Chapitre 10 :« L'adieu a une mère »
POV Inori :
Je montais dans la voiture, pour aller là ou tout finirait.
Là où, enfin je devrais accepter la mort de ma mère.
Je n'avais pas l'envie de me rendre, là- bas, à un tel point que j'avais du me faire violence pour avancer.
Les autres l'avaient bien remarqué que je n'avançais que petit à petit.
Je ne pouvais pas faire autrement, je ne voulais pas m'effondrer, ni fondre en larme devant eux...je leur avais déjà créé assez de problèmes comme cela.
Rien que le fait qu'ils mentent a leurs coéquipiers me tuais à petit feu, je le savais ils étaient ennemis mais ils étaient tous là.
J'aimais mes amis, ils étaient comme ma famille...
Je ne pourrais jamais assez les remerciez pour ce qu'ils ont fait pour moi, jamais....
J'étais silencieuse, je ne parlais pas...je ne le pouvais pas.
Le silence était la seule façon de m'accrocher et de ne pas sombrer de nouveau dans les ténèbres.
Leurs appels se faisaient de plus en plus présent au fur et a mesure que nous avancions sur le chemin du cimetière.
Si j'avais pu fuir je l'aurais fait, je serais parti loin d'ici mais la réalité m'a vite rattrapé.
La voiture s'était arrêtée, tous mes amis me regardaient avec inquiétude.
Je ne leur répondis rien, mon visage n'exprimait rien...
Je m'étais renfermé sur moi en ce jour, j'avais refusé le moindre contact avec Seijūrō.
Je ne pouvais pas, il fallait que je sois seule dans mes pensées ou je m'effondrerais.
Je suis sortie de le voiture, et me suis avancer vers là ou grand nombre de personnes était déjà rassemblé, tous me regardait.
Je voyais dans leur regard de la pitié, non pas dans tous.
Celui de Kuroko n'exprimait que de la peine, je tournis la tête pour voir l'équipe de Seirin a ses côtés.
Un sourire triste naquit sur mes lèvres, Seirin ne semblait pas lui en vouloir, ils savaient tout je le savais au fond de moi.
Je leur adressais un regard reconnaissant, qu'ils me rendirent.
Je continuais d'avancer à un pas léger, le seul pas que mon corps me permettait de faire.
Seulement quelques mètres me séparaient du cercueil de ma mère, plus j'avançais plus j'avais du mal a respirer et plus j'avais mal au cœur.
Une fois devant je ne pouvais plus nier, cela m'était impossible.
Je devais l'admettre, plus jamais je n'aurais droit à se sourire et ses chansons que j'aimais tant chez elle.
Plus jamais je ne reverrais son regard plein de malice...
Plus jamais je ne verrais ma mère...
Un homme, mon oncle paternel se détacha de la foule et s'avança vers le cercueil.
« - Bonjour et merci d'être venu aujourd'hui.
Vous le savez tous, nous sommes ici pour rendre hommage à une amie, une parente, une collègue, une sœur, une mère.
Nous sommes ici pour rendre hommage à Mana Yuzuriha.
Pour tous je le sais apprendre sa mort a été un choc, elle souffrait d'un cancer des os phase terminale, cela était incurable.
Certaine personnes parmi vous le savait et d'autre ne l'on appris que maintenant.
Ma belle-sœur était...une femme au grand cœur, une merveilleuse mère qui n'a pas hésité à mettre en danger sa santé pour sauver son enfant.
Elle avait toujours le sourire, ce type de sourire qui réconfortais et illuminait notre vie. Elle l'a passé à sa fille qui elle aussi le possède.
Mana, possédait une grande beauté mais pas que, elle avait cet intelligence qui lui était propre, cette chaleur de vivre aussi.
Sa passion pour la musique a rythmé sa vie, ses mélodies ont peut-être pour certains parmi vous touché votre cœur et votre âme.
Elle était une femme, mais avant tout une mère et une épouse.
Elle a été toujours fidèle a sa famille, comme sa famille a été fidèle a elle jusqu'à la fin.
Je ne suis pas là aujourd'hui pour vous rappeler de bon souvenirs que nous avons tous eu avec elle, non je suis là pour rendre hommage a cette grande femme qui jusqu'à la fin a combattu (dit-il avant de retourner a sa place)»
Shin s'avance vers le cercueil de ma mère, me souris tristement et commence son discours
« - Je suis Shintaro Midorima, j'ai connu Mana depuis ma plus jeune enfance.
Elle était une femme aimante envers sa famille, envers ses amis et toutes les personnes qui la connaissait.
Je ne compte plus le nombre de fois où étant petit j'ai passé du temps chez elle et avec ses enfants.
