Chapitre 2
Iwaizumiétait revenu le lendemain, près à se mettre au fourneau quand ilremarqua que Keiji était déjà entrain de préparer à manger. Ilse saluèrent tous deux un peu surpris. Le pointue lui avoua êtresoulager qu'il sache cuisiné, car il n'était pas sur de pouvoirvenir tous les jours.
Lasemaine passa et la routine s'installa doucement, Akaashi faisaittoutes les tâches ménagères possibles. Il n'avait toujours pasreçut ses premiers cours et s'ennuyait durant la journée, pendantque son colocataire était à l'université. Ce dernier se fitsermonner par Hajime le vendredi soir quand il remarqua qu'il n'avaitplus qu'à poser les pieds sous la tables en rentrant. Il ne devaitpas laisser l'oméga tous faire dans la maison et devait lui aussimettre la main à la patte.
Lachouette avait créé une nouvelle adresse mail, même si de temps àautres il partait regarder l'ancienne. Cependant, il n'ouvrait jamaisles mails. Il refermait toujours son téléphone avec le cœur un peuplus meurtrit. Ses amis finiraient bien par laisser tomber non ?Et s'ils allaient voir ses parents ? Qu'est-ce qu'ils allaientleur dire ? Même s'il n'allait pas connaître leurs réactions,rien que de l'envisager lui donnait une boule au creux de l'estomac.Il s'imaginait déjà des comportements aussi réfractaire que samère. Dégoûté qu'il puisse donner la vie. Peut-être mêmeseraient-ils rebuté par le fait qu'il aimait les hommes...
Ilne leur en avait jamais parlé, de toute manière l'amour n'étaitpas un sujet qu'ils avaient souvent aborder entre eux. Il repensa àla soirée du nouvel an, il y en avait au moins un qui était aucourant, mais quelle serait sa réaction s'il apprenait pourl'enfant ? La chouette ferma un instant les yeux, il ne voulaitpas y penser pour l'instant.
LeLundi suivant, Akaashi reçut enfin ses cours par correspondance etput donc commencer à étudier. Il enviait tout de même Oikawa depouvoir aller à l'université, il avait l'impression d'être unoiseau en cage. Il n'y avait personne avec qui parler en dehors deTooru ou Iwaizumi. Il regarda son ancien téléphone, trônant àcôté du nouveau mais ne fit aucune geste. C'était idiot mais ilaurait voulut appeler quelqu'un mais comment justifierait-il sonsilence et le fait qu'il ne soit plus à Tokyo ?
Ilcommença à chercher des excuses au moment où on sonna à la porte,le faisant sursauter. Il se leva alors, intrigué. Qui pouvait bienêtre devant l'immeuble ? Hajime avait le code et la clé, il nesonnait jamais. Le châtain avait ses clés, Keiji l'avait vue partiravec. Il décrocha l'interphone et vie à travers le petit écranune jeune femme à la longue chevelure caramel.
Ellese présenta comme le mère de Tooru, Nadeshiko Oikawa. Akaashi sedoutait qu'elle devait être au courant de toute la situation maisc'est tout de même avec une légère appréhension qu'il lui ouvritla porte. Une fois qu'il l'eut en face de lui, il fut subjugué parsa beauté, elle était magnifique. Sa peau porcelaine ne semblaitavoir aucun défaut. Elle respirait la grâce et la douceur. Onaurait dit une poupée.
-Bonjour Oikawa-san. Fit-il en s'inclinant.
-Voyons pas de chichi entre nous, appelle moi Nadeshiko ça m'ira trèsbien ! En tout cas tu es très mignon comme garçon, Tooru avaitraison.
Keijirougit sous le compliment et lui offrit du thé comme tout bon hôteet elle en fut très heureuse. Elle se plaignit que son fils ne luiaurait jamais demandé si elle voulait boire, la laissant se servircomme si elle était chez elle. Ils discutèrent un moment tous lesdeux. Elle fut très curieuse de savoir comment il s'adaptait, s'ilavait des questions sur la grossesse, s'il avait besoin de faire des courses. Tout un tas de questions que poserait une maman à son filsaprès sa prise d'indépendance, il se sentit très vite enconfiance avec elle.
