Chapitre 20

PDV Nagisa :

Je suis en train de terminer ma valise lorsque ma porte s'ouvre sur un Karma sauvage. Je relève ma tête et regarde sa réaction. Hou il n'a pas l'air très content, pas du tout même.

"- Karma : Qu'est-ce que tu fous Nagisa ?!

- Nagisa : Les flics m'ont appelé. Mon père est devenu mon tuteur légal et il vient me chercher pour cette semaine au moins. Je pars demain matin.

- Karma : Je ne crois pas non ! Tu vas défaire ce sac et poser ton cul sur le lit et on va s'expliquer.

- Nagisa : Expliquer quoi Akabane ? Il n'y a rien du tout à expliquer ! Tu fais ta tête de mule pour un rien comme toujours et vu que j'ai merdé tout à l'heure tu vas me remettre la faute dessus parce que monsieur a trop de fierté !

- Karma : Ha oui ?! Hé bien sache que le monsieur qui a trop de fierté t'emmerde ! Si tu n'es pas content tu peux toujours squatter ailleurs ! Finalement c'est pas si mal que tu ne sois pas la jusque la semaine prochaine.

- Nagisa : Tu le vois vraiment comme ça ?! Hé bas très bien ! Maintenant dégage je veux plus voir ta sale gueule Akabane !

- Karma : Je ne veux plus voir la tienne non plus Shiota ! Et je suis dans ma maison je fais ce que je veux donc si je veux rester je reste et toi tu n'as qu'à sortir !

- Nagisa : Je t'ai dit de sortir ne me fais pas répéter je n'ai pas envie. "

Je vois que Akabane ne veux pas bouger alors je l'empoigne et le pousse de toutes mes forces. Il vient se fracasser contre le mur du couloir et moi je claque violemment la porte. Je saute sur mon lit et saisi rageusement mon portable. Je prends aussi mes écouteurs. Je prends un autre sac et remets mes armes et les recharges à l'intérieur. Une fois tout cela fait je sors de ma chambre et pars tout simplement de la maison. Ma cheville me fait mal mais je m'en fous royal à cette heure ci. Tout ce que je veux c'est me défouler, crier, pleurer. Alors je prends le métro et retourne dans la forêt de l'école pour m'entraîner. Je ne ferai juste pas de free running et je n'irai pas me fourrer dans les arbres et ce sera bon je pense. Une fois sur place je me déchaîne avec toute la rage que j'ai en enchaînant toutes sortes d'exercices différents. Je finis en faisant des tractions jusqu'à ne plus en pouvoir et m'écrouler de fatigue. Il fait maintenant nuit. Je regarde mon téléphone. Il est 23h 57. Je ferai mieux de rentrer, il est tard et mon téléphone n'a presque plus de batterie. Une fois rentré je me mets discrètement dans ma chambre et me mets en pyjama. Je range mes affaire dans le sac avant de mettre mon portable à charger. Je me couche exténué et m'endors un peu calmé. C'est le matin je viens de me lever. Il est 8h. Karma m'en veut vraiment pour ne pas m'avoir réveillé. A moins qu'il ne se soit pas réveillé lui aussi. Je sors de mon lit et pars à la douche. Je ne me suis pas douché hier après être rentré alors je le fais maintenant. Je sors de la douche m'habille te me coiffe. Je décide de laisser mes cheveux lâchés le temps de tout régler avant de partir. Je sors de ma chambre et pars à la recherche de ce connard qui me sert de meilleur ami. Il n'est pas là et tant mieux parce que je sens que ça aurait éclaté une nouvelle fois. Vu que je suis dans la cuisine j'en profite pour prendre une des précieuses briquettes de Akabane avant de remonter. Une fois de nouveau dans ma chambre je vérifie une dernière fois mon sac et range mon chargeur dedans. Je regarde l'heure sur mon portable. Il est 8h 22. Je ferai mieux de commencer à me préparer parce que le commissariat ce n'est pas la porte d'à côté et que j'ai aussi mon sac à me trimbaler. Je traîne ce dernier en bas avant de rapidement vérifier les horaires du métro. Je mets mes chaussures et me dirige toujours avec mon gros sac et en marchant rapidement vers le métro. J'arrive tout pile au moment où mon wagon arrive. Je m'engouffre dedans et m'assois à une place libre. Le trajet se fait sans encombre. Je marche jusqu'au commissariat les écouteurs dans les oreilles à écouter ma playlist pour dormir. Oui il n'y a aucune logique et alors (moi je fais ça chez le kiné parfois) ?! J'arrive enfin au commissariat après presque une demie heure de marche et de métro. Je fais comme l'officier Bott m'a indiqué et j'arrive maintenant dans son bureau. L'officier est à son bureau et mon père lui est assis me fixant comme si il redécouvrait son enfant. Je les salue tout 2 avant de m'asseoir.

