Chapitre 48
PDV Asano : (encore un exploit !!!)
Mais qu'est-ce que cette épave fait là ? Il est carrément flippant ! Il a un sourire angélique aux allures psychopathe. Pourquoi ses yeux sont rouges ? Ils n'étaient pas bleus de base ? Il est couvert de la tête aux pieds d'un liquide carmin, même sur le visage... Pitié, ne me dites pas que c'est... Du sang tout de même ?! Bon, calme toi Asano, tu dois surement te faire des films. Même si un fou se tient dans l'encadrement de la porte de ta salle de classe, tu dois garder ton sang froid et agir comme à ton habitude. Il fait peur, oui, mais il ne m'intimide pas... Il ne m'intimide pas... Il ne m'intimide pas... Je suis en train d'avoir la trouille de ma vie. Quelque chose me dit que ça doit très certainement se voir vu son sourire qui s'agrandit. Je le sens vraiment mal cette fois. A part mon père et quelques enseignants, il n'y a personne d'autre dans le bâtiment. Et moi qui ai demandé à ce qu'on ne me dérange pas. Je suis mal, très mal même. Il faut que je garde la même attitude que d'habitude sinon s'en ai fini maintenant de moi. Bon, peut être qu'il na va rien me faire et que c'est juste mon imagination qui me joue des tours. Il m'a toujours fait un peu froid de le dos après tout. Je reprends rapidement mon air hautain avant de m'adresser à lui.
"- Asano : On ne t'a jamais dit de frapper avant d'entrer ? Déjà que tu n'es absolument pas sensé être là alors comporte toi correctement.
- Nagisa : Tu n'es pas aussi effrayant que d'habitude, je te fais peur en vrai, n'est ce pas ? Tu as bien raison car je ne suis pas là pour une visite de courtoisie. Je veux m'amuser et j'ai décidé que tu serais mon prochain jouet. (sourire sadique)
- Asano : (soupire) Et puis quoi encore ? Je suis du Nutella c'est ça ? Ce que tu viens de dire est complètement fou et stupide. Cesse de faire l'idiot et rentre chez toi Shiota.
- Nagisa : Je crois que tu ne te rends pas bien compte de la situation dans laquelle tu te trouves ni le fait que tu n'es pas en position de me dire quoi que ce soit.
- Asano : Je fais ce que je v..."
Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que l'épave ferme la porte, sort un gros couteau de derrière son dos, et se met à jouer avec tout en s'approchant de moi. Je me lève de ma place, puis au fur et mesure qu'il avance, je recule. Après quelques instants comme cela, mon dos heurte doucement le mur. A quoi bon continuer tout ce cirque, ça ne fera que retarder l'inévitable. Alors ça va se finir ici ? Je vais mourir de la main d'un fou, dans une salle de classe où tout le monde pourra voir mon cadavre avec de l'horreur et du dégoût. J'ai l'impression d'être souillé rien qu'à cette pensée. Et mon père, qu'est ce qu'il fait lui ?! Il y a bien des caméras dans cette salle de classe non ? Il devrait bien voir que je suis sur le point de me faire tuer non ?! Qu'attend il pour me sortir de là ?!
"- Nagisa : Je sais exactement à quoi tu penses mon petit Gakushu, sache que si il ne fait rien, c'et parce que je lui en ai donné l'ordre. Il ne peut rien contre moi alors il s'est incliné.
- Asano : C'est impossible ! Jamais il ne s'abaisserait à faire une telle chose.
- Nagisa : Si tu savais tout ce qu'on peut faire à quelqu'un lorsqu'on lui met un couteau sous la gorge et qu'on menace de le tuer. Il n'a plus aucun droit sur cette école. C'est moi qui fait les règles du jeu à présent et il n'a en aucun cas le droit de s'interposer. Le proviseur et toi avez perdu tandis que, moi, j'ai gagné la partie.
- Asano : C'est faux ! Tu mens !
- Nagisa : Je ne te mens pas. Tu es la proie et moi le chasseur. Rappelle toi que c'est toi qui est sur le point de mourir, et non l'inverse. Je vais te démolir, morceau par morceau jusqu'à ce que tu sois aussi brisé que moi je l'ai été par le passé. Je t'en fais la promesse."
