Bonus 1 : Le début
PDV Nagisa :
Bientôt un mois que je suis ici. Quand vais-je enfin pouvoir sortir de cette chambre ? Je veux de nouveau profiter des grands espaces pour me dégourdir les jambes. Je veux sortir dehors. J'en ai assez ! Karma, je veux voir Karma ! Rendez le moi. Je vous en prie. Et ça y est. Mes larmes coulent de nouveau. Je deviens encore plus fou que fou ici. Ils vont tous me le payer. J'ai beau être faible actuellement, mais quand je sortirai, je me promets de tous les tuer, peu importe que ce soit des patients ou non.
PDV Infirmière : (no comment)
Ca y est, Nagisa a fini sa phase de quarantaine. Il va enfin pouvoir se mêler à nos autres petits pensionnaires. Quand je pense à ce long mois de travail, je ne peux qu'en être heureux. Il nous en a donné du fil à retordre, et il nous en donne toujours d'ailleurs. Je ne sais pas si ce centre était une bonne solution pour lui. J'ai l'impression que ça le détruit plus qu'autre chose. Mm, je me fais surement des idées. Il n'est pas encore habitué à cette endroit, c'est tout. Surtout qu'il était en isolement, et donc qu'il n'a pas eu de contact avec qui que ce soit d'autre que le corps médical. Je me dirige tranquillement vers la chambre de Nagisa. Je croise Jason, le frère de Célia, et le salue.
"- Infirmière : Bonjour Jason, que fais-tu ici ? Il n'y a aucune visite aujourd'hui à cause du patient qui sort de quarantaine.
- Jason : Ha bon ? On ne m'a rien dit à l'accueil.
- Infirmière : C'est surement un oublie de leur part. Je ne vais pas te renvoyer, ta mère est déjà partie je suppose.
- Jason : Oui, elle revient me chercher à 18h.
- Infirmière : Je vois. Vu que l'on a pas le choix et que le service est trop débordé, tu resteras avec ta sœur. Tu ne dois surtout pas t'éloigner d'elle, ça pourrait être dangereux.
- Jason : Ha oui ? Et pourquoi ?
- Infirmière : Comme je te l'ai dit tout à l'heure, Nagisa va sortir de quarantaine, et vu son état psychologique encore un peu instable, si on ne s'y prend pas bien avec lui, il pourrait attaquer des gens. Tu n'es pas en mesure de te défendre face à lui, donc reste bien avec Célia.
- Jason : Bon, d'accord. Où est-elle d'ailleurs ?
- Infirmière : Il me semble que je l'ai vu à la salle de détente avec les autres. Va voir, sinon, je pense qu'elle est à la bibliothèque.
- Jason : Merci, à plus tard.
- Infirmière : Au revoir."
Après cette discussion, je reprends ma marche, à un rythme plus soutenu cette fois. Une fois arrivé dans le couloir d'isolement, j'entends des hurlements, et des sanglots. Il n'y a qu'un seul pensionnaire ici. C'est Nagisa. Je me précipite à sa chambre, l'ouvre avec ma carte magnétique, et fonce voit ce qui se passe. Le spectacle est juste déchirant. La pièce est sans dessus dessous. Les draps d'un côté, les oreillers d'un autre, le matelas expulsé du lit, la chaise balancé dans le fond de ce capharnaüm, et enfin, le bleuté pleurant, les mains en sang, au beau milieu de tous cela. Je ne réfléchis pas plus, et prends le jeune homme dans mes bras. Il essaye de sortir de mon étreinte en se débattant, mais je ne le lâche pas. Après quelques instants, il arrête de remuer, et se laisse faire. Ses sanglots redoublent, et moi, comme une grande débile, je ne sais pas comment agir. Chaque patient à une manière bien spécifique d'être calmé, et je ne sais laquelle marche pour Nagisa. Apparemment, il n'y a que son âme-sœur qui arrive à gérer ses crises. Bon, concentre toi, tu dois vite trouver une solution. Je commence par frotter légèrement son dos tout en lui murmurant des paroles qui se veulent douces et rassurantes. Il commence à se calmer un peu, ses pleurs diminuant. Je continue ce que j'ai commencé, mais en rajoutant mon autre main dans sa chevelure. Ce geste le calme encore plus, et 5 minutes plus tard, les pleurs ont complètement cessé. Je me détache un peu de lu, et l'observe. Son teint est plus pâle que d'habitude, ses larmes ont laissé des traces rougeâtres sur son visage , sa frange est en bataille, et ses yeux sont ternes, vides d'émotions. Quant à ses mains, elles ont surement du rencontré le mur plusieurs fois.
