Chapitre 31

PDV Nagisa :

Karma vient de me faire une déclaration très touchante. Je ne pensais pas que m'éloigner de lui causerait tant de mal. C'est vrai que je n'ai pas pris en compte ce qu'il pouvait bien ressentir si je le faisais. Je ne pensais qu'au négatif comme à chaque fois d'ailleurs. Je pensais être un fardeau mais c'est justement en m'éloignant de lui que je le suis. Sa question me trouble intérieurement et je ressens de nouveau cette sensation si étrange mais si agréable dans mon ventre. J'ai l'impression que je vais exploser. La réponse à sa question ? Je pense que je dirais oui sans hésiter. J'aime Karma de tout mon coeur et rester avec lui le plus longtemps que je pourrai ne me pose aucun problème. Karma est comme mon grand frère que je n'ai jamais eu. Ça ne me dérangerai en aucun cas de rester avec lui. Je crois bien que je rougis aussi. Je sens mes joues chauffer suite à sa déclaration touchante. Ce n'est pas la première fois qu'il me fait le coup mais à chaque fois cela me prouve un peu plus qu'il tient beaucoup à moi. Je suis le seul qui a le droit à toute son attention, son affection et son temps. Je respire un bon coup et me lance.

"- Nagisa : Karma je veux bien rester avec toi toute ma vie si tu le souhaites. Tu es le seul qui me donne vraiment toute son affection et ça me fait chaud au cœur. Je pensais que tu en avais un peu marre que je sois tout le temps collé à toi alors j'ai voulu te laisser un peu d'air mais je n'ai fait qu'empirer la situation. Excuse moi Karma. Restons ensemble et soutenons nous mutuellement."

Je vois un beau sourire se former sur les lèvres de Karma. Il est beaucoup mieux comme cela. Il n'a rien dit mais son sourire et son regard veulent tout dire. Je suis heureux de pouvoir le rendre si comblé. Je viens de me rappeler qu'il m'a demandé d'être sien. Je ne comprends pas exactement ce qu'il veut dire par là mais bon. De toute façon même si je ne lui ai pas répondu il sait. Je suis déjà "sa propriété privée" depuis un moment déjà. Je le sens fondre sur mon cou. Son souffle chaud effleure la surface de ma peau. Il ne va pas oser tout de même. Hé bien si, il a osé ce con. Je sens ses lèvres parcourir ma jugulaire avant de sentir une pression puis une aspiration de la peau de mon cou. Je ne peux retenir un léger gémissement qui fait sourire Karma. Je vais encore me retrouver avec un beau suçon bien violet dans mon pauvre petit cou. Comment veut il que les autres arrêtent de s'imaginer des choses si il me marque constamment ? Bon au pire on s'en fout. Nous on sait que nous ne sommes pas un couple et c'est le plus important. Quoique, je me pose des questions. Est ce que notre comportement est il vraiment aussi similaire que celui d'un vrai couple ? C'est ce que tout le monde nous rabâche alors peut être que c'est vrai. Je pense que Rei aussi à des doutes. Ils ne doivent pas avoir tort finalement. Je réfléchis vraiment dans les moments où il ne faut pas... Je me désespère tout seul. Je sens la paire de lèvres de mon meilleur ami stopper leur succion et se retirer de mon cou. J'ai très chaud au visage d'un coup. Je vois Karma me regarder, enfin il observe plus son oeuvre que le reste. Il dévie son regard et me fixe yeux dans les yeux ce qui aurait pu nous paraître des heures durant. C'est comme si on jouait à celui qui lâcherait l'autre des yeux en premier. On est vraiment étrange mine de rien.

PDV Karma :