"- Officier Bott : Bonjour à toi Nagisa. Avant que ton père et toi ne vous sauviez je voulais te dire que je ne sais pas combien de temps vont durer les recherches de ta mère mais nous ferons tout notre possible. Pour faire avancer les recherches nous allons inspecter ta maison donc je ne pense pas que tu pourras y retourner chercher des affaires. Tu restais chez toi ou pas ?

- Nagisa : Non je suis chez un ami mais je n'ai pas pris toute mes affaires. Enfin ça ce n'est pas très important.

- Officier Bott : Je vois. C'était mieux pour toi de ne pas rester seul dans ta maison. Nous aurons peut être besoin de toi parfois donc tu recevras une convocation si c'est le cas. Bien je pense que j'ai fait le tour. Ton ère c'est occupé de toutes les charges administratives alors vous pouvez y aller. Sur ceux au revoir et à bientôt Nagisa. Mr au revoir.

- Père et Nagisa : Au revoir officier et merci. "

Nous sortons enfin du commissariat pour rentrer dans la voiture de mon père. Il met mon sac dans le coffre et nous entamons 10 minutes de trajet. Mon père habite à l'autre bout de la ville alors je n'irai pas en cours cette semaine.

"- Père : Alors Nagisa depuis combien de temps tu n'es pas venu chez moi ?

- Nagisa : Depuis que maman a refusé ça doit faire un peu moins d'un an. Beaucoup de choses ont changé à la maison.

- Père : Oui on peut dire ça comme cela. Tu vois Chiyoko dont je te parle souvent lorsque j'arrive à passer du temps avec toi ?

- Nagisa : Choko ? Bien sur que je me souviens d'elle tu m'avais même montré une photo. Elle va bien depuis le temps ? Tu t'es mis avec elle ?

- Père : Oui j'ai emménagé avec elle le mois dernier.

- Nagisa : Mais c'est super. J'ai hâte de la voir en vrai. Tu penses qu'elle voudra bien que je l'appelle Choko ? Je préfère ce surnom que Chiyoko. Ca fait moins formel je trouve Choko.

- Père : Tu lui demanderas une fois arrivé mais elle est très gentille et je ne pense pas que ça lui posera de problème. Elle est impatiente de te rencontrer.

- Nagisa : Moi aussi j'ai hâte de mieux la connaître. "

Mon père ne rajoute rien. Pourquoi j'ai l'impression qu'il me cache un truc. Aucun de nous 2 n'avons parlé durant le reste du trajet. Ca fait un bout de temps que je ne suis pas allé chez mon père et dans le fond ça me manquait un peu. Nous arrivons enfin dans cette rue qui m'est familière. Un an que je n'étais pas revenu ici. Mon père gare la voiture et nous sortons du véhicule. Une magnifique femme d'une trentaine d'année se tient dans l'encadrement de la porte. Ses longs cheveux bruns sont lâchés, elle porte une paire de lunette qui fait ressortir ses yeux verts et son visage et lisse et uniforme. Chiyoko est encore plus belle en vrai qu'en photo. Elle a l'air vraiment gentille alors je ne m'en fait pas trop. Je pense que l'on va bien s'entendre. J'ouvre le coffre et sors mon sac que je porte sur une épaule. Une fois le coffre refermé et la voiture verrouillé nous nous dirigeons vers la porte d'entrée. Mon père embrasse Chiyoko et ensuite elle me fait la bise comme si nous nous connaissions déjà. Nous rentrons tout les 3 et après que j'ai posé mon sac nous nous asseyons autour d'une table où 2 cafés fumants et une briquette de jus de fruits nous attendaient.

"- Père : Bien Chiyoko voici Nagisa mon fils unique et Nagisa voici Chiyoko ma compagne.

- Chiyoko : Bonjour Nagisa je suis très heureuse de te rencontrer. Ton père m'a énormément parlé de toi et tu as l'air d'être quelqu'un de très gentil.

