du mal à les connaître par cœur et à les appliquer correctement sur les exercices de problèmes. Mais au moins j'ai réussi à avoir 15/20 en géométrie, ce qui était un exploit pour moi vu que mes notes ne dépassent généralement pas 12.


***


Aujourd'hui on est dimanche. J'avais promis à Noya hier après notre petit entraînement du soir de l'aider dans ses révisions en anglais le lendemain. Ce qui s'est fait. Noya est venu chez moi ce matin comme prévu et il n'est resté qu'une heure et demie.

Nous n'avions pas seulement révisé l'anglais mais Noya m'avait également passé ses notes de cours de l'année dernière sur un chapitre d'histoire assez compliqué... Il m'a expliqué un peu plus en détail certains points et il avait relu avec moi le cours au cas où je n'arriverai pas à relire sa prise de note. Puis il s'est même passé un truc très étrange. Fin ce n'était pas très étrange juste inattendu.

Avant qu'il ne reparte chez lui, Noya avait commencé à ranger ses stylos et moi je m'étais levé pour ranger mon classeur dans ma bibliothèque. Puis, quand je me suis retournée j'ai vu un stylo parterre, je me suis avancée pour le récupérer et à ce moment-là... Nos doigts se sont touchés. Simplement un contact électrifiant qui nous avait rendus complètement silencieux. Nos visages n'étaient pas si éloignés, ils étaient même trop près à tel point que son parfum avait chatouillé mes narines. Puis, Noya s'est relevé d'un coup, coupant toute la magie qui s'était créée autour de nous. Il avait rangé ses affaires aussi vite qu'un coup d'un tonnerre et était parti de manière très étourdie de chez moi.

Ça m'avait retourné un peu l'estomac. Dans le sens où je commençais à comprendre que mes chances avec lui devenaient de plus en plus infimes. Il s'échappait dès que quelque chose se passait entre nous...ce qui m'avait fait comprendre que nous serions que simplement amis. A quoi bon se battre ? La magnificence de Shimizu me battait à plat de couture.


***

Cet après-midi, je m'étais décidé à faire un petit footing. Il fallait que je décompresse. Tout ce qui s'était passé ce matin m'avait complètement chamboulée.

Ce qui est sûr, c'est que je ne regrette pas mon choix. L'air est doux et le soleil au rendez-vous. Même si la piste cyclable et piétonne est un peu trop squattée à mon goût, cela me fait du bien tout de même d'être dehors et d'écouter les conversations des passants. Cela fait quand même longtemps que je n'ai pas fait de sorties avec mes amis. J'ai hâte que toutes ses révisions se finissent pour pouvoir enfin en proposer une aux clubs de volley ball.

Arrivée enfin à l'endroit où je voulais me trouver, je coupe le chronomètre de ma montre. Je marche un instant en rond pour m'aider à retrouver mon souffle. Puis, je m'arrête en portant enfin mon regard sur le lac éclairé par la lumière du soleil. Scintillant et légèrement soufflé par le vent, le lac semble très élégant. Je me stoppe à l'endroit parfait pour me reposer tranquille. L'endroit s'appelant « Le coin paisible », je ne pouvais pas mieux rêver pour ma pause. Quelques bancs sont parsemés dans l'espace façonné par les mains de l'homme puis un jardin a carrément vu le jour - avec des plantes de toutes les couleurs mais aussi un potager de légumes et de fruits puis des arbres fruitiers installés pas très loin. Le décor est féerique puis la plateforme mise juste en avant pour être au plus près du lac est bien pensée. Au moins on peut regarder les animaux sans les déranger et observer le paysage tranquillement.

Je ferme quelques secondes les yeux et respire profondément pour enlever ce poids pesant dans ma poitrine. Celui de l'amour que je porte pour Noya. Ce garçon m'épuise même quand il n'est pas là. Il occupe constamment mes pensées mais je suis encore incapable de lui dire. J'ai si peur de gâcher quelque chose entre nous, de le reperdre encore une fois, puis je crois que je préfère même me taire à tous jamais...

— Ohé Suki-chan !!

Lui. Cette voix un peu enfantine et taquine que je n'avais pas entendue depuis longtemps.

— OH !! Oikawa que fais-tu ici ? lui demandé-je en me tournant vers lui la mine encore un peu tristounette.

— Je fais mon petit footing du dimanche, dit-il en courant sur place. Et toi que fais-tu l'air tout triste ?