"- Infirmière : Tu vas mieux ?
- Nagisa : Oui...
- Infirmière : On va aller te rafraîchir le visage et soigner ces vilaines blessures. Un agent viendra ranger ta chambre plus tard. Aujourd'hui, tu vas rencontrer les autres patients de notre secteur, tu n'auras plus à rester enfermer dans ta chambre.
- Nagisa : C'est vrai ?
- Infirmière : Oui Nagisa, non seulement c'est vrai, mais en plus tu auras le droit d'avoir de nouveau ton portable. Yotsuba-san a dit qu'il était préférable que tu gardes contact avec Karma.
- Nagisa : Je suis... Tellement heureux.
- Infirmière : Je suis contente de voir que cette surprise te fait plaisir. Bien, direction l'infirmerie maintenant."
Et c'est sur ces mots que je conduis l'androgyne dans l'infirmerie de notre secteur. Une fois là-bas, je mouille un gant de toilette à l'eau froide, puis le lui passe sur le visage, délicatement. Après qu'il est repris quelques couleurs, et que les traces de ses pleurs se soient estompées, je m'attaque à ses mains. Je désinfecte soigneusement la base des doigts, bien amoché par les coups. Nagisa grogne un peu sous les picotements désagréables, mais ne se plaint pas. Je bande ensuite les plaies fraîchement soignées. Parfais. Les bandages ne sont pas trop serrés, ni pas assez. Juste ce qu'il faut. Bien, il n'y a plus qu'à passer à l'accueil pour récupérer le téléphone et les écouteurs du bleuté, et la rencontre pourra avoir lieu.
PDV Jason :
Je suis tranquillement assis dans la salle de repos avec ma sœur et les autres, quand Marie, l'infirmière de tout à l'heure, arrive accompagnée de quelqu'un que je n'ai jamais vu. Il doit certainement s'agir de la personne dont elle m'a parlé tout à l'heure. Elle s'approche de nous, tous les autres étant présents, et commence à parler.
- Marie : Bonjour à tous.
- Nous : Salut Marie
- Marie : Je sais que d'habitude on fait cela de manière plus solennel, mais il ne voulais pas, donc bon. Voici un petit nouveau qui sort tout juste de sa quarantaine. Il se prénomme Nagisa Shiota, et il a 14 ans. Voilà, je vous laisse faire connaissance, je dois retourner à ma paperasse.
- Camille : Pas de soucie Marie. A plus tard, promis on prendra soin de lui."
Notre infirmière préférée nous fait un dernier sourire avant de s'en aller. Le nouvel arrivant ne semble pas du tout intéressé par nous. Il fixe l'écran de son portable, les écouteurs vissés dans les oreilles. Wait, pourquoi a-t-il le droit à son téléphone lui ? Personne n'a récupéré le sien depuis qu'ils sont ici, et moi, je dois donner le mien à l'accueil sinon je ne rentre pas. C'est injuste ce traitement de faveur. Enfin, peut être qu'il y a des raisons qui font que. Essayons de le connaître avant de faire des conclusions hâtives. C'est d'ailleurs Camille qui se lance, toujours le sourire collé aux lèvres.
- Camille : Salut Nagisa ! Moi c'est Camille, et voici les autres : Mathéo, Célia, Jason, Lucile, Kamil, et Luke. Enfin, Jason c'est le frère de Célia, il n'est qu'un visiteur.
- Nagisa : D'accord. Et pourquoi on est si peu ?
- Luke : On est dans le secteur E. C'est le dernier et celui qui abrite le moins de patients.
- Nagisa : Il a quelque chose de particulier le secteur E ?
- Lucile : Disons que c'est un secteur... Spécial.
- Nagisa : Dans quel sens ?
- Kamil : A cause de notre soif de sang... On a tous... Tué des gens... Ce qui n'est pas le cas pour les autres résidents de ce centre.
- Nagisa : C'est tout ? Ce centre n'a donc rien de bien intéressant. Vous avez tant honte que ça d'avoir ôté la vie de gens insignifiants ?
- Célia : Evidemment ! Ces personnes n'avaient rien demandé. On est pas des monstres !
- Nagisa : Pathétique. Vous êtes effrayés par votre propre talent. Quelle faiblesse d'esprit.
- Célia : Répète un peu pour voir ?! J'aimerai bien t'y voir ! Tu ne sais pas ce qu'on a vécu !