J'ai craqué une fois de plus. J'ai ce besoin constant de le marquer pour montrer à tout le monde qu'il est mien. C'est compulsif, je ne peux pas m'en empêcher. En plus il est juste tellement adorable avec les petits gémissements qu'il pousse. Il va encore avoir une belle marque voyante. Cette fois je ne le laisserai pas utiliser ce foutu fond de teint. Je veux que tous les élèves de notre classe sache qu'il ne faut pas toucher mon Na-chan. Ça peut paraître égoïste de ma part mais je sais que si cela ne plaît pas à mon androgyne il me fera rapidement savoir son mécontentement. Nous ne sommes pas un couple, loin de là mais c'est vrai qu'avec mon comportement on pourrait le croire. J'avoue que je le nie lorsque nous sommes avec les autres mais on se comporte comme un putain de vieux couple en réalité. Bon peut être pas vieux mais tout de même. Je pense que je l'ai assez torturé pour aujourd'hui. Je relève ma tête et admire mon magnifique chef d'oeuvre. Une belle trace violacée et bien visible trône sur le cou de celui que l'on pourrait considérer comme étant "ma propriété". Moi possessif ? Pas du tout, vous vous trompez... Quoique si peut être un peu. Je remonte mon regard sur le visage de Na-chan et le spectacle est juste bandant. Il a les joues toutes rouges, les yeux mi-clos plongés dans les miens et la bouche entrouverte ou un mince filet de salive s'échappe. Il est au courant qu'il est à lui seul un putain d'appel à la luxure ? Je jure que si il continue à faire cette tête je ne répond plus de rien. Je finis par me perdre dans ses yeux et nous continuons à nous regarder durant une éternité. C'est comme si nos regards s'hypnotisaient entre eux. J'observe chaque détails de son visage et plus je le regarde plus je sens une tension entre nous. Elle est si infime qu'elle en est pratiquement imperceptible. Je ne dirai pas que c'est une tension sexuelle mais s'en est pas loin. Bon ok Karma tu vas te calmer tout de suite et arrêter de penser à ce genre de chose. Na-chan n'est pas ton petit ami, tu ne ressens même pas de sentiments amoureux envers lui alors fais taire ton cerveau tout de suite. A quoi je pense sérieusement ? Je finis par baisser les yeux et me coucher juste à côté de mon androgyne qui semble encore un peu perdu. Je l'enlace par derrière et l'attire contre moi. Je niche ma tête dans son cou et respire son odeur. C'est doux et sucrée à la fois, cela change de son caractère imprévisible et colérique. Nous restons ainsi un bon moment. Malheureusement toute bonne chose à une fin. Na-chan m'a fait remarquer que nous étions encore tout habillé alors je l'ai lâché et il est parti à sa chambre pour se changer. Je ferai mieux de faire pareil. 

PDV Nagisa : 

Je me demande quelle est cette sensation étrange. J'avais l'impression d'être comme sur un petit nuage. Je me sentais léger, agréablement bien et complet. Est-ce que c'était parce que Karma me collait et humait mon odeur que je ressentais ceci ? Peut être bien, je ne saurai le dire. Lorsque nous avons ce genre de moment ensemble plus rien n'existe autour de nous. C'est comme si nous étions destinés à rester soudé entre nous 2. Notre relation fusionnel est ce que je pourrai définir comme impossible à entraver. Je souris rien qu'en y pensant. Je ferai mieux de me changer au lieu de rêver. Je me déshabille et enfile un short noir avec un tee-shirt gris un peu trop grand pour moi. Je pense même que ce n'est pas mon tee-shirt mais celui de Karma ou peut être Sugino. Ouais je suis un voleur de tee-shirt. Je pense quand même que cela doit être celui de Karma puisque lorsque j'ai la flemme de mettre mes vêtements je vais lui piquer les siens dans son dressing. Un bâillement m'échappe, il est temps que j'aille me coucher moi. Je sors de ce qu est sensé être ma chambre et je referme la porte derrière moi. Je vais à nouveau dans la chambre de mon meilleur ami où la porte est entrebâillée. Je la pousse délicatement et entre sans signaler ma présence. Je vois Karma debout, qui n'est couvert que de son sous vêtement. Il n'est toujours pas en pyjama. Il va falloir qui chasse cette sale manie de mettre 3 plombes à s'habiller. 

 "- Karma : Ca va la vue est belle. 

 - Nagisa : Très belle même. Plus sérieusement tu n'es toujours pas habillé alors que ça fait déjà presque 10 minutes que je suis sorti. 

 - Karma : Je sais mais je n'arrive pas à me rappeler où j'ai mis mon pyjama. 

 - Nagisa : Ho mon dieu, un vrai gosse. Tu n'as qu'à en prendre un autre ou tu vas piocher des fringues dans ton dressing. 

 - Karma : Ha oui je peux aussi faire ça. En parlant de fringues, ce ne serait pas mon tee-shirt que tu portes par hasard ?

 - Nagisa : Il me semble bien, à moins que e ne soit un à Sugino. 

 - Karma : Pourquoi il serai à Sugino ?!

 - Nagisa : Tu n'es pas le seul à m'avoir déjà prêté tes vêtements tu sais. 

 - Karma : Je sais et ça m'énerve. 

 - Nagisa : Tu es vraiment d'une jalousie maladive tu sais ?

