PTN C'EST LE DERNIER CHAPITRE TUEZ MOI 😭😭😭

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PDV Omniscient :

Nagisa c'est fait rapidement maîtrisé par Lovro avant qu'il ne soit amené le plus rapidement possible dans un endroit un peu particulier. En effet, il s'agit d'un centre spécialisé pour les possesseurs de soif de sang. Étrange, mais nécessaire afin qu'ils ne fassent pas de gros dégâts. De plus, ils ne peuvent pas se mélanger à d'autres personnes ayant des pathologies différentes à la leur. Trop de risques qu'ils les tuent en s'énervant, ou juste par pure plaisir sadique. Entre eux, il n'y a rien d'agressif. Ils se comprennent et se sentent plus en sécurité lorsqu'ils sont entourés de gens dans leur genre. Ca fait d'une pierre deux coups. L'androgyne a été placé en isolement, il n'a donc eu aucun contact avec les patients présents dans l'enceinte de l'établissement. De toute façon, il ne restera pas ici bien longtemps. Son cas est très, très loin d'être stable par rapport à tous ceux qui sont ici. Après une nuit dans l'une des chambres les plus sécurisées, enfermé dans la petite pièce à double tour, on lui a donné l'autorisation de sortir, mais sous une seule condition : voir un psychiatre. Il n'a pas vraiment eu le choix que d'accepter cette proposition. On le conduisit dans une salle aux apparences douces et chaleureuses, mais cela le deviens tout de suite moins au moment ou l'on apprend sa fonction première. Nagisa resta seul quelques secondes à peine avant que quelqu'un ne rentre. C'est un homme qui a dans la vingtaine, habillé simplement si on oublie sa blouse blanche de médecin, ainsi que le carnet de thérapie et la fiche d'information qui l'accompagne. Le psychiatre s'assois sur le fauteuil disponible en face du héros, et entame son discours. 

 "- Psychiatre : Bien, tu dois être Nagisa Shiota si je ne me trompe pas. Moi je suis Takao Yotsuba, le psychiatre qui va se charger de toi pour le moment. 

 - Nagisa : ...

 - Yotsuba : Tu as 15 ans et tu es né le 20 juillet 2003. Tu habites Kunugigaoka. Avant tu étais avec ta mère, mais suite à sa disparition tu es allé vivre avec ton père dans la version officiel. En réalité tu vis avec un de tes amis, Karma Akabane c'est ça ? 

 - Nagisa : ...

 - Yotsuba : Tu as tué 5 personnes au total. En premier ta mère, puis un agent du ministère de la défense, 3 camarades de classe, et enfin la créature surhumaine que ta classe devait éliminer avant la fin de l'année. Tout ceci c'est réalisé en l'espace de 7 mois, et je ne compte même pas les tentatives échouées sur plusieurs personnes tout au long de ce court laps de temps. 

 - Nagisa : ...

 - Yotsuba : Tu sais, si tu ne parles pas, je ne vais pas être dans la capacité de t'aider. 

 - Nagisa : ...

 - Yotsuba : Je vais te poser une autre question, mais j'aimerai que tu répondes cette fois-ci. Pourquoi avoir accepté d'assister à cette consultation si c'est pour ne rien dire au final ? 

 - Nagisa : Il me faut juste le rapport que vous allez faire pour le tribunal. Vous savez tout autant que moi que le problème est ma soif de sang qui me fait perdre tout contrôle sur moi même. Pourquoi parler si le problème est déjà parfaitement défini ? Personne ne pourra m'inculper pour quoi que ce soit tant que vous l'écrivez sur ce fichu bout de papier, alors arrêtez de perdre votre temps inutilement et faites ce rapport. 

 - Yotsuba : Depuis tout le temps que je travaille dans ce centre, on me l'avait jamais fait celle là. 

 - Nagisa : Fermez là et remplissez ce bout de papier à la con que je puisse me barrer. 