- Jason : Célia, calme toi ! Toi non plus tu ne sais rien de lui, alors cesse tes enfantillages.
- Célia : Merci Jason, tu ne m'aides pas du tout là. Tu es d'accord avec ce qu'il dit ?? Imagine qu'il vivait une vie bien tranquille avant d'atterrir ici.
- Nagisa : Crois moi, je suis très loin d'avoir eu une vie parfaite, et je pense que tu es moins à plaindre que moi.
- Luke : Tu sais, c'est bien facile de dire cela. Tu ne sais rien de nous alors n'en sois pas si sur.
- Nagisa : J'en suis sur car peut importe votre passé, je ne pense pas qu'il vous soit arrivé autant de chose qu'à moi. Ma mère me traitait comme une fille et me battait à mort pour un oui ou pour un non. Cette année, j'ai atterri dans une classe qui est discriminé par tout notre collège, le corps enseignant compris. L'Etat a demandé à ma classe de tuer un poulpe géant qui nous a servi de professeur pendant presque toute l'année. J'ai passé des nuits cauchemardesques, au point où je ne voulais même plus dormir. J'ai été obligé de me drogué aux somnifères pour avoir au moins 4h de sommeil correctes. J'ai entendu des voix dans ma tête et j'ai eu de hallucinations qui m'ont poussé à me mutiler, et même à faire une tentative de suicide. Je suis schizophrène, et je pense que rien que ça, vous ne pouvez pas comprendre. Maintenant fermez là et n'essayez surtout pas de faire ami-ami avec moi."
Sans dire un mot de plus, il s'éloigne à l'autre bout de la pièce, mettant sa musique tellement fort dans ses écouteur, que je peux l'entendre de là où je suis. Mes amis sont complètement abasourdi. Je me rappel maintenant. C'est lui le compagnon de Karma. Il nous en avait parlé lorsque nous l'avions rencontré à l'entrée de Nagisa au centre. C'est peut être pour ça que je ne suis pas autant sur le cul que les autres. Quelques minutes après, la discussions repris, parlant principalement du passé du garçon aux cheveux bleus. Ils étaient choqué et avaient du mal à y croire, mais Célia et moi confirmons que son âme-sœur nous avait parlé de la même chose le mois dernier. Sur un accord commun, nous décidons de le laisser seul pour le moment. On aurait pu reprendre un sujet de conversation normal si, tout à coup, une annonce ne nous avait pas dit de se rendre dans la salle de combat. J'indique aux autres que je préviens le bleuté, qui visiblement, n'avait pas entendu le message.
"- Jason : (tapote l'épaule de Nagisa) Hé, Nagisa.
- Nagisa : Tu me veux quoi ?
- Jason : On est tous convoqué dans la salle de combat, il faut que tu viennes. Lovro veut vous voir apparemment.
- Nagisa : Mm. Je ne sais pas où c'est par contre, et ils sont déjà partis.
- Jason : Ne t'en fais pas, je sais où c'est moi. On y va ensemble."
L'androgyne se redresse doucement, et me suit. Je connais ces couloirs comme ma poche, je n'ai donc aucun de mal à me diriger vers la fameuse pièce. Une fois arrivé, Lovro-san nous jette un bref coup d'œil. Il est accompagné d'un jeune homme. Il ne doit même pas avoir la vingtaine. Peut être est-ce un apprenti assassin ?
"- Lovro : Bien, si je vous ai réuni ici, c'est parce que j'ai un élève à juger. Il a 17 ans, et il passe sa dernière épreuve aujourd'hui. Etant donné qu'il est plus âgé et robuste que ceux qui passe, en général, l'épreuve ici, j'ai décidé qu'il pouvait faire un combat avec un patients du secteur E, et non du secteur B. C'est lui qui va choisir l'un de vous. Aucun des 2 adversaires n'est sensé tuer sa victime. Tu peux choisir mon garçon, sauf Jason (me pointe du doigt) car il n'est pas l'un des patients. D'ailleurs, que fais-tu ici ?
- Jason : Ils ont oublié à l'accueil qu'il n'y avait as de visite.
- Lovro : Je vois. Il devrait faire plus attention. Bon, as-tu choisi Rin ?
- Rin : Oui. Je veux affronter celle-là. (montre Nagisa)
- Nagisa : Je suis un mec...
- Rin : Ha... Pardon.
- Lovro : Tu es sur de ton choix ? Je ne pense pas que une très bonne idée. Tu peux toujours te battre contre Célia plutôt, ce sera peut être plus simple, bien qu'elle soit très forte.
