Chapitre 32
PDV Nagisa :
Je me réveil brusquement. Quel rêve étrange j'ai fait. J'ai vraiment tué mes amis ? Je me redresse brutalement et vérifie bien que Karma est à mes côtés. Ouf, ce n'était définitivement qu'un rêve. J'ai bien cru que j'allais faire une crise cardiaque. J'ai mon cœur qui bat la chamade, je suis couvert de transpiration et j'halète légèrement. Je sors du lit en essayant de ne pas réveiller Karma et je me précipite dans ma chambre. Je prends mon portable que j'avais mis à charger sur mon lit et je regarde l'heure. Il est 6h 10. Je pensais qu'il serait beaucoup plus tôt alors ça va. Je vais pouvoir prendre une douche en paix avant de réveiller Karma. Je prends mon uniforme avant de m'enfermer à clef dans la salle de bain. Et je pense. Je pense à ce rêve. Serais je vraiment capable de faire ce que j'ai fait dans mon rêve. Tout cela semblait si réel, on ce serait cru dans la réalité. Je ne veux pas que tout cela arrive dans la vraie vie. Je ne suis pas un monstre comme cela pas vrai ? Je sens mon bras, il me fait mal, il me brûle. C'est comme un appel, un appel de la lame. La douleur s'intensifie un peu. Ma veine pulse tellement fort que cela en devient plus que douloureux. C'est juste insupportable. J'essaie de l'ignorer comme je peux mais j'ai du mal. Je fait une queue de cheval haute avec mes cheveux et je rentre dans la douche. J'ouvre l'eau chaude et règle la température. J'ai réglé un peu trop chaud mais je m'en fiche pas mal. La douleur est juste insoutenable, j'ai l'impression que la veine de mon bras va exploser. La tentation d''y mettre fin devient de plus en plus prenante. Oui je craque, je suis faible de ne pas pouvoir tenir mais je ne peux pas attendre que ça se calme. Je ne peux pas attendre parce que lorsque ça commence ça ne se termine pas. Il n'y a pas d'autre possibilité. Je sors celle qui aurait pu être ma meilleure amie si je n'avais personne d'autre. Ouais je compare une putain lame à une possible meilleure amie. J'ai l'air con. Je prend le morceau de métal en main et commence à tracer un trait puis 2 puis 3... Je me retrouve maintenant avec 10 lignes sur mon avant bras. Je contemple mon oeuvre, presque avec fierté mais je me reprends assez vite et oublie instantanément tout sentiment positif. Je suis faible une fois de plus. Je suis tout de même un peu heureux que cette douleur soit enfin partie. Je sens quelque chose d'humide sur mes joues. Je pleure. Pourquoi, je ne sais pas, mais je pleure. Je me recroqueville et laisse l'eau couler sur tout mon corps. Je me demande ce que fous. Mes coupures saignent abondamment mais j'en ai rien à faire. Je ne vais pas bien mais j'en ai rien à faire. Je sais que lorsque je serai sorti de cette putain de douche j'irai m'habiller, je ferai un grand sourire à Karma lorsque j'irai le éveiller, je ferai un grand sourire à mes amis lorsque je les verrai et je ferai semblant d'aller bien toute ma journée. Je ne parlerai de mon cauchemar à personne et je me laisserai seul avec mes angoisses parce que je ne peux rien faire d'autre. Je ne veux pas que mes amis se mêlent de ces histoires et je ne veux pas les inquiéter, surtout Karma. Je souffrirai en silence parce que c'est ce que je fais de mieux. Au bout de 20 minutes à peu près je sors de la douche. Je m'essuie et m'habille en essayant de ne pas me tacher avec mes blessures qui sanguinoles encore un peu. Une fois enfin habillé je vais jusqu'à ma valise et j'en sors des bandages et du sparadrap. Je retourne à la salle de bain et je bande soigneusement ma blessure. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter pour expliquer la présence de ce bandage ? J'avoue que je n'y ai pas pensé avant et je n'ai aucune idée de comment je vais pouvoir l'expliquer. Ha je sais ! Je n'ai qu'à dire qu'une bestiole m'a piqué et que j'ai fait une réaction allergique, donc que ça a gonflé. Pour dégonfler j'ai du mettre une compresse d'alcool avant de la bander. Je suis intelligent parfois tout de même. Bon il va falloir maintenant que je commence à guetter l'heure sinon on va être en retard, ce serai bien le comble de la journée. Il est déjà 6h 45. Je vais aller réveiller Karma je pense. Je sors de mon chambre et rentre dans celle de mon meilleur ami. Je me penche au dessus de lui et me rend compte qu'il est torse nu. C'est une blague ?! J'ai dormi avec lui alors qu'il était à moitié à poil ! Il est chiant, en plus il ne m'a pas prévenu. Si je l'aurai découvert plus tôt j'aurai fait un bon dans le lit. Je pensais le réveiller en douceur mais là pas de quartier. Oui juste pour ça, mais c'est parce que... Mais j'ai pas à me justifier de toute façon. Je le secoue un peu mais il ne réagit pas. Je le découvre de sa couverture et lui tire un peu les jambes mais toujours rien. Au grand mots les grands moyens. Je vais dans la cuisine et je me serre un grand verre d'eau glacé et j'y rajoute quelques glaçons. Je remonte et le jette sur le torse de Karma qui se réveille presque instantanément et en sursautant.