J'avale difficilement ma salive tout en regardant les yeux de ce monstre. Un monstre, il n'y a pas d'autre mot pou le définir actuellement. Ses yeux rouges sang dégage de la douceur, mais aussi quelque chose de menaçant, et même un peu de tristesse. Cela a-t-il un rapport avec ce qu'il vient de dire. Et qu'entend il par me briser autant que lui l'a été avant ? Je ne comprends rien et ça m'énerve ! De toute façon je vais crever donc que je sache ou pas, ça ne changera rien du tout. Je me sens petit tout à coup. Peut être que maintenant que j'ai bel et bien conscience que je vais mourir, ce genre d'impression étranges apparaissent. Je ne sais pas. Shiota se rapproche encore plus près de moi. Je veux bouger, mais aucun de mes membres ne me répondent. Je suis tétanisé. Cloué sur place pour ma terreur. Mon bourreau lève son arme en l'air avant de fendre l'air pour qu'elle s'encastre à quelques centimètres de ma tête. Il veut me faire la peur de ma vie avant de commencer les choses sérieuses. Il doit avoir satisfaction vu le bon que j'ai fait et les tremblements qui me prennent. Son sourire s'agrandit encore plus (comment c'est possible d'ailleurs ?) et il retire lentement la lame du mur. Je le sens attraper le col de ma chemise avant qu'il ne me projette au sol. J'atterrie sur le sol dur, mon dos m'élançant fortement à présent. Le psychopathe se met au dessus de moi et lâche un rire sinistre avant de prendre la parle.
"- Nagisa : Tu sais ce que je vais te faire ? Je vais t'entailler tout le corps jusqu'à ce que tu me supplies de te tuer. Après ça, je ne t'achèverai pas, surtout pas. Ce serait trop simple si c'était comme ça. Après je te ferai encore plus souffrir jusqu'à ce que tu te sentes vide et que tu n'ais plus aucun espoir. Je sens qu'on va bien s'amuser ensemble, Asano."
Le bleuté ne me laisse même pas le temps de répondre quoi que ce soit que je sens l'arme blanche rentrer lentement dans les chaires de ma jambe. Je ne veux pas lui donner satisfaction d'hurler mais la douleur et trop forte pour cela. Je laisse échapper de ma gorge un léger cri étouffé, espérant qu'il n'est rien entendu du tout. Malheureusement pour moi, il m'a bien évidemment entendu, sauf que ce n'était pas assez convaincant pour lui. Il s'est renfoncé encore plus profondément, remuant cette fois ci la lame acérée. Je ne pus retenir un hurlement, ainsi que quelques légères larmes qui se forment au coin de mes yeux. Et il continue ainsi, encore et encore. Je ne sais pas depuis combien de temps il a commencé, mais je ne sens plus mes jambes. Il me les a meurtri, et il n'a pas encore fini. Soudain, je ne sens plus rien l'espace de quelques instants, puis une nouvelle douleur encore plus horrible que toute les autres se fait sentir. Il est en train de me couper les tendons des chevilles. De nombreux hurlement sortent de ma bouche sans que je ne puisse rien n'y faire. Je ne sais pas d'où me vient encore la force de crier comme ça, mais c'est bien la seule qui doit me rester actuellement. Mon futur meurtrier se penche juste aussi de mon visage et me fixe. Je sens ma vue se troubler un peu lorsque je croise ses iris rouges, mais je m'en fiche éperdument.
"- Nagisa : Bravo Asano, tu tiens bien on dirait, enfin, tu tiens plus que Kayapute. Ca tombe bien car ce n'est pas du tout fini. Maintenant que j'ai rendu tes jambes complètement inutilisable, je vais m'occuper du haut. Regarde moi tes bras. Tu ne trouves pas qu'il manque un peu de rouge dessus ? Tu ne vois plus claire ? C'est normal, tu viens de perdre une bonne petite quantité de sang mine de rien. Tu sais, je n'ai jamais été fier de ça, mais je me sentais tellement bien lorsque je me mutilais. Que dirais tu si on faisait pareil avec toi ? Tu veux ?"
Un doux sourire retenti avant qu'il me prenne le bras droit sans aucune délicatesse. Mes jambes me font terriblement mal, je ne veux pas qu'il le fasse. Il approche son couteau tout poisseux de ma propre hémoglobine et commence lentement à entailler mon bras. Les traits ne sont pas profonds, mais la douleur est horrible. Je sens mes veine pulser de plus en plus fortement, c'est un cauchemar. Il le fait avec tellement de minutie, c'est effrayant. Voir tout ce sang couler me donne envie de vomir. Je me sens mal, vraiment mal, je sens que je vais tomber dans les pommes si il continue comme ça encore longtemps. Alors que je suis sur le point de tomber dans l'inconscience, je sens une main me gifler.
"- Nagisa : Ha non, tu ne va perdre connaissance maintenant toi ! On a pas encore fini !"