— Oh moi aussi je fais mon footing ! Mais je ne suis pas triste c'est juste la réverbération du soleil sur l'eau qui me fait plisser les yeux, fais-je croire en tirant la langue.

— Je vois. Je ne m'attendais quand même pas à te voir ici, annonce Oikawa en regardant le lac et arrêtant de courir.

— Moi non plus, pourtant tu habites plus loin, remarqué-je.

— Exact mais j'aime bien passer par ici et admirer le lac quand je cours.

— Je suis d'accord la vue est magnifique ici, confirmé-je en souriant.

— Dis... Au fait... Je ne t'ai pas revu depuis les éliminatoires il y a trois semaines. J'ai appris que Date Kyogo vous avait battu... dit-il en se frottant le derrière de la tête comme étant embarrassé de me poser une telle question.

Je sens mes membres se contracter soudainement.

— Oui... Elles ont gagné... Pourtant je pensais que c'était gagné, réponds-je d'un sourire forcé.

— Mais tu les vaincras au tournoi de printemps ! annonce-t-il en me lançant un regard sournois. D'ailleurs, tu ne m'en veux pas d'avoir battu les garçons de Karasuno ?

— Non, je ne t'en veux pas même si j'aurai aimé qu'ils gagnent. Vous avez été plus forts sur le moment donc vous méritez votre victoire. On en a beaucoup parlé et je sais que cette défaite va les rendre plus fort. Tu devrais te faire du souci car ils vont encore être plus difficiles à vaincre au tournoi de printemps, annoncé-je en fermant du poing.

— Mmhh... Je vois... Alors je les attends. Je serais prêt à les écraser encore une fois, dit-il enjoué de ma réponse.

— Pas sûr, rétorqué-je l'air fier.

— Tu sembles bien sérieuse Suki-chan. Je prends note de ton avertissement ! déclare Oikawa en agrippant la barrière.

Je ne le lâche pas du regard. Je ne m'attendais pas à le rencontrer ici à une heure pareille et surtout pas un dimanche. Que se passe-t-il ? Est-ce les divinités qui me l'envoient pour penser à autre chose que Noya. Je devrai tout de même faire attention... Je ne veux pas non plus agacer Noya en restant avec lui sachant qu'il ne l'apprécie guerre. Malheureusement, je ne peux pas détester Oikawa, il a toujours été bienveillant avec moi et en soit...il ne fait rien de mal, non?

— Qui y a-t-il Suki-chan ? Pourquoi me dévores-tu des yeux ?

Mais comment ça je le dévore du regard ? Je gonfle soudainement les joues pour lui montrer mon mécontentement et tourne la tête pour lui montrer que ce n'était point le cas.

— Allez ! On y va ! dit celui-ci en me choppant le bras sans que je ne puisse dire quoi que ce soit.

— Attend je n'ai pas mis mon chrono Skitty-kawa !

— Tant pis, fait-il en me tirant la langue. Et arrête de m'appeler comme ce débile d'Iwa-chan.

***

Après avoir couru un quart d'heure sous la chaleur du soleil et papoter sur mes révisions pour les rattrapages. Nous nous sommes arrêtés à un stand de beignet à côté de la plage. L'odeur alléchante de la friture était si tentante que nous étions obligés d'en goûter la saveur. Fin c'était surtout moi qui étais très tentée. Puis, n'ayant pas un sou sur moi c'est Oika-san qui m'a gentiment payé mon beignet. Ce qui m'a un peu gêné sur le moment mais cela avait été fait par pitié – comme il me l'avait dit. J'ai tout de même accepté. En même temps mon petit défaut étant la gourmandise, cela aurait été trop dur d'y résister. Nous avons encore discuté un moment sur la piste cyclable tout en mangeant nos beignets puis nous nous sommes enfin installés sur un banc. Oikawa a commencé à me parler un peu de lui en me racontant certaines choses plus en détail mais ce que j'avais surtout retenu c'est qu'il avait déjà petit un très bon niveau si bien qu'il avait remporté en troisième le titre du "Best Setter Award". Ce qui était hyper impressionnant.

Plus il m'en disait sur lui, plus cela me motivait à vouloir également décrocher un titre. Mais le problème était déjà les révisions mais aussi ma petite taille car il sera difficile de se démarquer des filles bien plus grandes que moi. Puis rien qu'entre Kogo et moi, il y a déjà une grande différence de niveau ... Bon Haru, arrête de penser à ça et engage la conversation sur un autre sujet.