 - Yotsuba : Bon, on dirait que je n'ai pas le choix. Il faut passer à la vitesse supérieur je pense. (élève un peu la voix) Lovro, faites le entrer."

PDV Nagisa :

Qu'est-ce que fout ce guignole ? Il a juste à faire un stupide rapport sur ordinateur, alors pourquoi diable veut il me faire parler ?! C'est quand même pas compliqué de taper des mots sur un clavier. La porte s'ouvre sur Lovro-an accompagné de... Karma ?! Je me redresse, et me lève sans aucune hésitation avant m'élancer d'un pas rapide pour me jeter brusquement dans les bras de ma tête de piment. Il enlace fortement ma taille avant de nicher doucement sa tête dans mon cou. On reste dans les bras de l'autre un petit moment. Alors que je veux me retirer, je sens une paire de lèvres se coller doucement à ma peau avant de venir l'aspirer. Mais il est sérieux lui ?! Qu'est-ce qu'il m'insupporte parfais, mais qu'est-ce que je l'aime ce con. Je me sens toujours mieux quand je suis avec lui. Haaaaaaaaaa, non mais ça va pas le faire. Il enfonce ses canines bordel, ça fait mal ! Je dois surement faire une belle grimace de douleur vu comment il n'y va pas de main morte. Je plains le psychiatre qui doit voir cette scène, il risque de ne pas dormir cette nuit. Bref, après m'avoir tué le cou, il se retire et observe son oeuvre. Vu sa tête, il est entièrement satisfait de son oeuvre. Je ne sais pas si j'ai envie de le tuer ou de rire face à son comportement. Il plonge son regard orangé dans le mien avant qu'un sourire tendre n'apparaisse sur son visage. J'aime ce sourire. Il ne le fait que pour moi et ça me rend heureux de le savoir. Je lui sourie aussi timidement avant d'engager la conversation. 

 "- Nagisa : Tu ne m'as pas loupé je parie. Arrête de te comporter comme ça. 

 - Karma : Mais je ne vois pas du tout de quoi tu me parles.

 - Nagisa : Bien que que si, espèce de menteur. (tire la langue) 

 - Karma : (sourie) Tu m'as manqué tu sais ? 

 - Nagisa : Tant que ça ? On s'est vu hier je te rappel. 

 - Karma : Je sais, je sais, mais je n'aime pas être loin de toi. 

 - Nagisa : Que c'est touchant. Tu me donnes presque envie de pleurer. Quoiqu'il en soit, ce n'est  pas une raison pour me marquer comme ça. 

 - Karma : C'est pou montrer à tous que tu n'es qu'à moi. 

 - Nagisa : Ho mon dieu, tu es trop possessif. Tout le monde le sait déjà que je suis à toi. 

 - Karma : Non, pas tous... Du moins pas encore. 

 - Nagisa : Plus possessif tu meurs. Tu me fatigues tu sais ? 

 - Karma : Je sais, mais tu m'aimes quand même donc qu'est-ce que je m'en fous. 

 - Nagisa : Espèce de petit con va. 

 - Karma : J'assume parfaitement, il n'y a pas de mal à ça. 

 - Nagisa : Rha, tu m'énerves ! 

 - Karma : C'est fait exprès mon Na-chan."

Il s'approche lentement d'une démarche féline avant de venir se coller à moi. Il attrape mon menton avec son pouce et son index avant de me relever la tête. On est si proche que nos souffles se mélangent, et avant même que nous nous embrassions, la tension transforma notre respiration régulière, en quelque chose de totalement irrégulier et erratique. Nos lèvres se rencontrèrent doucement, mais au fur et à mesure, Karma intensifia le baiser. Nous n'étions plus qu'un amas d'amour et de désir l'un envers l'autre. C'est comme si plus rien n'existait autour de nous. 

