Chapitre 4
Les jours suivants je reste chez moi, enfermée dans ma chambre ou allongée sur le canapé, je ne sors que pour promener ma chienne, j'ai appelé le lycée pour dire que je suis malade et ce n étais pas un mensonge : je sens mon cœur se serrer a chaque fois que je pense à AJ, Marie, Anya, Benjamin, Lucas, Jonas, la résidence de la plage tous revenait dans ma mémoire comme une lame qu on enfonce doucement dans ma chair pour me faire souffrir le plus possible ...
Et puis un après midi quand je regarde la télé on sonne à la porte, je eux ignorer mais il persiste et Dolly aboie de plus en plus, alors c est avec déplaisir que j ouvre la porte d entrée et je regrette aussitôt de l avoir fait, devant moi : Marie et Anya se trouvent, un sourire aux lèvres, Marie me dis d une voix bienveillante et pleine d attention :
- Mme. Pelgrini voulait qu on vienne te voir et que l on te donne les devoirs et les leçons on peut entrer ?
Et je me surprend à répondre :
- Oui allez rentrer.
Après qu elles soient rentrer que Anya s habitue à la chienne car elle avait un peu peur et qu elles es faites des papouille à Dolly je leur dis :
- Allez dans ma chambre c est la première porte dès que vous montez les escaliers suivez Dolly elle vous montrera.
- Et toi ?
- Je fais nous chercher à boire et j arrive.
- Ok guide nous Dolly ! Rigole Anya pleine d assurance.
Quand je monte à mon tour dans ma chambre je vois les filles l air étonnée et ahuries :
- Y se passe quoi ?
- Ta chambre es vide à part ton lit il y a rien ! pars dans les aigus Anya.
- Oui mais je me suis jamais intéressé à décorer ma chambre.
- Ça te dis que l ont s occupent de ça ? demande Marie, sans t obliger hein ?
- Oui ça pourrait être sympa, dis je sans hésiter.
- Alors quelles couleurs ? Jaune ? Rouge ? Bleu ? Vert ? questionne Marie, Et tu veux des motifs ?
Anya passe un coup de fil et bientôt on sonne à nouveau à la porte, je laisse les filles en plein dans leurs "travails" pour aller ouvrir en me demandant à voix haute :
- Qui ça peut être ?
J ouvre et tombe nez à nez avec Lucas les mains rempli de pots de peinture, Benjamin avec un grand sourire est des milliers de pochettes multicolores et AJ un pansement sur la joue avec des pinceaux de toutes formes.
Dans quoi m étais je fourrée ?
Lucas s arrête net en plein milieu du couloir quand il vois Dolly, les oreilles dressés et la gueule ouverte, il semble paniqué :
- Lucas ? Y se passe quoi ?
- Ta ... ta ... ta une chienne ?
- Oui pourquoi ?
- Bah ..., il rougit gêné.
- En fait vois tu petit loulou a une peur bleue des chiens, explique Benjamin.
- Ah mais pourquoi ?
- Tu te moquera pas ?
- Non, promis.
- Et bah je me suis fait attaquer par un chien étant petit, il continue en relevant son tee-shirt, j ai aussi une morsure sur le torse.
Il me montre son torse, où une grosse morsure avec des traces rouges et des coups de griffes se trouvent, je le regarde et appelle ma chienne qui vient tranquillement pendant que Lucas fait un bond en arrière :
- Stresse pas ! Elle va rien te faire, elle es adorable, viens la caresser !
- Hors de question !
- Allez mec elle es trop gentille, intervient Anya qui venait de descendre, moi aussi je flippait mais elle es trop chou, donc écoute Lisa et caresse la !
Il tend sa main, hésitant, vers Dolly, la jeune colley approche sa tête de la main du garçon et le lécha, Lucas sourit avant de plonger sa main entière dans le pelage de l animal :
- Oh c est bon petit loulou a trouvé sa chérie, rigole AJ, c est un beau couple vous trouvez pas?
- Hé je suis pas zoopholique non plus !
- Ça on n en sais rien petit loulou.
- AH !
- C étais quoi ça ? demandai je.
- Je crois que c'est Marie dans la chambre.
- Vite allons voir !
On monte en trombe, pour trouver Marie devant tous les pinceaux qu on avaient montés, je viens vers elle et lui dis :
- Qu est ce qui a ?
- Y manque le gros pinceau !
- Hein ? on crient en chœur, choqués, que ça ?
- Je ne pas peindre sans de gros pinceaux ! Il faut absolument que quelqu'un y aille ! supplie t elle des yeux Benjamin.
- C est bon j ai compris, c est pour moi la corvée. Bon bah j y vais.
- Lisa va avec lui.
- Euh Ok ... je devais amener Dolly pour sa promenade toute façon.
- Quoi tu va prendre Dolly avec toi, réagit Lucas avec un visage dépité, tu peux pas l amener avec toi !!!