Elle aimait ses enfants plus que tout au monde, cela se voyait dans ses yeux.
Combien de fois m'a-t-elle traité comme son propre fils je n'ai jamais compté a vrai dire.
Je me souviendrais toujours de se sourire si chaleureux, de ses yeux plein de malice, et de ses magnifiques chansons qu'elle avait le don de chanter.
Ce qui lui est arrivé, m'a fait de la peine, mais le pire a été quand j'ai appris pour sa maladie.
Si Inori ne me l'avait pas dit je ne pense pas que j'aurais pu dire tout cela aujourd'hui.
J'aimais Mana comme une seconde mère, et se sera toujours le cas (dit-il) »
Shin, s'avança vers moi et je fis la seule chose que je pouvais j'alla dans ses bras.
Ce n'était que le deuxième hommage a ma mère et je me retenais déjà de fondre en larme.
Une femme, aux longs cheveux rouges, comme ceux de Seijūrō s'avança jusqu'au cercueil de ma mère.
« - Je suis Rin Akashi, Mana était ma meilleure amie.
Elle le sera toujours, jusqu'à la fin de ma vie d'ailleurs : ma seule et unique meilleure amie.
J'ai connu Mana au collège, la ou la plupart des amitiés se forme.
Nous étions l'inverse de l'autre, elle si populaire et moi la personne qui faisait peur a tout le monde (elle sourie tristement).
Elle a toujours été là pour moi.
Sa mort a fait souffrir beaucoup de personne, mais si je devais ne devoir garder qu'un souvenir de notre scolarité c'est sûrement ce jour à la fête du printemps, sous se cerisier en fleur nous avons parler de ce que nous souhaiterions faire dans le futur.
Elle avait pour rêve de devenir une chanteuse. Déjà à l'époque tu avais une voix si belle Mana...
Quand on a parler de la mort, elle m'a dit et je m'en souviendrais toujours : « Si je dois mourir un jour pour une raison ou une autre alors autant que se soit pour ceux que j'aime. Si je meurs je souhaiterais juste que ces personnes qui me pleurent acceptent ma mort et garde le sourire.
Même si je ne suis plus là, je serais toujours dans leurs souvenirs et cela me gardera en vie. »
C'est le genre de parole qu'elle disait, celui qui lui permettait d'être amie avec tout le monde.
Aujourd'hui comme certains d'entre vous je me retiens de montrer ma tristesse, car vous le savez tous autant que moi Mana Yuzuriha était une personne irremplaçable en tant que sœur, qu'amie et qu'en tant que mère.
Sa présence a nos côtés nous était indispensable mais nous devons affronter la vérité, maintenant nous devons vivre notre vie sana elle, nous devons tourner la page comme elle le souhaitait pour ne pas lui créer de regret. (Dit la femme qui je le voyais bien contenait ses émotions tant bien que mal)»
Seijūrō se dirigea vers elle, et la salua.
Cette femme était sa mère, celle qui a emmené ma mère au USA pour aider Takaoka.
Ce fut le tour du père de Shin, ses yeux étaient rouges.
Il me sourit tristement, sourire que je lui rendis tout en restant dans les bras de son fils pour ne pas m'écrouler au sol en larme.
« - Je suis Haru Midorima.
J'étais son médecin, mais pas seulement j'étais son meilleur ami et son frère de cœur.
Parce que je tenais a elle, j'ai veillé sur elle tout le long de son traitement et de sa vie.
Mais je veillais aussi sur sa famille pas que sur elle.
Elle avait cette joie de vivre, ce sourire plein de chaleur, cet amour pour sa famille et se amis et...ce don pour être aimer de tous.
Jusqu'à la fin elle s'est battue, elle avait cette force qui la maintenue durant tout ce temps.
Ce ne sera plus pareil sans elle, sans notre présidente a nous ancien de Teiko, sans cette amie si chère a nos cœur et sans cette mère qui comptait tant.
Des larmes vont coulés en ce jour, tôt ou tard nous pleurerons, quelque soit notre volonté cela arrivera.
Ces larmes ne seront pas une faiblesse, mais une nouvelle force pour avancer dans notre vie et notre avenir.
Elle n'aurait pas souhaité que nous ne parlions d'elle que du passé je le sais.
Elle est présente en chacun d'entre nous, dans nos souvenirs elle sera toujours là. »
Je voyais le père de Shin essuyer quelques larmes qui coulaient de ses yeux.
Troisième témoignage et je n'en pouvais déjà plus.
Si je pouvais m'enfuir je l'aurais déjà fait.
Si je pouvais m'effondrer je l'aurais déjà fait, mais je ne pouvais pas m'effondrer ici.
Je vois mon oncle Shiraya s'avancer vers le cercueil.