— Dis au fait, tu étais dans le même collège que Tobio ? Le lycée Kitagawa Daiichi c'est ça ? demandé-je curieuse.

— Oh euh oui, répond Oikawa d'un ton moins jovial.

— J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

— Rien c'est juste qu'avec Tobio-chan ça a toujours été compliqué. J'ai encore un peu de mal avec lui...

Il se racle la gorge et froisse légèrement le papier de son beignet. Son regard est fixé à l'horizon et sans un sourire, il soupire.

— On n'est pas obligé d'en parler si...

— Non c'est juste que... Ce gamin... Il m'énerve, finit-il par dire en laissant échapper un rire nerveux.

— ...

— Je ne me confie pas vraiment à son sujet mais je me suis toujours un peu senti... Comment dire... Inférieur.

Son regard a changé tout d'un coup, laissant échapper une légère pointe de nostalgie.

— Au collège... Juste une fois... Il m'a demandé de lui apprendre à servir mais moi étant mal à l'aise face à lui, je n'ai pas eu meilleure réaction que de vouloir le frapper...

Un petit cri d'indignation sort de ma bouche...

— Je sais... J'ai mal agi mais je me suis excusé plus tard...

Il a l'air perdu tout de même. Que dois-je dire ou bien faire ? Voir Oika-san comme ça, c'est si peu habituel. Je ne l'avais jamais encore connu sous ce jour et peut-être bien que cela prouvait son amitié envers moi. Puis, je ne peux pas en vouloir à Oikawa d'avoir été comme ça avec mon ami. Certes, ce n'était pas une raison d'agir ainsi et certainement que Tobio-san ne l'a pas mérité. Mais cela serait égoïste de ma part de fermer les yeux et de ne pas entendre sa version.

Contrariée par cette situation et perdue dans mes pensées, mes lèvres se pincent légèrement sous l'effet de la situation. Puis, mon cœur s'accélére d'une façon irrégulière et mes mains se recroquevillent petit à petit. Que fais-je ici ? Que fais-je ici, accompagné de Oika-san alors que Noya ne l'apprécie guerre ? Est-ce pour cela que je suis toute chamboulée ? Parce que je sens que je suis à l'encontre de ce que Noya m'a demandé ? Et puis quoi Noya ? Hein ? Il en pince pour Shimizu et je ne vois absolument pas ce que je fais de mal... Puis pourquoi je pense à lui dans une situation pareille. Ras le bol d'être toujours coincée entre mes pensées et mes actions. Agis comme tu le sens Haru.

Mes lèvres se détendent rapidement et mon corps se laisse aller. Ma main se pose délicatement sur la jambe de Oikawa et la seule phrase la plus censée sort enfin :

— Oika-san... Le plus important c'est que tu te sois excusé.

Rien. Aucune réponse ne sort de sa bouche. Ses yeux chocolat grand ouverts ne montrent que sa stupéfaction face à mon action si peu commune. Et là, c'est la panique. Je retire immédiatement ma main de sa jambe et sens progressivement une vague de chaleur montée en moi. Quelle idiote je suis !

— Euhh pardon !!!! dis-je en m'agitant dans tous les sens et cachant rapidement mon visage entre mes mains.

Soudain, après un silence qui me parut une éternité. Un contact survient. Oikawa retire doucement l'une de mes mains qui cachait mon visage rouge de honte. Son regard profond et si doux me calme immédiatement.

— Merci Suki-chan d'avoir été compréhensive.

Ce surnom que je connais si bien et qui n'est prononcé que par deux personnes opposées l'un de l'autre.

— En plus j'ai eu le droit à un surnom de la part de Suki-chan en personne, enchaîne-t-il en ricanant.

« Oika-san » ...

— Euhhh... MAIS Euh ce n'est rien, fais-je en détournant le regard.

Son sourire s'intensifie.

— Parlons de toi aussi... Tu sais beaucoup de choses sur moi à présent mais j'aimerai connaître ton passé aussi.

Je m'engage sans plus attendre à lui raconter des tas de choses sur ma vie. De mes débuts au volley ball, de mon amitié avec Shoyo, Matsui-chan, Noya mais aussi de ma rentrée à Karasuno. Il m'écoute attentivement et ne m'interrompt à aucun moment à part pour se moquer de moi quand je lui raconte mes mésaventures.

— Dis-moi dans tout ce que tu m'as raconté sur toi, un garçon revient beaucoup... Noya, C'est Nishinoya le libéro de Karasuno, non ?

