Chapitre 38
PDV Nagisa :
Tu comptes vraiment rester faible face à cette connasse de première. Elle mérite une bonne correction celle là alors qu'attends tu ? Je ne comprends pas. C'est simple pourtant. Tu t'approches d'elle et tu lui mets la raclé de sa vie. Je ne parlais pas de ça. Je ne suis pas stupide à ce point. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi vous me parlez gentiment et me dites quoi faire alors que normalement vous me rabaissez comme elle. Très bonne question tien. Nous sommes tout de même une partie de toi Nagisa alors que les hostilités viennent d'une personne extérieur nous met autant la haine qu'à toi. Je vois. Et pourquoi je vous écouterez ? Après tout elle n'a pas tort. Je ne suis qu'un monstre sans valeur. Ne la laisse pas gagner Nagisa, elle n'attend que de te voir perdre face à elle. C'est vrai ça, ses yeux montrent toute la satisfaction et toute la fierté qu'elle a de te voir dans cette état. Sois raisonnable Nagisa et montre lui qu'elle à tort. Ne lui montre pas tes faiblesses mais le sadisme dont tu peux faire preuve lorsqu'on s'en prend à toi gratuitement. Vous n'avez pas tort. Je ne veux pas qu'elle ait raison. Je veux la voir souffrir pour ce qu'elle me fait subir. Je veux qu'elle meurt de mes propres mains. Je veux qu'elle paye pour ce qu'elle ose me faire alors que je ne lui ai rien fait. Elle va amèrement le regretter et là se sera moi qui la regarderai avec ce mépris et cette satisfaction.
"- Inconnu : Tu as raison Nagisa, fais lui payer pour ses actes. Elle n'a eu aucun scrupule à te faire souffrir alors rends lui la monnaie de sa pièce.
- Nagisa : (murmure presque inaudible) Je ne vais pas me gêner Sophie. Tu peux compter sur moi, je ne la raterai pas. Mais ne croit pas que je le fais parce que tu me l'as dit.
- Sophie : Ne t'en fais pas je ne comptais pas sur ça."
Mes larmes de rage ont cessé et depuis le temps que je la fixe, je décide de passer à l'action. Je vais déchaîner toute ma haine sur elle alors je ne promets pas qu'elle en ressortira vivante, ou du moins indemne. Les autres ne m'arrêteront pas cette fois ci. Ils n'y arriveront pas et ce sera tant pis pour elle. Je lui saute dessus et l'attrape à la gorge d'une seule main. J'ai beau être de nouveau squelettique je ne suis pas non plus un faiblard. Je la tiens du bout du bras, sa gorge sous mes doigts, sa jugulaire pulsant plus fortement sous la pression que j'exerce dessus. Elle se débat et du bout des jambes me donne des légers coup de pieds au ventre. Ce n'est pas très drôle de l'achever comme ça. Lorsqu'elle est au bord de l'inconscience je profite qu'elle me donne un autre coup de pied pour la lâcher. Elle tombe lourdement sur le sol en se tenant la gorge et en toussant. Je la regarde et un doux sourire vengeur prend forme sur mon visage. Elle se redresse et recule de quelques pas.
PDV Kayano :
J'ai frôlé la mort. Une fois de plus j'ai failli mourir de la main de ce dégénéré. Mais c'est quoi son putain de problème ?! Je me recule de plusieurs mètres, mais aussi tôt que j'ai relevé la tête je me retrouve nez à nez avec lui, nos corps étant presque collés l'un à l'autre. Qu'est-ce qu'il va encore me faire ? Je commence à vraiment avoir peur. Les autres nous regarde mais ne font rien. Personne ne va donc m'aider ? Son sourire de sadique ne me rassure pas et le fait que personne n'intervient accentue la chose. Il lâche un simple "trop lente". Je n'ai pas le temps de réagir qu'il me met un violent coup de coude au visage qui me projette en arrière. Je tombe 3 mètres plus loin en me tenant la joue. Je me relève et me mets en position de défense pour parer ses attaques bien qu'elles soient trop rapide pour moi. Il se replace devant moi à la vitesse de le lumière. Il m'attrape violemment par les couettes et me donne plusieurs coups de genoux à l'estomac. J'essaie de retirer ses mains de mes cheveux mais sa poigne est trop forte pour que je m'en libère. Je finis par lui donner un coup de poing au visage qui lui fit me lâcher. Il grogne légèrement en me lançant un regard meurtrier. Si je n'étais pas en position de faiblesse je lui aurais surement fait un sourire carnassier et supérieur. A ce moment précis je n'en fis rien. Je ne me risque pas à le faire. Je suis peut être fière mais pas encore suicidaire non plus. Je suis tellement plongé dans mes pensées que je ne vois pas cette énième coup de poing au visage qui me fait tomber à terre. Je n'ai le temps de me relever qu'il me rue de coups de pieds aux jambes et aux côtes. Je lâche quelques gémissements plaintifs, la douleur s'intensifiant de plus en plus. Les minutes passent et les coups pleuvent toujours plus nombreux. Si il croit que je vais le supplier d'arrêter il se fourre le doigt dans l'oeil. Moi de mon vivant jamais je ne rabaisserais à cela, et encore moins pour quelqu'un d'aussi faible que Nagisa. Les coups sont si puissants et la douleur si intense que je ne sais pas combien de temps encore je vais réussir à tenir. Alors que je suis au bord de l'inconscience les coups s'arrêtent brusquement. Je lève ma tête et malgré ma vue brouillée je réussis à voir Karma cintrant fermement Nagisa qui se débat. Je ne vis rien d'autre après cela, sombrant dans l'inconscience après que mes yeux se soient fermés et que ma tête ce soit laissé reposer au sol.