Oikawane fut même pas surpris de voir sa mère babillant de choses etd'autres avec son colocataire. Il se souvenait de sa réaction quandil lui avait appris la nouvelle, elle avait même proposé del'hébergé à la maison, puis elle avait parler avec Tooru. Elle luiavait expliqué qu'il devait prendre conscience qu'il avait desresponsabilités et qu'il devait donc agir en adulte.
Avantde rentrer chez-elle, Nadeshiko donna son numéro à Akaashi, luifaisant promettre de l'appeler dès qu'il le souhaitait. Puis ellerepartit en assurant qu'elle reviendrait lui tenir compagnie, caraprès tous elle avait apprécié leur après-midi.
ATokyo, au même moment, un brun courrait le plus rapidement possibleconnaissant son chemin par cœur. Il venait de recevoir un coup defil qui l'avait rendu triste, puis très inquiet. Il arriva devant unimmeuble qui abritait le campus de Nittaidai, lui aussi y vivait maisil était en ville quand on l'avait prévenu. Il n'hésita pas surles escaliers à prendre ni qu'elle porte ouvrir, ce qu'il fit sansmême avertir le propriétaire des lieux de son arrivée.
-Bokuto ! Hurla-t-il.
Sonami lui tournait le dos, la chambre était sombre et il tenait dansses bras une énorme peluche d'un hibou grand-duc. On pouvaitl'entendre sangloter. Le brun n'était pas dupe il s'avança doncdoucement comme si le fait de l'approcher pouvait le briser. Ilsavait que la nouvelle avait du être très dur. Kuroo se mit àgenoux derrière lui et posa sa main sur une des épaules du garçon,il se mit à resserrer un peu sa prise essayant ainsi de luitransmettre tout son soutien.
Iln'était pas sur de savoir ce qu'il pouvait lui dire. Les motsfilaient à une vitesse folle de son esprit. Il ne pensait pas devoiraffronter une tel situation un jour. Lui même était accablé par lanouvelle mais Kotaro était dans un bien pire état que lui. Ilattendit alors que son ami parle, qu'il lui dise ce qu'il avait surle cœur. Ils restèrent dans cette position une bonne vingtaine deminute avant que l'Hibou ouvre enfin la bouche.
-Tu te souviens, renifla t-il, au nouvel an on s'est tous offert descadeaux et il était en charge du mien.
-Oui il t'a offert des entrés pour le parc des rapaces.
-Je l'avais tellement tanné avec ça. Rit-il au milieu d'unsanglot.
Laprise sur son épaule se raffermit alors que de nouvelles larmess'échappaient de ses yeux. Kuroo savait où il voulait en venir. Ily a deux semaines, Bokuto avait utilisé les billets. Il avaitpourtant invité Akaashi mais ce dernier avait insister pour qu'il yemmène sa petite-amie. Puis la santé de Keiji avait fini par sedégrader, et avec toutes ses pertes de conscience et visite àl'hôpital, Kotaro avait finit par faire ce qui lui avait dit.
Ilavait programmé la date et avait appris deux jours plus tard que lachouette aurait enfin ses résultats d'examen médicaux. Il avaitalors voulut annuler pour l'accompagner, mais encore une fois Akaashiavait refusé pour qu'il puisse passer du temps en amoureux. Que detoute manière il lui dirait les résultat, qu'il n'avait pas às'inquiéter.
Lavoix de Bokuto devenait de plus en plus éraillée au fur et àmesure qu'il en parlait. Il essayait de cacher sa souffrance, lesmots étaient durs à dire. Sa gorge se nouait à chaque phrase, ilavait mal et il serrait sa prise sur la peluche comme si elle allaitdisparaître. Kuroo retenait des larmes qui s'accumulaient aux coinsde ses yeux, essayant d'être fort pour deux.