- Rin : Non. Je veux me battre contre lui.
- Nagisa : Tu t'es loupé dans ton choix. Tu vas morfler.
- Lovro : Mettez vous en place, le combat va commencer."
Nagisa et Rin se place au centre de la grande salle, se faisant face. Il a changé. Son regard a changé, et son aura se fait plus pesante et malsaine. Ma sœur semble aussi l'avoir vu, son regard se voilant légèrement, et son corps se raidissant. Les autres n'ont pas l'air très à l'aise on plus. A coups sur, tout cela va mal finir.
PDV Nagisa :
A-t-il cru que me battre serait facile ? Je vais enfin pouvoir me défouler sur quelqu'un. Il va bouffer cette abruti. Je le fixe, le sourire aux lèvres. Bientôt il va morfler. Ce n'est plus qu'une question de seconde.
- Sophie : Hé oui Nagisa. Tu pourras te venger sur lui. Ce n'est rien d'autre qu'un simple punching-ball.
- Nagisa : (grince entre ses dents) Ferme là toi ! Tu n'es pas réelle !
- Sophie : Vraiment ? J'en suis navré. Avoue que j'ai tout de même raison.
- Lovro : Vous pouvez commencer."
Le coup d'envoi a été donné, je n'attends plus que de voir ce que ce fameux Rin compte faire. Il ne bouge pas. Il est sourd ou quoi ? Ca m'énerve. Après quelques instants, je perds complètement patience. Je sens mes yeux me picoter, signe qu'ils sont devenus rouges, et m'élance sur l'assassin en devenir. Il sourit légèrement et sort un petit couteau. Ca deviens très intéressant. Il essaye de me planter l'arme dans l'épaule, mais j'esquive l'attaque, pour ensuite lui donner un vif coup de pied dans les côtes. Ce dernier tombe à la renverse, lâchant son arme. C'est tout ? Il est un bien piètre assassin. On ne lui a pas appris à rester sur ces gardes, ou à parer les coups de ses adversaires ? Visiblement, non. Je ramasse son arme blanche, et me penche à son niveau.
"- Nagisa : (sourit comme un psychopathe) Tu es faible, pathétique. Tu n'as pas l'étoffe d'un assassin. Maintenant, laisse moi faire joujou avec toi. Je vais te montrer comment un véritable assassin se comporte, et agit."
Je reçu un grognement comme réponse, ce qui est déjà trop. Il est à présent couché sur le dos. Je profite de ce moment pour lui écraser la cage thoracique avec mon pied. Un lourd craquement se fait entendre dans la pièce. On dirait que je viens de lui casser une ou 2 côtes. Je lâche un rire sadique et continue de jouer. Le pauvre Rin a le souffle coupé, et crache un peu de salive. Bonne nouvelle, je n'ai pas perforé son poumon. Je m'accroupi à côté de lui avant de planter la lame dans l'épaule. Un cri déchirant se fait entendre. Ce n'est que le début. Profitant que ma victime soit sous le choque, je fouille sa veste et y trouve 3 autres petits couteaux, tous propres, attendant bien sagement que l'on se serve d'eux. Ca va être marrant.
PDV Jason :
Je ne sais pas ce qui est le pire dans tout cela. Est-ce le fait que la scène me fascine, ou est-ce le fait que personne ne réagit ? Peut être des 2, qui sait. Lovro-san voit d'un très mauvais œil ce qui se passe, mais il n'est pas décidé pour autant à intervenir.
"- Jason : Dis Célia, pourquoi personne ne va le sauver ?
- Célia : Nagisa tue uniquement pour le plaisir, malgré tout, si on essaye de le stopper, il pourrait péter les plombs. C'est dangereux d'intervenir.
- Jason : Et personne ne veux essayer de le raisonner ?
- Célia : Seul Karma peut réussir à calmer ce psychopathe, et malheureusement, on ne l'a pas sus la main."