PDV Karma :
Cette fois Kayano avait été trop loin, une fois de plus. La petite correction que lui a infligé Na-chan était parfaitement mérité. Personne n'avait rien fait contre cela d'ailleurs. Même Okuda n'a pas réagit à la vue de sa meilleure amie se faisant martyriser. Tant mieux d'ailleurs parce que je n'aurai pas aimé qu'elle prévienne un professeur et que Na-chan est des problèmes bien que ce n'était que de la légitime défense face aux paroles de Kayapute. Enfin, malgré tout cela il ne devait pas aller trop loin non plus et c'est pour cela que lorsque j'ai remarqué que la verte brocolis allait tombé dans les pommes, je l'ai retenu avant que ça devienne grave. Bon, elle devra quand même expliqué à ses parents d'où viennent tous les hématomes qu'elle a mais je ferai en sorte qu'elle se taise. Bref, je presse la carotide de Na-chan qui sombre presque aussitôt dans l'inconscience. Je le ramène aux vestiaires tandis qu'Okuda fait pareille avec Kayapute. Les gars se changent et partent tour à tour. Terasaka, Sugino et Itona veulent mais je leur dis de partir. C'est non sans quelques grognements de protestations qu'ils s'en vont en me laissant seul avec Na-chan. Que vais-je bien pouvoir faire maintenant. Plus les jours passent, pire c'est. Il devient froid et distant. Il ne sourit presque plus. Il est comme. Vide. C'est le terme le plus approprié je pense. Il est totalement vide de l'intérieur. Pourquoi, ça je ne sais pas. J'aurai aimé pouvoir lui soutirer des infos mais à part ses cauchemars il ne veut rien me dire d'autre. Je ne sais même pas ce qui se passe dans ces cauchemars récent. Il reste muet comme une carpe. Je m'inquiète pour lui. J'ai bien compris son petit manège. J'ai bien vu qu'il avait recommencé. Je ne suis pas si aveugle que ça. Il remet mal ses bandages et parfois il laisse quelques gouttes de sang dans la baignoire. Je suis très loin d'être dupe et ses mensonges ne me feront pas changer d'avis. Pour l'instant je ne dis rien mais lorsque j'en aurais plus que marre de lui mentir j'exploserai et là par contre je ne promets pas d'être doux avec lui.
PDV Extérieur :
Nagisa c'était finalement réveillé quelques minutes après que tous les garçons aient quitté les vestiaires. Seul Karma l'accueillit avec un grand sourire qu'il ne faisait qu'à lui. Ils étaient rentrés ensemble comme chaque jour, l'incident avec Kayano s'étant vite fait oublier. Néanmoins Karma était inquiet et il avait un peu de mal à le cacher pour ne pas dire beaucoup de mal à le cacher. Il avait peur. Oui le grand Karma Akabane avait peur. L'absence de sentiment sur le visage de son androgyne l'effrayait énormément. Il craignait une rechute total de Nagisa mais en encore plus violente que sa première descente en enfer. Les séquelles était encore bien encré sur la peau du bleuté ainsi que dans ses habitudes. Il continuait encore à se couper même si c'était beaucoup moins souvent et moins violemment et pour essayer d'affaiblir l'intensité de ses cauchemars il se droguait au somnifères une fois de plus, toutes les nuits. Quel sensation horrible de voir son meilleur ami ainsi. Si Karma pouvait faire en sorte que tout cela s'arrête il le ferait. Malheureusement c'était la dure réalité de la vie et il était impossible de changer quoi que se soit. Mais après tout... Peut être que Nagisa est destiné à vivre tout ce calvaire jusqu'à la fin de ses jours. Qui sait ? La vie est si cruelle et ça Nagisa ne le sait que trop bien depuis ses 7 ans. Était il donc destiné à mourir en martyre ? Peut être bien. Sur Terre personne n'est épargné du malheur et certains en souffrent bien plus que d'autres. Pourquoi diable avait il fallu que cela tombe sur le meilleur ami du rouge ?! Il l'aime tellement. Il l'aime bien plus que ce qu'il n'avouerait jamais. Il est prêt à remuer ciel et terre pour lui. Il est prêt à le couvrir d'or et d'argent pour faire son bonheur. Il est même prêt à tuer pour lui. Il aurait fait n'importe quoi pour son androgyne parce qu'il est bien plus qu'un meilleur ami. Bien plus qu'un simple amour de passage. Karma et Nagisa sont 2 âmes sœurs qui se complètent, mais ça personne ne l'avait encore totalement compris. Seul Karma semble à peu près comprendre ce lien étant donné qu'il décrit Nagisa comme "sa moitié,son âmes sœurs" (à voir chapitre 35). Et c'est d'ailleurs sur cette note que la nuit engloutit les 2 êtres dans sa noirceur en les laissant chacun dans leur spéculations et cauchemars les plus terrifiants.