-Alors tandis que moi je m'éclatais... Il... un sanglot plus forts'échappa. Je lui ai acheté cette peluche pensant que ça leréconforterait, tu parles d'un con. Se mit-il à rire amèrement.Pendant qu'il mourrait moi je lui achetais une putain de peluche !Comme si ça l'aurait aidé à guérir ! Cria-t-il.
Ilavait levé le bras prêt à lancer l'objet à l'autre bout de lapièce mais il ne termina pas son geste, son bras retombant le longde son corps et repris d'une voix quasi sans émotions.
-Dit Kuroo, ne suis-je pas le pire ami qu'on puisse faire... ?
-Non. S'étrangla celui-ci. Tu es un ami génial Akaashi le savait !
-J'ai continué à lui envoyer un tas d'e-mail parce qu'il nerépondait pas. Rit-il avant de pleurer à nouveau.
Leblanc lâcha l'objet et plaqua ses mains sur ses yeux tout enhurlant. Les larmes coulaient abondamment sur ses joues. Le chatl'agrippa de toutes ses forces et pleura avec lui. Il tenta de luifaire passer toute la force dont il était capable mais même lui, àcet instant, n'était plus que sanglot et tristesse.
Aubout d'une heure Bokuto semblait ne plus pouvoir pleurer, ses yeuxétaient vide et rouge, il était pâle et semblait complètementamorphe. Kuroo s'était levé pour remplir un verre d'eau et letendit à son ami qui le prit machinalement. Un carton était poséjuste à côté de Kotaro, et le brun se risqua à demander ce qu'ilcontenait.
-Ce sont les affaires d'Akaashi, Elles étaient censées être pour sachambre d'étudiant.... Sa mère n'en voulait plus alors je les airécupéré.
Kurooeu du mal à déglutir, son ami avait récupéré des affaires de sonancien passeur ? Il comprenait la mère qui voulait sûrement neplus rien voir qui pourrait lui rappeler son fils décédé, maispourquoi son ami avait-il voulu les prendre ? Ce serait unetorture de les avoir tout le temps avec lui. Il tendit une main peusur au-dessus de l'ouverture, près à enlever le scotch, il scrutala réaction de son ami qui ne le regardait même pas.
Quandle chat ouvrit les deux pans de carton il coupa sa respiration, sison ami voyait ça, ce serait encore pire pour lui. La premièrechose qui sautait aux yeux était une photo de l'équipe deFukurodani quand l'As y était encore. Il y avait les genouillèresque lui avait offert Bokuto avant de partir à l'université, il yavait un ballon de volley et son ancien uniforme de sport qui dataitdu même moment que la photo. Il y avait encore divers objets quidevaient avoir une signification spéciale pour le brun mais dont lechat ignorait.
-Bokuto tu ne devrais pas garder ça. Dit-il en refermant le carton.
Lachouette se retourna violemment dans sa direction avec un regard àglacer le sang, c'était la première fois qu'il le voyait dans unetelle rage qu'il eut un mouvement de recul.
-Ce sont les derniers souvenirs que j'ai de lui ! Ça reste ici !
Sonami avait une réaction excessive mais il ne fit aucune remarque, letemps était censé guérir les blessures, il fallait donc lui enlaisser pour fermer celle-ci. Kuroo savait que Bokuto ne s'enremettrait jamais vraiment, il avait tenu à Akaashi comme jamais iln'avait tenu à personne, même sa petite-amie avait souvent étérelégué au second plan. Tetsurou avait même soupçonné que lessentiments étaient réciproques, il avait espéré les voir semettre ensemble plutôt que de se tourner autour. Il y avait eut unrapprochement mais après le nouvel an c'était comme s'ils étaientretourner un an en arrière. Keiji avait privilégié sa santé etavait minimiser les sorties, il avait donné bien moins de nouvel,mais qui pouvait l'en blâmer ?
Maintenantque la chouette n'était plus là, le chat se devait d'être là pourson ami, pour que le rock qu'était Kotaro ne s'effondre pas, pourqu'il puisse à nouveau avancer. Il l'aiderait quoi qu'il lui encoûte, il ne voulait plus jamais le revoir ainsi, plus jamais.
oOoOo
Lesdeux premiers mois s'étaient écoulés plus vite que Keiji nel'aurait voulu. Il apprenait ses cours à son rythme avec l'aided'Oikawa parfois. Il essayait de faire abstraction de son ventre quiavait grossi.