PDV Takao Yotsuba : 

Qu'ai-je bien pu faire pour mériter cela ? Tout d'abord, je me retrouve face à une tombe, ensuite il se montre désagréable, puis il discute avec son "ami" comme si je n'existais pas, et maintenant ça ! Je ne comprends pas. Nagisa est un possesseur de soif de sang qui a un très fort caractère, pour ne pas dire qu'il est ingérable, mais, dès que son "ami" est arrivé, il a changé radicalement de comportement. Il est bien plus gentil, bien plus calme. On aurait dit un vrai petit ange, si on oublie ce qui s'est passé plus tôt. Karma Akabane n'est pas trop mal non plus. Il est assez taquin et très, très possessif de ce que j'ai vu. C'est assez malaisant, mais bon, il faut faire avec. Il me semble que Lovro m'avait vaguement parlé du fait qu'ils sont des âmes sœur. Je pense qu'il a raison, ce petit gars (enfin pas tant que ça) doit bien être le seul à pouvoir interagir avec Nagisa de la sorte. Non, mais je rêve ! Que celui aux cheveux rouges taquine mon patient en le marquant, soit, mais par pitié qu'ils ne s'embrassent pas de la sorte dans mon cabinet. Le pauvre androgyne subit totalement le baiser. Ils finissent enfin par se lâcher et les 2 sont haletants. Nagisa a les joues complètement rouges, et semble dans un autre monde. On est pas près d'avoir fini. C'est tout de même gênant et inapproprié ce qu'ils viennent de faire. Enfin bon, on m'a toujours dit qu'il fallait s'attendre à tout avec ce genre de personnes. C'est que quand on m'a dit ça, je ne pensais pas vraiment à ce type de chose. C'est les aléas du métier je suppose. Une fois les 2 adolescents "remis de leurs émotions", leur conversation repris. 

 "- Karma : Sinon, pourquoi on est là ?

 - Nagisa : Tu viens de me rouler une putain de galoche et tu me poses cette question ?!

 - Karma : Bas... Oui ?

 - Nagisa : Tu n'es pas possible. Si on est là c'est parce que ce putain de psychiatre ne veut pas faire un putain de rapport de merde. 

 - Karma : Elles t'ont fait quoi les putains pour que tu les cites autant ? 

 - Nagisa : Rien, c'est juste qu'il m'énerve. J'ai envie de le massacrer. 

 - Karma : Évite de commettre un meurtre s'il te plait, ne rajoute pas plus de problème que tu n'en a déjà. 

 - Nagisa : Je fais comme je peux écoute. (voix froide) Ca fait partie de moi maintenant. Si j'ai envie de tuer, je tue, c'est aussi simple que ça. Si tu n'es pas en accord avec ça, ce n'est pas le sujet principal de mes problèmes.

 - Karma : Mais si tu recommences, ils vont encore nous séparer et ils ne nous laisseront pas nous voir. 

 - Nagisa : Pourtant on est bien en train de se voir et de se parler en ce moment même. 

 - Karma : Ils n'ont accepté que pour une seule raison. 

 - Nagisa : Et je peux savoir laquelle ? 

 - Karma : Ils attendent très certainement que j'arrive à te faire parler. 

 - Nagisa : Même en ta présence je ne lâcherai pas un seul mot en rapport avec les questions débiles de cet homme stupide. 

 - Takao Yotsuba : Je te prierai de parler mieux de moi jeune homme. Tu me dois le respect. 

 - Nagisa : Mais oui, c'est ça, c'est ça. Parle toujours le vioc. J'en ai strictement rien à foutre. 

 - Takao Yotsuba : Bon écoute moi bien Nagisa, je ne le répéterai pas 2 fois. Si tu ne réponds pas à mes questions, non seulement on va y passer toute la journée, mais en plus, je ne pourrai pas faire un véritable rapport et tu finiras inculpé pour toutes tes tentatives de meurtres. 

 - Nagisa : Vous mentez je suis sur. 

 - Takao Yotsuba : De plus, il me semble que tu tiens particulièrement à ce Karma. 