PDV Karma :
Il avait recommencé. Une fois de plus. Il m'inquiète tellement que j'en ai eu du mal à dormir. J'avais l'impression qu'avec tous les somnifères qu'il avait englouti il allait faire une overdose et que son cœur allait lâcher. Il a avalé 4 ou 5 cachets d'un coup. On ne s'en rend pas compte comme ça, mais c'est énorme ! A notre âge on ne devrait même pas en prendre. Son sommeil avait été si calme que à en était presque effrayant. Je n'étais pas du tout, mais alors pas du tout rassuré. Si j'avais été un vieux pépé de 86 ans, j'aurais surement fait une crise cardiaque avant même que minuit n'est retenti. En attendant il est très exactement 5h du matin et je n'ai absolument pas dormi. Je suis fatigué mais je suis trop anxieux pour fermer l'oeil. Qu'est-ce que c'est énervant ! Je lève baisse les yeux et regarde mon petit androgyne endormi sur le bas de mon torse. Ses traits sont détendus et son visage est si paisible. A quand remonte sa dernière nuit complète et sans aucun cauchemar ? Cela doit bien faire plusieurs mois que ce n'est pas arrivé. Je soupire longuement tout en continuant de regarder mon Na-chan. Ses longs cheveux bleus tombent légèrement sur le devant de son visage et ses bras entour mon torse, un peu à la manière dont un bébé koala est accroché à sa mère. Il est juste si mignon comme ça. Maintenant j'ai très envie de le câliner, super... Pas que je n'aime pas le faire, bien au contraire, mais disons que je n'ai pas très envie de le réveiller maintenant. J'aimerai le laisser dormir encore un peu. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'il dort comme ça. Si seulement cela arrivait plus souvent et sans ces foutus somnifères à la con ! Ca y est je commence de nouveau à m'énerver... Je souffle d'exaspération. Je suis en colère mais dans le fond je ne peux pas en vouloir à Na-chan de faire ça. Ca me rend triste oui, ça me fout aussi la rage oui, mais lui tout ce qu'il veut c'est que ça cesse. Ca fait des mois que son calvaire dure et il doit en perdre la tête parfois. Bon, inutile de ressasser tout cela. Je commence à avoir mal au dos à force d'être dans cette position, mais je ne peux pas bouger à cause du petit bébé koala qui dort sur moi. Il est tellement bien accroché à moi qu'on aurait l'impression que je suis sa peluche. Mais qu'est-ce que je raconte moi ? Je crois que j'ai le cerveau qui disjoncte à cause de ma nuit blanche. Il est clair et net que ni moi ni Na-chan n'iront en cours aujourd'hui. De plus je veux une journée tranquille avec mon androgyne sans personne pour la gâcher. Je me rappelle encore d'avant-hier où Rio est entré dans la maison, sans ma permission alors que j'étais en pleine séance de câlins avec Na-chan devant un film. De un elle a pas arrêté de nous soûler avec ça et de 2 elle a gâché ma journée en paix avec mon petit ange. Oui je sais, je deviens complètement gaga, mais en même temps qui ne le serait devant quelqu'un comme mon petit androgyne ? Bon d'accord j'arrête. Je sors de mes songes et fixe le plafond jusqu'à ce que le réveil sonne. J'éteins aussitôt l'appareil avant de doucement papouiller le bébé koala qui dort. Un réveil tout doux qui porte rapidement ses fruits. Na-chan ouvre doucement les yeux, avant de les faire cligner plusieurs fois pour qu'ils s'adaptent à la lumière qui traverse les rideaux. Pour une fois il y a un grand soleil dehors. Je sourie tendrement à mon androgyne avant de lui annoncer qu'aujourd'hui on séchait les cours. Il semble un peu perdu au début, mais il finit par acquiescer d'un simple hochement de tête avant de rouler sur la place à côté de moi. Je n'arrive à retenir un autre petit sourire en coin en voyant tant de mignonneries dès le matin. Je me tourne mon corps vers lui et on s'observe. On se cherche du regard, on essaie de décoder l'autre, sans raison précise. C'est comme un jeu. On veut décrypter l'autre sans aucun but, sans aucune arrière pensée. C'est une simple et banale bataille. Un moyen de communication silencieuse. D'aussi