"- Karma : Na-chan mais ça va pas ? T'es malade ou quoi ?! Ne fais plus jamais ça.
- Nagisa : Tu ne te réveillais pas lorsque j'y allais doucement alors j'y vais à la manière forte et c'est une petite vengeance.
- Karma : Vengeance de quoi ?
- Nagisa : T as dormi cette nuit à moitié à poil dans le lit et tu me l'as même pas dit. T'imagine le bond que j'aurai pu faire si je l'avais découvert à 4h du matin parce que franchement quand tu dors parfois t'a une tête de violeur.
- Karma : C'est pas vrai raconte pas n'importe quoi toi.
- Nagisa : Je ne raconte pas n'importe quoi je fais juste un constat.
- Karma : Je conteste ton constat...
- Nagisa : Mais voyons Karma comment tu pourrais me contester alors que tu ne sais même pas quelle tête tu fais lorsque tu dors ?
- Karma : Ha merde c'est vrai... Mais je conteste quand même !
- Nagisa : Mais oui c'est ça. Va t'habiller maintenant il est presque 7h et on part à un quart."
Karma est parti s'habiller. Il n'a pas vu mon bandage vu que je n'ai pas eu de réflexion. Tant mieux j'ai envie de dire mais lorsque je vais arriver en classe ça va être une autre histoire. Bon je descends en bas, je prends une briquette de lait à la vanille et j'en sors une à la fraise pour mon meilleur ami. D'ailleurs il descends 10 minutes après moi ce qui est pas mal. J'ai déjà fini ma briquette lorsque lui la commence. Je l'incite à se dépêcher avant de remonter en haut pour me brossé les dents. Je fais aussi mon sac que j'avais oublié de faire et je descends pour la énième fois. Karma sur mes talons me suit jusqu'à l'entrée ou nous nous chaussons avant de sortir en direction du métro. Bizarrement je trouve qu'il fait un peu frais ce matin. Le bitume est mouillé il y a du avoir de l'orage cette nuit. C'est surement pour cela que je trouve qu'il fait frais. Dehors ça allait mais lorsque nous sommes descendu pour le métro ça a été autre chose. Il fait froid là dedans. J'essaie de me réchauffer en me frictionnant à l'aide de mes bras mais je n'y arrive pas. Karma semble le remarquer puisqu'il retire sa veste qu'il garde constamment sur lui et me la met sur mes épaules. On ne dit rien mais je lui fais un sourire qui se veut sincère pour le remercier. Je la prends et l'enfile correctement. Dans le wagon ce n'est pas exactement la même chose que d'habitude. Ce lundi est un jour jour de grève alors au lieu de n'avoir pas beaucoup de personne pour ne pas dire presque personne dans les wagons il n'y a plus de place assise et des gens sont déjà debout à attendre leur station. Avec Karma nous nous mettons près de la porte pour ne pas devoir bousculer tout le monde pour sortir à notre arrêt et ainsi risquer de la louper. Au fur et à mesure des station notre wagon devient saturé de monde. Nous sommes serrés comme des saucissons et je ne peux pas bouger. Je suis collé au torse de Karma. Ce n'est pas un parfait inconnu alors ça ne me dérange ps de manière excessive mais j'avoue que c'est tout de même un peu gênant. Le trajet est presque terminé lorsque je sens quelqu'un me toucher les fesses. Je sursaute à ce contact et essaie de le retourner pour voir qui a osé mettre sa main dégueulasse sur mon postérieur. Karma a l'air d'avoir vu que j'essayais de regarder quelque chose puisqu'il scrute aussi ce qui se passe. Il me regarde pour savoir ce qui se passe et je lui murmure que quelqu'un est en train de me toucher le cul pour être vulgaire. C'est vrai que mes cheveux étaient mouillés et que j'ai oublié de les attacher alors pour cette personne je dois être une fille vu de dos. Karma cherche la personne qui pourrait éventuellement être celle qui me touche sans aucune pudeur. Il semble l'avoir trouvé puisqu'il fixe un homme en costard qui est juste derrière moi. Il n'aura pas fallu longtemps pour me retrouver. Je sens qu'avec Karma et sa délicatesse ça va finir mal.