« Je pourrais dire tant de choses a propos de ma sœur, elle m'a toujours soutenu, aimé et aidé comme peu de personnes en sont capables dans ce monde.
Mais aujourd'hui je ne pourrais pas parler d'elle, je n'en n'aurais pas la force.
Grande sœur quand j'ai appris ta mort, je ne voulais pas y croire, je ne l'acceptais pas.
Comment je pourrais continuer à vivre ma vie sans que tu sois a mes côtés ?
Comment je pourrais protéger notre famille, alors que je n'ai pas su te protéger toi ?
Puis j'ai pensé a tes enfants, à Takaoka et Inori...ce n'étais pas moi le plus touché par l'annonce de ta mort. Se seraient eux !
Je me devais d'être fort, d'avancer pour pouvoir veiller sur eux.
Il y a une chose que ma sœur n'avait jamais dite et que j'étais le seul à savoir.
Un temps elle a aimé un jeune homme qui a toujours veiller sur elle et qui lui avait fait une promesse.
Il est devenu une personne qui comptait énormément pour elle durant toute la vie qu'elle a vécue.
Aujourd'hui adulte, cet homme a tenu sa promesse.
Et son fils, la nouvelle génération a fait la même promesse que lui a cette époque.
Mana, regarde les tous réunit ici pour toi, regarde ta famille et tes amis qui pleurent pour toi.
Voit ta fille qui essaye tant bien que mal de te rendre fière aujourd'hui.
Tant d'hommages t'on été fait, mais les plus beau restent ces larmes qui tombent pour toi.
Ces larmes qui montrent tout cet amour pour toi... »
Mon oncle s'éloigne du cercueil, c'est l'hommage de trop pour moi.
Je tombe a genoux sur le sol et fond en larmes.
La personne qui me console en me prenant dans ces bras n'est pas Shin, mais Sei.
Je le sens à cette chaleur que j'aime tant.
Tetsuya s'avance vers le cercueil, il tient en main la lettre que j'ai écrite pour ce jour.
Il la sort de l'enveloppe.
« Bonjour cette lettre a été écrite par Inori, quand elle a apprise la mort de sa mère elle m'a confié ce courrier sachant qu'elle ne pourrait pas le lire.
« Maman,
Je n'arrive pas à croire que tu sois morte, je n'arrive pas à l'accepter.
Tu nous laisses seuls moi et Takaoka sans personnes a nos côtés.
Est-ce encore l'un de tes sacrifices pour nous ? Où est ce là ta volonté et ton souhait ?
Cette maladie qui te rongeait je l'ai cachée a beaucoup de personne et sur une durée assez longue.
Elle m'a blessé plus que je ne le laissai paraître.
A chaque fois que j'allais te voir, je voyais ce sourire que j'aimais tant.
Celui qui montrait que tu te battais mais je savais que ton état, tu le cachait
Maman, ai-je été à la hauteur de tes attentes ?
Tous ces moments ensembles, sont des trésors pour moi.
Je ne te l'ai pas assez montré je le sais, mais au fond de moi je savais que tu te doutais des sentiments que j'avais envers toi.
Tu es la première à avoir su pour mes sentiments envers lui, tu m'as conseillé plus que personne ne conseillerait à ses enfants.
Tu a été le soleil de ma vie, ma source de lumière durant tant de temps.
Mais aujourd'hui il est temps ne penses–tu pas ?
Il est temps que je te laisse partir, qu'enfin tu puisses suivre ton chemin.
Tu vas tant me manquer maman, je ferais sûrement des actions que je regretterais de ne plus t'avoir à mes côtés mais je ne peux te laisser rester en ce monde a cause d'un regret a cause de moi.
C'est une décision très difficile de te laisse partir, de me retrouver seule, mais je dois suivre tes dernières volontés.
Je te remercie pour tout maman.
Je t'aime
Adieu
Ta fille, Inori Yuzuriha »
Tetsuya me regarde avec tendresse et retourne près de Seirin.
Là le cercueil commence à descendre dans le trou où il restera pour toujours.
Je n'ai pas bougé des bras de Sei.
Je ne peux pas lui dire adieu...
Je ne peux pas la voir partir...
Alors, soudain, je commence à voir flou.
Mes yeux commencent a se fermés tout seuls.
Avant que je ne m'effondre d'inconscience dans les bras de Seijūrō ma dernière pensée est « Maman merci pour tout, adieu. Je t'aime».
Plongé dans inconscience je dis au revoir a ma mère pour de bon.
§ Hey mina!
voici le chapitre 10.
J'ai mis du temps a le finir parce-que je voulais qu'il soit représentatif de la scène que j'imaginais.
Bonne lecture!
Inori-chan §
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