Mes yeux qui s'étaient fermés se rouvrent doucement, et d'un effort colossal, je tourne la tête vers Shiota. Il vérifie rapidement que je suis bien éveillé avant de lever mon membre pour me montrer son oeuvre. L'entièreté de mon avant bras, et une partie de mon bras sont remplis de traits fins, d'où le liquide carmin sort par fines gouttelettes. Ok, je vais vomir mes tripes si il me montre encore ça. Je commence à tousser jusqu'à en cracher mes poumons. J'essaye de reprendre une respiration normale, mais c'est impossible. Nagisa poursuit son oeuvre avec mon bras gauche comme si de rien était. La douleur revient au pas de course et, de faibles gémissements de douleur pure sortent de mes cordes vocales. Je suis faible. Je vais mourir comme une merde. Pitié, faites qu'il termine vite, je n'en peux plus. Je veux partir, quitter cette définitivement la Terre. Je veux rejoindre ma mère au ciel et cesser toute cette douleur inutile.
"- Asano : (voix enrouée et faible) Laisse moi crever.
- Nagisa : Qu'est ce que tu as dit ?
- Asano : (un peu plus fort) Laisse moi crever, je veux rejoindre ma mère.
- Nagisa : Qui t'a permis de me donner des ordres ? Personne. Ferme là un peu et laisse moi finir de m'amuser tranquil.
- Asano : Tu t'es assez amusé comme ça. Je ne suis plus en état de rien faire, je suis à moitié mort. Tu ne peux pas faire pire alors laisse moi mourir.
- Nagisa : (gifle Asano) Tu veux mourir ? Très bien. Laisse moi juste t'infliger la pire des douleur juste avant veux tu ? Ce sera ta punition pour avoir oser me donner un ordre."
Je n'ai pas le temps de dire ouf que je sens la sensation la plus horrifique dans mon oeil gauche. J'ai à peine eu le temps de voir le couteau avant qu'il ne vienne se planter dans mon globe oculaire. Je crois que le son que je viens de pousser résume bien toute l'horreur que je ressens actuellement. Il retire le couteau et je vois un morceau de mon oeil encore dessus. Le bleuté le retire sans aucune pression puis me regarde. Un liquide chaud coule sur ma joue abondamment. Mon oeil encore valide pleure à cause de la douleur et le peu de vue qu'il me reste se trouble encore plus. Dite moi que s'en est fini cette fois et qu'il va enfin me permettre de rejoindre les cieux. Il lève son arme en l'air avant de venir le loger dans mon ventre. Il remue l'arme dans tous les sens, élargie encore plus l'énorme plaie. Je tousse une nouvelle fois et crache du sang. Je veux me déchirer les poumons en criant toute la douleur que je ressens actuellement, mais plus rien ne veux sortir de ma gorge à part tout ce sang. Pitié, faite que tout cela soit fini. Nagisa se met juste devant mon visage et me regarde avec un sourire presque tendre. Je ne comprends vraiment rien à ce type. Un coup il est méchant, l'autre psychopathe, puis gentille ou un autre il est méprisable à souhait. Il est temps que cela se termine pour moi. Je ne sais plus ce que je raconte. Pour quelqu'un aux portes de la mort je suis un peu trop lucide et que je me questionne un peu trop.
"- Nagisa : Je suis enfin calmé maintenant. Je me sens beaucoup mieux. Tu vas mourir maintenant alors adieu, Asano. Au plaisir de ne jamais se revoir."
Ses yeux redeviennent bleus avant qu'il ne lève encore une dernière fois son couteau. Il me fait un dernier sourire et me le plante au coeur. Juste après cela c'est le trou noir complet. Ma fin est arrivée on dirait.
PDV Nagisa :
Je l'ai enfin achevé comme il me l'a demandé. Je ne sais pas pourquoi j'ai été aussi clément avec lui. Je lui souri et ça plusieurs fois. J'ai accédé à sa demande de mort alors que j'avais dit que je ne le ferai pas. Je lui ai parlé parfois gentiment. Pourquoi j'ai fait tout ça ? Je ne l'ai pas fait avec Kayapute. En même temps, elle n'a rien dit celle la. Pourquoi ce n'était pas pareil. Le meurtre de l'autre m'a pris aux tripes oui, mais celui ci c'était pas du tout ça. Je n'étais pas la même machine à tuer avec lui. Je le détestais autant qu'elle pourtant. Qu'est ce qui a provoqué ce changement radical ? Je ne sais pas du tout et je ne pourrais jamais le dire je pense. Peut être était ce parce que j'avais déjà tué avant et que j'avais un peu plus mes esprits ? Ça doit sûrement être ça. Je ne vois pas vraiment d'autre explication de toute façon. Je me relève et l'adosse doucement au mur tandis vit ses derniers instants. Je prends les clefs de la salle qui se trouve sur la table du futur défunt avant de m'en aller et de fermer la classe à double tour. Oui, je le laisse clairement dans cette salle, ça fera une surprise aux élève et au professeur demain matin. Je laisse la clef sur la porte et sors du bâtiment. Ou vais-je bien pouvoir aller maintenant ? Je ferai peut être mieux d'aller dans la forêt et d'attendre qu'il me retrouve. Oui, je vais faire comme ça. Que vais-je bien pouvoir faire de mon arme ? Ho, je vais le mettre dans un buisson en espérant que personne ne le trouve et qu'on ne me pose ainsi pas trop de question. Vu la quantité de sang qui à doublé sur mes vêtements, ça m'étonnerait quand même.