- Nagisa : Je suis aussi heureux de te rencontrer. Mon père m'a aussi parlé de toi lorsqu'on se voyait et je sens que nous allons bien nous entendre.

- Chiyoko : Toi aussi tu trouves ? C'est parfait dans ce cas. N'hésite pas m'appeler si tu as besoin d'aide. J'essayerai de t'aider au même titre que ton père. Dis moi Nagisa c'est toi qui as voulu te laisser pousser les cheveux ?

- Nagisa : A la base non c'est ma mère mais finalement je les aime bien comme ça et c'est plutôt pratique dans certaine situations. Ils sont détachés parce que j'ai oublié de me les attachés mais d'habitude je me fais des couettes.

- Chiyoko : Je vois. J'aime bien tes cheveux mais ça fait un peu féminin non ?

- Nagisa : Oui un peu. Parfois on me prend pour une fille mais je n'y fait plus attention. C'est aussi en partie pour cela que je me les attache. Mais j'étais plus maigre et frêle avant alors la similitude avec une fille était plus flagrante.

- Père : C'est vrai que tu as pris un peu de muscle depuis la dernière fois mais ce n'est pas suffisant pour faire virile (rires).

- Nagisa : chut tu pourrais faire semblant au moins. (éclate de rire)

- Chiyoko : Mais c'est vrai ça tu ne pourrais pas faire des efforts pour ton fils voyons. "

Les éclats de rire continuent. J'apprends à découvrir Choko et je retisse une complicité avec mon père que nous n'avons pas eu depuis un an. L'ambiance est chaleureuse et le courant passe très bien entre nous. Après une bonne heure de discussion je décide de monter à ma chambre. Mon père me dis qu'elle est toujours au même endroit et que rien n'a changé par rapport à la dernière fois que je suis venu. Il me dit ça parce qu'il a changé certaine pièce depuis tout ce temps où il m'a été interdit de venir ici. Je monte les escaliers et rentre dans ma chambre. Dans l'ensemble c'est vrai que rien n'a bougé. Seul le lit fait et les livres remis à leur place changent par rapport à la dernière fois que j'ai vu cette chambre. Tout mes dessins sont restés sur mon bureau ainsi que différent brouillon d'écrits et une ou 2 boulettes de papier jonchent sur le sol. Je trouve quand même étrange que tout mes dessins sois étalés de cette manière mais bon ça doit être mon père ou Choko qui les a regardé lorsqu'ils sont venus dans la chambre. Je ne vois pas qui d'autre aurait bien pu les regarder. Si il y a moi bien sur mais je ne me rappel pas l'avoir fait alors cela doit être l'un des 2. J'empile mes vieux dessins et les mets sur un coin du bureau. Je déballe mes affaires de dessins que j'ai ajouté à la dernière minute dans mon sac et les pose sur la pile de dessins. Je sors ensuite ma brosse et mes élastiques que je pose aussi sur le bureau. Au moment où j'allais me jeter sur le lit je sens une présence derrière moi mais ce n'est ni celle de mon père ni celle de Choko.

PDV Karma :

Ce matin je suis parti sans rien dire à Nagisa. Je suis encore en colère contre lui. En temps normal lorsque je suis en colère contre quelqu'un je me venge sur lui, le frappe, m'acharne sur la personne mais avec Nagisa c'est différent. Avec lui tout est différent. Je ne me bats pas vraiment avec lui. Certes nos engueulade sont très violentes parfois mais nous n'en venons presque jamais aux mains. Peut être parce que c'est mon meilleur ami, peut être parce que je redoute cette soif de sang au fond de lui. Je ne l'avoue pas mais si je me suis éloigné de lui l'année dernière c'est uniquement pour cette raison. Ca ne nous a pas empêché de nous retrouver et d'avoir des liens encore plus fort qu'avant mais je me sens lâche d'avoir fuit, exactement comme maintenant. Je me sens lâche de lui mettre tout sur le dos à cause de ma fierté. A cause de moi il est énervé et ne me parlera surement pas à son retour. Je ne sais pas comment je vais faire pour me faire pardonner cette fois. Il était tellement énervé qu'il m'a projeté encore plus violemment que lorsque la soif de sang le contrôle et il est sorti dehors. Lorsqu'il est revenu il était minuit passé. Le matin je ne l'ai pas réveillé et je suis parti comme un voleur, comme un lâche. Je ne voulais clairement pas lui faire face. Il va e,core plus me faire la gueule au final, ou alors il va penser que je lui fais encore plus la gueule et il ne voudra plus me parler. Je me fais trop de fil, il va falloir que je calme. Quand il reviendra je m'excuserai et ne le retiendrai pas si il ne veut pas rester et avec le temps tout s'arrangera. Enfin j'aimerai ne pas en arriver à ces extrémités mais j'ai merdé et il va falloir que j'assume mes actes et en payer les conséquences. Connaissant Nagisa si il s'y met je ne risque pas d'être pardonné de si tôt. Dans le fond nous nous sommes tout les 2 emportés et il nous sommes tout 2 coupables. Cette histoire est bien compliqué même pour moi. Je me perds à travers toutes ces pensées.