Tooruse révéla être une vraie mère poule, d'ailleurs il avait suppliéIwaizumi de rester à l'appartement pour qu'il leur fasse à mangerne voulant pas que la chouette se fatigue inutilement. À la grandesurprise de tous ce dernier accepta sans rechigner. Il dormait dansla même chambre que son ami d'enfance. L'appartement devint beaucoupplus vivant avec ces deux là qui se cherchaient consentement. Aulieu d'ennuyé Akaashi ça le faisait sourire, dans ces moments là,il avait l'impression d'avoir une vie normale.
Àforce de ce côtoyer, ils découvrirent que tous les trois adoraientle volley. Après tout Iwaizumi avait choisi un cursus sport étudedans une université à Sendai et espérait rentrer dans l'équipe dela préfecture après ses trois années et pourquoi pas celle duJapon plus tard. La chouette s'était sentit nostalgique d'entendrece discours. Tooru avait aussi voulu devenir professionnelle mais ils'était blessé le genou au lycée et il n'avait pas soigné ça,préférant s'acharner sur les entraînements afin de battre uneéquipe rivale.
Laroutine c'était alors installé, Hajime faisait les repas le soirmais il voyait bien qu'Akaashi ne se sentait pas très à l'aised'être assisté. Il lui demandait alors souvent un coup de main.Déjà que Keiji ne pouvait déjà plus sortir sans attirer desregards curieux sur son ventre et était donc contraint de restercloîtré à l'intérieure mais si en plus il ne pouvait rien faire,il finirait par devenir fou. Ses nouveaux amis essayaient de luirendre la vie la plus facile possible bien que ses hormones pouvaientle rendre irritable parfois.
Nadeshikolui rendait souvent visite et parlait de longues heures avec lui,elle était passé avec sa fille puis son mari et une fois avec sonpetit fils. Elle lui apportait des livres pour qu'il puisse sedistraire. Elle était au petit soin et ne tarissait pas d'éloge.Elle lui trouvait toujours une qualité, embrassant Akaashi à chaquefois, mais il ne disait rien, apprécient cette affection maternelle.
Iln'avait pas parlé de ce qu'il souhaitait pour l'enfant, il nevoulait pas y réfléchir. Elle mit le sujet sur le tapis un samediaprès-midi. Elle l'amena avec une aisance que seule les mères ont,il fallait dire qu'elle prenait soin d'en être une pour lui. Elle leregardait avec attention et sans aucun jugement. Elle était assise àses côtés, sa tasse de thé dans sa main et plongea ses yeuxchocolats dans ceux verts du plus jeune.
-Keiji, mon chérie, as-tu pensé à ce que tu feras aprèsl'accouchement ?
-Je... Je n'y ai pas vraiment réfléchie. Bafouilla t-il.
-Tu sais ce petit être humain qui vie en toi ne va pas tarder àmontrer le bout de son nez, ça arrivera plus vite que tu ne lepense.
Akaashiqui était assis sur le canapé pausa ses mains sur son ventrearrondi, la jeune femme aux longs cheveux châtains sourit tendrementen voyant la scène, car s'il ne s'en rendait pas compte, elle elleavait remarqué qu'il faisait souvent ce geste. Elle lui passa unemain dans les cheveux, l'apaisant. Elle ne chercha pas à la presserdans sa réponse, et Keiji le comprit, soulagé. Le deuxièmelocataire de l'appartement le regarda comme s'il venait de serappeler qu'un enfant allait naître sous le même toit que lui. Ilse rapprocha alors d'eux et ce mit devant la table basse.
-Au faite tu as pu contacter son père ? Est-ce qu'il est aucourant au moins ?