 - Nagisa : Je ne sais pas ce que vous allez dire, mais fermez là. 

 - Takao Yotsuba : Il serait dommage qu'on lui demande de ressasser des souvenirs qu'ils préférerait surement oublier.

 - Nagisa : Stop. 

 - Takao Yotsuba : Comme par exemple le jour où il t'a retrouvé pratiquement mort dans la salle de bain. 

 - Nagisa : Arrêtez. 

 - Takao Yotsuba : Ou l'autre jour quand il t'a vu avec toute ta classe couvert de sang près du cadavre de Kaede Kayano. Imagine le choc que cela a du lui faire. Je ne pense pas qu'il veuille s'en rappeler en détail. 

 - Nagisa : Assez ! Je vous ai dit de la fermer alors faites le ! Bon repos éternel, Sophie va vous guider vers votre mort !"

Quoi ?! Mourir ?! Ce n'était pas sensé se passer comme ça ! Il devait juste prendre  peur, pas me tuer ! Pourquoi n'a-t-il pas fondu en larmes comme tous les autres lorsqu'on leur rappel leurs méfaits ? Il ne fonctionne donc comme aucun autre ? De plus, ses yeux sont devenus rouges. Ce n'est pas bon signe, pas du tout même. Ca y est ? S'en est fini de moi ? Non. Lovro est toujours derrière la porte, il va venir m'aider... Je pense. L'androgyne sort un cutter de sa poche et se jette pratiquement sur moi. Son camarade essaye de le retenir, mais il se prend violemment un coup en plein dans la cage thoracique. Ce dernier tombe lourdement à terre, mais ne baisse pas les bras et se relève tout de même, malgré les quelques difficultés qu'il a. Lovro entre en trombe, et alors que l'arme létale est sur le point de s'abattre sur moi, une forte pression se fait sentir pour Nagisa, avant qu'il ne sombre dans l'inconscience.

PDV Karma : 

Franchement, je ne sais pas ce qu'à ce psychiatre dans la tête, mais ce qui est  sur c'est qu'il ne réfléchit pas avec sa cervelle. Pousser Na-chan à bout pour qu'il crache le morceau, quelle belle connerie. Ca ne marche pas sur lui, ça ne fait que l'énerver encore plus. Ses techniques sont à revoir. En attendant, j'ai hâte que mon androgyne se réveille. Je sais qu'il va craquer. Il ne va pas réussir à rester bien longtemps ici. J'ai croisé quelques patients qui se trouvent ici et ils sont bien différent de Na-chan. Ils sont gentils, agréables, souriants, timides aussi pour une bonne partie d'entre eux. Ca change du comportement glaciale et psychopathe que je connais de mon bleuté. Il est difficile d'imaginer qu'ils ont tuer des gens à cause de la soif de sang. Parfois, j'aimerai bien revoir ce Na-chan là. Un petit androgyne souriant, positif et avide de connaissance. Cette partie de lui me manque un peu au vue du peu de fois où je la retrouve chez lui, mais il faut faire avec. Il n'a lui même rien demandé donc il ne faut pas se plaindre. C'est la vie qui en a décidé ainsi. Bref, arrêtons donc de penser à cela alors que c'est inutile. Je erre dans les couloirs, à la recherche d'une occupation, mais rien. Je veux qu'il se réveille et qu'n quitte cette horrible endroit. Enfin non, il ne quittera pas le centre avec moi. Ce soir je serai seul à la maison. Alors que je tourne dans le couloir où se trouve la prison de mon Na-chan, je croise cette fille avec qui j'ai déjà discuté accompagné d'un autre garçon de mon âge. 

 "- ???? : Ho te revoilà Karma. Que fais tu encore ici ? 

 - Karma : J'attends que Na-chan se réveille et assiste à la seconde séance avec le psy. 

 - ??? : Ho je vois. Tu t'inquiète beaucoup pour lui et c'est normal. Tu sais... J'étais pareil que lui avant et regarde moi maintenant. Je suis radieuse, pleine de vie et je ne risque plus de tuer personne. Ho faite, voici mon frère, Jason. C'est mon âme-sœur. 