"- Koro : Karma ce n'est pas le moment pour rêver ! Tu es en classe pour écouter, pas pour regarder le paysage alors si le fait que Nagisa ne soit pas là te perturbe il ne fallait pas venir !

- Karma : Koro-sensei on ne vous a jamais appris à ne pas vous mêler des affaires des autres ? Ce qui se passe entre Nagisa et moi actuellement ne vous regarde pas et je fais ce que je veux ! Vous n'avez pas votre mot à dire dans toute cette histoire alors faites votre cours et foutez moi la paix ! Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous ni de personne.

- Koro: Karma sors tout de suite de cette classe ! Je ne te veux pas dans mon cours dans cette état. Reviens lorsque tu seras calmé.

- Karma : Je vais faire mieux. Je rentre chez moi comme ça je n'aurai à supporter personne et encore moins vous le poulpe. "

Je rassemble mes affaires et sors de la classe en claquant fortement la porte. Je regarde rapidement l'heure et descends la colline. Je me dirige vers le métro et attend que le prochain train arrive. Je mets mes écouteurs et lance à fond ma playlist du moment dans les oreilles (dédicace à tout ceux qui font ça lorsqu'ils sont en colère (ça c'est trop moi tu vois) vous en faites pas c'est tout à fait normal). Une fois rentré chez moi je balance mes chaussures dans l'entrée et monte directement dans ma chambre. Je m'affale dans mon lit me plongeant dans mes pensées tout en me laissant bercer par la musique. Au bout d'un moment mes oreilles commencent à bourdonner alors je baisse le son mais je n'enlève en rien mes écouteurs. Je me demande encore ce qui va se passer lorsque Nagisa va revenir. Je crois bien que c'est bien l'une des seuls personnes qui me fait stresser et angoisser de cette façon. C'est incroyable comment ce gars arrive à totalement me transformer en mon opposé. Je crois qu'il a vraiment trop d'influence sur moi. Enfin c'est plutôt notre relation en elle même. Elle a beaucoup trop d'effet néfaste mais cela prouve que le mien qui nous uni lui et moi est fort. De toute façon je sais au fond de moi que Nagisa ressent la même chose que moi sauf l'angoisse de la non réconciliation. C'est sensé être lui le plus sensible et pourtant c'est moi qui flippe que dalle. Je suis trop crevé pour réfléchir normalement et pourtant il n'est même pas 13h. J'ai sauté le repas vu que je n'ai pas faim mais j'ai l'impression de peser une tonne. C'est la fatigue je pense. J'en ai marre de penser. Je ferai peut être mieux de dormir. Au moins je ne risque pas de penser à Nagisa, à tout en faisant ça. Je m'allonge dans une position confortable et je laisse la musique me bercer, puis m'emmener dans le pays des songes. Je finis par m'endormir en oubliant l'espace d'un instant tout ce qui me tracasse et me tourmente depuis ce matin.

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Hey les gens. Me voici avec un nouveau chapitre qui sort à l'heure. Il fait un tout petit peu plus de 2 950 mots. Sinon j'espère que ça va pour vous. Pour moi c'est enfin les vacances alors je vais pouvoir souffler un peu. Dites moi en commentaire si vous êtes en vacances ou si vous en sortez. Donnez moi aussi des idées en commentaire pour la suite ça me ferait plaisir et donnez moi des théories sur la suite que je me marre un peu. Bref j'ai pas grand chose à vous dire donc sur ceux,

Kiss les gens <3

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