Akaashise crispa, il n'avait pas oublié qu'il fallait un deuxième parentmais du coup les circonstances de sa conception lui revinrent deplein fouet au visage. Il sentit une boule d'angoisse se former danssa gorge, le père ne devait jamais l'apprendre. Il ne supporteraitpas de voir le visage de celui-ci plein de dégoût. Ce qui s'étaitpassé entre eux avait déjà fissuré leur amitié, enfin c'estsurtout son cœur qu'il l'avait été. Voyant bien que la mention duparent inconnu le torturait, Hajime asséna une claque derrière latête de son ami d'enfance.
-Tooru ! Gronda sa mère.
Lesusnommé s'enfonça dans le fauteuil voulant y disparaître, il nevoulait pas mettre à mal son ami. Bien sûr, il n'oubliait pas laraison qui avait fait qu'il se retrouvait en colocation mais ilpensait que le plus jeune aurait au moins voulut tenir au courant ledeuxième parent. En même temps il comprenait que ça ne pouvait pasêtre aussi simple, comme annoncer qu'on attend un enfant en étantsoit même un homme ? Peut-être que cela c'était mal passéentre eux, et qu'ils s'étaient disputé ou que c'était qu'unehistoire d'un soir... Oikawa avait aussi noté qu'Akaashi n'avait paseu l'air d'avoir renoué le contact avec ses amis de Tokyo, dans sonportable il y avait celui de Tooru, Nadeshiko, Iwaizumi et sonmédecin.
Ilavait voulu lui en parler plusieurs fois, lui dire que ses amisseraient les bienvenue à l'appartement et qu'il serait là si jamaisil voulait leur dire la vérité. Puis en apprenant à connaîtreKeiji, il s'était dit qu'il viendrait en parler de lui-même. Iltrouvait sa triste que la chouette n'ait plus qu'eux...
-Tu sais Keiji. Reprit Nadeshiko. Ton enfant est un bout de toi, jesuis sûre que tu prendras la meilleur décision qu'il soit pour lui,et peu importe laquelle est-ce, nous serons avec toi.
-Oui c'est vrai, je suis l'Alpha en charge de toi ! Aka-chanpourras toujours compter sur le grand Oikawa !
Lepasseur s'était levé en lui faisant le V de la victoire avec sesdoigts accompagné d'un clin d'œil bien appuyé. Les Oikawaétaient comme une famille de substitution même le patriarchel'avait adopté comme son propre fils. Il ne faisait aucun doute quequoi qu'il décide il ne serait pas seul. C'est un environnementcomme ça qu'il voulait pour son enfant. Des personnes quil'accepteront peu importe son orientation sexuelle ou ses opinions.Il souhaitait le meilleur pour ce bébé, après tout c'était unêtre innocent qui n'avait pas choisi de naître.
Iln'était pas sûr de pouvoir élever un enfant mais qui lui disaitque l'enfant ne tomberait pas sur des personnes comme ses parentsbiologiques ? Qui n'hésiteraient pas à le mettre à la portedès qu'ils n'auraient pas la même opinion ? Et en même tempsil tomberait peut-être sur une famille aimante ? Il avait peurpour lui, de ce qui pourrait lui arrivé après sa naissance. Et s'ilétait lui aussi un oméga, ou s'il était malade ?
-Réfléchis-y calmement, mon ange. Fit la voix douce de la femme.
Illa regarda et fut rassuré comme d'un coup de baguette magique. Elleétait si douce et prévenante. Elle l'embrassa sur le front avant departir, car Arihito, son mari l'attendait à la maison. Ce derniers'inquiétait si elle restait trop longtemps à l'appartement, illui était même arrivé d'appeler pour savoir si tout allait bien.Elle leur apprit aussi qu'il comptait sur elle pour avoir desnouvelles de Keiji.
Lesusnommé sentit son cœur se gonfler d'amour et quelques larmescoulèrent sur ses joues qu'il essuya aussi rapidement ; sessauts d'humeur et sa sensibilité émotionnelle exacerbé l'énervaitet le gênait. Nadeshiko sourit à son geste et lui caressatendrement les cheveux avant de déposer un baiser sur les joues desdeux plus vieux et franchir le seuil de la porte.
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