 - Jason : Enchanté de te rencontrer. J'imagine qu'o se reverra à l'avenir. 

 - Karma : Oui j'imagine. Et pourquoi tu me parles d'âme-sœur toi ?

 - ??? : Hé bien, la personne qui calme un possesseur de soif de sang est considéré comme son âme-sœur d'après ce que j'ai compris des explications sans fin du psychiatre. Après peut être que je me trompe. 

 - Karma : Je ne sais pas. 

 - ??? : Ne t'en fait pas surtout. Ton ami ira bien. (sourie)

 - Karma : C'et mon petit ami, et désolé de te le dire, mais mon Na-chan n'est pas du tout comme toi. Il y a peu de chance que son état s'améliore. Même Lovro-san l'a dit. 

 - ??? : Il ne faut pas écouter ce que dit ce vieux grincheux. On a tous déjà commis des meurtres ici. J'en ai commis 7 en 2 ans et certains en ont fait bien plus. 

 - Karma : Lovro-san est un assassin professionnel qui a tellement vu de cas de soif de sang qu'il sait de quoi il parle. Tu as peut être commis plus de meurtre que lui, mais ta période est bien plus longue que la sienne. En à peine 7 mois il en est déjà à 5, dont 3 fait dans la même semaine sur 2 jours putain ! Mon copain est fou, psychopathe, suicidaire. Il n'en a rien à foutre de la vie ou de la mort. Ses meurtres sont tellement atroces et morbides que si tu y avais toi aussi assisté tu en aurais vomi toutes tes tripes. Ne parle pas de chose dont tu ne sais rien. 

 - ??? : On verra bien cela plus tard. Viens Jason on y va.

 - Jason : Mais je veux encore l'écouter. 

 - ??? : Non. Ce n'est pas bon pour toi d'entendre constamment parler de meurtre et de sang. De toute façon maman va bientôt venir te rechercher, l'heures des visites sont presque terminées.

 - Jason : Bon d'accord... (se tourne vers Karma) Ravi de t'avoir rencontrer, j'espère pouvoir bientôt te revoir pour qu'on puisse discuter ensemble. 

 - Karma : Moi aussi. Au revoir Jason au plaisir de te revoir."

Je me tourne et continue de me diriger vers la chambre de mon androgyne. Je vois la porte ouverte et en conclut qu'il est enfin éveillé. Je m'approche un peu plus et vois un infirmer informer mon petit ami qu'il va revoir Takao Yotsuba pour répondre à ses questions. Ca me fait toujours très bizarre de me dire que Na-chan est mon copain maintenant. Bof, l'habitude viendra avec le temps j'imagine. Enfin bref, je rentre dans la chambre et mon bleuté vient se jeter dans mes bras tandis qu'il lance un regard empli de haine au pauvre homme qui n'avait rien demandé. Il nous conduit donc au même petit cabinet que tout à l'heure afin de repasser la consultation sans que cela se finisse en tentative de meurtre. Malheureusement, je ne suis pas autorisé à rentrer. Vie de merde. 

PDV Nagisa :

Me revoilà encore une fois dans la pièce dégueulasse de l'autre connard. Vite, qu'il pose ses questions au lieu de me fixer de a sorte. Il m'énerve. J'ai encore plus envie de le trucider que tout à l'heure. Je commence à craquer ma mâchoire sous l'effet de l'agacement. Le bruit constant et régulier des aiguilles de l'horloge accroché au mur rajoute une tension encore plus pesante à l'espace. Finalement, le psychiatre vient s'asseoir en face de moi et clic son stylo 4 couleurs avant de regarder sa feuille. Et c'est parti pour l'interrogatoire.

 - Takao Yotsuba : Pourquoi avoir tué ta mère ? Le motif de tes autres meurtres est marqué, sauf celui ci. On m'a dit que ça devait venir de toi alors j'attends. 