"- Karma : Hé vous le gars en costard ça vous amuse de toucher le cul de collégien ?
- Inconnu : Ce que je fais ne te regarde pas le mioche et si elle le voulait elle me repousserait. Cette fille est une chienne en chaleur il faut bien qu'on s'occupe d'elle.
- Karma : Déjà on parle de mon ami alors ça me concerne et en plus ce n'est pas parce que Na-chan a les cheveux long que c'est une fille. Ça fait quoi d'apprendre que vous tripotez un garçon ?
- Inconnu : Tu mens le mioche et je pense que ton ami a une bouche et qu'elle peut très bien parlé seule.
- Karma : Dis lui Na-chan.
- Nagisa : Karma à raison je suis un garçon et si vous ne voulez pas que j'aille porter plainte enlever votre main de mon cul."
Vu le wagon s'arrêtait et que c'était notre arrêt dès qu'il eut retiré sa main de manière brusque je lui mis une énorme gifle avant de sortir. Cette journée est vraiment merdique. Je suis à fleur de peau et les cours n'ont même pas commencé. On commence pas de l'histoire en plus je n'aime pas vraiment cette matière. Je pense que je vais sécher les 2 premières heures sinon je risque de vraiment péter un câble. Comme chaque jour de cours nous montons la colline. Pas de Ren aujourd'hui. Tant mieux pour moi et pour lui aussi sinon je pense que je lui aurais refais le portrait. Karma a bien remarqué que depuis l'incident du métro je suis passablement énervé et qu'il ne vaut mieux pas me chercher des noises. Il a d'ailleurs mis 3 pas de distance entre nous par sécurité. Je ne lui en veux pas trop pour cela étant donné que généralement quand il y a un surplus de colère en moi je tape la première personne que je vois ou que j'ai sous la main. A chaque fois enfin presque à chaque fois c'est sur lui en que je cogne il est donc normal qu'il impose un distance de sécurité entre nous bien qu'elle soit assez faible. En haut de la colline nous retrouvons le groupe au grand complet qui nous attendaient. On se salue tous. Je fais la bise à Rio et une accolade à Sugino avant de faire un tchèque à Terasaka et un simple signe de main à Itona. Ils remarquent tous mon énervement mais ne disent rien. Enfin presque parce que Itona n'a jamais la langue dans sa poche lorsqu'il décidé d'ouvrir la bouche pour parler.
"- Itona : Pourquoi tu es énervé Nagisa ? Karma y a été trop fort avec toi cette nuit ?
- Nagisa : Mais qu'est ce que tu racontes complet connerie toi ? Évite de raconter nom porte quoi si tu tiens à ton nez parce que la je suis pas d'humeur.
- Karma : Un gars du métro l'a énervé tout à l'heure. Il l'a pris pour une fille.
- Rio : C'est sur que dis comme ça c'est normal que tu sois énervé Nagisa.
- Karma : C'est n'est pas la seule raison pour laquelle il est énervé hein Na-chan ?
- Nagisa : Toi ta gueule Karma...
- Sugino : Il c'est passé quoi ?
- Karma : Non seulement il l'a pris pour une fille mais en plus il lui a touché le cul et l'a traité de chienne en chaleur.
- Terasaka : Je ne sais pas si je dois être choqué ou si je dois rigoler.
- Nagisa : Terasaka tu tiens à ta vie ?
- Terasaka : Bien sûr pourquoi ?
- Nagisa : Ferme ta gueule alors à moins que tu ne veuilles que je ne te refasse entièrement le portrait.
- Terasaka : Bon bas j'ai rien dit alors. J'y tiens à mon faciès moi...
- Sugino : En attendant ça montre bien que les gens n'ont plus aucun respect de nos jours.
- Rio : Et ensuite on dit que c'est nous les impolis et qui n'avons aucun respect envers nos aînés. C'est l'inverse, c'est les aînés qui n'ont aucun respect envers les plus jeunes.
- Nagisa : ça je le confirme. Bon je sèche les 2 premières heures alors on se retrouve à 10h. Bye.
- Karma : Mais non ne me laisse pas tout seul. Je vais m'ennuyer en cours sans toi...
- Nagisa : Mais qu'est ce que tu racontes tu dors toujours en cours d'histoire... Tu te débrouillera très bien sans moi. Bon à plus cette fois."