— Oui excuse-moi je l'appelle Noya, fais-je en passant ma main derrière la tête gênée.

— T'inquiète pas, tu as l'air très attaché à lui, constate-t-il en croisant les bras.

— Oui, confirmé-je en regardant sur le côté, intimidée.

— En même temps avoir ce petit nain comme ami ça ne doit pas être de tout repos...

— Qui tu traîtres de nain ?!! m'énervé-je sous ses paroles.

— Je n'ai rien contre vous haha !!! T'es toute mimi quand tu t'énerves ! me taquine ce dernier en me tapotant l'épaule.

Je sens mes pommettes chauffées légèrement mais reprends immédiatement mes esprits.

— Ne critique pas les nains ! Ce n'est pas gentil de se moquer des petites tailles ! rétorqué-je en boudant.

— Je ne me permettrai pas, dit Oikawa en écartant les mains en signe d'indignation.

Nous nous défions du regard un instant mais arrêtons rapidement ce petit duel ridicule par quelques éclats de rire.

— Donc si je comprends bien, Nishinoya est ton cher ami d'enfance. C'est pour ça que la dernière fois j'ai bien senti qu'il était agacé que tu traînes avec moi, déclare-t-il en se raclant légèrement la gorge.

— Euh oui... Il ne t'aime pas vraiment..., confirmé-je en soupirant. 

— Je vois... donc je dois m'attendre à un ami protecteur.

— Comment ça ? le questionné-je étonnée.

Je ne comprends pas où il veut en venir.

— Rien Suki-chan. Je dis des bêtises, se défend-il. De toute manière je ne porte pas plus que ça l'équipe de Karasuno dans mon cœur. Et tant mieux ça veut dire qu'on est de bons rivaux. Les prochains matchs seront intéressants, sourit Oika-san sournoisement.

Sur certains moments Oikawa me terrifie, j'ai souvent l'impression que même s'il fait des remarques sur un ton joyeux, celles se suivent par des arrières pensées intimidantes.

— Qu'elle heure est-il Suki-chan ? me demande Oika-san plus sérieusement.

Je fais volte-face fasse à l'heure qu'affiche ma montre.

— Ça ne va pas Suki ?

— Si c'est juste qu'il est déjà 18h00..., terminé-je par dire en me tapant la tête.

Je sens tout mon être se décomposer. Moi qui pensais juste faire un footing d'une heure pour ensuite travailler après.

— Et alors ? dit mon ami inquiet.

— Et alors rien haha, je réviserai en rentrant ! annoncé-je bêtement.

— D'accord !

Oikawa se lève et je lui suis également en resserrant ma petite sacoche autour de ma taille.

— Passe-moi ton numéro Suki-chan pour qu'on puisse s'écrire de temps en temps, fait-il en me regardant et sortant son téléphone de la poche de son pantalon.

— Euhh oui, répliqué-je paniquée par cette demande si soudaine.

Je lui donne mon numéro et il prend le mien en retour.

— Bien, ce n'est pas que je ne veux pas te raccompagner mais on est un peu à l'opposé tous les deux. Je t'enverrai un message pour savoir si tu es bien rentré...il se rapproche de moi et entortille une mèche de mes cheveux rebelles avant de partir à toute allure, À plus Suki-chan !

Je le regarde partir au loin complètement perturbée par ce qui venait de se passer. Je ne réalise peut-être pas encore mais je venais de passer une après-midi entière avec le grand roi du terrain...




✨✨✨

Bonsoir ! J'ai enfin réussi à poster un chapitre mais je ne suis pas vraiment fière de celui-ci. Je suis un peu mitigée mais j'espère que vous l'avez bien aimé quand même 🙏
Petit rapprochement entre Haru-chan et le grand roi du terrain 🤭 Peut être que cela va vous agacer ou pas, je prends tout de même un risque en développant cette relation qui est pour moi très importante dans l'histoire. Haru est encore jeune, elle découvre seulement les amitiés un peu ambiguë, les peines de cœur, les déceptions, etc. Et il me semblait tout de même intéressant de développer ces thématiques là surtout que ce sont celles qui nous touchent le plus souvent quand on est au collège, lycée et pas que vous me direz ...
Voilà j'espère que vous comprenez pourquoi Oikawa est dans la vie de Haru.
(Pensez à la petite étoile en bas, ça fait toujours plaisir)

Bisous

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top