 - Nagisa : Imaginez que votre mère vous oblige à être une fille, sa petite poupée avec laquelle elle fait ce qu'elle veut et qu'elle bat pour un oui ou pour un non. Maintenant imaginez moi après qu'elle m'ait massacré. Visualisez bien toute la rage et la tristesse qui m'animait. Sophie m'a dit que je pouvais la tuer alors je l'ai fait. 

 - Takao Yotsuba : Je vois... (note sur sa feuille) Qui est cette fameuse Sophie dont tu parles ? 

 - Nagisa : C'est une fille de mon âge que j'apprécie tout comme je la déteste et qui a toujours su me montrer le bon chemin. Enfin plutôt le mauvais selon vous, mais j'en ai tellement rien à foutre à cette heure ci. 

 - Takao Yotsuba : Quelqu'un l'a déjà vu en dehors de toi ?

 - Nagisa : Je ne crois pas non. Pourquoi ? 

 - Takao Yotsuba : C'est pour que je puisse déterminer si elle est réelle ou si elle provient juste d'hallucination venant de ta soif de sang ou même d'une pathologie mentale. 

 - ??? : Tu l'entends parler Nagisa ? 

 - Nagisa : Je ne suis pas encore sourd, donc oui, Sophie. 

 - Sophie : J'existe bel et bien. En quoi j'ai l'air d'une hallucination ? Quelle bonne blague...

 - Nagisa : Je ne sais pas... Je ne sais pas. 

 - Sophie : Quelle horrible être tu es devenu. Regarde moi comme tu es beau. Je suis sur que si je te demandais de tuer ce psychiatre, tu le ferais sur le champ. N'est-ce pas ? Ma petite poupée brisée. 

 - Nagisa : Je ne suis pas ta poupée, ni celle de personne ! 

 - Sophie : Ho que si mon cher. Regarde moi cette être faible et brisé que j'ai crée. Tu es le parfait pantin que je me suis fabriquer au fil du temps. Je te déteste tout autant que toi tu détestes le monde. Tu es si simple à manipuler, si faible, si pathétique. Je m'amuse avec toi comme avec un vulgaire jouet, et j'ai bien cru que tous mes efforts allaient être vain le jour où tu as failli mourir dans cette fichue baignoire. C'est à moi de te tuer, moi et personne d'autre ! Tu m'entends ?! 

 - Nagisa : Pitié, stop. 

 - Sophie : Je fais ce que je veux sale mioche ! Il n'y a personne de plus méprisable alors laisse moi te casser encore plus. Laisse moi jouer avec toi encore et encore jusqu'à ce que tu ne puisses plus le supporter. Laisse moi te détruire jusqu'à ce que tu ne sois plus rien. 

 - Nagisa : ASSEZ !!"

Je hurle ce mot violemment tandis que des larmes de rage coulent de mes joues. J'attrape un livre qui se trouve près de moi et l'envoie en plein sur Sophie. Celle ci esquive le tout dans un petit cri de surprise avant de disparaître de mon champ de vision. Je vais la tuer. 

PDV Takao Yotsuba :

La scène à laquelle je viens d'assister est plutôt troublante. Je crois savoir d'où vient le problème. Sophie n'est pas qu'une simple hallucination vu comment il a parlé d'elle et "discuté" avec elle. C'est une pathologie mentale violente comme certains autres possesseur de soif de sang développent au fil des années. La seule différence c'est que pour Nagisa, son évolution sur quelques mois a l'air d'être fulgurante. Une mère qui le bat, sa soif de sang qui se manifeste en prenant le contrôle de son corps, la mutilation, la tentative de suicide, les meurtres et maintenant une pathologie dont je pense avoir approximativement une vague idée pour le moment. Tellement d'éléments à rassembler pour faire un rapport complet. Je vais m'y noyer pendant des heures. Il va falloir que je le revois pur confirmer mon hypothèse. Il est fort probable que Nagisa soit un schizophrène et que cette Sophie soit la représentation sous forme d'hallucination de sa Schizophrénie. 