 - Karma : Je le sais bien pas besoin de me le dire. Ce n'est pas de ma faute si je n'aime pas que tu sois proche d'autre personne que moi.

 - Nagisa : Je ne comprendrai jamais pourquoi tu réagis ainsi. Tu le sais très bien en plus que tu seras toujours mon meilleur ami. 

 - Karma : Oui je le sais mais... je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'ai un mauvais pressentiment sur les événements à venir. 

 - Nagisa : Moi je ne ressens rien de tout ça mais après j'ai aussi du mal à tout simplement me projeter dans le futur. Je ne pourrai te dire si tu as raison ou non."

Karma hausse les épaules et s'en va dans son dressing pour enfin ce changer. Je n'aime décidément pas quand il se montre si impudique. J'ai toujours trouvé cela gênant de dévoiler son anatomie à d'autre personne, que se soit à des amis proches ou à des camarades de classe. A chaque fois je me sens épié et cette sensation est plus que désagréable. Je chasse mes pensées de ma tête et je pars m'affaler sur le lit de Karma. Je prends un somnifère avant qu'il ne revienne, je ne veux pas qu'il me voit aussi faible. Je me tourne vers le mur et attends tout simplement que ma tête de piment me rejoigne. Je crois qu'il va falloir que j'arrête de traîner avec Rio elle me refourgue ses surnoms débiles. En je commence à faire comme Karma je mets des déterminants possessifs quand je parle de lui. Je suis trop influençable je crois. Je décide d'arrêter de penser à tout et n'importe quoi et je ferme les yeux. A peine un minute après environ je sens le matelas bouger et un corps se coller à moi. Il a enfin fini de se changer, c'est pas trop tôt. Karma se blotti tout contre moi et place ses bras autour de ma taille. Il me caresse doucement les hanches avant qu'il ne me défasse mes couettes. J'aime ce genre de moment. J'ai toujours besoin d'être rassuré avant de dormir. Mes démons me mènent la vie dure et je crois que cette semaine seul ne m'a absolument pas aidé. Je sens les mains de mon meilleur ami redescendre et se glisser sous mon haut. Elles sont chaudes pour ne pas dire que le contact en ait presque brûlant. Il fait des petits mouvements circulaires, c'est agréable. Je me sens partir dans le monde des rêves. Le somnifère a fait son effet et j'espère de tout cœur que cette nuit cela sera différent par rapport à d'habitude.

PDV Extérieur : (enfin, ça faisait longtemps déjà)