PDV Omniscient :
Karma retrouva Nagisa et par respect ne lui demanda pas ce qu'il avait. Au fond de lui il le savait très bien alors ça ne servait à rien. Ils allèrent au vestiaires et le plus petit changea son uniforme pour le tee-shirt de sport de la tête de piment, et un pantalon à Itona vu qu'ils font la même taille. Il mit son propre manteau, qu'il avait heureusement enlevé afin de ne pas le tâcher, avant de repartir. Karasuma avait pris pour décision de passer la nuit chez le couple, histoire qu'il n'y ait aucun incident. Le lendemain, la classe A découvrir avec effroi et horreur, le corps détruits par de nombreuses mutilations de Asano. Le proviseur ne dit rien. Il était impuissant face à la situation et devait fermer les yeux sur le meurtre de son propre fils. Il avait peur. Oui, le grand Asano avait peur. Ca lui rongeait les entrailles petit à petit, ça en devenait insupportable. L'épée de Damoclès qui planait au dessus de son école rendait l'atmosphère plus pesante pour tout le monde. Mais tout ceci allait très bientôt s'arrêter.
PDV Karma :
C'est aujourd'hui que Lovro doit venir. Il est sensé arriver vers 10h, il est 7h 24 pour l'instant. Encore 2 petites heures et demi à patienter. J'ai peur. Peur qu'il me retire la personne que j'aime le plus au monde. Hier, Na-chan s'est à peu près bien comporté. Il s'en est pris à Karasuma-sensei le matin, mais celui ci n'arrêtait pas de le suivre à la trace. Pas étonnant qu'il est pété un câble. Je pense que j'aurais fait pareil si j'avais été à sa place. On se prépare et nous partons tous les 3 pour le collège. Pour une fois, on va aller en voiture en cours, ça change du métro. Le trajet est plutôt calme et silencieux. Mon androgyne écoute de la musique, le regard dans le vague. Moi je regarde le paysage défiler au travers de la fenêtre. C'est trop calme pour moi. Je prends un écouteur à Na-chan et respire à fond tout en m'imprégnant de la musique qu'il écoute. C'est "Migraine" de Twenty one Pilots, elle est bien cette chanson. Je l'aime tout particulièrement. Après 10 petites minutes de trajet, nous arrivons enfin devant le bahut.
"- Karasuma-sensei : Bon, les garçons. J'ai quelques affaires à régler, et des dossiers à boucler avant le cours de sport de tout à l'heure. Je vous laisse seul tout monter, je n'ai pas le temps de vous attendre. Garde un oeil sur Nagisa, Karma. Je sais ce que tu vas dire, mais on ne sait jamais."
Et c'est sur ces paroles que Karasuma-sensei nous laisse planter là, et qu'il attaque, presque en courant, l'ascension de la colline. Na-chan et moi finissons pas hausser les épaules en chœur avant de nous même commencer la longue montée vers notre bâtiment. L'air semble plus lourd que ces derniers jours. Il va surement y avoir un orange dans pas longtemps.
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Hey les gens. Voila enfin le chapitre avec le fucking meurtre d'Asano. Je trouve que j'ai été gentille avec lui, non ? En attendant, cette partie fait 3050 mots et un peu plus de la moitié est entièrement consacrée à mon côté sadique. J'ai voulu testé d'écrire un meurtre sous le point de vue de la victime. Vous me direz si c'est bien ou pas, surtout que c'est une grande première pour moi. Demain on retourne en cours... Quelle horreur ! Je vous apporte un peu de réconfort avant le suicide collectif qu'on va se manger d'ici les prochaines 24h. J'ai pas grand chose à dire d'autre. Sur ceux,
Kiss les gens <3
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