Ellipse de temps...

PDV Nagisa : 

 - ??? : Les jurés ont délibéré. Nagisa Shiota est déclaré irresponsable pénalement selon l'article 122-1 du code pénal (oui c'est le véritable article en France) pour les raisons suivantes : le jeune Nagisa Shiota est atteint de Schizophrénie grave ainsi que d'une soif de sang qui lui retire toute notion de bien et de mal ainsi que son self-contrôle. Pour des raisons purement évidentes liées à la soif de sang de l'accusé, aucunes poursuites ne seront retenues contre lui. Cependant, étant donné qu'il est considéré comme dangereux pour la collectivité et pour lui même, il sera interné dans le centre d'internement des possesseurs de soif de sang. Les visites et la sortie définitive de l'établissement se feront sous autorisation des psychiatres de l'établissement ainsi que sous des conditions stricts et encadrées. Bien, la séance est levé."

Ca y est, la sentence est tombée. Je ne m'en sors pas trop mal je trouve. Si j'oublie le fait que je vais être séparé de Karma, que je vais être obligé de voir un psychiatre, que je vais devoir cohabiter avec des gens que je ne connais pas, que je vais devoir prendre des médicament pour ma Schizophrénie et que je ne vais lus pouvoir me mutiler, tout va bien. Tout va mal plutôt. Quelle horrible Enfer je vais vivre à partir de maintenant. Karma, sache que je t'aime et que j'ai tellement hâte que l'on se revoit. Je t'attendrai des mois entier s'il le faut, mais je te promets que je ferai tout pour qu'on se revoit vite. Après un peu plus de 7 longs mois bien chargé et riches en émotions et terreurs en tout genre, un chapitre de mon histoire se termine pour qu'un nouveau se commence. Il y a des choses que je regrette, et d'autres que j'assume pleinement et que je referai sans hésiter. J'ai souri, j'ai pleuré, j'ai hurlé tout mon désespoir et mon malheur. J'ai eu quelques bons moments mais aussi beaucoup de mauvais. J'ai entamé une nouvelle relation qui n'est pas prête de s'arrêter et j'ai coupé les ponts avec d'autres. Il y a eu beaucoup de bas, mais aussi quelques hauts. J'ai des souvenirs pleins la tête que je n'oublierai jamais et des moments justes incroyables passés avec mes amis. L'histoire ne se finit pas aujourd'hui, non. C'est juste une page qui se tourne pour laisser place à des pages vierges où bientôt un nouveau chapitre de ma vie apparaîtra. Est ce que je vais mal finir ? Je ne sais pas. Seul l'avenir nous le dira. La chose dont je suis le plus sur tient en une seule phrase. 

Le sang me monte à la tête. 

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Hey les gens. Et voilà, après 1 an 4 mois et des poussières mon oeuvre se voit enfin achevé. J'ai passé tant de temps à écrire ce livre que je ne vous cache pas toute ma tristesse de le finir. Chapitre de plus de 4 300 mots, oui ceci est énorme et encore je n'ai pas écrit la scène entière du tribunal, comme j'avais l'intention de le faire au début. J'espère tout de même que vous n'êtes pas déçu par ce chapitre ou par cette fin qui se situe entre la good ending et la bad ending. Je ne voyais pas cette fin autrement et depuis le temps que je l'avais planifié je ne pouvais pas la changer sur un coup de tête. Vous voulez une bonne nouvelle ? Il y aura surement des bonus, mais je ne pense pas qu'ils apparaîtront tout de suite dans l'immédiat. J'ai quelques petites idées mais maintenant il faut les développer pour en faire un bon morceau intéressant. Une partie remerciement arrivera dans les jours à venir (peut être avant mardi si j'ai pas la flemme). Sur ceux, 

Kiss les gens <3