C'était un jour banal. Tout était parfaitement normal. Les élèves de la classe E était en cours, chacun assis derrière leur pupitre. Koro-sensei faisait une leçon de maths sur la trigonométrie. Un cours banal pour un jour banal. Rien de particulier ne se passe. Les cours se succèdent et rien d'important ne va troubler la classe des épaves, enfin d'apparence. A la fin de la récréation une certaine fille aux cheveux verts dégueulasse va une fois de plus voir l'androgyne de la classe E pour le rabaisser une fois de plus. Malheureusement pour elle, cette fois ci elle ne sera pas épargnée. Personne ne sera épargné. Un couteau c'est malencontreusement retrouvé plongé dans sa jugulaire la vidant de tout son sang. Une vraie scène d'horreur se trouvait devant les élèves de la classe des épaves. Le sang chaud de notre possesseur de soif de sang c'est à nouveau éveillé et la scène de crime n'a rien de jolie à voir. Mais il ne compte pas en rester à ce simple meurtre. La colère qui la prise étant trop forte il se jette sur la chère amie de la verte et essaye de lui planter son arme en plein cœur. La brute de la classe, ainsi que le joueur de Baseball tentent de l'empêcher de bouger, mais tout ce qu'ils arrivent à faire n'est que de subir la colère et des coups de couteau de leur ami. Le plus grand ne tardera pas à succomber à sa blessure, il s'était pris un coup en plein dans l'estomac. La cause de la mort, perte de sang trop importante et plusieurs organes touchés, tel que l'estomac ou encore le foie. Le bleuté lui n'a eu heureusement pour lui que quelques éraflures sanguinolentes. La folie se reflétait dans les yeux du jeune meurtrier. Il faisait d'ailleurs de nouveau face à sa prochaine victime à lunette, terrifiée par la fin qui l'attendait. Il n'y avait plus rien à faire pour la sauver, les autres ne pouvait que regarder, impuissant face à le situation. La fille aux tresses hurla de douleur lorsque son agresseur lui lacéra la peau de toute part avant d'achever sa souffrance en lui plantant son arme à son point le plus vital, son cœur. Elle agonisa quelques minutes avant que son corps arrête de produire des spasmes et qu'il se retrouve sans vie. La jeune fille avait ses vêtements complètement imbibés de sang et l'expression sur son visage était plus qu'horrifiante. Chacun des élèves retenaient leur souffle, se demandant surement qui était le prochain qui allait passer sous la lame de leur camarade et meurtrier. Le bleuté se tourna vers son ami fan de Baseball en affichant un air des plus sadique. Ce sera donc lui le suivant de la liste. Il était encore choqué par les événements précédent et il voulait s'enfuir le plus loin possible mais ses jambes refusaient d'avancer. C'est à peine si il était arrivé à se remettre debout. L'androgyne avançait lentement, très lentement vers lui. Alors qu'ils étaient face l'un à l'autre un sourire très étrange se dessina sur le visage du plus petit. L'arme blanche trancha l'air avant qu'elle aille se planter dans l'épaule du plus grand qui hurla aussitôt de douleur. Malheureusement pour lui ce n'était que le début. Le dingue de Baseball se retrouva bien vite à terre après avoir basculé en arrière. Le couteau se délogea brutalement de l'épaule du plus grand avent qu'elle ne vienne élire domicile dans son genoux, entre l'articulation et l'os du tibia. Un nouveau cri de douleur se fit retentir dans la cours. Pourquoi personne n'agissait ? Où étaient donc bien passé les professeurs ? Il n'y a pas de réponses à ces questions. Aucun bruit ne résonnait à part les cris d'agonie de la victime. Le couteau lacérait la peau, laissant une traînée de sang à chaque fois derrière elle. Combien de temps encore le malheureux devra subir cette torture ? Plus très longtemps puisque après que l'arme ait perforée ses poumons, son cœur et son estomac, son sang ne mit pas longtemps à se vider du corps. La dépouille sans vie baignait dans une mare de sang, son propre sang. Toute cette souillure pour un si jeune corps. Certains à la vue de tout ces corps et de tout ce sang en ont rendu leur précédent repas, les autres essayent tant bien que mal de soutenir cette vue des plus atroces. Un vrai carnage. 4 corps inanimés, fraîchement tués, encore chaud. L'horreur se lisait sur les visages des élèves, tous ayant peur d'être le suivant à se faire massacrer à son tour. Le psychopathe c'est à nouveau tourné vers les autres élèves. Tous ont reculé, sauf un. Un certain meilleur ami de l'androgyne lui n'a pas plié. Il sait qu'il va mourir, mais il a tout de même un infime espoir que son ami se ressaisisse. Il lui parle calmement, tandis que pour l'autre la colère et la haine remonte en flèche. La tension montait encore d'un cran. Va t-il mourir ? Oui. Ce n'était qu'une question rhétorique. Il n'y a pas besoin de donner de réponse puisque tout le monde la connait déjà. La mort est la seul option possible pour le cerveau au cheveux rouges. Lui même le sait mais il avance comme un con et il fait face à la réalité. C'est comme si il faisait face à sa propre mort. Au moins on peut dire qu'il ne se défile pas. Même si la peur lui tord le ventre il avance quand même et c qui devait arriver arriva. Le garçon au cheveux bleus se jeta sur lui et le poignarda de toute part jusqu'à ce que mort s'en suive. Chaque carcasse baignait dans son sang mais le meurtrier aussi était taché du leur. Il ressortit d'ailleurs son couteau de sa dernière victime avant de lécher la lame couverte de sang dans un sourire sadique et un regard psychopathe. Personne ne sait encore ce qu'il y a de pire dans tout ça. Est-ce le fait que 3 des victimes étaient ses amis ou est-ce le fait qu'il est tué 5 personnes en un temps très court ? 

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Hey les gens. Me revoilà à l'heure et avec un chapitre de 3010 mots. Avant de me demander dans les commentaires si l'histoire est fini sachez que non. Vous saurez pourquoi dans le prochain chapitre à moins que vous ayez déjà compris. J'ai fait un bon pdv avec du gore et du sadisme parce que j'aime ça, même si je le trouve un peu soft tout de même. Non, je ne suis pas une psychopathe et non je ne suis pas dérangé mentalement. Bref, pour changer de sujet j'ai mon oral mercredi alors croisons les doigts. Sur ceux,

Kiss les gens <3                        

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