- Euh pourquoi ?!
- Je ne survivrait pas sans elle ! dit il en prenant Dolly dans ses bras, ne la prends pas !!!
- Quand je vous disais que petit loulou avait trouvé sa chérie, soupira AJ, t es sur que t aime pas les animaux au lieu des humains.
- Non j aime les filles moi mais Dolly c'est pas pareil !
- Bon Lucas !!! Tu va pas nous faire un caca nerveux quand même !!! hurle Marie, Je veux mon GROS PINCEAU MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Oui oui c est bon, j ai compris ...
Lucas lâche Dolly en faisant la moue et je ferme la porte d entrée au nez de Lucas qui appelle Dolly avec tristesse.
On marche avec Benjamin en silence, ont n entendent que nos pas sur le béton et ma chienne qui se fait de gros kifs en courant après des papillons et en aboyant contres des boîtes aux lettres, arrivés à un magasin de peintures j attends Benjamin tenant Dolly en laisse quand un groupe de lycéens passent et s arrêtent devant moi en pouffant :
- Salut Lisa, ricane une fille blonde avec des yeux bleus, tu me reconnais ?
- Non pas vraiment, répondais je froidement, je m occupe pas des personnes sans importance.
- Oh !!! Comment elle t'a cassé, s exclame un garçon l air idiot.
- Je suis Eline, siffld t elle avant de continuer d une voix mielleuse, je suis de la 4B c étais sympa la résidence de Jenny ...
Je me fige je me souviens c est elle qui avait tous dis à Jonas, si elle n avait pas été là rien de tous se serai passé ! :
- On dirai que tu te souviens de moi, dit elle avec un sourire triomphant sur les lèvres, alors ça se passe comment pour toi ?
- De quoi ?
- Je parle des rumeurs elles vont bon train en ce moment.
Elle me regarde avec malice. C est elle ? Étant assez populaire elle avait sûrement parler de moi en mal, je reste immobile et silencieuse devant cette fille qui ne me donne que des ennuis ... quand soudain une main grande et chaleureuse prend la mienne et me tire vers un torse rassurant, je sens une odeur de peinture et de deo, une voix grave et énervé me parvient aux oreilles :
- Ceux qui créer les rumeurs ne sont que des imbéciles et tu en fais partie Eline ! Tu a bien changé ...
- Comment peut tu oser me dire ça ?
- Viens on y va Lisa, me dis la voix en me poussant à partir.
- Je te déteste Benjamin !!!!! hurle Eline folle de rage.
- Ok ..., murmure t il.
On s éloigne, ont passent dans une aire de jeux quand je remarque que Benjamin me tient toujours la main, je tousse gênée :
- Euh ... Ben...
- Oui ?
- Tu peux me lâcher la main ?
- Non pourquoi ?
- Bah ... C est gênant ...
- Oui même moi je suis bien comme ça.
- Sérieusement ...
- Bah oui ta main est douce et agréable.
Je le regarde sidérée, moi une main douce et agréable ? Heureusement Dolly me sauve en gémissant pour qu on la relâche et Benjamin me lâche la main l air attristé, pendant que ma chienne fouille dans les buissons, je m assois suivie de Ben sur des balançoires rouges qui grincent, je m amuse à me balancer en rigolant, j ai toujours aimé faire comme si je vole en regardant le ciel, aujourd'hui il été sans nuages, quand la voix amusée de Ben me sors de ma mélancolie :
- T es une gamine dis moi.
- J avoue que j ai toujours eu un faible pour les balançoires depuis ma plus tendre enfance.
- C est marrant tu es comme ma grande soeur, enfin elle étais ...
- Comment ça étais ?
Il regarde le ciel, nostalgique, un instant il se tait, respire et explique :
- J avais une grande soeur, c étais il y a 5 ans ... elle étais avec Eline...
- Celle qu on a vu tout à l heure ?
- Oui ... C étais sa meilleure amie, puis il y a ce fichu camion qui a foncé dans leur voiture, la portière s es enfoncé dans le corps de ma soeur, elle fus amener a l hôpital et ...
- Ben ..., je prend doucement sa main dans la mienne, tu n est pas obligé t en parler.
- Ne t inquiète pas ..., les larmes aux yeux il continue, elle fus opérer et même si elle savait qu elle n avait que des minuscules chances de s en sortir, elle gardait toujours le sourire quand j été là ... et puis un soir elle me dis : " Garde toujours le sourire, Ben ..., tu soutiendra beaucoup de gens si tu souri ..." et sa machine bipa et puis plus rien ... C étais fini pour elle ... Et je me suis souvenue après que chez moi, qu on avait une balançoire et malgré qu elle été plus grande c était toujours moi qui la poussé, pendant qu elle souriait de toutes ses dents en s élevant dans le ciel, c est cette image que j avais dans la tête le jour de son enterrement : qu elle s envolait en souriant ...
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