loin que je me souvienne on c'est toujours compris, peut importe la manière dont on communiquait. Que ce soit par la parole, les gestes ou les regards, on se comprend à merveille. Je crois que c'est l'une des choses que je préfère dans notre relation. Parfois, on a pas besoin de mettre de mots. Je souris encore plus, je le sens. Mes lèvres s'étirent vers le haut et celles de Na-chan font de même. Un sourire si innocent et si sincère. Ce si beau sourire qu'il ne fait plus qu'à moi depuis quelques temps. Je suis heureux d'être unique à ces yeux, mais je suis aussi très triste pour lui. Je suis triste qu'il ne fasse plus confiance aux autres. Je suis triste qu'il se renferme. Je suis triste de ne plus pouvoir le rendre heureux comme avant. Comme on dirait, c'était le calme avant la tempête. Je ne sais plus quoi faire.
PDV Nagisa :
J'étais heureux de savoir qu'aujourd'hui on séchait les cours pour passer la journée à la maison tranquille. J'ai fait une nuit complète et sans aucun cauchemar pour perturber mon sommeil. Karma m'a réveillé de la plus des façons et c'était vraiment un pur bonheur. Je roule sur la place juste à côté de mon meilleur ami et nous commençons tout les 2 une bataille de regard. C'est totalement stupide, mais c'est notre sale manie à nous. Au bout de plusieurs minute, je vois bien que Karma a perdu le sourire et qu'il semble broyer du noir. Je le regarde un peu surpris de ce changement d'émotion soudaine. A quoi peut il bien penser ? J'essaie de sonder son esprit pour le savoir, mais impossible. C'est comme si il avait dressé une barrière infranchissable. Et si il pensait à moi ? Et si il pensait que c'était de sa faute si j'avais perdu le sourire ? Non je ne veux pas qu'il se sente coupable. Il n'y est pour rien du tout. Il se fait tellement de mouron pour rien, et c'est une fois de plus à cause de moi. Le sourire qui m'animait s'efface petit à petit de mon visage. C'est toujours la même chanson de toute façon. Il faut vite que je trouve un truc pour le réconforter, sinon ça va nous gâcher notre journée. Sans même réfléchir, je lui prends spontanément la main et lui fais un grand sourire. Un sourire légèrement crispé certes, mais un sourire confortant tout de même. Il regarde nos mains entrelacées avant de relever la tête en direction de mon visage. Je me rapproche un peu de lui et lui murmure simplement ce que j'ai en tête.
"- Nagisa : Ce n'est pas de ta faute si je ne suis plus comme avant tu sais ? Tu n'as pas à t'en vouloir. Avec le temps les gens changent, je change. Tous cs cauchemars et cette négativité constante font ce que je suis maintenant. Je ne t'en voudrais jamais pour quoi que ce soit. Tu es comme un rayon de soleil dans les ténèbres qui m'entourent, alors ne te sens pas coupable et reste avec moi. On va passer une journée tranquille à traîner au lit et à jouer à la console d'accord ? (sourire sincère)
- Karma : Oui Na-chan. Je vais prévenir Karasuma-sensei qu'on ne vient pas et après dodo. J'ai veillé sur toit toute la nuit. Tu m'as fait si peur tu sais ? Ne pends plus jamais autant de somnifères. J'ai bien cru que t'allais mourir.
- Nagisa : Désolé Karma, mais j'en avais vraiment marre de ne plus pouvoir dormir tranquillement. Je ne le ferai plus promis.
- Karma : Tant mieux. Bon je vais passer l'appelle et après on a la journée pour nous 2."
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Hey les gens. Désolé de ne pas avoir posté la semaine dernière, mais j'avais pas assez d'inspiration pour finir le chapitre et aussi j'avais un peu la flemme. Bref, pour me faire pardonner le chapitre fait 3 120 mots ce qui est un peu plus que d'habitude. Sinon bas, c'est les vacances et je crève de chaud ! Venez me parler en mp ou sur snap, je ne mord pas, et surtout donnez moi des idées pour la suite. L'histoire commence doucement à se diriger vers sa fin, mais ce n'est pas encore finit alors pas de panique. Sur ceux,
Kiss les gens <3
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