Un horrible cri de douleur nous sort de notre courte discussion. Le jeune homme vient d'enfoncer une autre "dague" (du moins, ça y ressemble), mais cette fois, dans la jambe droite de Rin. Il remue l'arme, encore et encore, dans la plaie. Le sang commence à souiller le pantalon de sa victime. Nagisa rit aux éclats, semblant prendre un malin plaisir à torturer l'apprenti assassin. L'androgyne plante une nouvelle lame dans la jambe intact du tortionné, avant de s'attaquer à l'abdomen de celui-ci. Les lacérations continues, réduisent en charpie le haut, et maintenant, nous pouvons tous voir le ventre sanglant de Rin. Certains hoquettent de surprise, d'autres, comme ma sœur, observe d'un œil neutre la scène. Soudain, les gémissements de douleur se stoppe. Le bleuté a désormais son visage collé à celui de sa victime, d'infimes centimètres les séparant. Son arme blanche est dans sa main, le liquide carmin coulant, goutte par goutte, sur le sol déjà teinté par la même couleur. Nagisa à l'air de reprendre ses esprit, et place la lame a coin des lèvres de l'assassin. Le tortionnaire taille lentement une ligne incurvée jusqu'aux oreilles du pauvre adolescent. Le bruit de la chaire qui se fait trancher est belle et bien présente, résonnant dans ma tête. Il fait de même sur l'autre moitié du visage défiguré, reproduisant le sourire à la "Jeff the Killer". Le blessé hurle à s'en arracher les cordes vocales à cause de la douleur, mais il ouvre encore plus ses blessures, empirant la situation. La dague s'approche lentement de ses yeux embués par les larmes. Ne me dites pas qu'il... Je n'ai pas eu le temps de voir l'arme atteindre sa cible, Célia m'ayant retiré la vison en mettant ses mains devant mon propre visage. Après cela, je ne peux plus qu'entendre des hurlements, tous plus terrifiants les uns que les autres. Les minutes passent et les supplications et gémissements ne cessent pas. Je n'ai plus d'images, juste des sons, mais ces derniers ne laissent pas réellement place à l'imagination. Et d'un coup, plus aucuns cris. Seuls les bruits de nos respirations résonnent dans la salle. Ma sœur appuyant un peu moins sur mes yeux, je retire ses mains de mon faciès. On se croirait dans un film d'horreur. Rin à les yeux arrachés, ses globes oculaires nageant dans la mare de sang qui s'est créé autour de lui. On peut voir son "sourire" défigurer sa tête, les cris l'ayant élargi encore plus. Son cou est très légèrement entaillé, mais ce n'est pas ça qui semble avoir causé sa mort. Un petit couteau est planté dans chaque épaule épaule, et des sortes de "dessins" ont été encrés dans sa peau, ou grossièrement reproduit à l'aide de sang frais. Une autre dague se retrouve planté en plein cœur du pauvre défunt. Ses entrailles ressortent de son ventre, me provoquant un léger haut-le-cœur. Et enfin, ses jambes sont complètement déchiquetées à cause des lacérations, 2 autres lames trônant dans chaque cuisse. Ce spectacle est tout aussi fascinant que terrifiant. Faut-il avoir peur, ou être admiratif ? Je ne sais pas. Je suis autant apeuré que captivé. Je sais que je ne devrai pas, mais je ne peux pas m'en empêcher. Quant à Nagisa, il est debout, la tête baissée, des mèches cachant la vue de ses yeux, qui doivent être dénués d'émotion. Je m'approche doucement de lui malgré les protestations de mes amis. Je relève lentement le visage de l'androgyne, dégageant quelques mèches avec mes doigts. Je fais tous pour ne pas le brusquer, après tout, je ne veux pas finir décapiter, même si ce que je fais actuellement est du suicide. Après quelques instants de contact visuel, je prends délicatement ses mains, et les enserre. Le bleuté sursaute, mais se reprend rapidement. Il lâche un lourd grognement. Je n'abandonne pas, et l'enlace finalement dans mes bras. Il se débat violemment, mais je ne lâche pas prise pour autant. Je passe une main dans ses cheveux, et nous berce, tout en reproduisant un air que je fredonne à ma sœur lorsqu'elle ne va pas bien. Ca à l'air de bien marcher, puisqu'il se détend au fur et à mesure, avant de devenir une masse tremblante. J'ai réussi à le calmer pour le moment. Le groupe ne voudra surement plus lui parler ou l'approcher avant d'être sur qu'il ne fera de mal à personne. Dans quelle merde me suis-je embarqué ?
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Hey les gens. Voila enfin le premier bonus qui fait environ 3 600 mots. Oui, je vous ai gâté. Donc le prochain bonus ne sera pas pour tout de suite, et ce ne sera pas la suite direct de celui-ci. Je précise qu'il y a une partie que je n'ai pas écrit, mais ça, je vous laisse deviner de quelle passage il s'agit. Sinon j'ai pas grand chose à dire, misse à part que la fin de mes vacances était merdique, et que je suis pas contente de retourner en cours... Sur ceux,
Kiss les gens <3
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