Je prends mon sac, tourne les talons et m'enfonce dans la forêt. Je ne sais pas où je vais mais je m'en fiche. Mes pas me conduisent jusque là piscine que Koro-sensei a aménagé pour nous. Je pose mon sac sur le gros rocher qu'il y a au bout d'une des extrémités de la piscine avant de m'y allonger à mon tour. Je ferme les yeux et plonge dans un sommeil sans rêve. Lorsque je me réveille je regarde automatiquement l'heure. Il est 9h 27. Ils leur restent environ 28 minutes de cours avant la précieuse récréation. C'est cours d'art plastiques après alors alors ça va. Je me suis à peu près calmé alors je pense que ça ira. De toute façon dessiner dessiner ma toujours calmé et relaxé. J'ai dis que je me débrouillais en dessin mais il y a tellement mieux que moi en dessin dans la classe, comme Sugaya par exemple. Une fois de plus j'envie les gens. C'est un défaut assez récalcitrant chez moi. Bon Nagisa arrête de trop penser un instant. Je vais regarder un peu mon portable le temps que la récréation commence. Je risque de ne pas entendre la sonnerie d'ici alors je ferai mieux aussi de guetter l'heure. Je me rallonges sur le rocher et me perds sur YouTube comme d'habitude.
PDV Karma :
Qu'est ce que je m'ennuie. J'ai l'impression que les secondes sont des minutes depuis le début des cours. Moi aussi j'aurai du sécher. Na-chan n'est pas là, je n'arrive pas à dormir et le cour est ennuyant... Je vais regarder l'heure. Yes ! Il est 9h 51. Plus que 4 petites minutes et je pourrai enfin me barrer de cette salle de classe et rejoindre mon meilleur ami. En parlant de lui d'ailleurs, où est il ? Je me demande ce qu'il fait. Il doit sûrement dormir dans un coin comme le fait Aomine dans Kuroko no Basket. Bon ok ils ne se ressemblent pas mais quand même. Non, en fait oubliez ce que j'ai dit c'était très con. Je me couche sur ma table et attends que la cloche retentisse. Aussitôt dit aussitôt fait. Dès que la sonnerie nous annonçant le début de la récréation sonna je me précipita dehors. Na-chan n'était pas encore arrivé à mon plus grand malheur. Je me mis sous l'arbre comme à notre habitude et attendus que les autres arrivent. C'est Rio qui arrive en première rapidement suivi de mon Na-chan et de Sugino. Mais où sont passés Itona et Terasaka ?
"- Rio : Je suis sur qu'ils sont partis faire des cochonneries dans la forêt.
- Karma : J'ai parlé à voix haute ?
- Nagisa : Ouais. Pour une fois que ce n'est pas moi.
- Karma : Toi ne me laisses plus jamais tout seul. Je me suis ennuyé comme pas possible et je n'arrivais pas à dormir. Je ne veux plus jamais vivre cela.
- Sugino : Mais tu vas faire comment l'année prochaine quand Nagisa ne sera plus là ?
-Karma : Bas je sècherai ou j'irai avec Na-chan.
- Rio : Tu es au courant que vous ne serez pas forcément dans la même classe même si vous êtes dans le même lycée ?
- Karma : Je sais mais ce n'est pas compliqué. Pour pouvoir être dans la même classe il faut juste faire chanter un peu le proviseur. (Sourire sadique)
- Nagisa : Tu es bizarre parfois Karma. En attendant tu crois que moi je me fais pas chier quand toi tu dors en cours ? Hé bas si.
- Karma : Tu n'as qu'à me réveiller.
- Nagisa : Non après t'es chiant.
- Karma : Bas me les brise pas alors.
- Nagisa : C'est quand même pas de ma faute si tu es grognon au réveil... La preuve ce matin tu as pas arrêté de râler quand je t'ai réveillé !
- Karma : Il y a une différence entre réveiller calmement et me réveiller en me balançant de l'eau à la gueule !
- Nagisa : Mais oui c'est ça arrête de parler tu me soûle.
- Karma : C'est toi qui me soûle abruti.
- Nagisa : Répète pour voir ?!
- Karma : Tu me soûle espèce d'abruti !
- Nagisa : Viens la qu'on s'explique !
- Karma : Attrape moi si tu veux.
- Nagisa : Karma tu as 2 secondes pour revenir et tout de suite !
- Karma : Tu m'attraperas heu...
- Nagisa : C'est ce qu'on va voir sale mioche... Je vais te liquider si je t'attrape !
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Hey les gens. Nouveau chapitre de 3 070 mots environ. Ouais celui là j'ai pas mis très longtemps à le sortir. J'aurai du le poster lundi soir puisqu'il était fini mais à 21h je dormais et du coups bas il arrive que ce matin. J'ai mon oral demain arrive lors souhaitez moi bonne chance. J'ai rien d'autre à dire alors, sur ceux
Kiss les gens <3
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